Retour en France : bilan 1 an après… - Immigrer.com
mardi , 8 octobre 2024
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Retour en France : bilan 1 an après…

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Le retour au pays, c’est un sujet que je ne vois pas beaucoup sur ce forum, pourtant, je pense ne pas être la seule à avoir fait le voyage dans l’autre sens…

Et oui, qui l’aurait cru ? même pas moi si on me l’avait dit un an auparavant. Alors, me direz-vous, pourquoi es-tu rentrée ?
Et bien, rassurez-vous, ce n’est pas parce que mon immigration n’a pas réussi, tout s’est très bien passé au contraire, en l’espace de trois mois, mon conjoint et moi avions un meilleur niveau de vie qu’à notre départ en France… un travail permanent, un appart plus grand, une voiture, quelques amis, etc… mais pour mon conjoint, l’attachement à sa région natale et à sa qualité de vie a été plus fort que tout, le mal du pays s’est fait ressentir et l’été loin de l’océan aussi (dur dur quand on a toujours vécu à 1 heure de l’océan).

De plus, nous avions repéré un concept qui marchait bien au Canada et qui n’était encore qu’à ses balbutiements en France d’où notre envie de tenter notre chance et de créer notre entreprise dans notre région bordelaise. Voilà donc le contexte de base du retour…

Je précise que je n’avais qu’à moitié envie de rentrer, connaissant déjà les difficultés et démarches qui nous attendaient et ayant bien en tête les raisons de notre immigration. C’est donc le coeur lourd que je me suis attelée à faire les cartons et à organiser le déménagement.

Bref, je vous épargne tous les détails logistiques pour en venir au fait : où en sommes-nous 1 an après notre retour au pays ?
– nous n’avons pas pu réaliser notre projet d’entreprise, découragés par la masse des démarches administratives, le manque de moyens financiers face aux prix des loyers commerciaux ici…
– nous avons cherché un appartement pendant 2 mois et avons dû vivre chez mes parents en attendant. Nous avons actuellement un T2 de 48 M² pour 500 €/mois alors que nous avions l’équivalent d’un T3 ( 3 1/2) au Québec pour 545 $/mois …
– je travaille à mi-temps en CDD de 6 mois renouvelé pour la 2e fois… faute de trouver un temps plein dans mon domaine…
– mon conjoint galère aussi car il est autodidacte et a enchainé les petits jobs mais point positif il va pouvoir faire une formation gratuite avec l’AFPA dans un domaine où il y a une forte demande, la métallurgie.
– nous avons passé un bel été près de l’océan

Au fond, une partie de moi est restée au Québec et j’ai l’impression de ne pas avoir terminé quelque chose là-bas, j’ai comme on dit « le c.. entre 2 chaises » , je suis ici mais j’aimerais être ailleurs, sans parler de toutes ces choses qui sont de plus en plus insupportables et irritantes en France (manque de respect, crottes de chiens, coût de la vie…).

En fait, pour être honnête, le retour à été très difficile à gérer pour moi et j’ai bien failli pété un plomb devant un si grand bouleversement, le retour est plus difficile que le départ, même un an après le retour et je voulais savoir s’il y avait d’autres personnes dans ce cas sur ce forum ?
Comment vivez-vous ce retour ? est-ce que vous le regrettez ? envisagez-vous de repartir un jour au Québec ? et quelle est votre situation professionnelle ?

Merci à tous de m’avoir lue

Maeganna

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Ecrit par : Laurent 23-09 à 10:25

Justement nous avons mardi soir un débat sur Fréquence Caribou sur les retours au pays. Au menu : un Français qui va retourner dans son pays et une française qui a fait le chemin inverse ( de retour au Québec).

Aussi dernièrement nous avons eu les messages de Velzia2 et Leelou qui expriment à peu près les mêmes sentiments que toi.

faq.immigrer.com/fiche6176

Bonne réflexion.

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Ecrit par : peanut 23-09 à 10:39

Ce témoignage est la preuve que l’immigration n’est pas quelque chose de facile…que l’on parte ou que l’on revienne dans son pays d’origine, il nous manquera toujours quelque chose…c’est la preuve aussi que le Québec n’est pas le paradis pour tous(le manque de la famille et des amis semblent être la chose la plus difficile à supporter…et ce, avec raison!)

Maegenna, je ne sais pas vraiment quoi te dire…peut-être de mettre l’accent sur les points positifs de la France pour toi(proximité de l’océan, famille, amis, etc). Dites vous bien que c’est un pays qui peut faire l’envie de plusieurs personnes(protection sociale, congés nombreux, température relativement clémente, etc)

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Ecrit par : parati 23-09 à 10:43

Cela faisait bien longtemps que je ne t’avais pas vue sur le forum, ravie d’avoir des nouvelles.

Eh oui le retour est bien difficile, j’ai déjà connu cela !!!

Mais tu sais au Canada, il n’y a pas que le Québec, et si l’océan ou la mer vous manque, vous pouvez toujours tenter du côté des Maritimes ou de BC.
Si votre anglais est moyen, pas de problème vous progressez rapidement. Je me sens vraiment à l’aise en anglais depuis maintenant plus de 9 mois, cela fait 16 mois que je suis à Halifax, je ne serai jamais parfaitement bilingue à cause de mon maudit accent germanique . Et si vous ne parlez pas anglais, il y a toujours les cours.

En espérant vous voir un de ces jours à la plage

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Ecrit par : petiboudange 23-09 à 12:56

D’abord bonne chance pour la suite. Ensuite bon retour.
Enfin, une question: qu’en est-il de votre projet repéré au Québec? Le concept est adaptable en France, l’avez-vous mis en suspend le temps d’obtenir des financements? Est-ce facile à mettre en oeuvre (administratif, juridique, économique etc.)?
Bref, où en êtes-vous de ce côté?

En tout cas, profitez de votre océan côté bordelais ou avec l’ambassadrice de charme des maritimes miss parati (je pourrai venir visiter un jour Halifax avec toi dit? En partant voir la belle famille aux iles, suis sûre que je trouverai un bout pour te rencontrer?)…

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Ecrit par : velzia2 23-09 à 13:13

Salut,
Oui nous aussi ça fait un an que nous sommes rentrées en France. Et franchement, on a vécu notre retour comme une seconde immigration…EN PIRE! étant donnée la mentalité de nos chers compatriotes Français.

Nous cherchons un moyen de repartir au Québec mais nos ressources financières sont épuisées. On galère comme jamais. Nous n’étions parties qu’un an au Canada, mais nous avons été sidérées par l’augmentation du coût de la vie en quelques mois. Et je ne parle pas du moral ambiant…DÉSESPÉRANT!

Le retour est dur, il faut le dire pour les personnes qui souhaiteraient rebrousser chemin. Les démarches administratives sont..comment dire…bien françaises!! Ce n’est pas une légende.

Côté boulot, c’est la déception totale malgré les promesses d’un de mes employeurs. Aujourd’hui, je suis un bilan de compétences car j’envisage sérieusement une reconversion professionnelle.

En ce moment, nous voyons les choses par étape, mais toujours avec cet espoir de pouvoir repartir.

C’est vrai, il y a des moments très pénibles quand on repense à toutes nos démarches pour l’immigration, à ce que l’on a vécu, en bien ou en mal là-bas, au Québec….et on se dit …Merde..n’avons-nous pas fait une bêtise?..et puis, à d’autres moments, quand on lit des messages de forumistes d’imigrer.com, leurs galères, leurs déceptions, cela nous renvoit aussi à notre propre expériences. alors on verra…
En tout cas, bonne route à vous deux et surtout n’hésitez pas à nous contacter par MP pour chialer en bons et maudits Français que nous sommes!!!

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Ecrit par : Petit-Prince 23-09 à 13:29

Comme l’a dit Laurent, le sujet est parfois évoqué… mais c’est vrai que c’est rare. D’un autre côté, il faut comprendre une chose : retourner dans son pays peut être vécu comme un échec, même si à mes yeux, cela n’en est pas un.

Mais soyons tout de même réalistes. Lorsque vous partez pour un nouveau pays, même si nous savons tous qu’ici ce n’est pas l’Eldorado, on s’en va pour améliorer notre sort, matériellement et/ou humainement. Je ne connais aucun immigrant qui vient ici avec la ferme intention de régresser ou de stagner. Donc, on se fixe des projets, des défis, des rêves même parfois… et on en parle aux amis avant de partir, qui s’amusent de nous voir si enthousiastes.

Alors, lorsqu’au bout de quelques temps on planifie un retour, cela signifie d’abord que l’on met de côté tous ces projets, ces rêves… normal alors de vivre cela difficilement.

Tout ceci pour dire que ce n’est pas donné à tout le monde de venir parler ici d’un retour alors que c’est souvent (pas toujours) perçu comme un échec. C’est pour cela que j’ai beaucoup d’admiration pour ceux et celles qui ont le courage de le faire, sans pour autant rejeter les torts sur les autres (le Québec, les Québécois, la DGQ, le climat… ).

J’ai connu aussi un Français qui a vécu quelques temps au Canada (pas seulement au Québec) et qui a eu l’envie de retourner en France. Il y est resté six mois et nous disais toujours en reparlant de ce retour, qu’il a eu besoin de cela pour être vraiment bien certain que c’est au Québec qu’il voulait vivre. Maintenant il est en banlieue de Montréal, une femme, des enfants…

Évidemment, cela dépend aussi des personnes… en cinq ans ici, je n’ai pas éprouvé une seule fois le mal du pays et tu vois, ça fait près de trois ans que je ne suis pas allé en France et ça me fait chier de devoir y aller (ça fait plus d’un an que j’essaye de me convaincre d’y faire un tour !).

D’autres éprouvent le besoin d’y aller deux fois par an (ou plus). Et enfin, certains se rendent compte qu’ils ne sont pas fait pour l’immigration, mais c’est le genre de choses qu’il fallait vivre pour le savoir… et c’est normal.

Bref, il n’y a pas de formule mathématique pour l’immigration et ton exemple montre bien que l’on peut aussi rentrer dans son pays, même si cela fonctionne très bien ici.

Maintenant, quelque soit ton choix pour l’avenir, tu y perdras et tu y gagneras… c’est juste la somme de tout cela qui pourra te donner un début de réponse à tes questions.

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Ecrit par : TITNINI 24-09 à 0:28

J’aime bien ce genre de témoignage mais je trouverai encore mieux que quelqu’un témoigne de son « heureux » retour en France ou du moins dans son pays d’origine car je suis un peu comme Maeganna: le retour en France a été difficile. Cela fait maintenant 3 mois que je suis retrée.

A la fin de mon PVT, je me suis lancée en travailleur autonome en décrochant contrat après contrat. La possibilité de gérer son temps, de pouvoir participer à l’organisation de plusieurs événements en même temps m’a beaucoup plus. Démarcher les gens du milieu pour trouver des contrats qui me plaisent vraiment, des choses dans lesquelles je souhaitais vraiment m’impliquer, vivre de ma passion et ne pas devoir trouver une job juste pour subsister c’était très exitant!
Mais dans ce contexte très instable, difficile de demander un stage de perfectionnement donc j’ai décidé de rentrer en France avec l’intention de revenir au Canada one fois les papiers d’immigration obtenus.

J’ai toujours aimé mon pays d’origine, je ne soupçonnais donc pas tellement ce qui allait m’arriver.
Un retour assez similaire à celui de Maeganna. Plus d’appartement, mon ami et moi retournant temporairement chacun chez nos parents. Les galères administratives: les impôts, la sécurité sociale pour réobtenir une carte vitale, la banque, l’abonnement téléphonique… des dosiers et des dossiers à remplir encore et encore demandant de vous justifier avec parfois le sentiment d’avoir commis « le crime » d’alêtre allé tenter l’aventure ailleurs.

Puis cette mentalité française, c’est étrange lorsque l’on y vit on n’a pas l’impression d’être ainsi mais quand on a connu autre chose quel décalage!
J’avais et j’ai encore franchement l’impression d’être une alien parmis mes conpatriotes.
Sentiment encore plus saisissant en revenant à Paris. Trop de râleries, trop de stress, pas de respect, des gens qui se bousculent pour monter à tout prix dans le métro, passer à la caissse, faire valoir leurs prétendus droits, beucoup de bruit, des prix exhorbitants…. dur dur!

Concernant ma situation profesionnelle, j’ai eu de la chance de pouvoir tout de suite travailler sur les festivals d’été mais après beaucoup d’incertitudes: rédaction d’articles, de biographies pour des sites spécialisés, de la promotion pour une sorties d’albums mais aller chercher des contrats en freelance est plus long et plus difficile qu’au Québec. Vous n’êtes plus au centre des événements, on ne vous fait pas facilement confiance, on vous fait déplacer 3,4 fois avant de vous sous-traiter une partie du travail à faire.
Beaucoup de jeunes désabusés autour de moi, certains au chomâge depuis plusieurs moi malgré leurs qualifications. Au jour d’aujourd’hui je suis un peu pessimiste sur mon avenir en France.
Un secteur en crise, énormément de concurrence, pas beaucoup de volonté de laisser une place aux jeunes.
J’en arrive à avoir beaucoup moins d’ambition que lorsque j’étais au Québec.
Je n’ai jamais pris le Québec pour un Eldorado (je ne savais pas ce que j’allais y trouver) mais j’avais l’envie de me battre! Ici beaucoup moins.

Comme tu l’as dit « je suis ici mais j’aimerais être ailleurs »
Je cherche à économisez un maximum et profitez des amis et de la famille en attendant de pouvoir repartir.

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Ecrit par : Maeganna 24-09 à 5:55

Effectivement, comme le dit Petit-Prince, le retour est souvent perçu comme un échec et l’entourage vous le fait lourdement ressentir par des petites remarques acerbes du style « je te l’avais bien dit… on est pas mieux en France ?  » (je suis sûre que vous avez tous entendu ça au moins une fois quand vous êtes rentrés, surtout par les grands-parents et vielles tantes qui n’ont jamais rien connu d’autre et idéalisent notre pays…), ils prennent aussi un malin plaisir à vous bassiner avec les choses uniquement négatives du Québec (protection sociale…) Bref, mettre de l’huile sur le feu semble être leur divertissement favori, même encore j’entends régulièrement ce genre d’inepties car certains soupçonnent mon envie de refaire ma valise.

Peanut, rassure-toi je profite à fond de tout ce que j’aime en France et je sais encore apprécier ce qui est appréciable et qui fait de notre pays un endroit que beaucoup envient comme tu me le disais. Je ne crache pas dans la soupe mais j’aimerais tellement que les gens ici se réveillent et arrêtent de se « pogner le cul » (j’aime beaucoup cette expression!) que l’esprit positif et dynamique soit de retour et nous permette d’avancer.

Parati, on a bien pensé à aller côté B.C. mais là encore c’est une nouvelle immigration, encore plus éloignée de notre doux pays et là je crois que je finirais d’achever ma famille ! sinon, ça me tenterais énormément, l’anglais n’étant pas un souci puisque j’ai vécu 2 ans en Angleterre après mes études.

Velzia2 et Titnini, je vous comprends et ça fait chaud au coeur de voir que d’autres personnes me comprennent ici car la plupart des gens qui n’ont pas vécu cette expérience vous prennent pour un alien.
J’espère que vous arriveraient à repartir très bientôt et que cette fois ça sera la bonne.
Quant à moi, je n’ai pas dit mon dernier mot ni posé ma valise pour de bon, j’ai encore 2 ans de validité de visa pour mettre les voiles et je pense que je serais fixée d’ici 1 an, en tout cas c’est le délai que je me fixe pour prendre une décision et voir si je suis toujours dans le même état d’esprit d’ici là.

Tenez-moi au courant de votre situation et bonne chance !

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Ecrit par : Colonel Higgins 24-09 à 8:03

Hello Maeganna,

C’est fou comme je me retrouve dans ton post, enfin pas dans tout, surtout dans le sentiment « d »avoir laissé une partie de moi là-bas »…

Par contre, de mon côté, la situation en France est bien aussi bonne qu’au Canada, c’est pas une question quantitative ou qualitative… c’est juste une question d’attachement pour le Canada, ses habitants, le mode de vie anglo-saxon… tout ça… enfin on en a un peu parlé en MP

Faut pas vivre ça comme un échec par contre : en tout cas, moi j’étais prêt à cette éventualité de retour, et je tire encore de cette expérience une grande satisfaction, loin d’un échec… même si comme tu le dis bien on a les fesses entre 2 mondes, et peu de gens de notre entourage, voire aucun, sont à même de comprendre !

Héhé : Les pires ce sont les « expats », ces gns qui sont allé bosser 2 ans à l’étranger, service 100% assisté par leur grande entreprise, avec salaire et tout confort : ils croient comprendre quelque chose à l’immigrant car ils ont vécu à l’étranger, mais ça n’a tellement RIEN à voir, mais alors, rien de rien…

Mais qui sait, un jour… on y retournera peut-être !!!? En attendant profitons de cette fantastique force et ce bagage qu’on a acquis

Bon courage à toi, et à bientôt !!

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Ecrit par : yellowstang 25-09 à 16:12

Oui très bon récit, c’est ce que je vis actuellement, je suis revenu du Quebec depuis le 24 Juillet exactement!!!
Mon retour est cependant differents du tiens…tout comme mon immigration qui c’est mal passé depuis le 1er jours en faite!!!
Pour ma part ca a « foiré » à tout point de vu au Quebec, je suis rentré dégouté, amer et je vais te dire que lorsque je pense à ma vie au Quebec, j’ai une boule qui se sert dans ma gorge, du regret, de la déception!
Je suis rentré en France le 24, le 25 je telephonai pour du travail, le 26 je travaillais!!!! on m’a proposé 4 Job en 1 semaine, au Quebec en 9mois j’ai du envoyé 500 cv, je suis allé dans des centre de recherches d’emploi ou des gens te donne des strategies pour trouver un taf, j’ai fait refaire mon CV 3fois et 0 réponses! Je suis rentré dans un wal-mart grace a un ami Italien (je suis Italien d’origine) j’ai bossé a 800$/mois c’est tout.
J’explique pas ma voiture avec le compteur trafiqué que j’ai acheté, l’état qui me demande de rembourser des erreurs qu’ils ont fait, mon proprio qui me donne 1 mois pour virer de la maison car il etait en fraude fiscal et allait se faire saisir, mon alergies aux maringouins qui m’empechait de marcher et j’en passe!!!
C’est un mélange de tout ca qui m’a donné le goût de revenir en France, j’ai une bonne situation, des projets ici, des amis!!! et de la famille et aussi la mer a 1heure de route
Pourtant j’ai de gros regrets de la belle province, je regrette la vie que je rêvais d’avoir et que je n’ai pas eu, je regrette les ciné-parcs, la cage aux sport, la tranquilité des villes, les grands espaces et j’en passe!!!
Je crois que c’est humain, et je crois aussi qu’un jour j’y retournerai, je retenterai quelque chose mais en partant sur de bonne bases, on apprends de ses erreurs pour mieux rebondire comme ca a été dit plus haut! Je te souhaite bon courage, la France est belle, on a 5semaines de congés, du bon vin pas cher, des paysages splendides, la mer proche et les gens sont TRES AGREABLE!!!!…autant en profiter

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Ecrit par : schumarette 25-09 à 17:41

Bien sûr que l’immigration n’est pas une chose facile et retourner d’où l’on vient n’est sûrement pas aisé non plus.

Il y a ceux qui immigrent, qui sont heureux comme des poissons dans l’eau et c’est parfait !!

Il y a ceux qui immigrent, qui sont déçus ou qui ont le mal du pays (ou famille) qui retournent dans leur pays et qui sont heureux !!

Il y a ceux qui immigrent, qui sont déçus, qui vont ailleurs et qui sont contents !!

Il y a a ceux qui immigrent, qui sont déçus ou qui ont le mal du pays, qui retournent chez eux et qui sont malheureux et ils reviennent !

Bref, l’immigration n’est pas un long fleuve tranquille, mais chacun peut trouver son bonheur quelque part. Dès fois, c’est nécessaire de quitter son pays pour se rendre compte en fait qu’il n’est pas si pire que ça. Dès fois, le contraire, c’est au retour qu’on se rend compte qu’on avait peut être un peu trop idéalisé son pays d’origine, d’où un mal être dans son propre pays.

De toute façon, le monde est bien grand et quelque part existe son coin de paradis pour chacun : il suffit juste de le trouver, ce qui n’est pas la mission la plus facile !! En tout cas, je suis bien contente d’avoir de tes nouvelles Maeganna. Bonne chance à toi dans tes projets !

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Ecrit par : Plaxico 9-10 à 19:51

Je me permets d’apporter mon témoignage.

J’ai vécu 1 an et demi au Canada, à Toronto. J’y suis parti pour étudier et j’ai fini par travailler là-bas dans le cadre d’un stage longue durée.
Là-bas j’y ai rencontré ma femme. Je suis rentré en France convaincu par mes amis canadiens m’expliquant qu’avec mon expérience au Canada (j’ai travaillé pour un gros quotidien de Toronto) je trouverai immédiatement du travail en France. La famille me manquait et ma compagne étant mexicaine, je n’avais plus trop d’attaches sur place.

Deux ans après mon retour, on peut dire que c’est la gueule de bois.
Un an de chomage, des entetiens d’embauche hallucinants où de nombreux employeurs m’expliquent que mon expérience à l’étranger ne m’aide pas, celle-ci signifiant que je n’aime pas la France et j’en passe et des pires. J’ai pu trouver du travail dans la presse au bout d’un an et encore, j’ai enchaîné 13 CDD en un an pour la même boîte dans trois villes différentes avant de voir ma collaboration s’achever il y a un mois.
Entre temps je me suis marié, vécu à l’hotel, chez mes parents, chez des collègues de travail en vacances ou dans un appart de 18m2 pour 325€ par mois.

A l’heure qu’il est, ma femme et moi mettons la touche final à notre dossier pour la DCS.

Alors certes, je ne souhaite pas faire des généralités. Je travaille dans un secteur en crise en France, mais malgré tout… Je suis revenu ici plein de confiance gonflé à bloc par une expérience humaine et professionnelle qui m’a marqué et aujourd’hui je ne comprends toujours pas ma situation. J’accepte ma part d’erreur mais ce qui me laisse un goût amer durant ces deux dernières années, c’est la différence du marché du travail. Le fait que dans un pays on cherche pourquoi on ne va pas vous embaucher et que dans un autre on cherche plutôt à mettre en valeur vos points forts.

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Ecrit par : tilda 10-10 à 7:27

Je suis désolée pour toi et ta compagne. Ton retour en France a visiblement vite pris un goût amer.
Mais comme tu le dis toi-même, la presse est un secteur en crise, ce n’est pas nouveau et bien se renseigner avant de rentrer t’aurait peut-être préparé à cette situation. Ton expérience, bien que sûrement intéressante et enrichissante, ne te garantissait en rien de trouver un emploi dans ce secteur comme tu as eu l’occasion de le constater depuis.
Ceci dit, le marché du travail en France et au Québec a effectivement bien des différences. Comptes-tu retravailler pour la presse au Québec ?

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Écrit par
Laurence Nadeau

Originaire de Montréal, Laurence Nadeau, cofondatrice d'immigrer.com, conférencière et aussi auteure de plus d'une dizaine de guides publiés (et mises à jour) en France sur l'installation, le travail et l'immigration au Québec et au Canada aux Éditions L'Express (et L'Étudiant). Auteure de "S'installer et travailler au Québec" aux éditions L'Express.

4 commentaires

  • Les institutions canadiennes n’appliquent pas les lois relatives aux droits universels. En cas d’infraction on assiste aux pardon rapport et recommendations. Pas de conséquences financières contre les contrevenants. Retourner en France c’est difficile car cela est perçu comme un échec en tant que français qui retournent après avoir rfait le rêve.

  • Bonjour à tous,
    Je travaille sur une enquête qui porte sur les personnes qui sont revenues en France après avoir travailler au moins 2 ans au Québec. Je cherche des enquêtés qui s’interresse à parler son trajectoire. Si ça vous intéresse contactez moi s’il vous plaît.

    • Bjr. Le Canada est un pays qui fait rêver mais en realite nous fait déchanter. Le racisme et la discrimination sont réels en provinces canadiennes pour les immigrants. Nous sommes découragés et en danger de vie depuis en tant que français:

      • bien d’accord sur le racisme français au quebec! 1 ans et 4 mois que je suis ici et je me pose la question si je rentre en France justement ! leurs magouilles avec les papiers et l’argent qu’ils nous prennent pour ça, 2 semaines de vacances par ans, aucune valorisation au travail oui effectivement ça fait déchanter !

  • Centre Éducatif

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