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vendredi , 26 juillet 2024
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Des permis d’étude uniquement aux secteurs en pénurie ?

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Les étudiants étrangers devront obtenir leur diplôme de programmes liés aux pénuries de main-d’œuvre, selon les changements proposés dans un document obtenu par le journal canadien Toronto Star.

Le ministre canadien de l’Immigration, Marc Miller, a récemment laissé entendre qu’il y aurait des changements à venir concernant les règles sur les permis de travail post-diplôme.

Les étudiants internationaux devront obtenir leur diplôme de programmes liés aux pénuries de main-d’œuvre et satisfaire à de nouvelles exigences linguistiques pour obtenir un permis de travail après l’obtention de leur diplôme, selon les changements envisagés par le ministère de l’Immigration.

Avec un plafond en place pour limiter le nombre d’étudiants internationaux, le ministre de l’Immigration, Marc Miller, a récemment laissé entendre qu’il y aurait des changements à venir concernant les règles sur les permis de travail post-diplôme. Un sondage distribué par son ministère aux collèges et universités a offert un aperçu de ce que ces changements pourraient inclure.

Selon le plan, les programmes académiques seraient codés pour correspondre à la classification nationale des professions du Canada. Cela indiquerait les programmes qui répondent aux exigences éducatives des emplois projetés en pénurie de main-d’œuvre à long terme.

Par exemple, les charpentiers seraient associés à l’un des trois programmes d’études : métiers de la construction, charpenterie, menuiserie/général.

Les changements proposés visent « à aligner l’éligibilité au permis de travail post-diplôme avec les besoins du marché du travail tout en réduisant le volume global des titulaires de PGWP (permis de travail post-diplôme) et en augmentant la probabilité que les étudiants internationaux aient des résultats sur le marché du travail correspondant à leur éducation et formation », selon le questionnaire d’une page obtenu par le Star.

Depuis plus d’une décennie, les étudiants internationaux peuvent suivre n’importe quel programme postsecondaire et être éligibles pour un permis de travail ouvert après l’obtention de leur diplôme, que leurs études soient ou non pertinentes pour l’économie canadienne.

Bien que les permis de travail aient aidé à faire du Canada une destination de choix pour les étudiants étrangers, ils ont également été accusés de la croissance incontrôlée des inscriptions internationales.

La vague d’étudiants internationaux a incité Miller à imposer un plafond de deux ans pour réduire le nombre de nouveaux permis d’études délivrés et les heures que les étudiants sont autorisés à travailler hors campus par semaine pendant l’année scolaire.

Les responsables de l’immigration cherchent également des commentaires des établissements d’enseignement postsecondaire sur les perspectives de résidence permanente pour les diplômés internationaux ayant des offres d’emploi dans des secteurs en demande dans le cadre des programmes de sélection d’immigration de leurs provinces respectives.

« Y a-t-il des écarts entre les besoins du marché du travail que vous avez identifiés et les filières existantes de votre province ? » demande le sondage. « Des amendements seront-ils nécessaires pour s’assurer qu’ils restent réactifs aux diplômés et aux titulaires de PGWP dans des professions spécifiques ? »

L’accès à un permis de travail ouvert pour rester au Canada après l’obtention du diplôme a été un fort incitatif pour les personnes venant étudier ici, car le système d’immigration s’est de plus en plus appuyé sur les candidats déjà présents dans le pays pour devenir résidents permanents. Il récompense ceux ayant des diplômes canadiens et une expérience de travail.

Les experts ont déclaré que adapter l’éligibilité au permis de travail post-diplôme pourrait être un outil efficace pour atteindre les objectifs d’Ottawa en rétablissant l’intégrité du programme d’éducation internationale, en améliorant la qualité des candidats dans le bassin de résidents permanents et en alignant leurs études sur les besoins du marché du travail.

Les dernières modifications majeures au programme de permis de travail post-diplôme ont eu lieu en avril 2008, permettant aux récents diplômés d’obtenir un permis de travail ouvert pour une durée allant jusqu’à trois ans — selon la durée de leur programme d’études — sans restrictions quant au lieu d’étude ou à l’exigence d’une offre d’emploi.

Les secteurs en pénurie de main-d’œuvre au Canada en 2024 incluent plusieurs domaines clés. Voici quelques-uns des secteurs les plus touchés :

  1. Soins de santé : Les métiers comme les aides-infirmiers, les aides-soignants en établissements de soins de longue durée, et les assistants de services hospitaliers sont en forte demande. Cette pénurie est exacerbée par le vieillissement de la population et les besoins croissants en soins de santé.
  2. Construction : Les métiers du bâtiment tels que les électriciens, les charpentiers et les mécaniciens sont indispensables en raison de la forte activité de construction et des investissements en infrastructure.
  3. Transport et logistique : Les conducteurs de camions de transport, les opérateurs d’équipements lourds et les conducteurs d’autobus sont également très recherchés pour assurer la continuité des chaînes d’approvisionnement.
  4. Technologies de l’information (TI) : Les ingénieurs logiciels, les spécialistes en cybersécurité, et les professionnels de l’intelligence artificielle sont en forte demande. La croissance de l’IA et des technologies émergentes comme la réalité augmentée et la réalité virtuelle contribue à cette demande accrue.
  5. Services alimentaires et hébergement : Les emplois dans les services de restauration et d’hébergement, y compris les cuisiniers et les serveurs, sont en pénurie en raison de la difficulté à recruter et à retenir du personnel qualifié dans ces secteurs.

Ces secteurs offrent de nombreuses opportunités pour les travailleurs, y compris ceux qui cherchent à immigrer au Canada, car le pays continue de dépendre fortement de l’immigration pour combler ces lacunes sur le marché du travail.



Source : Toronto Star

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Écrit par
Laurence Nadeau

Originaire de Montréal, Laurence Nadeau, cofondatrice d'immigrer.com, conférencière et aussi auteure de plus d'une dizaine de guides publiés (et mises à jour) en France sur l'installation, le travail et l'immigration au Québec et au Canada aux Éditions L'Express (et L'Étudiant). Auteure de "S'installer et travailler au Québec" aux éditions L'Express.

%s commentaire

  • N’importe quoi. Qu’ils aillent se faire foutre avec leur pays pourri où les gens ne restent jamais. faut être sacrément dépressif pour aller vivre dans un pays pareil avec des dirigeants sans vision et des lois bipolaires, qui changent tout le temps. leur monnaie est faible, l’hiver est horrible, pas de bon job, bof bof

  • Centre Éducatif

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