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La Balade de Feu

S’il devait y avoir une dernière étape au processus d’immigration ; ce serait l’Ascension au Mont Orford en Estrie…. Et si c’était le cas, j’aurai eu mon visa !!

«Rappelle-toi le Mt-Orford en fin de semaine princesse des dunes …

Ton ascension est à l’image, jusqu’à maintenant, de ton intégration québécoise : tu as peiné, ça a été éreintant voire même souffrant à certains moments, mais pour arriver en haut, il fallait bien commencer par le bas. Et quelle magnifique spectacle s’offrait à toi au sommet ! Ta récompense, ton bonheur et surtout, ta force intérieure en action

Le bonheur n’est pas dans le but du voyage, mais bien dans le voyage lui-même

O’Hana»

Merci, retournez vaquer à vos occupations, O’Hana a tout dit !! Pour les plus intéressés, continuez….

Après avoir eu quelques jours gris et pluvieux presque sans espoir de revoir le soleil avant le printemps prochain, l’Eté des Indiens a tenu sa promesse. Je ne connais que l’Estrie et Montréal au Canada et en vivant cet été d’une semaine avec une amplitude positive et négative de 20° au début et à la fin, j’ai su que j’avais fait le bon choix de vie en venant m’installer à Sherbrooke.

De mon appartement situé en hauteur, j’ai assisté au spectacle de couleurs de feu et son leur déclin. J’ai vue sur la ville mais elle est timide, discrète, …. honteuse devant la beauté de la nature estrienne !!

O’Hana, sûrement en guise de baptême d’intégration m’a emmené escalader le Mont Orford dimanche dernier. On a le choix entre prendre les télésièges, le chemin qui monte tout autour de la montagne ou le plus difficile, monter tout droit en direction du sommet ! Ayant le goût de l’aventure et du challenge, devinez lequel nous avons pris ? Le plus difficile bien entendu ! Notre cher O’Hana, voulant me rassurer (il a déjà fait le voyage plusieurs fois auparavant) en disant que le plus dur, c’était le début, les 100 premiers mètres. Ayant d’avantage l’habitude de faire de la randonnée à Paris qui finalement n’offre pas beaucoup de dénivelés, je me suis arrêtée plusieurs fois pensant redescendre et m’installer confortablement sur un télésiège ! O’Hana criait du haut –parce que lui, il avance plus vite que moi !!- « Allez, le plus difficile est presque finit ». Mais étrangement, je l’ai entendu dire ça jusqu’en haut ! Donc, toutes les parties sont les plus difficiles….

A chaque essoufflement, il m’a rappelé qu’une année de procédure et d’attente est bien plus difficile à affronter que la montée du Mont Orford. A chaque caillou, à chaque rocher, à chaque étape franchie, j’ai pensé que si je n’avais pas été courageuse en bas du mont, je ne serai pas là. De même, si je n’avais eu le courage d’envoyer ma DPI, de rassembler tous les documents sachant que je m’engageais dans des démarches longues et incertaines parfois, je ne serai pas là non plus. Le bas du Mont Orford, c’est comme la DPI, saut que quand on commence à monter on ne peut plus faire demi-tour !

Tous les dix mètres, on pouvait se retourner et voir se découvrir l’Estrie un peu plus, boires ses belles couleurs chaudes. Je n’en dirait pas plus car c’est tout simplement indescriptible. Arrivés au sommet du mont, quelle victoire !!! De l’autre côté, on voit le Mont St Hilaire et on devine Montréal, on voit Magog. C’est magique de dominé ces terres dont on a beaucoup rêver et à cette époque là de l’année, sûrement la plus belle. Arrivée au sommet, c’est comme la fin du processus d’immigration, sauf que la vue du Mont Orford est bien plus belle que Dorval…. oups, P.E.T. !!

Le Mont fait près de 900 mètres de haut, nous l’avons monté en une heure et demie. C’est faisable en une heure pour les plus sportifs ! On était fiers, Résident Permanent, d’être monté à pieds devant toutes autres personnes qui n’en ont pas eu le courage, qui n’était pas fatiguées, pas si satisfaites d’avoir accompli un exploit…. car elles avaient pris les télésièges. C’est vrai, on est conscient de la chance et du courage que nous avons, alors le Mont Orford ça ne m’effraie pas finalement. Vraiment, ces démarches m’aurons changée, rendu plus confiante et encore plus courageuse. Plus reconnaissante aussi….

Aujourd’hui de mon appartement, les arbres cèdent leur place à la ville et ses lumières, le temps d’un hiver.

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