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Comment le Canada est devenu ma maison après 4 ans de tentatives

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Un drapeau du Canada sur le dos d'un couple de dos regardant la CN Tower de Toronto
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C’est en 2014 que je pose les pieds au Canada pour la première fois. Depuis cette année, j’ai tenté de tout mettre en œuvre pour que ce pays, et spécialement la ville de Toronto, devienne ma maison. En juin 2018, après deux tentatives de PVT, un déménagement de deux ans à l’Île Maurice, je pose enfin les pieds au Canada avec ma femme et mon permis de travail en poche. Ce n’est que le début de l’aventure!

Un parcours pas comme les autres

Aucun parcours n’est jamais le même. Celui que j’ai eu au cours des dernières années n’a pas toujours été facile, faire face à l’inconnu de savoir si un jour je pourrais vivre au Canada… Mais je me suis toujours dis que si certains pouvaient y arriver, il n’y avais pas de raison que moi-même je ne puisse pas y arriver non plus.

Tout a commencé à mon retour du Canada en 2014: j’ai passé beaucoup de temps à lire des articles, des livres et des témoignages de personnes en ligne ou même à discuter de l’expatriation au Canada avec des personnes que je rencontrais. Je souhaitais avoir les pour, les contre, tout ce qui pouvait m’aider à faire les choix qui me correspondent le plus. Malgré mes tentatives de PVT en 2015 et en 2016, je n’ai pas renoncé pour autant à trouver un moyen de commencer une nouvelle vie future au Canada.

Étant développeur web (Front-End) depuis déjà plusieurs années, je n’étais pas sans ignorer que ma profession est en forte demande un peu partout dans le monde, le Canada ne dérogeais pas à la règle. Mais même avec cet avantage dans les mains, il faut parfois se rendre plus visible car au milieu de tous les potentiels candidats, il faut pouvoir savoir prouver sa valeur et montrer à son futur possible employeur l’avantage que l’on peut représenter face à un candidat Canadien.

Soyez visible avant tout

C’est notamment grâce à un de mes projets informatique open-source (dont la fameuse Front-End Checklist) que j’ai pu me faire connaître. Grâce à ces plus de 33 000 étoiles (l’équivalent des j’aimes de Facebook), j’ai eu la chance de gagner une visibilité internationale qui a certainement joué pour pouvoir alors décrocher des entretiens dans plusieurs startups de Toronto avant même de venir sur place.

Après avoir passé beaucoup temps sur LinkedIn et Glassdoor, j’ai eu la chance de pouvoir passer plusieurs entretiens via Skype, à chaque fois avec différentes personnes. Les 3-4 entretiens pour une même entreprise étant assez courants au Canada. Il faut s’y préparer et être relax: tous les recruteurs que j’ai pu rencontrer ont vraiment été supers et transparents. Celles-ci ont été des expériences différentes de celles que j’avais pu avoir par le passé.

Le programme mobilité francophone

C’est aussi en grande partie grâce à l’existence du programme mobilité francophone que j’ai pu assez facilement, ayant une proposition de travail, décrocher mon permis de travail et venir m’installer au Canada.

Contrairement à un sponsorship, le programme mobilité francophone ne coûte qu’aux alentours de 230 dollars canadien pour l’employeur. Après avoir remplir un formulaire en ligne sur le portail de l’employeur canadien, il reçoit un numéro correspond au dossier et que vous aurez à indiquer dans les documents que vous devrez réunir et transmettre en ligne. Il faut noter que le Canada est vraiment exemplaire, de mon point de vue, en ce qui concerne leur le site officiel du gouvernement du Canada et tous les services à destination des futurs immigrés.

Trouver un travail n’est pas toujours le plus compliqué

Grâce à mon expatriation au Brésil de 2006 à 2009 et puis celle de l’Île Maurice entre 2015 et 2018, j’ai vécu mon expatriation au Canada de manière plus sereine. Cela n’empêche cependant pas les remises en questions et les manques de repères, ce qui au début est toujours une phase quelque peu déroutante. La clé pour moi et ma femme a certainement été de ne pas trop regarder en arrière mais plutôt en avant. Trouver des solutions aux problèmes qui pouvaient possiblement se manifester et accepter le choix que nous avions fait de venir au Canada.

La recherche d’un logement a été beaucoup plus compliquée que nous l’avions anticipé. L’absence d’un historique de crédit (un document permettant de montrer que vous remboursez correctement vos crédits et dettes) rends plus difficile pour de nouveaux arrivants d’être accepté par les bailleurs. D’autant plus, que nous recherchions dans le centre-ville de Toronto, là où la demande est très élevée et les places rares.

Grâce à l’aide d’une « broker » française: Nelly de Breze, après un mois et demi de Airbnb, nous avons finalement pu trouver un petit appartement (environ 35 mètres carrés) dans un condo à 15 minutes à pied de mon travail, et 5 minutes à pied du travail de ma femme. On ne pouvait vraiment pas rêver mieux.


Un an s’est presque écoulé depuis notre arrivée au Canada. Il n’y a pas un jour qui se passe où nous regrettons notre choix. Nous commençons à nous préparer pour notre demande de résidence via l’Entrée express. Une autre étape confirmant notre volonté de faire partie de ce merveilleux pays qui nous permet de connaître de nouvelles personnes chaque jour, souvent eux aussi expatriés au Canada!

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Écrit par
David Dias

Né à Tours, au milieu des Châteaux de la Loire, c'est alors en 2006, au Brésil que je vis ma première expatriation. Après avoir été journaliste, photographe, puis monteur vidéo, c'est vers le front end web développement que je me suis finalement dédié. Plus de 8 ans dans le passionant monde d'Internet m'ont ouvert les portes pour commencer ma nouvelle vie à Toronto en 2018.

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  • je suis technicien de laboratoire 30ans d’experience plus licence en science juridique est ce que c’est possible de trouver un emploie

  • Centre Éducatif

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