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Élections provinciales. Deuxième partie. Après…

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Élections provinciales.
Deuxième partie.

Après trente-trois jours de campagne officielle, nous connaissons maintenant les noms des 125 députés de la nouvelle assemblée provinciale. Les Québécois ont élu le gouvernement libéral (PLQ) de Jean Charest avec 46 % du suffrage alors que le gouvernement sortant du Parti Québécois (PQ) de Bernard Landry a obtenu 33 % des votes de la province. Mais avant d’entrer en détails dans l’analyse des résultats, nous allons revenir là où je m’étais arrêté lors de ma chronique précédente.

Le débat des chef
Réunis le lundi 31 mars devant les caméras des quatre réseaux francophones de télévision, les trois candidats se sont livrés au traditionnel exercice imposé du «débat des chefs». Le débat fût à l’image de la campagne. Un Jean Charest visiblement très à l’aise, lisant très peu ses notes, maîtrisant manifestement bien tous les sujets et qui choisi, dès sa première intervention, de régler son principal handicap : les « défusions » municipales (excusez le néologisme, mais c’est comme ça qu’on dit !). Habile, très habile, car il coupa directement l’herbe sous les pieds de Bernard Landry, rendant caduque le principal argumentaire de ce dernier. Il aura même l’intelligence de faire passer son handicap pour un semi-avantage, mettant de l’avant la démocratie locale et la liberté des habitants de décider par eux-mêmes. Dans le fond, c’est exactement ce que souhaitent faire les souverainistes en ce qui concerne l’avenir du Québec, argument donc imparable.

Bernard Landry devait redouter ce débat. Étant le premier ministre sortant, il était, de fait, la personne à abattre. Nous le savions, il le savait et on le sentait d’ailleurs beaucoup trop sur la défensive. Landry craignait une mauvaise phrase, une erreur de jugement, ou simplement un mot de trop. C’était presque palpable. De fait, il lisait presque toutes ses notes et on pouvait observer qu’il réfléchissait mûrement avant de se lancer dans l’arène. Il retrouvera l’attitude professorale que beaucoup lui reprochait d’avoir. Image qu’il avait cependant réussit à gommer durant le début de la campagne, où on avait pu le voir souriant, détendu et calme. Malgré tout, même s’il n’a rien gagné, Bernard Landry n’a tout de même rien perdu et c’était lui qui pouvait le plus souffrir d’une mauvaise prestation lors de ce fameux débat.

Du côté de Mario Dumont, le débat fût à mon sens catastrophique et manifestement très mal préparé. D’ailleurs, quelques jours avant le 31 mars, Mario Dumont se vantait de ne rien vouloir préparer avec ses conseillers et qu’il y allait presque les mains dans les poches. Quand on connaît l’importance, en terme d’image et de notoriété d’un débat national, une bonne préparation est fondamentale ! J’ai vu des candidats perdre toute chance de gagner une élection au court d’un simple débat télévisé. C’est le cas de Mario Dumont. Certes, il était déjà à la traîne dans les sondages (qui ne sont que des sondages), mais suite au débat il a définitivement hypothéqué toutes ses chances de gagner, surtout à quinze jours du scrutin ! Il fût effacé, sans charisme et manquant de combativité. Je réitère ce que j’ai pu exprimé dans ma chronique précédente : Mario Dumont doit changer de conseillers en communication au plus vite, s’il veut sortir de l’ornière !

Sur le fond le débat fût tout de même intéressant et les candidats ont tous évité de sombrer dans des énumérations de chiffres, de statistiques en privilégiant la clarté.

Suite et fin de la campagne
Le reste de la campagne confirmera les impressions du débat. Le PLQ de Jean Charest pris la tête des sondages, l’ADQ de Mario Dumont continua son irrésistible descente, tandis que le PQ de Bernard Landry limita son érosion tout en repartant à l’offensive…. sur les « défusions » municipales ! Difficile de comprendre la stratégie du Parti Québécois, qui n’en avait pas fait une seule fois mention durant le « débat des chefs ». Deuxième axe de campagne, le vote des fédéralistes ! Convaincu que certains électeurs non-souverainistes sont satisfaits du bilan de son gouvernement, Bernard Landry leur fait les yeux doux et entreprant beaucoup d’efforts pour sortir du carcan « souverainistes contre fédéralistes ». Le ralliement du chef de la tribu des Cris a dû l’influencer dans sa nouvelle stratégie. Très mauvaise cible, mais j’y reviendrais plus tard.

Jean Charest entamera pour sa part un grand tour des circonscriptions, menant ainsi une bonne campagne de terrain. S’étant bien sorti du piège dans lequel il s’était lui-même mis dans le dossier des fusions et « défusions » municipales, Charest s’en ai prit à la volonté de l’actuel premier ministre de vouloir faire dès que possible un referendum sur la souveraineté du Québec. Il ironise d’ailleurs beaucoup sur l’attitude qu’a Bernard Landry de vouloir ravir quelques votes fédéralistes. « C’est un peu comme si le Colonel Sanders demandait aux poulets de voter pour lui », plaisantait-il.

Mario Dumont, quant à lui, prit le masque de la défaite. Autre erreur politique majeure qui va à l’encontre d’une notion fondamentale qui veut que « l’on ne perde que les combats que l’on ne mène pas ». Le dynamisme de l’ADQ a eu tendance à disparaître, mis à part dans quelques circonscriptions où les candidats avaient des chances raisonnables de l’emporter. Autre point noir, des rumeurs de mésententes entre Mario Dumont et l’ancien maire de Montréal, Pierre Bourque, qui mirent beaucoup trop de temps à être démenties pour ne pas être prises au sérieux ! D’ailleurs, l’information fût démentie avec tellement peu de vigueur que cela laisse le champ libre à l’imagination.

Lorsque l’on regarde le bilan depuis plus de six mois, il est clair que l’ADQ a multiplié les erreurs confirmant l’idée que je me faisais d’eux : un parti d’amateurs et une «auberge espagnole» de la politique québécoise. Partis favoris à l’automne dernier, l’ADQ se retrouve aujourd’hui avec quatre élus. Moi j’appelle ça une bonne défaite !

Les résultats
Les résultats sont, eux aussi, à l’image de la campagne. Le Parti Libéral du Québec disposant maintenant de 76 élus, le Parti Québécois de 45 députés et l’Action Démocratique du Québec ramasse les miettes avec 4 députés seulement.

Il est certain, et je ne contredirais pas les commentateurs là-dessus, que c’est une belle et grande victoire pour le PLQ, ainsi qu’une victoire personnelle pour Jean Charest. Par contre, il ne faudrait pas sous-estimer la place du Parti Québécois, qui se sort tout de même honorablement de cette joute électorale avec un bon tiers des suffrages exprimés.

Pour l’ADQ, je contredirais par contre certaines explications qui veulent faire passer une défaite en semi-victoire. Pour ma part, c’est une véritable déroute. Oui, ils ont amélioré leur score, oui ils ont trois députés de plus qu’en 1998 (mais 1 de moins par rapport aux gains des élections complémentaires), mais il ne faudrait pas oublier que l’ADQ est parti de très haut pour sombrer dans les profondeurs abyssales des études d’opinions. 40% en septembre, 18% lors du scrutin du 14 avril, il ne me vient aucun autre exemple comparable à ce que vient de subir l’ex super-Mario. De plus, aucun des quatre députés élus lors de complémentaires n’ont retrouvés leur poste. C’est évidemment très révélateur du problème « adéquiste ».

Mais ce n’est pas seulement dans le score de l’ADQ que nous trouverons la réponse à une autre énigme : pourquoi le Parti Québécois a t-il perdu les élections, alors qu’une majorité des électeurs étaient satisfaits de la politique gouvernementale et même de son chef, Bernard Landry ?

L’usure du pouvoir. C’est l’une des explications qui revient le plus. Il est clair qu’au bout de neuf ans à la tête du pays, le Parti Québécois souffre du syndrome du « déjà-vu » et du « maintenant, on veut aut’chose ».

Et puis, il y a cette règle tacite de la fameuse « alternance ». On nous balance ça comme une règle mathématique imparable, comme une statistique de hockey de la soirée du même nom…. Le gouvernement vous plait ? Le premier ministre est efficace ? Vous aimeriez le revoir une troisième fois ? …. Non, ça sera impossible, désolé, c’est le temps pour l’alternance ! Mais là, cela ne concerne que « l’électorat flottant », cet électorat versatile qui ne vote qu’en fonction du contexte et non pas en fonction d’un encrage politique déterminé ou de convictions profondes. L’électeur « flottant », ni vraiment souverainiste, ni réellement fédéraliste, mais qui votera pour celui qui aura le mieux su le convaincre. L’éternel indécis qui attendra le débat pour se prononcer, ou qui attendra même son tour dans l’isoloir pour prendre l’ultime décision. C’est en fait pour eux que les campagnes électorales existent. L’électeur du Lac Saint-Jean qui vote PQ depuis 20 ans, dont le père était souverainiste et dont l’ancêtre soutenait déjà les « patriotes », lui, il n’intéresse pas vraiment les communicants politiques, même s’ il faut parfois les rassurer avant qu’ils soient tentés par le mal absolu : l’abstention.

Et puis il y a les fusions municipales et leur impact sur l’électorat « péquiste ». Les fusions municipales, pour mémoire, ce sont les décisions prises par le gouvernement Landry afin de réunir un ensemble de villes pour créer une seule et même commune. L’exemple le plus connu est celui de l’île de Montréal où une vingtaine de municipalités deviennent maintenant des arrondissements de la grande ville de Montréal. Mais c’est le cas aussi à Gatineau, ville Saguenay, Longueuil, Québec, etc. Certains électeurs n’ont pas apprécié que ces fusions se fassent sans que le pouvoir leur demande un quelconque avis. Quelle est la part exacte de ce mécontentement ? Difficile à dire, mais il est certain qu’une portion de l’électorat du Parti Québécois a fait défection ou pire, à voté PLQ.

La place de l‘abstention dans la défaite « péquiste ». Ou comment s’évaporent 300,000 voix.
Autre variable à étudier, l’abstention. Avec un taux de participation extrêmement bas (par rapport aux précédents scrutins), il est légitime de se demander qui n’a pas été voter ? Et par conséquent, à qui profite le « crime » ?

Étant dans l’opposition depuis neuf ans, incarnant une volonté de changement, et ayant un électorat traditionnellement très mobilisé, le PLQ a fait le plein de ses voix. En nombre de suffrages d’ailleurs, le PLQ ne perd que 17,000 voix mais gagne près de 3% en nombre de suffrages exprimés. Il y a donc une relative stabilité du PLQ.

Par contre, le PQ ayant perdu pas mal de plûmes (près de 500,000 voix de perdues et plus de 9% des suffrages exprimés), on aurait tendance à croire que les « péquistes égarés » se soient retrouvés dans les rangs des « adéquistes ». Explication convaincante, mais loin de tout résoudre (l’ADQ n’a gagné que 200,000 voix au total). Un aussi fort taux d’abstention n’a pu donc handicaper principalement que le Parti Québécois. Un tiers des suffrages alors que le vote indépendantiste avoisinerait les 42%, il y a donc une perte d’environ 10%. Une partie doit se retrouver dans le score de l’ADQ, effectivement, mais la plupart ont dû rester chez eux et s’abstenir de voter. Un indépendantiste classique ne votant pas pour le PLQ fédéraliste. L’ADQ pouvant, d’un autre côté, avoir une image trop à « droite » pour un « péquiste traditionnel ». Il y a donc environ 300,000 électeurs péquistes qui se sont abstenus…. C’est mathématique.

Mauvaise cible
Pour ma part, j’imputerais la défaite du PQ à deux causes. L’une se trouve dans le manque de dynamisme de la campagne du PQ, qui n’a pas su incarner le fameux « changement dans la continuité ». Sentant arriver le syndrome de l’usure du pouvoir, il était vital pour le Parti de Bernard Landry de se renouveler sur le terrain des idées et des projets. À la place, il n’a exposé aux électeurs qu’un catalogue de promesses qui sentaient bien trop l’électoralisme : la semaine de quatre jours sorti d’on ne sait trop où à la grande surprise même de Pauline Marois (vice première ministre tout de même !), les semaines supplémentaires de congés payés, un crédit d’impôts pour les familles investissant dans des vacances au Québec, etc. Ca ressemble à de la précipitation tout ça ! Sans compter que le cadre financier de toutes ces mesures étaient carrément inconnues !

L’autre cause se trouve dans cette bizarrerie « péquiste », d’essayer de rallier les fédéralistes à leur cause. Que pouvait vraiment espérer Bernard Landry ? J’ose croire, qu’il ne comptait tout de même pas combler les 10 points d’écart avec le PLQ, uniquement en demandant aux fédéralistes de voter pour son parti ! Les gains ne pouvaient être que marginaux ! Certes, il est bon de montrer que le gouvernement dispose d’un bon bilan et d’une bonne appréciation, mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’un quart des électeurs du PLQ vote spontanément pour le PQ ! Ca serait surestimer gravement ses capacités mobilisatrices. Comme je le disais plus haut, le PLQ n’a perdu que 17,000 voix. Sachant que sur ces 17,000 voix, certains ont voté ADQ, il est clair que la stratégie de Bernard Landry était une voie sans issue ! Pourquoi donc s’attarder durant presque toute la troisième semaine de campagne sur cette cible ?

D’où le mauvais choix de cible. Celui qu’il fallait neutraliser, c’était Mario Dumont. Quel intérêt de tirer sur une ambulance, allez vous me dire ? Bien que malmené dans les sondages, le jeune Mario Dumont n’en ait pas moins un parasite électoral, en tout cas pour le PQ. Maniant les accents populistes, Mario Dumont a sans aucun doute pu séduire certains électeurs « péquistes ». Populisme allant naturellement de paire avec le vote « populaire », votre traditionnel du Parti Québécois.

L’ADQ a certainement dû s’accaparer entre 150,000 et 200,000 voix du Parti Québécois. De là, il est clair que le danger venait plus du côté de Mario Dumont que du côté de Jean Charest. Le PQ n’a pas su faire revenir à lui ces centaines de milliers d’électeurs déçus par le parti souverainiste.

Ceux qui voulaient du changement ont voté ADQ. Le reste, ces souverainistes qui n’étaient pas prêts à voter autre chose que PQ, sont resté chez eux. Un autre chiffre qui illustre l’abstention « péquiste », si cela ne suffisait pas, l’écart entre la participation de 1998 et celle du 14 avril dernier avoisine les 270,000 voix ! CQFD !

Et maintenant ?
Maintenant, la balle est dans le camp du PLQ. Attendons la nomination du nouveau cabinet et le premier discours politique du premier ministre Jean Charest.

La baisse des impôts, l’augmentation du niveau de vie des Québécois et un bon programme économique devrait en satisfaire plus d’un. Par contre, le dossier des « défusions » municipales est une bombe à retardement qui sera difficile à désamorcer.

Laissons une chance au coureur, et voyons maintenant ce qu’il va faire !

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Écrit par
Petit-Prince

Mais qui est donc Petit-Prince ? Après s’être évanouit dans le désert sous les yeux médusés de l’aviateur en perdition, le revoilà au pays du froid et du sirop d’érable. Jean-Philippe Rousseau, de son vrai nom, est un Normand pur jus (dans le sens qu’il a souvent baigné dans le Calva). Malgré tout, il ne s’est pas contenté de sa douce campagne normande et a parcouru la France de long en large, avant d’échouer à Paris en 1995… C’est un passionné. Un passionné d’idées, de débat et de joutes verbales, qui l’a conduit à s’engager activement en politique le jour même de ses 18 ans. Il l’a fait en tant que responsable associatif bénévole et enfin en tant qu’assistant de sénateur durant presque quatre années. Mais ne vous méprenez pas ! Loin d’être un " politicard ", c’est un anticonformiste né. Il revendique haut et fort son statut de disciple de la génération des " Hussards ", cette " gang " d’écrivains français des années 50-60, en tête desquels on retrouvait Antoine Blondin, Roger Nimier, Michel Déon et un certain Marcel Aymé. Dans le même esprit, il se délecte des citations de l’inénarrable Michel Audiard, qu’il considère comme le plus grand dialoguiste français. Passez lui le film " Les Tonton Flingueurs " et ca sera l’extase suprême devant le jeu d’acteur de Lino Ventura et autres Bernard Blier. Autre passion : l’écriture. Et il écrit comme il parle, c’est-à-dire beaucoup ! Sur l’air de " j’aurai voulu être un artiste ", lui aurait voulu être journaliste. Au lycée, il lance un modeste journal satirique et sitôt entré à l’université, il fonde un journal étudiant où il peut assouvir sa passion sans retenue (ou presque). Mais toutes ces expériences palpitantes ne l’empêchent pas de sentir de plus en plus monter en lui, une certaine amertume. Comme le disait Charles Péguy au début du siècle dernier : " Mon pays me fait mal " et Jean-Philippe s’en détourne en découvrant le Québec à travers Internet en 1998. Mais c’est lors de son premier grand séjour dans la Belle Province, durant l’été 2000, qu’il tombe définitivement " en amour ". Trois visites touristiques plus tard, le voilà qu’il pose définitivement ses bagages à Montréal le 30 septembre 2001, juste avant d’avoir ses 28 ans. À côté d’un emploi administratif dans une grande compagnie montréalaise, il occupe ses temps libres à concevoir des sites Internet afin de progressivement se mettre à son compte. Ce petit Français reste émerveillé devant l’espace d’initiative et de créativité que lui offre le Québec. Il se sent tellement bien dans son nouvel environnement, que même si son sang reste français, son cœur est déjà profondément québécois. Il ne lui manque plus que d’avoir la retransmission du Tournoi des six nations de rugby, ainsi que la possibilité d’acheter de vrais croissants à côté de chez lui pour se sentir comme au Paradis. Mais tout vient à point à qui sait attendre, n’est-ce pas ? Site perso : La grenouille givrée… Baptisé « le parrain des blogistes immigrés » par le Courrier international à l’automne 2006

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