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Festivals et spectacles estivaux au gros village !

Me voilà sorti de la torpeur estivale, eh oui c’est la rentrée pour moi aussi ! Comme quoi, même après les études, nous pouvons encore vivre la rentrée avec le début du mois de septembre. Alors je vous demanderais d’être indulgent avec moi pour cette première chronique de la « l’année forumique ». Pour ceux qui ne me connaisse pas, je suis le petit retardataire des chroniqueurs. Pour cette année, j’ai plein de choses à vous raconter, mon cerveau regorge d’idées à partager, d’émotions à véhiculer, d’histoires à relater ‘. bref, j’ai de quoi à écrire !
Mais pour que ce soit une rentrée « forumique » digne de ce nom, je dois vous raconter mon été. Un été plutôt paisible mais avec des rebondissements.

Je suis revenu à Québec le 3 juillet après 6 mois de pérégrination à travers la province, mais aussi à sillonner les routes du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Ecosse, de Terre- Neuve, et aussi celles de la France en Amérique du Nord ! Avez-vous devinez de quelle contrée française, je fais allusion ? Un indice : son nom commence par Saint-Pierre ‘. et finit par Miquelon ! Mais je n’en dis pas plus. Je dévoilerai la réponse dans une future chronique. Il ne faudrait tout de même pas tout raconter dès le début, sinon je n’aurai plus grand chose à vous faire partager.

Au début, je voulais commencer, tambour battant par une chronique époustouflante sur le Vieux Québec, mais devant l’ampleur de la tâche, j’ai dû me résoudre à le faire en plusieurs chroniques. Il aurait été illusoire et prétentieux d’imaginer écrire une seule chronique sur le centre historique de Québec ! Cette ville est bien trop chargée d’histoire pour être condensée en trois pages !

Pour la première partie, je soulignerais plus l’animation qui règne à Québec l’été au travers des festivités et des spectacles de rue.
Durant cette saison estivale, ma première virée dans le Vieux Québec a été lors du Festival d’été. Pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion d’y assister : imaginez un festival de musique en plein air qui se déroule sur différentes scènes repartis dans le centre historique de la ville. Le tout raccordé par des spectacles de rues du début d’après-midi jusque tard dans la nuit, et ce durant deux semaines en juillet.

Les nuits d’été sont chaudes, la bière est froide, le bonheur ! Certains shows sont gratuits, notamment les spectacles de rue, sinon les autres sont payants pour un tarif valable la durée complète du festival. Il vous suffit d’allouer la modique somme de 25 $ pour obtenir le macaron qui vous donne le droit de suivre tous les spectacles. Le Festival d’été est un incontournable, que vous soyez jeune ou « plus âgé », quelque soit vos goûts musicaux vous serez comblé au vu de la diversité musicale. D’ailleurs d’après moi c’est ce qui fait la force du Festival d’été : musique classique, musique traditionnelle québécoise (Charlebois), rock français (Louise Attaque, les Wampas), rock québécois (Simple plan, les Trois Accords), musique francophone (Yann Tiersen). Tout ce petit monde-là peut se retrouver à Québec lors de cet évènement.

Lors de l’édition 2006, je suis allé uniquement écouter mon groupe préféré, Louise Attaque, deuxième fois que je les vois cette année, et quatrième fois depuis que je suis au Québec (3 ans). Le site du show était plein à craquer, les organisateurs ont même dû refuser du monde, les rues adjacentes étaient noires de monde’ Incroyable ! Bien entendu je n’ai pu m’empêcher d’apporter mon drapeau français pour l’agiter au milieu de la foule paquetée comme des sardines. D’ailleurs, j’ai pu ainsi me faire des amis ! En effet, des québécois curieux d’en connaître davantage sur Louise Attaque sont venus me questionner et des français fraterniser. Aussi, des anciens amis de passage à Québec ont pu me repérer de loin et ensuite m’attendre à la sortie du concert. Ils avaient deviné qu’au pied du drapeau français c’était moi étant donné qu’il y a trois ans, je l’avais apporté avec eux au festival d’été. Et entre nous les probabilités qu’un autre français se promène avec son drapeau étaient minces. Alors si l’année prochaine vous venez au festival et que vous voyez un petit homme agitant un drapeau français, et bien c’est Benito ! Malheureusement, je n’ai pu assister au show de Yan Tiersen. Tant pis je ferais mieux l’an prochain.

Outre cet évènement-là, vous avez les feux de Loto-Québec, spectacle pyrotechnique sur le site du parc des chutes Montmorency. Plusieurs nations s’affrontent pacifiquement à coup de gros pétards qui font pleins de belles couleurs dans le ciel. Je n’y suis jamais allé, j’en ai un peu honte, et comme d’accoutume, à la fin de chaque été, je me dis que je m’y rendrai l’année prochaine.
Au mois d’août, Québec célèbre les fêtes de la Nouvelle-France. Durant cinq jours ces festivités commémorent l’arrivée des premiers Européens en Amérique. A l’occasion, la population découvre le quotidien des habitants du 17ème et 18ème siècles, notamment lors de défilés en costumes d’époque.

En marge de ces types d’événements officiels organisés chaque été, il suffit de déambuler dans le centre-ville historique pour constater la multitude de spectacles de rue qui fleurissent un peu partout. D’ailleurs, cet été j’ai été marqué par l’un deux lors d’une sortie nocturne avec une amie en août dernier.
Ce soir-là, nous commencons par visiter une exposition d’artisanat québécois près des plaines d’Abraham. Par la suite, nous nous dirigeons en direction de la rue Saint-Jean que nous empruntons. Elle relie l’arrondissement de Sainte-Foy via le chemin Sainte-Foy au Vieux Québec. Elle traverse le Faubourg Saint-Jean-Baptiste. J’aime cet endroit pour ses épiceries fines telle que l’épicerie Moisan datant 1871, les odeurs de boulangerie artisanale mêlées à celle de la Brûlerie de café de Québec qu’on y respire.
Mon regard est captivé par la multitude de restaurants, que ce soit le restaurant Tokyo ou encore le restaurant Chez Victor, de bars tels que Le Sacrilège, le bar l’Etrange ou le bar Chez son Père (bar de chansonnier). Pour ceux qui ne connaissent pas : imaginez, un lieu qui reçoit des chanteurs, qui au moyen d’une guitare sèche, jouent des chansons de leur cru et des chansons demandées par le public.
A côté de ceux-ci, vous trouverez de nombreuses boutiques de linge parfois plutôt chic ou plutôt atypique, par exemple le magasin Echologik offrant des vêtements tissés à partir de fibres de chanvre. Je pourrais vous en dire davantage au sujet de cette rue particulière, avec son église d’inspiration néo-gothique et de Saint-Matthew, son cimetière protestant datant de 1771 au côté des maisons du siècle dernier, mais je vous le réserve pour une prochaine fois.

Nous poursuivons notre route. Nous empruntons la rue des Remparts qui mène à la terrasse Dufferin construite en 1878, sur les ruines du château Saint-Louis. Elles font aujourd’hui l’objet d’une restauration et par la même occasion des fouilles archéologiques des ruines ont débuté sous la direction de Parc Canada. Une fois arrivé sur la terrasse, il vous suffit de lever la tête pour admirer le majestueux Château Frontenac, un des emblèmes de la ville de Québec.
Ce soi- là, nos oreilles furent bercées par un joueur de saxophone. Imaginez l’ambiance romantique de cette douce nuit d’été, pour tous les amoureux qui déambulaient à pied : à gauche le fleuve, à droite le château Frontenac illuminé, le tout saupoudré de musique blues.
Non loin de notre artiste, je me suis attardé à l’exposition-vente des bouquinistes, installés ici pour près d’un mois.

Par la suite nous nous dirigeons vers la bâtisse de l’information touristique, rue Sainte-Anne. Cette fois-ci notre oreille est attirée par une musique « folk américaine ». Au loin, nous distingons un groupe de badauds attroupés autour de musiciens. Curieux et désireux de profiter du spectacle enchanteur, nous nous approchons. Le chanteur nous invite à prendre place dans l’assemblée. Ca y est, nous voilà inclus dans le cercle d’inconnus, tous captivés par la prestation de nos quatre musiciens vêtus d’habits du style des années 1920.
Qui sont-ils ?
Ces troubadours, ce sont Les Bleus Pelouse, Mathieu, Mylène, Patrick et Josette, jeunes artistes dans l’âme, étudiants ou jeunes actifs dans la vie de tous les jours s’exécutent en autre à la guitare, au banjo, à l’harmonica et à la mandoline. Mais, ils composent aussi avec des instruments plus hétéroclites telle que la contrebassine, la scie musicale, la planche à laver, le jug bass, le dobro.
La contrebassine, appelée en anglais washtub bass, peut se comparer à une contrebasse à une corde, imaginez une bassine de métal, renversée, un bâton perpendiculaire à celle-ci repose dessus, et une corde relie le haut du bâton jusqu’à la bassine. Elle produit un son tout à fait séduisant comme nous le démontre Patrick, dont la touche humoristique semble intarissable.
A ses côtés, Mathieu joue notamment du dobro, croisement entre une guitare et une roue de voiture. Cette guitare, particulièrement populaire dans le vieux blues se joue avec une slide, (un objet que l’on glisse dans un doigt).
Après la planche à laver, manié par Josette à l’aide d’un dé à coudre frotté sur la partie métallique, j’ai été agréablement surpris de la performance musicale de Mylène avec sa scie musicale, simple scie à bois qu’elle fait vibrer avec un archet.

Nous restons au moins une heure à écouter nos quatre troubadours. Je suis fasciné par cette musique. Je découvre ce qu’est la musique folk américaine, inspirée du gospel, du blues, du bluegrass, du country,’ Aussi, ils me précisent qu’ils ne jouent pas tous ces styles selon la manière originale et typique, mais plutôt avec leurs instruments qui sont typiques à certains de ces styles de musique ou qui sortent de nulle part.
Nous avons pu écouter du Johnny Cash, du Bob Dylan, du Bill Monroe et bien d’autres encore’. Ils jouent des chansons datant du 19ème siècle jusqu’en 2005.

Parmi nous, un spectateur, Andy suscite notre attention. Cet homme d’une quarantaine d’années, assez grand, la barbe rase grisonnante, le ventre bedonnant, vêtu d’un blouson de cuir semble davantage attentif et interpellé par ce qui se joue devant nous. De temps à autre, il donne des précisions sur ce qui est joué par Les Bleus Pelouse, du genre : année de création de certaines chansons. Plus tard nous apprendrons qu’il venait de Caroline du Sud, là où était né certaines des chansons. Il connaissait beaucoup de ces chansons, c’était les chansons traditionnelles de son pays qui étaient jouées à Québec !
Il « trippait » réellement. Et là coup de théâtre, l’américain se lève. Je ne sais plus si l’idée vient de lui ou des Bleus Pelouse, mais il se retrouve avec le banjo de Patrick. Et là sous les applaudissements du public, qui était de plus en plus nombreux au point que celui-ci était au bord d’empiéter sur la route, il se met à chanter, à jouer et à danser. Le monsieur paraissant tout réservé, était en train de nous faire une prestation majestueuse. J’étais abasourdi par son talent, comme à celui des Bleus Pelouse d’ailleurs. C’est à ce moment-là que je me suis aperçu à quel point la musique peu envoûter le monde, apporter du bonheur à chacun, réunir des gens d’horizon complètement différents. Nos quatre, voire cinq musiciens finalement, avaient créé de toute pièce une communion, un moment éphémère intense que chacun conservera en lui. Tous, nous étions euphoriques. Des gens qui sûrement sont timides et/ou intériorisés dansaient, intervenaient, comme cette dame qui fit mime de moucher le nez de Mathieu, qui interprétait un monsieur désespéré après la mort de sa femme dans une chanson. Elle accouru vers lui avec un mouchoir dans les main !

La fin du spectacle approche, comme celle de ma chronique d’ailleurs. Nous nous décidons de repartir chez-nous en passant par la rue du Trésor, petite ruelle d’une cinquantaine de mètres où des artistes peintres exposent leurs peintures. C’est vraiment très beau.
J’espère que les artistes québécois auront su vous charmer à travers cette tranche de vie.

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