Partir ou rester ? - Immigrer.com
vendredi , 4 octobre 2024
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Partir ou rester ?

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De Patoon

Bonjour à tous

Pour faire une histoire courte comme on dit ici enfin où plutôt je vais tenter d’être le plus synthétique. Enfin, je vais faire de mon mieux…

Nous sommes partis de notre pays la Belgique en 2011. Mon épouse avait un poste de fonctionnaire stable. Quant à moi, j’avais un travail stable mais dont j’avais fait largement le tour. Je ne pouvais changer de travail car je coûtais trop cher en ancienneté et dans mon beaux pays, il aurait fallu que j’aille au chômage 6 mois pour qu’ un potentiel employeur ai des primes à l’embauche…Du grand n’importe quoi…Nous avons décidé de partir au Québec.On en avait marre de l’insécurité, de l’assistanat ambiant, du manque de perspectives, de la crise linguisitique très grave,… C’était moi l’initiateur du projet. Mais comme nous sommes plutôt à prendre toutes nos précautions, nous avons veillé à avoir la reconnaissance de nos diplômes avant d’introduire notre demande de certificat de résidence permanente. Bref, nous avons entamé les démarches en 2009 pour aboutir enfin à un oui en 2011 que ce soit pour la reconnaissance de nos diplômes et notre certificat de résident permanent.

Arrivé ici, j’ai tout de suite travaillé dans mon domaine en étant un peu exploité certes mais en étant capable de faire vivre toute ma famille. Ma femme s’est mise à chercher un travail qques mois plus tard et a trouvé facilement un ou « une » job à temps partiel… Nous avions un projet de nous mettre à notre compte. Mais voilà que le sentiment de vide intérieur me vient. Cela fait 16 mois qu’on est ici et mes racines me manquent. C’est étrange parce qu’en soit si je dois rentrer ce n’est pas pour ma famille ni pour ce que va devenir mon pays qui se divise pour le moment entre flammands et francophones…et dont les conséquences sociales et économiques risquent d’être énormes. Mais je sens comme si ces racines me manquent et je finis même par regretter l’inconfort qui me faisait tant pester dans mon pays…Et le stress commence à m’envahir car je sais que si on n’est pas rentré pour le mois de juin mon épouse et moi perdront notre travail et il sera très dur de rentrer car dans notre domaine, il n’y a pas de perspectives… Si seulement, on pouvait avoir plus que deux ans pour nous laisser le temps… mais on sait que si on reste au mois de juin on perdra des emplois stables…. Le pire c’est que mon épouse s’est bien adaptée mais commence à ne pas être bien à cause de moi qui me pose tant de questions… Je sais qu’on ne peut avoir de réponses et que chaque situation est particulière. Mais néanmoins, j’aimerais votre avis… et vous partager cette errance que je vis pour le moment. J’avais très peur de ce sentiment d’être déraciné avant de partir. J’ai néanmoins franchi cette étape frustré principalement par l’absence de perspectives dans mon pays. Mais une fois ici, je me demande si le jeu en vaut la chandelle…

Ce qui est d’autant plus étrange, c’est qu’on a fait une immigration sans faute. On a trouvé un job dans notre domaine. Notre fille est à une très bonne école et notre fils a une très bonne garderie. Ils ont l’air tous deux de trouver leur équilibre. On a un réseau social et sympathisé avec certains Québecois. Nous avons toujours été conscients qu’on doit faire sa place ici et que personne nous attend. C’est bien normal chacun a construit sa vie et a ses amis, ses obligations… On pensait que tout se ferait difficilement et tout s’est fait dans l’ensemble facilement. Le seul bémol c’est que je travaille comme un fou depuis que je suis arrivé ici.

Vous n’êtes pas à ma place mais qu’évoque pour vous notre situation? Que feriez-vous si vous l’étiez?

Impatient de vous lire. Merci d’avance pour le temps que vous prendrez à me répondre.

Bonne nuit ou bonjour…

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De cafougnette

De toute évidence, tu as un problème d’adaptation et un peu le mal du pays. Je connais bien ce syndrome, ayant vécu hors de mon pays des années. Tu as certainement un problème d’intégration, même si tu dis avoir sympathisé avec des québécois. Essaye de ne plus vivre comme un belge au Canada mais adopte le mode de vie des québécois, même si ça sera dur au début. Quand tu as la nostalgie du pays, fais comme moi, prend un aller-retour et fais une cure de Grim et de Leffe!

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De bencoudonc

Pour ma part, je ne vois pas du tout ce que tu traverses comme un problème d’adaptation ou d’intégration. De ce que j’ai cru voir autour de moi, ce passage un peu à vide semble même tout à fait normal dans ta situation… forcément, une immigration implique des renonciations qui peuvent être douloureuses.

As-tu la possibilité d’aller passer quelques semaines en Belgique, histoire de te replonger un peu dans ton « ancien » environnement et de refaire le point ?

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De Patoon

Merci à vous deux pour vos réponses.

C’est sans doute ce que je devrais faire mais le hic c’est que d’ici juin c’est un peu court. Et fin juin, notre congé sans solde en Belgique touche à sa fin… C’est je pense ce qui cré le malaise chez moi. Car vu les difficultés à trouver du travail dans notre domaine en Belgique contrairement à ici… Quelque part ne pas rentrer en juin c’est plus que probablement ne plus jamais travailler en Belgique… On s’est demandé si on n’allait pas rentrer en décembre pour prendre la température… On y réfléchit encore mais le coût de l’avion en cette période n’est pas donné…

Merci en tout cas d’avoir pris le temps de me répondre.

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De lionelb

Rien de surprenant dans vos réactions et dans ce que vous êtes en train de vivre, je crois qu’on est tous passés par là à un moment ou à un autre. Il y a des périodes où chaque jour on va se poser la question « Mais qu’est-ce que je suis bien venu faire ici? », c’est normal.

Maintenant si la situation au Québec n’est pas si négative que ça, qu’on a du travail, je conseille fortement d’aller même juste 1 semaine de retour en Belgique pour prendre la température et faire le point et au retour faire le point en se posant les bonnes questions, et la réponse viendra d’elle même.

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De djjeff

si tu a un emploie stable pourquoi quitter le québec ? le mal du pay je sait ce que c’est aussi je suis originaire de belgique moi aussi je suis originaire de belgique
retourne quelques semaines dans le pay de tes racines sa te ferras le plus grand bien de revoir des amis de longue date et la famille quand j’ai un coup de blues c’est ce que je fait et je suis entierrement retaper
après on ne peut pas se mettre a la place d’une autre personne tout le monde est différent

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De Mark-Beaubien

Ton message m’interpelle beaucoup.

Je suis arrivé de Bruxelles il y a plus de dix ans maintenant, et j’ai eu de la difficulté aussi au début. Comme professionnellement, cela stagnait trop à mon goût, je suis retourné à l’école pour me mettre à niveau, et comme j’allais terminer mon cours, j’ai été contacté, de Belgique, pour un congé de maternité de 4 mois là où je travaillais avant mon départ. J’ai sauté sur l’occasion, trop belle, avec des conditions et un taux de change très avantageux. J’ai même eu deux semaines de congé à Noël, avec les billets d’avion aller retour payé, pour passer Noël en famille. À mon retour, je me suis lancé dans le travail, mais j’ai été pris, moi aussi, de nostalgie… J’ai laissé tomber mon boulot et je suis reparti en Belgique où je pouvais retravailler au même endroit. Ben quel échec ! Un mois et demi plus tard, j’étais de retour au Québec.

Partir en laissant une porte de sortie derrière soi, c’est bien, mais c’est à double tranchant. Tu risques très fort de le regretter si tu retournes exactement au même endroit que deux ans plus tôt, alors que tu as quitté tout ça. Ce serait un retour en arrière, un retour à la case « départ », penses-y bien ! J’ai essayé, et j’ai failli commettre la pire erreur de ma vie. Tu as quitté tout ça, tu as eu le courage de le faire, la détermination de le faire, tu ne seras pas mieux aujourd’hui qu’à l’époque.

Tu es où au fait ? Montréal ? Je déteste Montréal, mais je préférerais y vivre plutôt que de retourner à Bruxelles… Puis, moi, je travailles moins ici, avec moins d’entrée d’argent, mais une maison moitié… non, on a de la chance, au quart du prix de ce que je paierais en Belgique.

L’insécurité, dis-tu ? Mon Dieu, merci, plus jamais ! Bruxelles commence à puer…

Réfléchis bien, car le retour à la case départ, que tu as eu le courage et la détermination de quitter, te décevra énormément.

Enfin, une personne n’est pas l’autre… Moi, j’adore aller en vacances en Belgique, je vois ce pays comme un joyau aujourd’hui, plus comme une place bourrée de défaut.

Si tu as des questions, n’hésite pas, compatriote.

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De Mark-Beaubien

J’ai oublié : essaie d’y retourner un peu, juste pour voir ce que tu ressens… Mais attention, passer une ou deux semaines de vacances peut être très trompeur…

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De Blueberry

Comme dit Bencoudonc, ce n’est pas un probleme d’intégration, mais plutot un gros mal du pays, et c’est normal! Tout le monde passe par là, à un moment donné. Il me semble que vous avez tous les 2 une bonne situation ici et que vos enfants s’y plaisent aussi.
Peut-etre que des vacances au pays vous aideront à voir plus clair et vous feront certainement le plus grand bien.

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De siobhane

bonjour,

je suis partie aussi en 2011 de France, pile poil un an plus tard, je me demande si je suis bien à ma place ici… mais en discutant sur ce site, des réponses d’un peu tout le monde m’ont aidée à y voir plus clair.
on idéalise vite notre pays de naissance une fois qu’on y vit plus. on oublie ce qui nous a fait fuir, et on ne voit que les défauts du Québec..
il faut avoir ses petites habitudes ici, comme on en avait en France ou en Belgique pour toi.
il faut avoir des projets.

voilou, j’espère que tu arriveras à faire le bon choix, bon courage :)

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De Patoon

Bonsoir à tous,

Je vous remercie vivement de vos encouragements et votre non jugement. C’est là qu’on voit que nous avons tous une expérience hors du commun qui nous conduit à la tolérance, gage d’un succès dans une intégration. Ca me fait un bien fou. Je trouve vraiment formidable cette solidarité via ce forum entre les immigrants et y compris de certains Québecois, n’est-ce pas bencoudonc. Je vous remercie tous encore une fois. Le fait d’être validé dans ce que je vis même si je le savais me fait un bien fou. Je pense effectivement que je vais rentrer fin de cette année en Belgique, ça me fera du bien. Cela fait 1 an et demi que je n’ai plus été dans mon pays. Je crois Mark que sur le fond tu as raison et parfois je rêverais de combiner les avantages des deux pays. Mais voilà quand on est le « cul » entre deux chaises, il faut bien en choisir une. J’ai lu tellement d’horreur avant d’immigrer sur le Québec. Bien souvent, on ne lit que les déçus, les frustrés du projet sur internet. Comme vous l’avez compris dans mon cas, il s’agit du spleen de mon pays et non pas d’une quelconque déception quant au pays. Je pense que j’aurai encore des moments de vide à certains moments et je me ferai un plaisir de venir vous relire ou de converser alors avec vous. Ca me fait du bien de savoir qu’on partage les mêmes expériences. A propos, je suis à Québec, Mark.
A très bientôt et au plaisir encore de vous lire.

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De Mark-Beaubien

Québec est la plus belle ville que je connaisse, quand on tient compte de tout (beauté, mais aussi sécurité, propreté, opportunité, nature, climat…). Après 5 ans je m’en suis vraiment rendu compte, et aujourd’hui je ne pourrais plus m’en passer.

C’est une excellente idée d’y retourner un peu. Les deux premières années, je m’en foutais un peu, mais entre deux et cinq ans, la Belgique me manquait tellement… J’y avais grandi, étudié et travaillé. On ne remplacera jamais ça…

Bonne continuation. Si tu as un coup de blues, fais comme moi: direction la SAQ et achète une Duvel et un Orval, que tu te siffles en écoutant un peu de Arno sur youtube…

:wink:

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De rekiki

Moi aussi je comprends ce sentiment de mal etre et cette pérpetuelle question « mais qu’est que je fais là »,moi je viens de paris avec mon épouse et mes deux enfants ,je suis arrivé debut juillet ; c’est vrai que pour une premiére année j ai souhaitais habiter le plateau pour passer le premier hiver (qui selon certains c’est du lourd), ce n est pas facile croyez moi , mes enfants sont heureux ,mais mon épouse et moi commencons à nous poser bcp de questions et le retour est devenu d’actualité , montreal est une belle ville mais il y a trop de codes et de barriéres linguistique dans le monde du travail , ce n est pas facile , mais bon il faut peser le pour et le contre à mon avis , mais ce n’est pâs si facile que cela

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De argentino2003

Rentrer au pays natal exige beaucoup plus de courage que le quitter, c’est vrai…
Pose-toi la question « Pourquoi j’ai quitté mon pays? » puis donnes-toi une réponse sincère, ca aide beaucoup.

Dans mon cas, je ne tolérais plus la violence, malheureusement mon pays est bien plus violent qu’en 2003,
en plus je n’aurais pas d’emploi là-bas à cause de mon âge, donc pour moi pas de retour…

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De Automne

essayez une autre ville. c’est différent d’un endroit à l’autre. Québec par exemple. c’est bien plus beau que Montréal et c’est bien plus francophone.

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De rekiki

je ne suis pas à la recherche tout de suite d une nouvelle ville , avec l’éspoir de trouver ce qui me convient , mais en lisant certains commentaires sur ce site cela aggrave ma situation et je me dis , merde c’est le mauvais choix , bcp de temoignages de francais me font tres tres tres mais tres peur , école , mentalité , esprit conservateur , jalousie , ………mais je me pose la question pourquoi faire des campagnes pour l immigration et faire miroiter une vie meilleure , et une fois là c’est l’enfer , c’est fou quand meme , moi j ai un frere qui est là mais qui a une situation plus qu’enviable il etait cardiologue , arrivé ici il passe ses équivalences et reussi tous ses examens , chose tres rare en une année , today il a un statut ministrable avec une qualité de vie tres importante sans exagerer , c’est une bombe, moi je ne suis pas medecin et je n ai pas le mm parcours , mon épouse etait dans l assistanat commercial , moi avais ma boite d’export qui partait en couille j ai du la fermer ma femme demissionne et on se retrouve ici avec plein de barriéres de langue et des codes de conduiye que l on nous sert , style le resautage(piston cela s’appelle ) , l’experience quebecoise (mon cul c’est de l’exploitation), l’humilité(oui mais dans les deux sens ) , oublier sa formation et son experience(alors on fait des jobines de merde ) …. mais on est ou? ce n’est pas le paradis ici à ce que je sache , ou il faut faire le dos rond pour obtenir une place , de plus on ne vient de la brousse merde , on a quelque part besoin de nous non? alors nous on ne doit pas demander le tapis rouge mais eux doivent aussi y mettre la paquet pour nous garder , bon en gros les gens me disent que c’est la déprime des 4 premiers mois on verra bien sinon retour a paris avec ce putain sentiment d’echec ??????????????????une question que je me pose

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De Automne

ben là, de dire que c’est l’enfer une fois ici, faut pas exagérer non plus..
peut être que les pubs vous font miroiter une vie meilleure.. mais c’est aussi aux futurs immigrants de s’informer comme il faut avant d’embarquer dans ce genre d’aventure. être réaliste.. personne ne vous a forcé à fermer votre boîte et de faire tous ces sacrifices. pas tout le monde qui réussit ailleurs.
et les ‘barrières’ etc.. c’est pas des barrières, c’est tout simplement un mode de fonctionnement différent. vous pensiez qu’en venant ici, tout était pareil qu’en France?

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De nafnaf80

Ouais, une bonne déprime, tu as raison.
Tu dis que tes enfants se sentent bien ici, qu’ils apprécient leur nouvelle vie. Regardes et comprends comment ils ont fait pour s’intégrer.
Ils ont observé, noté et appris les codes de leur nouveaux pays. Et hop les voilà se mêler aux autres sans aucuns soucis.
Tu me diras : Eux n’ont pas un boulot à chercher
Mais si, c’est pareil, c’est de l’intégration.
Je ne suis pas médecin et mon mari non plus, et ça ne nous a pas empêché de trouver un travail très rapidement et de nous intégrer à la société.
Pour tout te dire, j’ai trouvé mon boulot en achetant une cuisinière.
Le réseautage commence bien souvent avec un sourire , un petit mot. Ils ne sont pas méchants les québécois, ils ne vont pas vous mordre, alors ouvrez vous un peu à eux :biggrin2: .

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De argentino2003

Le vrai échec n’est pas de rentrer chez toi, c’est plutot de vivre une vie malheureuse.

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De natatchou

Kikou, moi je suis encore en Belgique (région BHV) et je regarde pour partir d’ici…. La Belgique c’est vrai c’est un pays très agréable (système de santé pas trop mal, système de vacances aussi, système scolaire aussi enfin que tu arrives à inscrire ton enfant dans l’école de ton choix 🙂 ) mais ce n’est pas toujours facile….
Je suis très pessimiste quand à l’avenir de mon pays et je me demande souvent comment cela va évoluer.

Tu as fait le pas de partir, tu as trouvé du boulot et tu reconstruits tout doucement une nouvelle vie, n’idéalise pas trop la Belgique car je pense que si tu l’as quitté c’est qu’il y avait des choses que tu n’aimais plus.
Il n’y a pas moyen que tu prolonges ton « congé sans solde » afin d’y voir plus clair dans quelques temps… Renseignes-toi.

Bon courage pour ton intégration et puis vient parler de ton expérience car pour les personnes qui aimeraient partir c’est toujours gai de lire les expériences positives ou négatives des autres…

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De dom rive sud

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Salut,
Moi cela fait 5 ans que j’habite Montreal et effectivement je suis un peu d’accord avec toi (bien que tu abuses un petit peu sur certaine chose)
Effectivement ici ce n’est pas le paradis et le probleme c’est que tu le croyais…
Je ne parle pas de tout les québecois mais une grosse partie n’aime pas les Francais, ils vont te sortir tout un tas de connerie sur le fait qu’on les a laché quand les anglais sont arrivé… STOP..ils ne connaissent meme pas leurs histoire.
Le vrai probleme c’est qu’ils ont un probleme d’identité, ils ne savent pas si ils sont Francais ou Americain (tu n’auras pas ce probleme avec les anglophones).
Je trouve qu’ils sont hypocryte, on leur apprend a l’ecole..
Le francais, tu me diras, arrive ici en etant certain que tout le monde l’attendai, mais non il faut te faire ta place.
Tu as choisi le plateau et moi j’ai ete moins demandant J,ai pris la rive sud, tout cela est un choix..
Moi aussi j’avais une Cie que j’ai vendu avant de venir et ma femme etait aussi assistante..
Aujourd’hui je suis toujours a mon compte dans la construction mais les lois m’empeche de prendre des salariés, ok je travail seul.. tans pis pour eux..
Tu dois imperativement apprendre a faire ta place, a detourner les choses a ton avantage.
Je pense que tu dois penser uniquement a toi et ta famille .
Mais surtout, il faut te mefier des faux amis, il y en a beaucoup..

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De rekiki

C est vrai que c’est un peu de ma faute car j ai pris en consideration des temoignages de personnes qui ne me montraient que la belle facade de montreal et leurs parcours n a absolument rien avoir avec le mien ,; je ne dis que c’est l’enfer mais bcp de poudre aux yeux , trop de contradictions , pas assez de franchise , et surtout une bonne mane financiére pour le quebec (on arrive ;on depense nos economies ,et puis on se resigne à prendre ce qu il y a pour survivre ou prendre des credits , sans compter lmes frais de dossiers et autres )

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De rekiki

Ouais, une bonne déprime, tu as raison.
Tu dis que tes enfants se sentent bien ici, qu’ils apprécient leur nouvelle vie. Regardes et comprends comment ils ont fait pour s’intégrer.
Ils ont observé, noté et appris les codes de leur nouveaux pays. Et hop les voilà se mêler aux autres sans aucuns soucis.
Tu me diras : Eux n’ont pas un boulot à chercher
Mais si, c’est pareil, c’est de l’intégration.
Je ne suis pas médecin et mon mari non plus, et ça ne nous a pas empêché de trouver un travail très rapidement et de nous intégrer à la société.
Pour tout te dire, j’ai trouvé mon boulot en achetant une cuisinière.
Le réseautage commence bien souvent avec un sourire , un petit mot. Ils ne sont pas méchants les québécois, ils ne vont pas vous mordre, alors ouvrez vous un peu à eux :biggrin2: .

pourquoi ce putain de resautage (piston cela s’appelle) et cette fameuse experience quebecoise , expliquez moi le but et surtout le principe , je suis cartesien , je vais des faits concrets un mode réaliste logique et constructif,pas de philo à 2 balles

Le vrai échec n’est pas de rentrer chez toi, c’est plutot de vivre une vie malheureuse.

tout est là ,c’est LA question que je me pose tous les jours

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De rekiki

Ouais, une bonne déprime, tu as raison.
Tu dis que tes enfants se sentent bien ici, qu’ils apprécient leur nouvelle vie. Regardes et comprends comment ils ont fait pour s’intégrer.
Ils ont observé, noté et appris les codes de leur nouveaux pays. Et hop les voilà se mêler aux autres sans aucuns soucis.
Tu me diras : Eux n’ont pas un boulot à chercher
Mais si, c’est pareil, c’est de l’intégration.
Je ne suis pas médecin et mon mari non plus, et ça ne nous a pas empêché de trouver un travail très rapidement et de nous intégrer à la société.
Pour tout te dire, j’ai trouvé mon boulot en achetant une cuisinière.
Le réseautage commence bien souvent avec un sourire , un petit mot. Ils ne sont pas méchants les québécois, ils ne vont pas vous mordre, alors ouvrez vous un peu à eux :biggrin2: .

je ne porte aucun jugement sur les quebecois , deja je ne les connais assez , et puis je n ai pas à les juger , je suis chez eux quand meme, mais je critique un sysréme qui me parait inadequat à leur situation économique et sociale et surtout que je ne ressens pas une réélle envie d’avancer mais surtout d’exploiter les potentiels mais juste pour un besoin temporaire , sans reel avancement , si tu cherches à comprendreou evoluer le concept ce n est pas bon , il demande des niveaux secondaires pour des postes et ils refusent des universitaire avec experience pour le mm poste , alors que cet universitaire peut etre recruter pour un etre plongeur , expliquez moi cette logique , on n’est pas là pour les eduquer ou pour etre eduquer , mais nous recherchons un echange de bon procédé (gagnant :gagnant )et je ne le vois pas encore , un petit voyage pour paris peut etre m’éclairera plus

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De nafnaf80
pourquoi ce putain de resautage (piston cela s’appelle) et cette fameuse experience quebecoise , expliquez moi le but et surtout le principe , je suis cartesien , je vais des faits concrets un mode réaliste logique et constructif,pas de philo à 2 balle

Parce qu’ ici c’est comme ça point barre.
Arrêtes de vouloir avoir des explications. C’est en cherchant trop de réponses que l’on perd beaucoup de temps.
Je te donne un début d’ouverture pour le réseautage qui te permettra certainement de déboucher sur la fameuse expérience québécoise.
Tu compliques à mon avis bien trop les choses et tu finis par te faire des noeuds au cerveau :wacko2: .
Prends la vie simplement, tu verras ça marche pas mal

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De rekiki

pas la peine de t’enerver , ce n’est pas mon but!!!!! peut etre que je me pose bcp de questions , c’est un peu normal j’ai embarqué ma famille dans mon projet et je me sens reponsable de leur avenir donc pas droit à l’erreur , on verra bien , tu ne peux pas t’imaginer comme j’aimerais me tromper et revenir sur ce site avec de bonnes news et des regrets sur mes premeirs sentiments

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De nafnaf80

Je m’énerve pas Rekiki, je te dis juste que tu te poses beaucoup trop de questions et que tu te fais plus de mal que de bien.
Je te souhaite sincèrement d’arriver à relativiser sur certains points ce qui te permettra d’aller bien mieux j’en suis sûre :flowers:

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De Cherrybee

Comme tu dis, tu ne les connais pas assez pour pouvoir te faire une idée. Explication : pour ce qui est des plongeurs/vendeurs/manutentionnaires, les employeurs acceptent n’importe qui, même des universitaires, tout simplement parce que ce sont des postes limite saisonniers, que le turnover est très important et qu’ils en ont l’habitude puisque ces emplois sont souvent occupés par des étudiants les soirs, fin de semaines et vacances. C’est ce qu’on appelle des jobbines. C’est la règle du jeu et tout le monde l’accepte.
En revanche, pour un vrai travail, ils cherchent à respecter le principe « la bonne personne à la bonne place ». Ils savent très bienq que s’ils embauchent un universitaire là où un niveau secondaire suffit, la personne embauchée partira dès qu’elle aura eu l’occasion de trouver un poste qui corresponde à son vrai niveau. Et il leur faudra recommencer tout le processus de sélection et d’embauche = perte de temps et d’argent.
Donc s’ils ont une job faite pour un niveau secondaire, ils choisiront de préférence le niveau secondaire

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De vero68

Bonjour
il y a une éternité que je ne suis plus venue sur le forum, même si je n’ai cessé de suivre de loin ou de près les blogs et les courriers d’immigrer.com

La question de Patoon est importante, mais elle ne peut trouver de réponse que dans sa capacité à changer de vie, d’environnement et de mode de penser. Cela fait 5 ans que je suis à Québec et même si dans mon fort intérieur je me sens privilégiée dans ce monde fou et brutal, une petite voix me pousse encore à regarder dans mon autre pays, la France, s’il m’y reste une place…..
J’étais partie pour mes enfants, et ils ont trouvé les études de leurs rêves ici. Mes deux ainés font un travail pour lequel ils n’auront jamais à se battre, dans une spécialité inaccessible en France. Je crois qu’en tant qu’immigrant, on passe par toutes les phases émotionnelles, de l’exaltation à la dépression, de l’excès de tolérance à la tolérance zéro, parce que tous ces changements viennent nous chercher au plus profond de nous-même, dérangeant notre système de croyance et de convictions. Pendant des années, j’ai veillé sur mes enfants en les aidant à passer tous les caps, puis je me suis retrouvée dans le même spleen, malgré mes amis, mon réseau, mes occupations et mon bonheur d’être ici.

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De argentino2003

Ce n’est pas quelque chose de particulier du Québec, en réalité c’est comme ca partout dans le monde.
Les employeurs vont toujours préférer les locaux aux étrangers, puis la raison est assez évidente : c’est plus facile
de travailler avec quelqu’un qui partage nos codes, langues et environnement qu’avec quelqu’un qui vient d’arriver.

En France, qui a plus de chances de se faire embaucher pour un poste quelconque?
Un Francais de souche ou un immigrant récemment arrivé de n’importe quel pays? Pourquoi?
Assumons que les deux ont les mêmes compétences, le même salaire, le même niveau de langue, etc.

Le problème est que pendant que nous étions des locaux, on ne pensait jamais a ca parce qu’on faisait partie
du marché local de travailleurs, du secteur « privilégié » si on veut…

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De MacDonald

Ce n’est pas quelque chose de particulier du Québec, en réalité c’est comme ca partout dans le monde.
Les employeurs vont toujours préférer les locaux aux étrangers, puis la raison est assez évidente : c’est plus facile
de travailler avec quelqu’un qui partage nos codes, langues et environnement qu’avec quelqu’un qui vient d’arriver.

En France, qui a plus de chances de se faire embaucher pour un poste quelconque?
Un Francais de souche ou un immigrant récemment arrivé de n’importe quel pays? Pourquoi?
Assumons que les deux ont les mêmes compétences, le même salaire, le même niveau de langue, etc.

Le problème est que pendant que nous étions des locaux, on ne pensait jamais a ca parce qu’on faisait partie
du marché local de travailleurs, du secteur « privilégié » si on veut…

Ce que tu racontes est valable pour le Québec, mais pas forcément pour le reste du Canada. Les anglo-saxons par contre regardent les compétences du candidat avant tout et s’en fichent de l’origine tant qu’il sait faire le travail , c’est pour cela que les provinces anglophones ont un taux d’employabailité des immigrants plus elevée que celle du Québec , meme celles plus pauvres que le Québec (Nouvelle Ecosse).
La culture au milieu de travail c’est plus une mentalité québécoise, peut etre héritée de leur cousins francais , les anglo-saxons savent que la culture n’a rien a voir avec les compétences en milieu de travail. C’est pour cela que dans les ateliers de recherche d’emploi au Québec on parle beacoup des différences culturelles , alors que les memes ateliers de recherche de travail au Canada anglais on parle pas du tout de différences culturelles.

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De rekiki

Ce n’est pas quelque chose de particulier du Québec, en réalité c’est comme ca partout dans le monde.
Les employeurs vont toujours préférer les locaux aux étrangers, puis la raison est assez évidente : c’est plus facile
de travailler avec quelqu’un qui partage nos codes, langues et environnement qu’avec quelqu’un qui vient d’arriver.

En France, qui a plus de chances de se faire embaucher pour un poste quelconque?
Un Francais de souche ou un immigrant récemment arrivé de n’importe quel pays? Pourquoi?
Assumons que les deux ont les mêmes compétences, le même salaire, le même niveau de langue, etc.

Le problème est que pendant que nous étions des locaux, on ne pensait jamais a ca parce qu’on faisait partie
du marché local de travailleurs, du secteur « privilégié » si on veut…

je me rends compte de ce constat de jour en jour , saches que je suis francais mais pas de souche donc la discrimination à l emploi en france je connais très bien , et c ‘est une des raisons qui m’a poussé à changer d’air , parce que je ne veux en aucun cas que mes enfants subissent cela , et c’est une aussi une raison qui me fait tenir le coup quelque part , mais le canada a opté pour immigration choisie , donc il faut assumer , nous ne sommes pas là pour faire plongeur , pas de sot metier mais chacun selon ses competences se doit de trouver sa place meme en passant par des jobines je le conçois , mais il ne faut pas perdre la raison de notre immigration pour autant , nous ne sommes pas de boeufs qui venons lacher nos economies et consommer pour finir plongeur , non je prefere affonter mes compatriotes en france et se battre deux plus qu’un jean luc (je l ai deja fait) mais au moins je sais à quoi m’en tenir , bref ce n est pas le projet d’actualité , mais il peut le devenir , maintenant les codes des locaux je ne préfére pas m’étaler dessus , parce que c’est des non sens plus de bruit que de de fait , on est sur terre à ce que je sache donc soyons réalistes et ne pas s’attarder sur ces biens grands mots du style (experience quebecoise , codes , complexes , mode de vie ……..) faut pas exagerer nous avons des yeux pour voir et puis nous ne venons du trou du monde , nous venons de france , avec ses bons et ses mauvais cotés mais c’est la france et sa culture ,super ce forum j aime bcp

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De argentino2003

Ce n’est pas quelque chose de particulier du Québec, en réalité c’est comme ca partout dans le monde.
Les employeurs vont toujours préférer les locaux aux étrangers, puis la raison est assez évidente : c’est plus facile
de travailler avec quelqu’un qui partage nos codes, langues et environnement qu’avec quelqu’un qui vient d’arriver.

En France, qui a plus de chances de se faire embaucher pour un poste quelconque?
Un Francais de souche ou un immigrant récemment arrivé de n’importe quel pays? Pourquoi?
Assumons que les deux ont les mêmes compétences, le même salaire, le même niveau de langue, etc.

Le problème est que pendant que nous étions des locaux, on ne pensait jamais a ca parce qu’on faisait partie
du marché local de travailleurs, du secteur « privilégié » si on veut…

Ce que tu racontes est valable pour le Québec, mais pas forcément pour le reste du Canada. Les anglo-saxons par contre regardent les compétences du candidat avant tout et s’en fichent de l’origine tant qu’il sait faire le travail , c’est pour cela que les provinces anglophones ont un taux d’employabailité des immigrants plus elevée que celle du Québec , meme celles plus pauvres que le Québec (Nouvelle Ecosse).
La culture au milieu de travail c’est plus une mentalité québécoise, peut etre héritée de leur cousins francais , les anglo-saxons savent que la culture n’a rien a voir avec les compétences en milieu de travail. C’est pour cela que dans les ateliers de recherche d’emploi au Québec on parle beacoup des différences culturelles , alors que les memes ateliers de recherche de travail au Canada anglais on parle pas du tout de différences culturelles.

Moi, je crois que la culture a un certain impact dans le milieu de travail (p.ex. comment gérer une équipe ou
un client « difficile » ou négotier avec un fournisseur), mais ca dépend beaucoup des professions et des métiers.
Puis, je suis d’accord comme que les compétences techniques doivent être la priorité.

Même un avocat -une activité très éxigeante en « soft skills »- doit à un moment donné prouver qu’il maîtrise
son domaine, les lois, les labyrinthes de la Justice, etc.

———

De MacDonald

Ce n’est pas quelque chose de particulier du Québec, en réalité c’est comme ca partout dans le monde.
Les employeurs vont toujours préférer les locaux aux étrangers, puis la raison est assez évidente : c’est plus facile
de travailler avec quelqu’un qui partage nos codes, langues et environnement qu’avec quelqu’un qui vient d’arriver.

En France, qui a plus de chances de se faire embaucher pour un poste quelconque?
Un Francais de souche ou un immigrant récemment arrivé de n’importe quel pays? Pourquoi?
Assumons que les deux ont les mêmes compétences, le même salaire, le même niveau de langue, etc.

Le problème est que pendant que nous étions des locaux, on ne pensait jamais a ca parce qu’on faisait partie
du marché local de travailleurs, du secteur « privilégié » si on veut…

Ce que tu racontes est valable pour le Québec, mais pas forcément pour le reste du Canada. Les anglo-saxons par contre regardent les compétences du candidat avant tout et s’en fichent de l’origine tant qu’il sait faire le travail , c’est pour cela que les provinces anglophones ont un taux d’employabailité des immigrants plus elevée que celle du Québec , meme celles plus pauvres que le Québec (Nouvelle Ecosse).
La culture au milieu de travail c’est plus une mentalité québécoise, peut etre héritée de leur cousins francais , les anglo-saxons savent que la culture n’a rien a voir avec les compétences en milieu de travail. C’est pour cela que dans les ateliers de recherche d’emploi au Québec on parle beacoup des différences culturelles , alors que les memes ateliers de recherche de travail au Canada anglais on parle pas du tout de différences culturelles.

Moi, je crois que la culture a un certain impact dans le milieu de travail (p.ex. comment gérer une équipe ou
un client « difficile » ou négotier avec un fournisseur), mais ca dépend beaucoup des professions et des métiers.
Puis, je suis d’accord comme que les compétences techniques doivent être la priorité.

Même un avocat -une activité très éxigeante en « soft skills »- doit à un moment donné prouver qu’il maîtrise
son domaine, les lois, les labyrinthes de la Justice, etc.

Mais c’est quoi le rapport entre la culture et une profession en informatique par exemple ?

———

De argentino2003

Ce n’est pas quelque chose de particulier du Québec, en réalité c’est comme ca partout dans le monde.
Les employeurs vont toujours préférer les locaux aux étrangers, puis la raison est assez évidente : c’est plus facile
de travailler avec quelqu’un qui partage nos codes, langues et environnement qu’avec quelqu’un qui vient d’arriver.

En France, qui a plus de chances de se faire embaucher pour un poste quelconque?
Un Francais de souche ou un immigrant récemment arrivé de n’importe quel pays? Pourquoi?
Assumons que les deux ont les mêmes compétences, le même salaire, le même niveau de langue, etc.

Le problème est que pendant que nous étions des locaux, on ne pensait jamais a ca parce qu’on faisait partie
du marché local de travailleurs, du secteur « privilégié » si on veut…

je me rends compte de ce constat de jour en jour , saches que je suis francais mais pas de souche donc la discrimination à l emploi en france je connais très bien , et c ‘est une des raisons qui m’a poussé à changer d’air , parce que je ne veux en aucun cas que mes enfants subissent cela , et c’est une aussi une raison qui me fait tenir le coup quelque part , mais le canada a opté pour immigration choisie , donc il faut assumer , nous ne sommes pas là pour faire plongeur , pas de sot metier mais chacun selon ses competences se doit de trouver sa place meme en passant par des jobines je le conçois , mais il ne faut pas perdre la raison de notre immigration pour autant , nous ne sommes pas de boeufs qui venons lacher nos economies et consommer pour finir plongeur , non je prefere affonter mes compatriotes en france et se battre deux plus qu’un jean luc (je l ai deja fait) mais au moins je sais à quoi m’en tenir , bref ce n est pas le projet d’actualité , mais il peut le devenir , maintenant les codes des locaux je ne préfére pas m’étaler dessus , parce que c’est des non sens plus de bruit que de de fait , on est sur terre à ce que je sache donc soyons réalistes et ne pas s’attarder sur ces biens grands mots du style (experience quebecoise , codes , complexes , mode de vie ……..) faut pas exagerer nous avons des yeux pour voir et puis nous ne venons du trou du monde , nous venons de france , avec ses bons et ses mauvais cotés mais c’est la france et sa culture ,super ce forum j aime bcp

Il n’y a rien de mauvais à faire la jobine durant un certain temps si ca t’ouvre la porte à une qualité de vie
supérieure à moyen terme.
Donnes-toi un objectif et une date limite, disons « J’aimerais travailler en tant que X avant le 1 janvier 2014 ».

Si tu arrives à ton objectif, tant mieux pour toi!
Sinon, tu rentres chez toi.

———

De argentino2003

Ce n’est pas quelque chose de particulier du Québec, en réalité c’est comme ca partout dans le monde.
Les employeurs vont toujours préférer les locaux aux étrangers, puis la raison est assez évidente : c’est plus facile
de travailler avec quelqu’un qui partage nos codes, langues et environnement qu’avec quelqu’un qui vient d’arriver.

En France, qui a plus de chances de se faire embaucher pour un poste quelconque?
Un Francais de souche ou un immigrant récemment arrivé de n’importe quel pays? Pourquoi?
Assumons que les deux ont les mêmes compétences, le même salaire, le même niveau de langue, etc.

Le problème est que pendant que nous étions des locaux, on ne pensait jamais a ca parce qu’on faisait partie
du marché local de travailleurs, du secteur « privilégié » si on veut…

Ce que tu racontes est valable pour le Québec, mais pas forcément pour le reste du Canada. Les anglo-saxons par contre regardent les compétences du candidat avant tout et s’en fichent de l’origine tant qu’il sait faire le travail , c’est pour cela que les provinces anglophones ont un taux d’employabailité des immigrants plus elevée que celle du Québec , meme celles plus pauvres que le Québec (Nouvelle Ecosse).
La culture au milieu de travail c’est plus une mentalité québécoise, peut etre héritée de leur cousins francais , les anglo-saxons savent que la culture n’a rien a voir avec les compétences en milieu de travail. C’est pour cela que dans les ateliers de recherche d’emploi au Québec on parle beacoup des différences culturelles , alors que les memes ateliers de recherche de travail au Canada anglais on parle pas du tout de différences culturelles.

Moi, je crois que la culture a un certain impact dans le milieu de travail (p.ex. comment gérer une équipe ou
un client « difficile » ou négotier avec un fournisseur), mais ca dépend beaucoup des professions et des métiers.
Puis, je suis d’accord comme que les compétences techniques doivent être la priorité.

Même un avocat -une activité très éxigeante en « soft skills »- doit à un moment donné prouver qu’il maîtrise
son domaine, les lois, les labyrinthes de la Justice, etc.

Mais c’est quoi le rapport entre la culture et une profession en informatique par exemple ?

Ca dépend du domaine, mais si tu travailles comme consultant tu devras participer dans des réunions,
négotier des contrats de support, présenter un plan d’action, gérer des clients et des situations difficiles.

Ce sont toutes des opportunités où peuvent faire surface les court-circuits culturels, les choses qui sont
acceptables chez toi mais inappropiées ici (ou vice-versa).

———

De vero68

Rekiki n’a pas tort…..malheureusement. Perso, je traine encore dans les boulots sous-payés parce que mon CV fait peur mais c’est chez moi maintenant ici.

———

De Patoon

« pas la peine de t’enerver , ce n’est pas mon but!!!!! peut etre que je me pose bcp de questions , c’est un peu normal j’ai embarqué ma famille dans mon projet et je me sens reponsable de leur avenir donc pas droit à l’erreur , on verra bien , tu ne peux pas t’imaginer comme j’aimerais me tromper et revenir sur ce site avec de bonnes news et des regrets sur mes premeirs sentiments »

Salut Rekiki, tu dis ne pas avoir droit à l’erreur. Mais fonctionner ainsi c’est te mettre une pression incroyable. C’est la meilleure manière d’échouer… Dans un projet ainsi, il y a toujours une prise de risque et il faut pouvoir l’accepter sinon on veut tellement contrôler qu’on perd les pédales. Eisenhouwer disait pour gagner une élection, distiller la peur dans la population, sufer dessus… Or on sait que les choix de société fait sur la peur sont toujours des mauvais choix qui créent des échecs importants. Pour te donner la chance de réussir ta vie où que ce soit, il faut que tu puisses envisager de l’échouer. Ne dit-on pas la chance sourit aux audacieux. Ils tentent leur chance en se donnant le droit de se planter et s’ils se plantent, ils mettent les choses en place pour rebondir en sachant que rien n’est jamais fait. Il y a des gens qui ont connu le pire et le meilleur mais la règle c’est qu’ils ne se sont jamais lamentés mais ils se sont toujours questionnés sur comment avancer. Maintenant que ce soit dure et inquiétant, c’est vrai. Et je crois qu’en tant qu’immigrant on se pose tous ces questions et je crois qu’on te comprend tous… Mais il faut voir si tu décides d’être pris en otage par ta peur d’échouer ou si tu vis ta vis en affrontant ta peur d’échouer quoi que tu décides…car elle sera toujours là que tu restes ou que tu partes. Bonne route et bon courage…

———

De Vero_31

Ta situation me parle beaucoup, même si je suis ici depuis moins longtemps que toi. Le mal du pays, j’ai connu. Le travail acharné de longues heures tous les soirs pour enchaîner des semaines à 50-55 heures, je suis encore en plein dedans, avec en plus un mari qui travaille de soir (une jobbine) et des enfants en bas âge, donc je connais aussi le sentiment d’usure qui en résulte, et qui vient s’ajouter au mal du pays.
J’en ai passé des moments à ruminer et à tourner en rond à me demander quoi faire: rester ou rentrer.
La réponse s’est imposée comme une évidence lorsque j’ai cessé de me projeter à un ou deux ans. Je me suis projetée plus loin: 5 ans, 10 ans, 20 ans. Et je me suis posé la question de savoir où je souhaitais être dans ces années futures. En résumé: où faire grandir mes enfants, où faire carrière et où vieillir (et oui, ça aussi il faut y penser). Si j’avais 15 ans de moins et pas d’enfants, ces questions-là auraient moins d’importance.
Me poser ces questions m’a aidée à faire mon choix, je ne dis pas que ça t’aidera toi aussi, chacun est différent, mais si ça peut aider…
Bon courage!

———

De green20770

Apres plus de 5 ans ici ! Tu me fais un peu peur, la!!! Je suis pas sorti de l’auberge, alors …

———

De rekiki

Ta situation me parle beaucoup, même si je suis ici depuis moins longtemps que toi. Le mal du pays, j’ai connu. Le travail acharné de longues heures tous les soirs pour enchaîner des semaines à 50-55 heures, je suis encore en plein dedans, avec en plus un mari qui travaille de soir (une jobbine) et des enfants en bas âge, donc je connais aussi le sentiment d’usure qui en résulte, et qui vient s’ajouter au mal du pays.
J’en ai passé des moments à ruminer et à tourner en rond à me demander quoi faire: rester ou rentrer.
La réponse s’est imposée comme une évidence lorsque j’ai cessé de me projeter à un ou deux ans. Je me suis projetée plus loin: 5 ans, 10 ans, 20 ans. Et je me suis posé la question de savoir où je souhaitais être dans ces années futures. En résumé: où faire grandir mes enfants, où faire carrière et où vieillir (et oui, ça aussi il faut y penser). Si j’avais 15 ans de moins et pas d’enfants, ces questions-là auraient moins d’importance.
Me poser ces questions m’a aidée à faire mon choix, je ne dis pas que ça t’aidera toi aussi, chacun est différent, mais si ça peut aider…
Bon courage!

belle experience , je dirais méme enviable à mon niveau ,le seul bémol pour l instant c’est mes enfants qui sont dans une bonne école et sont trés contents , leurs sourires matinales me donne du baume au coeur mais est ce que cela suffit? l’avenir me le dira

———

De mckenzie

Et comment expliques-tu que le taux de chômage des immigrants au Canada anglais est beaucoup plus élevé que les natifs ? :whistlingb: Alors MacDonald arrête ta propagande mensongère et débile et ta désinformation, ça serait une bonne idée. Le Canada anglais n’est aucunement le pays des Bisounours comme tu le prétends faussement.

———

De RobinDesBois

MacDonald, citoyen des îles Fidji qui habite … aux états-unis … ne serais-tu pas un clône de MacKenzie ?
Tes interventions semblent souvent conçues sur mesure pour déclencher les siennes.

La vision en noir et blanc, avec d’un côté les gentils anglophones et de l’autre côté les méchants québécois, est erronée. Il y du gris de part et d’autre. Et surtout, il y a beaucoup de choses en commun. Le sens ethnique et l’influence catho-monarchiste forment le petit « plus », si on peut dire, des québécois par rapport aux canadiens, mais fondamentalement ils ne s’en démarquent pas autant que tu le penses. Partout au Canada il faut surtout compter sur d’autres immigrants pour se renseigner, former du réseau et avoir des chances de progresser.

———

De vero68

Apres plus de 5 ans ici ! Tu me fais un peu peur, la!!! Je suis pas sorti de l’auberge, alors …

Ce n’est pas pour rien que j’avais si longtemps quitté le forum. J’étais partagée entre l’envie de dire à tous les candidats à l’immigration « Venez, c’est un pays merveilleux » et d’hurler  » stop ! les pubs sont surfaites, l’accueil en région est détestable, si vous aveez un bon boulot en Europe, surtout ne le quittez pas …. »
J’ai toujours dans l’espoir que l’immigration changera les mentalités et pulverisera les préjugés des québécois à notre égard.
Je suis persuadée que quelqu’un de bien préparé au choc culturel et à la difficulté de trouver du travail bien rémunéré fera son chemin, sans baisser les bras et sans se poser d’éternelles questions nombrilistes et existentielles.
C’est monde sans cadeau cadeau ici, mais où l’on respire la sécurité et où le parfum d’avenir est prometteur. Pour cela, faire le saut vaut la peine……..

———

De Aurie

As-tu habité dans toute les régions du Québec pour affirmer que l’accueil est détestable en région ?

———

De vero68

Les français que je connais qui ont investi en région ( achat d’une maison ou d’une entreprise) ont tout perdu et ne peuvent même plus rentrer en France. Dans le domaine immobilier, les prix chutent en région, le développement ne suit pas. Dans le monde du travail, personne ne veut travailler avec des français comme supérieur, chef ou patron. Les syndiqués préfèrent bien souvent faire couler l’entreprise que de permettre à un français de faire du profit.
J’ai eu tellement de témoignages ces deux dernières années que j’avais du mal à le croire. Il y a rarement des problèmes de voisinage, là, tout le monde s’aime, mais dans le pratico-pratique, si un québécois peut couillonner un français, ça fera sa journée.

———

De glorfindel2001

« Le vrai échec n’est pas de rentrer chez toi, c’est plutot de vivre une vie malheureuse. »

Je pense que cette phrase est pleine de vérité. Même si la notion de réussite et d’échec reste encore à définir…
Il faut peser le pour et le contre, mais aussi décider avec son coeur. Certains immigrants font une bétise en se forçant à rester, d’autres ont raison d’insister un peu. La décision de rester ou de partir est un énorme dilemne. Seul toi peut prendre cette décision.
Quoi qu’il en soit, le retour au pays équivaut à immigrer dans l’autre sens, avec tout ce que cela implique…

———

De natatchou

waouw ton message fais peur !!! Moi qui me tâte à me lancer dans l’aventure surtout avec mon mari qui n’est pas très « chaud à l’idée de partir », ce message me refroidit.
J’espère que tout le monde ne vit pas ce genre d’expérience mais bon c’est vrai qu’il ne faut pas croire qu’on soit accueilli à bras ouverts. Malheureusement je pense que le monde est cruel en général et je ne voies pas pourquoi cela serait différent au Québec.
Dur dur d’inculquer à nos enfants que nous ne vivont pas dans un monde remplit de gentils et qu’il faut se battre si on veut y arriver…

———

De Hei

Et ben voilà la raison parce que sinon tout baigne.

Tu es devant un dilemne car après tout ta vie en Belgique n’était pas aussi moche que ça, vous aviez des emplois stables et êtiez privilégiès par rapport à d’autres et tu as peur, toi principalement, de perdre cet avantage.

Aujourd’hui, tu ne sais pas ce que tu veux parce qu’après tout ta vie ici au Québec n’est pas si moche que ça non plus mais dans l’histoire tu n’es pas seul. Qu’en pense ta femme ? As-tu penser à l’avenir de tes enfants ?

———

De Mark-Beaubien

Les syndicats sont ultra-égoïstes et fossoyeurs aussi bien avec les Québécois que les Français ou les Turkmènes.

Je ne connais pas le couple de Français dont tu parles, mais tu n’es pas à leur place. Ils ont mal investi malheureusement comme nombre de Québécois, et cela les aigrit probablement, mais ce n’est pas de la faute aux Québécois quand même ! Oh, le gouvernement ne les aide pas, les locataires étant sur-over-ultra-protégés, notamment par les syndicats. Le système québécois est soviétisé, mais les Québécois sont des gens majoritairement très sympathiques, quoiqu’un peu billes en économie et politique, raison pour laquelle ils se laissent tellement manipuler par des politicailleux gauchistes sans scrupules.

Tes amis français attirent peut-être les crosseurs… Les crosseurs choisissent leurs victimes tu sais, j’en connais une, une fille de la Gaspésie qui s’est laissé plumer par un gars de Thetford Mines qui lui promettait monts et merveilles. Les Français ne sont pas visés, les naïfs le sont, d’où qu’ils viennent.

Comment peux-tu reporter le blâme de ta mauvaise expérience sur ceux qui t’ont accueillie en t’offrant les mêmes chances que les leurs ? Ingratitude caractéristique de ce forum… si au moins cela avait l’heur de décourager les ingrats de venir nous casser les lucioles à l’avenir !

———

De vero68

Moi, ce qui m’énerve sur ce forum ce sont les « je sais tout » qui lisent les messages en diagonale, font des conclusions hâtivent et se permettent de juger sur deux messages. Je parlais dans mon intervention un peu plus haut des régions….. je suis installée à Québec. Mes enfants ont étudié à Jonquière et ne s’y installeraient pas pour tout l’or du monde.
Mais les messages répétés que les québécois sont si gentils et vous feront une place dans leur réseau, j’en ai marre de les entendre car ils sont vraiment faux. Aussi faux que les gens s’habillent en chemises carrotées et qu’on chasse avec arc et flèches dans les réserves. Aussi faux qu’on a de chance de recontrer un orignal au détour d’un chemin et d’un ours sur sa nappe de pique-nique. Aussi faux que tout va bien icitte ……
J’habite un coin de paradis en pleine ville, j’ai refait des études et j’en fait encore mais je ne compte pas sur l’immense coeur des québécois pour avancer dans la vie.
Vous qui venez, vous avancerez seul, et personne ne tiendra la porte pour que vous la passiez, personne ne vous donnera les bons plans pour vous établir, personne ne vous tendra de mouchoir quand vous aurez besoin d’une épaule pour pleurer. Tout simplement parce les européens et les gens de l’Amérique du nord ne partagent pas la même réalité.

———

De Blueberry

Exactement, cela résume tout, et ce pour tout le Canada et pas uniquement le Québec. Il y a quelque part une faille dans le raisonnement de certains candidats à l’immigration et de certains nouveaux arrivants aussi. Beaucoup s’imagine que, parce que le gouvernement du Canada leur a donné un visa quelconque, c’est automatiquement une garantie de réussite, d’une part, et qu’ils sont « attendus » d’une autre. Rien n’est plus eloigné de la vérité. Une fois le visa en poche, il faut se débrouiller seul sur place.

———

De Mark-Beaubien

Là je suis d’accord Vero68.

Et tu sais quoi ? C’est pareil partout, que ce soit au Québec ou en France, ou en Belgique, ou en Allemagne, etc.

Personne ne m’a jamais tenu la porte, donné un bon plan ou offert une épaule, que ce soit ici ou en Belgique, hormis ma famille et une poignée d’amis. Évidemment, quand tu immigres, peu importe le pays, tu n’as généralement plus d’amis et plus de famille, ce qui corse le tout. C’est pour cela qu’on répète qu’il faut se reconstituer un réseau de contacts, ce qui est difficile je l’avoue. Mais en se mêlant à la population (en évitant donc de rester uniquement entre Français et immigrants), le réseau se recrée petit à petit.

Qui a dit que c’était facile l’immigration ? C’est un défi incroyable, où il faut faire preuve de courage, de détermination et d’humilité (sauf exception).

Une fois de plus, je réitère: les Québécois ne sont pas pires que les autres peuples. Voila ce qui me dérangeait dans tes affirmations.

———

De Richard.H

Bonjour. Je suis d’un naturel pragmatique, logique et avec du bon sens.
Néanmoins au risque de passé pour un original ou tout autres qualificatifs. Je vais te parler d’ une tout autre manière, voir mm de façon imagé.
On ressent chez toi beaucoup d’interrogation et je pense que c’est normal. Mais pourquoi ces interrogations? Tu semble toi mm surpris de ressentir cela et tu ne comprends pas.
Il y a un adage qui dit pour ouvrir une porte il faut en fermer une autre.; Je m’explique. Tu es « énergiquement » prisonnier entre deux mondes. Celui de ton ancienne vie, en Belgique, et celle d’aujourd’hui au Québec.
Tu essais d’aller de l’avant , mais tu sens comme si un élastique te tirait en arrière à chaque fois.
Des conseils judicieux ici t’on était été donnés. Par exemple, si tu le peux, retourne même juste quelques jours en Belgique. Tu saura si ta vie et ton coeur te dicte de retourne là bas ou non. Si tu t’aperçois que tu n’as plus rien à y faire, alors pose un acte symbolique.Dis au revoir à ce pays, depuis ton coeur, ta tête et aussi aux personnes. Par cette acte tu ferme une porte.
Si tu n’as pas la possibilité d’y aller, alors place toi dans un endroit calme, ou tu ne sera pas dérangé. Ferme les yeux, et visualise toi en Belgique, dans des endroits que tu connais bien , avec des gens que tu connais bien. Puis de la mm manière , dis au revoir, remercie ce pays ou tu as grandis , ce qu’il t’as apporté. Car ce qui se passe ici, aussi c’est que cela engendre si tu ne ferme pas la porte ,le fait de vouloir recréer ailleurs (au Québec) ce que tu étais , ce que tu faisais, avec tout ce que cela inclue, en Bélgique. En gros tu t’es déplacé physiquement mais pas énergiquement. Donc ta conscience et ni au Québec, ni en Belgique, tu es , de manière imagé , dans un sas avec le deux porte ouverte. Tu es plein courant d’aire entre deux réalités de ton existence. Ton désire profond de départ, était d’évoluer, d’avancer. Mais tu ne peux avancer en regardant en arrière. Sinon ce sont les doutes assuré, et tu ne peux pas appréhender , au Québec les choses comme elles viennent, ni les anticiper.
L’imagination d’un endroit ou d’un pays ne se fait que depuis l’endroit ou l’on est actuellement. Les attentes sont donc fondé sur quelques chose d’imaginaire et non concrète et, ou réaliste. Cela reviens à ce que dit très judicieusement Blueberry, elle est désillusionnée car elle a confrontée son propre imaginaire avec la réalité présente sur place.
La seul vrai réalité à l’intérieur de toi à laquelle tu te dois te de rattacher, c’est ce besoin que tu avais, et que tu as, d’avoir voulu, et que tu veux d’évoluer. De l’accepter, tu prends ainsi cette responsabilité individuelle.Et si tu es partie au Québec peut-être est-ce certainement, ce que tu sentais dans ton fort intérieur que pouvait t’offrir le Québec. Evoluer c’est savoir renoncer à ce qui a été et à ce que tu étais. Tu ferme la porte et tu accueil ce qui sera.

Bien à toi Richard

———

De vero68

J’allais écrire la même chose. J’étais heureuse, en France d,avoir des voisins marocains, des collègues algériennes ou turc. J’avais des amies japonaises et polonaises. Mais je n’ai jamais aidé personne à s’établir, à trouver un logement ou un emploi……

———

De Aurie

Même les Québécois pour un Québécois ne va pas non plus lui tenir la main pour l’aider à ce trouver un emploi, un logement etc…
Le réseautage ne veut pas dire que les amis qu’on se fait nous trouvera un job. ça veut juste dire que plus on a de contacts plus on a de chance d’être mis en relation avec les bonnes personnes.

———

De Bruce Wayne

Tres bien dit tout ca, et tres reel. c’est chacun pour soi et Dieu pour tous

———

De clapero

Salut Aurie. je constate que les Gabonais immigrent de plus en plus vers le Québec et vers d’autres pays. ce n’était pas le cas il y’

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Partir ou rester

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Salut a tous,

Malgré ce qu’on entend raconter sur la déception de certains immigrants et malgré ma grande hésitation de la dernière minute, je ne veux pas lâcher le morceau. Avant de vous dire mes raisons, permettez-moi de vous raconter ma petite histoire.

Juin 94, J’ai visité le Québec pour un stage de 3 mois. La-bas, je me suis fais des amis Québécois qui étaient prêts à pour trouver un job et y rester.Leur argument: j’ai de bon qualités pour réussir la-bas. Mais aussi des marocains qui m’on disuader de repartir vivre chez moi, leur argument: le froid et le chaumage. A l’epoque j’avais 23 ans, et sans grande experience dans la vie. J’ai alors décidé de choisir le soleil de mon pays le Maroc.
Septembre 94, une fois à Casablanca, ce fut le grand choc. Sur le chemin de mon retour j’ai senti le grand regret de mon choix. En si peu de temps (trois mois) j’ai été tellement imprégné de la vie là-bas que j’ai trouvé de très grandes difficultés pour me réintégrer dans mon milieu d’origine. Hélas, une fois ici était trop tard.

Juin 98, après Quatre ans de galère et d’amertume, mon rêve recommença. Suite à un exposé d’un Conseiller à l’immigration, j’ai vu que je suis si prêt de réaliser mon rêve. Car, francophone, âgé de 28 ans, ayant une profession en demande et déjà étudié 3 mois au Québec, j’étais très sure de réussir le coup tout seul.

Septembre98, J’ai commencé par une bonne lettre au consulat à Rabat qui m’a envoyé le QPI en une semaine.
Octobre 98, j’ai envoyé le QPI à Paris et reçu le DCS après 15 jours.
Mai 99, j’ai envoyé le DCS à paris et patienter quelque mois.
Janvier 2000 : j’ai reçu le CSQ sans entrevue.
Mai 2000, j’ai reçu le dossier de demande de visa un peu en retard.
Juillet 2000, j’ai passé la visite médicale.
Octobre2000, j’ai eu le Visa (recu en main propre suite au problème de courrier).

Mais une fois le visa reçu, la grande hésitation recommence: Partir ou Rester.

Rester, car aujourd’hui employé comme technicien pour une compagnie américaine (au Maroc) avec un très bon salaire (180000Dh/an soit un peu moins de 25000CAD) soit 4 x mon salaire d’il y 8 ans. Occupant un fonction confortable, j’ai droit à un prêt hypothécaire à 6%, une avancement fonctionnel périodique (type fonction publique), une couverture sociale (Soins, médicaments et retraite à 100%), une famille très proche, un climat chaud etc…

Partir, Car malgré tous les avantages que j’ai cité, je ne trouve toujours pas la joie de vivre, ni le plaisir de travailler. J’en ai marre de voir ma famille faire les choses à ma place, marre de me sentir étranger dans mon propre pays, marre de voir mes supérieurs utiliser mes compétences pour empocher le bonus sans aucune reconnaissance, marre de me voir condamné à faire le même boulot pour le reste de ma vie.

Partir pour une société où je respecte les autres et je me se sens respecté, ou je travaille et je goutte le fruit de mon travail, j’aide ceux qui en ont besoin et être aidé en cas de besoin.

Rester : C’est une erreur que j’ai fait il y a 6 ans et je ne veux pas la répéter.
Partir: C’est un rêve que j’ai vu grandir depuis maintenant 6 ans et prendre une si grande place dans mon coeur et mon esprit que je ne peux plus abandonner ou l’effacer.

Dans mon enfance, en m’appelait toujours le petit oiseau des pluies, car j’ai toujours aimer la liberté et rêver d’avoir des ailes. Alors j’ai donc pris ma décision de voler, partir très loin, refaire ma vie à ZERO s’il le faut. Je suis conscient des difficulté et très confient en mes ambitions et mes qualités.

Par ces deux messages je n’attend pas de conseils, car je suis persuadé qu’a chacun sa conception et sa vision des choses. Je veux juste vous faire part de ma propre experience d’avant immigration et je vous racontrai INCHAALLAH le reste dans les mois qui viennent…

Amicalement, Razik

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