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Mon Amérique à moi

Message de Guille :

Je profite donc de la grève surprise de la TTC (la RATP locale) pour écrire ces quelques lignes. Aujourd’hui, pas de chronique sur Toronto, ni même l’Ontario. Ce sera le Québec et l’histoire d’un nouveau départ. Pas le mien, mais je préfère laisser ma place, pour cette fois-ci à quelqu’un qui a beaucoup de choses à dire.
Je me suis toujours demandé comment faisaient les gens qui avaient déjà « tout » en France pour partir. Quelle dose de réflexion, quelle part d’inconscience est-il nécessaire d’avoir avant de se lancer dans l’aventure avec femme et enfants ?
Le hasard de l’internet a voulu que je rencontre une personne qui non seulement a décidé de partir vivre au Québec avec de jeunes enfants, quitter un poste que beaucoup lui enviaient, mais qui en plus a un don pour l’écriture. Je n’en dis pas plus, les prochaines lignes parlent d’elles-mêmes.

La chronique de Philippe :

Hier, nous avons annoncé à notre fils de 7 ans (et demi) que nous allions partir vivre au Canada. Au vu des gaffes répétées commises par ceux de nos proches déjà au courant de notre projet, il devenait urgent de prendre les devants avant que ses copains ne lui apprennent la nouvelle durant la récréation.

Les réactions des récipiendaires adultes de l’information avaient été globalement prévisibles et positives. Mais comment notre Tom, dodu petit poulet élevé au grand air et sous le soleil du sud, allait-il réagir en cette période troublée pour les volatiles ? Glousser de plaisir ou tomber raide comme une dinde asthmatique ?

Nous penchions pour la première hypothèse, au vu de ses yeux brillants à l’évocation de nos récentes vacances au Québec, de son intérêt grandissant pour le hockey et de son appétit pour le sirop d’érable. Mais d’un autre côté, même s’il a eu la chance de voyager déjà beaucoup pour son jeune âge, il n’a jamais habité à plus de 2 km de la grande bleue et son histoire, à défaut de ses racines, est résolument ensoleillée. Et puis il y a ses copains, dont on peut vraiment dire qu’il les a depuis sa plus tendre enfance.

A la réflexion, nous aurions du filmer en caméra cachée la façon dont l’information échappée de nos lèvres a flotté quelques secondes dans l’air avant de cheminer le long de son conduit auditif pour arriver jusqu’au cerveau. J’ai eu l’impression de suivre visuellement sa progression, comme un radiologue suit le traceur injecté à son patient.
Patients, nous n’avons pas eu à l’être beaucoup, la nouvelle ayant rapidement et frontalement heurté la case « copains ». C’est donc un hululement de désespoir et une crise de larmes qui ont été les premières manifestations de notre petit coq. Ouf, au moins, il est encore vivant !

Nous avions préparé en prévision de cette éventualité une liste d’armes fatales qui peut être résumée en quelques mots clé : zoo de St Félicien, hockey, ours polaire, IMAX. Les effusions lacrymales se sont rapidement taries, la crête s’est redressée et un caquètement de questions s’en est ensuit : quand est-ce qu’on part ? Où va-t-on habiter ? Elle est comment mon école ? Je pourrais jouer au hockey ?

Après l’avoir rassuré sur les points névralgiques susceptibles de réenclencher les grandes eaux (oui, la Playstation marchera là-bas ; oui, les cartes Yu-Gi-Ho existent au Canada..etc), notre volatile s’était transformé en marsupilami hystérique prêt à sauter dans le premier avion.
Certes, nous avons évité de mentionner les détails insignifiants : l’hiver de 6 mois, plus de match de l’OM au Vélodrome, ni de foot en short en février ‘ Mais nous savons (ou du moins nous espérons) que les petits bonheurs sus-mentionnés aplaniront ces éventuels petits monticules de déception.

Nous avons fait promettre à Tom de garder la nouvelle pour lui pour l’instant. J’avais déjà eu l’occasion de tester sa capacité de confidentialité lors de l’achat non budgété de quelques guitares sur Internet. La mine déconfite de ma femme devant la mienne enfarinée à réception des objets concernés m’avait persuadé du mutisme de notre rejeton.
Peine perdue, les perspectives du départ l’emportent haut la main sur celles des flammes de l’enfer dont nous l’avons menacé s’il en parle à l’école (pour des raisons professionnelles compliquées, mon départ n’a pas été annoncé dans ma société et dans les petites villes du sud, les nouvelles se répandent au gré du mistral). Le lendemain, il nous jure la main sur le c’ur qu’il n’en a pas parlé à sa maîtresse, seulement à tous ses copains’ Tant pis pour le secret, nous n’allons pas gâcher sa joie.
Et puis il y a toutes les questions qu’il n’a pas posées, parce qu’il nous aime et que l’innocence de son âge lui permet – pour quelque temps encore – de vouer une confiance aveugle en ses géniteurs. Toutes celles que nous nous sommes posées en tant que parents, femme, homme, sudistes, français, européens.

La première : pourquoi partir ? Pourquoi quitter une petite vie confortable dans une maison sympa à un jet de pierre de la plage, que je quitte le matin (la maison) pour aller prendre un bateau blanc et bleu qui m’emmène sur une petite île où je travaille dans un bureau avec 7 fenêtres avec vue mer ? Le tout dans une entreprise familiale (au vu de la prospérité et de l’influence de ladite famille, il conviendrait de parler de dynastie) qui m’offre les avantages d’un groupe d’envergure mondiale conjuguée à l’atmosphère bon enfant d’une PME. Beaucoup se battraient pour ce poste. Mon poste. C’est moi qui l’ai inauguré et en un sens créé il y a 5 ans. Jamais je n’en retrouverai un semblable.

Alors pourquoi ? Les raisons sont multiples et aucune séparément n’a emporté la décision. Une lente alchimie a finalement abouti à ce jour de janvier dernier où j’ai présenté ma démission à mes patrons éberlués.

Remontons à l’enfance pour la première raison dans l’ordre chronologique. Mon père était affublé d’un métier (militaire) et d’un tempérament tous deux nomades. Ce n’est donc qu’à 17 ans, en Allemagne de surcroît, que j’ai franchi le cap des 3 années successives passées au même endroit. Habitude ou génétique ? J’ai par la suite poursuivi seul une transhumance annuelle qui m’a conduit à vadrouiller en France, Allemagne et au Canada avant de me fixer (avec quelques soubresauts) au soleil du Var.
Cette propension au mouvement, cette envie de changement constitue sans nul doute une des raisons de notre départ. Mais l’aiguillon de la nouveauté est moins virulent sur les peaux qui commencent à tanner.

La lassitude est une explication au moins aussi importante. Lassitude du sud et de ses dérives. Je suis parisien d’origine, mais j’ai le souvenir d’orageuses soirées passées à pourfendre la capitale et à porter haut la bannière de la Côte d’Azur. Les soirs d’OM-PSG sont autant d’Austerlitz et de Waterloo. Et pourtant, petit à petit, le plaisir de redécouvrir Paris est revenu à l’occasion des mes rendez-vous professionnels et l’exaspération vis-à-vis des combines et des petits arrangements sudistes a grandi. Nous en sommes arrivés au point où le soleil et la mer se paient trop cher, au propre (voir l’immobilier et les prix en général qui prennent 15% à l’approche des beaux jours) comme au figuré.

Le souhait de quitter la région est donc apparu. Mais le désenchantement a conquis d’autres terres septentrionales de l’hexagone. Jusqu’au coup de grâce l’an dernier. Nous avions pris depuis 3 ans l’habitude de passer nos vacances en Amérique du Nord par échange de maison, système très développé là-bas et idéal avec des enfants en bas âge. Les regards horrifiés de nos voisins à l’idée que nous abandonnions notre maison à une horde de barbares, qui n’avaient sûrement pris l’avion que pour venir violer notre intimité et torturer notre pacifique chat (voire l’inverse), nous avaient vaguement fait prendre conscience que notre mentalité était décidément plus proche de celles de nos locataires provisoires que de la hautaine défiance des français.
Puis au retour du Québec fin 2005, nous avons découvert un pays malade, où les voitures souffraient de combustion non spontanée. Les discours lénifiants de nos dirigeants sur la grandeur supposée de notre pays, l’aura de nos institutions enviées par toute l’humanité étaient soudainement mis à mal par la dure réalité devant les caméras du monde entier.

Ce fut le pompon qui a fait déborder le vase, comme disait ma grand-mère. Nous allions quitter non seulement la région, mais aussi la France. Choix à la fois instinctif et raisonné. La sclérose de notre pays, sa propension à s’apitoyer sur sa situation à l’aune de sa soi-disante glorieuse histoire, me laissent présager des lendemains qui déchantent pour les futures générations, voire même la prochaine. J’espère me tromper. Mais un pays qui mobilise son énergie à rembourser le fardeau de ses erreurs passées (voir la dette faramineuse qui étranglera nos enfants) au lieu de chercher à affronter les racines du mal me semble bien mal armé pour faire face aux défis du futur. Si nous n’avions en nous depuis longtemps ce projet d’émigration, j’aurais l’impression de quitter le navire avant qu’il ne coule. Mais j’espère au fond de moi que nos dirigeants entendront le signal de ceux qui s’en vont. J’ai été stupéfait du nombre de personnes qui nous ont dit : « vous avez raison de partir ; il n’y a pas d’avenir à rester en France. Nous partirions si nous en avions le courage ».

Enfin, j’ai omis de parler de mes raisons professionnelles, même si elles relèvent de l’anecdote. L’internationalisation de notre recrutement, dont j’espérais qu’il amène un peu de sang et d’idées neuves, s’est malheureusement avérée être à base d’Anglais. J’ai à cette occasion découvert que la traditionnelle fourberie qu’on leur prête n’était pas une légende (j’assume la généralisation) et la vivace inimitié qui oppose nos cultures n’est décidément pas un vain mot.

De là à dire que notre choix de destination s’est porté sur un pays dont les habitants vouent aux Anglais un culte aussi limité que le nôtre serait exagéré. Mais il est clair qu’un environnement de travail où les relations sont plus simples et plus franches, où le respect de la parole est une valeur et où les sourires ne servent pas de masque constitue également un attrait puissant.

La question du départ réglé, restait à trouver la destination. Les contraintes : 2 nains élevés au grand air et aux joues rauses (avé l’assent) en primaire et maternelle, une femme dont la maîtrise de l’anglais est à améliorer et des parents (les nôtres) certes encore en bonne santé, mais plus de première fraîcheur quand même.
A prendre en compte également une envie pressante : après le tumulte du bord de mer, nous voulons de l’espace ! Ras le bol des 1230 habitants au kilomètre carré, voire 10000 en été. Et tant qu’à faire, une nature préservée.

L’idée de rester en Europe ne nous ayant même pas effleurée, la liste se restreint d’elle-même à 3 pays : Canada, Australie et Afrique du Sud. La décantation est tout aussi rapide : l’Australie, c’est trop loin, l’Afrique du Sud stresse ma femme et le Canada nous plaît et présente l’avantage d’une intégration plus douce sur le plan linguistique. Comme disait un philosophe teuton, la liberté est l’absence de choix. Vive le Québec libre !

Chaque cas d’émigration est unique, car chaque émigrant l’est, même si de grandes familles de motivation semblent se dégager. Certains fuient la vie dans leur pays ou leur vie à eux, avec l’espoir que l’herbe soit plus verte ailleurs. D’autres recherchent l’aventure, un nouveau défi, de nouvelles perspectives. D’autres encore sont las de leur vie d’automate de la vieille Europe, pour parler de notre cas. Las de regarder par terre dans le métro pour éviter d’avoir à croiser le regard d’autres êtres humains.

Nous, nous voulons simplement changer de vie. Faire une croix sur nos réflexes matérialistes (un salaire plus gros, une voiture plus grande, une télé plus plate, des seins plus bombés) pour une vie plus vraie et plus humble dans un pays où une nature grandiose nous ramène à notre véritable échelle. Parce que nous voulons non seulement voir grandir nos enfants, mais aussi grandir avec eux. Les aider à trouver leurs valeurs et leur donner envie de léguer à leurs futurs enfants un monde (un peu) préservé. Trouverons-nous là-bas ce que nous espérons ? Je l’ignore, mais au moins, nous aurons essayé. Et rien que l’idée en valait la peine.

Je serais bien tentée de vous dire, la suite au prochaine épisode, mais j’ai déjà le script en main et ne résiste pas à l’envie de vous le faire partager.

Je vais aujourd’hui arriver au Canada avec mon visa d’immigrant, presque 12 ans jour pour jour après une première tentative, tentée sans grande conviction. Je n’étais alors pas prêt à franchir le cap, mais mon visa allait expirer et je ne voulais pas avoir fait toutes ces procédures pour rien. L’accueil que j’avais reçu à l’époque est sans doute pour quelque chose dans notre décision de partir, cette fois en famille. Il me reste de cette époque le souvenir inoubliable de 6 mois passés à parcourir les Amériques, du Canada à la Colombie.

Cette fois, histoire de corser un peu cette arrivée, je vais la faire par la route et je doute que les douaniers « terrestres » soient habitués à gérer ce genre de dossier. Comme de surcroît, j’arrive en important une voiture fraîchement achetée aux USA sur Ebay et que j’ai récupérée il y a 2 jours, je mets toutes les chances de mon côté pour embarquer dans une galère.
Mais j’ai la foi et plus longtemps à attendre, puisque que je serai à Derby Line, VT dans 3 heures. Puis même en cas de difficulté temporaire, j’aurai bien profité des beautés de la Nouvelle Angleterre et de l’hospitalité de ses habitants. On a trop souvent tendance à réduire l’attrait touristique des Etats-Unis à New York et quelques états côtiers (Californie, Floride). La côte nord-est est cependant parsemée d’endroits paradisiaques, peuplés de gens culturellement plus proches des européens que des texans. Chargée d’histoire aussi : j’ai traversé Long Island et ses vignobles et pris un ferry pour rejoindre le Connecticut. Une heure et demie de traversée sur un bateau qui était une barge de débarquement le 6 juin 1944. La moitié des gars présents alors avait été décimée dans la journée, mais en remontant le bras de mer vers New London, j’étais dans la peau d’un immigrant et je m’attendais presque à débarquer à Ellis Island.

Depuis l’annonce de mon départ au Canada à mon entourage, j’ai pourtant entendu à plusieurs reprises : « ah oui, c’est bien, ils sont gentils les Québécois, c’est pas comme les américains ». L’imaginaire français voit ces derniers tous volontiers ignares, imbus d’eux-mêmes, superficiels, avec une propension à vouloir diriger le monde. Bizarre, j’ai l’impression que cette description pourrait bien s’appliquer à d’autres, non ?

Quelques heures se sont écoulées depuis les lignes précédentes. Je suis maintenant résident canadien ! Toutes les formalités d’usages se sont passées sans encombre côté américain (on ne plaisante pas, mais on bosse) et dans une franche bonne humeur côté canadien. Comme anticipé, les douaniers avaient rarement vu un immigrant français arriver au Canada par Stanstead. Ils ne maîtrisent d’ailleurs pas d’emblée toutes les subtilités douanières de la situation, mais avouent sans ambages leur ignorance, y remédient en consultant Internet et bouclent le dossier en 30 minutes, avant de se taper dans la main (ils sont 2) et d’en faire autant avec moi. J’avoue que j’aurais bien aimé importer aussi 2 douaniers français et les mettre dans la même situation’

Deux façons d’être différentes donc entre les voisins d’Amérique, mais un même état d’esprit de service public au sens noble du terme, tellement galvaudé par bon nombre de nos fonctionnaires tout boursouflés de l’importance présumée de leur fonction. J’en parlais la semaine dernière avec un américain avec qui je passais la douane à CDG, en transit vers les US. Il était effaré par la nonchalance hostile de nos cerbères, à qui les formules de politesse basiques sont visiblement tout aussi étrangères que la pratique de l’anglais, or la douane est pour un voyageur le premier contact avec le pays qu’il visite. Le passage de la nôtre me renvoie comme par hasard à la description faite plus haut.

Mais je vais laisser à Chirac la lourde tâche de défendre la grandeur de la France et de pourfendre ses contempteurs. J’ai tourné la page France, sans regret. Sans difficulté non plus. Je suis parti depuis des mois dans ma tête. Je racontais le mois dernier à ma copine Sophie le bonheur que j’avais éprouvé à rouler au hasard des routes dans la forêt québécoise. C’était début avril, les lacs étaient encore en habit d’hiver. Ce soir, il faisait encore 25° (Celsius !) à 19h. Tout a changé en quelques semaines, mais tout est resté pareil. J’aime le contact avec cette nature comme j’aime le contact avec ces gens, des plaisirs simples que j’avais oubliés ou abandonnés en France.
Et ceci est vrai des deux côtés de la frontière.
Il n’y a guère que l’état de la route et la taille des voitures qui différencient clairement le changement de pays. Je m’interrogeais d’ailleurs en roulant sur la façon dont la frontière avait été fixée entre ces voisins qui ne se sont jamais fait la guerre. Je pense avoir eu la réponse peu avant de la passer : un panneau indique que Derby Line est situé exactement à mi chemin entre le Pôle Nord et l’Equateur. Le sentiment d’équilibre que je ressens dans cette région est peut-être aussi d’origine géographique après tout.

Le sentiment de ne pas être agressé est lui bien réel : en France, je dois justifier mon départ, comme un criminel en fuite. Je quitte mon pays, mon travail, pour partir vers des contrées gelées et désertiques. C’est louche. A l’arrivée au Canada, la seule chose qui ait surpris les douaniers, c’est le nombre de bouteilles de vin qui arriveront avec le déménagement. Ils ne sont pas gargarisés de l’attrait du Canada, n’ont pas tiré à boulets rouges sur mon pays d’origine. Ils m’ont simplement tendu la main, en souriant et en me souhaitant la bienvenue chez eux. Chez moi maintenant.

Je suis très heureux de m’être compliqué la tâche aujourd’hui. Plutôt que de faire la queue à l’usine d’immigration de l’aéroport, j’ai passé du temps avec des artisans de la chose, des vrais gens à qui je me suis promis d’apporter une bouteille de vin à mon prochain passage. Si un jour on m’avait dit que je prendrais plaisir à passer la douane’

Philippe

PS : Accessoirement, ces 2 jours de vacances m’ont fait économiser de l’argent : pas de TPS/TVQ sur la voiture, puisque je suis arrivé avec au Canada ! Et les voitures sont bien moins chères de l’autre côté de la frontière. Ce fut une surprise pour moi, je croyais qu’il fallait être propriétaire depuis plus longtemps que 2 jours. Décidément une belle journée !

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