Différences culturelles au travail – France/Québec - Immigrer.com
jeudi , 10 octobre 2024
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Différences culturelles au travail – France/Québec

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De kobico

Voici une vidéo qui résume les malentendus interculturels au travail. Le conférencier donne régulièrement des conférences sur le sujet.

 

L’horaire de cette conférence ainsi que de certaines autres est disponible ici: http://www.ofiicanada.ca/index.php?option=com_events&task=view_detail&Itemid=61&agid=49&year=2013&month=04&day=09

 

http://youtu.be/zqisUsZUUIo

 

 

 

– La distance hiérarchique :

Elle est faible au Québec alors qu’elle reste forte en
France. Ici, les privilèges et les symboles de prestige sont mal percus, la
prise d’initiative et d’autonomie dans le travail sont valorisés et il y a peu
de formalisme.

Au contraire, dans une culture orientée vers une distance
hiérarchique forte, l’inégalité entre les gens est considérée comme normale, le
formalisme est élevé (protocoles, rites, étiquettes…), les gens dépendent
d’un leader…

– Individualisme vs Collectivisme :

Le Québec utilise plus le collectivisme (même si
l’individualisme est parfois rencontré). Les caractéristiques sont les
suivantes : les décisions prises en groupe sont privilégiées, le groupe protège
l’individu, les conflits sont évités…

Pour les sociétés « individualistes », on règle les
conflits directement avec les personnes concernées, on recherche
l’accomplissement individuel, les gens redoutent la dépendance…

– Masculinité vs Féminité :

Les valeurs féminines sont privilégiées ici, telles que
l’égalité, la solidarité et la qualité de vie ; il y a interchangeabilité entre
les hommes et les femmes et les conflits sont résolus par la négociation et le
compromis.

Pour les sociétés masculines, on valorise l’esprit de
compétition, la réussite matérielle et la croissance économique, le travail est
une priorité dans la vie et les conflits se règlent par l’affrontement.

– Contrôle de l’incertitude :

 

La société québécoise valorise la prise de risque, ressent
la présence de règles comme contraignante et est motivée par le besoin de
réussite.

Au contraire, dans les sociétés avec un contrôle de
l’incertitude fort, il y a beaucoup de lois et règles à suivre, les conduites
sont codifiées et les autorités sont censées identifier les problèmes et
apporter les solutions.

– Communication :

La communication à contexte faible est privilégiée ici :
contenu du message plus important que le contexte, communication précise et
sans détour, présentation logique dans un langage clair.

 

 

Une société avec une communication à contexte fort mettra en
avant le contexte au lieu du contenu du message, utilisera beaucoup les
sous-entendus avec un style de communication flou et ambigu.

– Organisation dans le temps :

Elle est soit polychronique (faire plusieurs choses à la
fois), soit monochronique (faire une chose à la fois). Ici, l’organisation est
monochronique ou linéaire, cad que 100% de l’attention est portée sur une chose
à la fois, le temps est concu de facon linéaire.

Au contraire, une société élastique aura une conception du
temps cyclique et pourra avoir un programme souple, voire improvisé.

– Distance dans les relations à autrui :

Elle peut être de proximité ou de distance. Dans les
entreprises québécoises, la distance est généralement plus étendue qu’en
France. En effet, il existe une bulle, un espace privé autour de chacun et on
évite de se toucher.

Dans les sociétés latines, on se touche beaucoup et on n’a
pas besoin d’intimité qui protège l’individu.

———
De claire682

j’y ai assisté …. C’était vaaaaaachement intéressant ! J’ai comprise desuite beaucoup mieux pourquoi beaucoup avait des difficultés dans l’amitié ….

———
De kobico

j’y ai assisté …. C’était vaaaaaachement intéressant ! J’ai comprise desuite beaucoup mieux pourquoi beaucoup avait des difficultés dans l’amitié ….

 

Le conférencier alors qu’il est interviewé sur ce même sujet de l’amitié…

 

 

Quels exemples de malentendus culturels en milieu social pouvez vous nous citer ? 
 
Au Québec, la familiarité est quasiment une obligation sociale. En France, cela signifie qu’on a des rapports privilégiés avec une personne. 
Devant cette simplicité, un français s’attend à une relation plus qu’amicale. Quand il constate que ce n’est pas nécessairement le cas, il est déçu. Il en viendra peut-être à considérer que les québécois sont superficiels et que l’on ne doit pas leur faire confiance.

 

———
De futurquébecois

Voici une vidéo qui résume les malentendus interculturels au travail. Le conférencier donne régulièrement des conférences sur le sujet.

 

L’horaire de cette conférence ainsi que de certaines autres est disponible ici: http://www.ofiicanada.ca/index.php?option=com_events&task=view_detail&Itemid=61&agid=49&year=2013&month=04&day=09

 

http://youtu.be/zqisUsZUUIo

 

 

 

– La distance hiérarchique :

Elle est faible au Québec alors qu’elle reste forte en
France. Ici, les privilèges et les symboles de prestige sont mal percus, la
prise d’initiative et d’autonomie dans le travail sont valorisés et il y a peu
de formalisme.

Au contraire, dans une culture orientée vers une distance
hiérarchique forte, l’inégalité entre les gens est considérée comme normale, le
formalisme est élevé (protocoles, rites, étiquettes…), les gens dépendent
d’un leader…

– Individualisme vs Collectivisme :

Le Québec utilise plus le collectivisme (même si
l’individualisme est parfois rencontré). Les caractéristiques sont les
suivantes : les décisions prises en groupe sont privilégiées, le groupe protège
l’individu, les conflits sont évités…

Pour les sociétés « individualistes », on règle les
conflits directement avec les personnes concernées, on recherche
l’accomplissement individuel, les gens redoutent la dépendance…

– Masculinité vs Féminité :

Les valeurs féminines sont privilégiées ici, telles que
l’égalité, la solidarité et la qualité de vie ; il y a interchangeabilité entre
les hommes et les femmes et les conflits sont résolus par la négociation et le
compromis.

Pour les sociétés masculines, on valorise l’esprit de
compétition, la réussite matérielle et la croissance économique, le travail est
une priorité dans la vie et les conflits se règlent par l’affrontement.

– Contrôle de l’incertitude :

 

La société québécoise valorise la prise de risque, ressent
la présence de règles comme contraignante et est motivée par le besoin de
réussite.

Au contraire, dans les sociétés avec un contrôle de
l’incertitude fort, il y a beaucoup de lois et règles à suivre, les conduites
sont codifiées et les autorités sont censées identifier les problèmes et
apporter les solutions.

– Communication :

La communication à contexte faible est privilégiée ici :
contenu du message plus important que le contexte, communication précise et
sans détour, présentation logique dans un langage clair.

 

 

Une société avec une communication à contexte fort mettra en
avant le contexte au lieu du contenu du message, utilisera beaucoup les
sous-entendus avec un style de communication flou et ambigu.

– Organisation dans le temps :

Elle est soit polychronique (faire plusieurs choses à la
fois), soit monochronique (faire une chose à la fois). Ici, l’organisation est
monochronique ou linéaire, cad que 100% de l’attention est portée sur une chose
à la fois, le temps est concu de facon linéaire.

Au contraire, une société élastique aura une conception du
temps cyclique et pourra avoir un programme souple, voire improvisé.

– Distance dans les relations à autrui :

Elle peut être de proximité ou de distance. Dans les
entreprises québécoises, la distance est généralement plus étendue qu’en
France. En effet, il existe une bulle, un espace privé autour de chacun et on
évite de se toucher.

Dans les sociétés latines, on se touche beaucoup et on n’a
pas besoin d’intimité qui protège l’individu.

 

 

 

 

 

J’ai effectivement remarqué ceci, mais vais soulever une incohérence relative à la communication écrite.

 

Certains apprécient recevoir des rapports détaillés, où le rédacteur se projette dans la position du lecteur qu’il suppose novice et à qui il explique les différentes étapes d’un processus ou d’un calcul en amont d’une conclusion ou d’un résultat.

D’autres y voient un côté néfaste, une mauvaise facette du  » soucis du détail « .

 

Bonne chose ou mauvaise chose ? c’est à l’appréciation de chacun mais peut- on en faire une règle générale ?

 

J’ai relevé une incohérence ( puisque j’en parle au début ) chez des personnes qui à l’oral, disent :  » peux-tu m’expliquer ce phénomène et pourquoi tu as fais ces choix .?  » ou aussi :  » pourquoi as- tu pris cette valeur plutôt que celle – ci ?  »  par exemple…

 

Alors tu y vas de ton explication, et ces personnes te reposent encore la question et veulent plus de détails encore…

 

 » Répète-moi stp, comment déduis- tu cette valeur à partir de cette courbe ? etc… « 

 

Ceci jusqu’à assimilation.

 

Et quand on passe à l’écrit, ils n’en veulent pas…

 

Bizarre !

———
De kobico

 

– Communication :

La communication à contexte faible est privilégiée ici :
contenu du message plus important que le contexte, communication précise et
sans détour, présentation logique dans un langage clair.

 

 

Une société avec une communication à contexte fort mettra en
avant le contexte au lieu du contenu du message, utilisera beaucoup les
sous-entendus avec un style de communication flou et ambigu.

.

 

J’ai effectivement remarqué ceci, mais vais soulever une incohérence relative à la communication écrite.

 

Certains apprécient recevoir des rapports détaillés, où le rédacteur se projette dans la position du lecteur qu’il suppose novice et à qui il explique les différentes étapes d’un processus ou d’un calcul en amont d’une conclusion ou d’un résultat.

D’autres y voient un côté néfaste, une mauvaise facette du  » soucis du détail « .

 

Bonne chose ou mauvaise chose ? c’est à l’appréciation de chacun mais peut- on en faire une règle générale ?

 

J’ai relevé une incohérence ( puisque j’en parle au début ) chez des personnes qui à l’oral, disent :  » peux-tu m’expliquer ce phénomène et pourquoi tu as fais ces choix .?  » ou aussi :  » pourquoi as- tu pris cette valeur plutôt que celle – ci ?  »  par exemple…

 

Alors tu y vas de ton explication, et ces personnes te reposent encore la question et veulent plus de détails encore…

 

 » Répète-moi stp, comment déduis- tu cette valeur à partir de cette courbe ? etc… « 

 

Ceci jusqu’à assimilation.

 

Et quand on passe à l’écrit, ils n’en veulent pas…

 

Bizarre !

 

Je ne crois pas qu’il faille faire une généralité avec l’exemple que tu donnes. Je crois plutôt que c’est la même logique qui est à l’oeuvre. Ils souhaitent un rapport qui soit clair et concis. À partir du moment où la bonne compréhension du raisonnement de l’auteur est assurée, ils n’ont pas besoin de se la faire expliquer une deuxième fois lorsque le tout est colligé par écrit.  Ce n’est évidemment que mon point de vue.

———
De La Linea

Parce que lorsqu’une communication fait plus de 3 lignes, c’est fini tu perds leur attention. Short and sweet, ça fait la job. :flowers:

———
De hdelmondo

Vraiment très intéressant,

 

 

– La distance hiérarchique :

Elle est faible au Québec alors qu’elle reste forte en
France. Ici, les privilèges et les symboles de prestige sont mal perçus, la
prise d’initiative et d’autonomie dans le travail sont valorisés et il y a peu
de formalisme.

 

France pays révolutionnaire mais pourtant…

Québec pays plutôt conservateur mais pourtant..

 

 

– Individualisme vs Collectivisme :

Le Québec utilise plus le collectivisme (même si
l’individualisme est parfois rencontré). Les caractéristiques sont les
suivantes : les décisions prises en groupe sont privilégiées, le groupe protège
l’individu, les conflits sont évités…

 

 

France Québec là-dessus je trouve pas vraiment de différence.

 

 

– Masculinité vs Féminité :

Les valeurs féminines sont privilégiées ici, telles que
l’égalité, la solidarité et la qualité de vie ; il y a interchangeabilité entre
les hommes et les femmes et les conflits sont résolus par la négociation et le
compromis.

 
Indéniablement le Québec est Féministe.   Parfois cela frôle le Féministan, mais bon, il y a tout de même de bons cotés.
 
– Contrôle de l’incertitude :

 

La société québécoise valorise la prise de risque, ressent
la présence de règles comme contraignante et est motivée par le besoin de
réussite.

 

Ah ça il s’agit de voir l’organisation du travail en France.  Les contrats de travail là-bas, si tu compares avec des économies plus libérales comme la nôtres.  Le modèle français n’est pas mauvais en soit mais n’est pas très compétitif, le social, et le social….et le reste….

———
De rayjean

J’ai remarqué une chose, là ça va dépendre des environnements mais on peut dire dans les milieux de travail où la distance entre les gens est faible, une petite équipe autour d’un projet par exemple, dès le départ les gens apprécient en savoir sur votre vie, votre histoire, etc… il peut y avoir une forte curiosité surtout si vous êtes un immigrant. Vous devrez livrer un peu plus de ce que vous estimerez dans d’autres lieux tenir de votre stricte intimité afin de vous rapprocher des gens; être trop réservé pourrait passer pour une attitude distante voire hautaine. Au Québec on fait beaucoup dans le relationnel donc montrez que vous êtes humain.

———
De Kweli

Je ne crois pas qu’il faille faire une généralité avec l’exemple que tu donnes. Je crois plutôt que c’est la même logique qui est à l’oeuvre. Ils souhaitent un rapport qui soit clair et concis. À partir du moment où la bonne compréhension du raisonnement de l’auteur est assurée, ils n’ont pas besoin de se la faire expliquer une deuxième fois lorsque le tout est colligé par écrit.  Ce n’est évidemment que mon point de vue.

 

C’est vrai, mais cette culture de l’oralité finit par nous jouer des tours.

 

Des gens accumulent des tas de savoirs tacites de façon orale, mais lorsqu’ils partent ou prennent leur retraite, il ne reste pas grand chose dans l’organisation pour servir ceux qui restent.

 

On dirait que les gens sont partants pour lire La Semaine, Châtelaine, Moi & inc. et autres imbécillités du genre, mais présente leur un rapport de travail de 20 pages, les plaintes vont fuser de toute part. 

 

J’ai travaillé avec une équipe qui disait à la blague que pour faire lire nos rapports, il fallait glisser dedans des pages de pub de l’Oréal ou de Gucci. 

———
De hdelmondo

Je ne crois pas qu’il faille faire une généralité avec l’exemple que tu donnes. Je crois plutôt que c’est la même logique qui est à l’oeuvre. Ils souhaitent un rapport qui soit clair et concis. À partir du moment où la bonne compréhension du raisonnement de l’auteur est assurée, ils n’ont pas besoin de se la faire expliquer une deuxième fois lorsque le tout est colligé par écrit.  Ce n’est évidemment que mon point de vue.

 

C’est vrai, mais cette culture de l’oralité finit par nous jouer des tours.

 

Des gens accumulent des tas de savoirs tacites de façon orale, mais lorsqu’ils partent ou prennent leur retraite, il ne reste pas grand chose dans l’organisation pour servir ceux qui restent.

 

On dirait que les gens sont partants pour lire La Semaine, Châtelaine, Moi & inc. et autres imbécillités du genre, mais présente leur un rapport de travail de 20 pages, les plaintes vont fuser de toute part. 

 

J’ai travaillé avec une équipe qui disait à la blague que pour faire lire nos rapports, il fallait glisser dedans des pages de pub de l’Oréal ou de Gucci. 

Ce qui n ‘est pas faux.  

———
De green20770

– Contrôle de l’incertitude :

 

La société québécoise valorise la prise de risque, ressent
la présence de règles comme contraignante et est motivée par le besoin de
réussite.

 

Bof. Pour une nation avec des regles d’embauche et debauche aussi flexibles, la prise de risque est inexistante sur ce segment. Si prise de risque il y avait, les employeurs prendraient justement le risque d’embaucher les immigrants en se basant sur leur CV et leurs references etrangeres. La prise de risque, c’est aussi le pari d’investir dans quelqu’un qui ne s’inscrit pas dans un ensemble de references qui est connu des recruteurs (formation, experience quebecoise, etc…) et de miser sur le potentiel d’un candidat. Tout ce que j’ai vu jusqu’a maintenant, ce sont des DRH ou des gestionnaires qui, si le CV ne s’inscrit pas mot pour mot dans ce qu’ils recherchent sont finalement assez hermetiques et assez peu curieux.

De ce cote, les etats-uniens s’inscrivent beaucoup plus dans ce cadre.

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De titi799
Dans le milieu médical, ça m’a l’air différent…
Je me ferai mon avis dans quelques semaines, mais apparemment, on ne mélange pas trop les torchons et les serviettes…
———
De Ezaz
ɤit退
———
De Basseux

+1  ça peut carrément aider

———
De immigrer.com

On retrouve un encadré sur les observations de Pierre-Olivier Saire dans  le guide de Laurence Nadeau, S’installer et travailler au Québec aux éditions L’Express.

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Différences culturelles au travail – France/Québec

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De kobico

Voici une vidéo qui résume les malentendus interculturels au travail. Le conférencier donne régulièrement des conférences sur le sujet.

 

L’horaire de cette conférence ainsi que de certaines autres est disponible ici: http://www.ofiicanada.ca/index.php?option=com_events&task=view_detail&Itemid=61&agid=49&year=2013&month=04&day=09

 

http://youtu.be/zqisUsZUUIo

 

 

 

– La distance hiérarchique :

Elle est faible au Québec alors qu’elle reste forte en
France. Ici, les privilèges et les symboles de prestige sont mal percus, la
prise d’initiative et d’autonomie dans le travail sont valorisés et il y a peu
de formalisme.

Au contraire, dans une culture orientée vers une distance
hiérarchique forte, l’inégalité entre les gens est considérée comme normale, le
formalisme est élevé (protocoles, rites, étiquettes…), les gens dépendent
d’un leader…

– Individualisme vs Collectivisme :

Le Québec utilise plus le collectivisme (même si
l’individualisme est parfois rencontré). Les caractéristiques sont les
suivantes : les décisions prises en groupe sont privilégiées, le groupe protège
l’individu, les conflits sont évités…

Pour les sociétés « individualistes », on règle les
conflits directement avec les personnes concernées, on recherche
l’accomplissement individuel, les gens redoutent la dépendance…

– Masculinité vs Féminité :

Les valeurs féminines sont privilégiées ici, telles que
l’égalité, la solidarité et la qualité de vie ; il y a interchangeabilité entre
les hommes et les femmes et les conflits sont résolus par la négociation et le
compromis.

Pour les sociétés masculines, on valorise l’esprit de
compétition, la réussite matérielle et la croissance économique, le travail est
une priorité dans la vie et les conflits se règlent par l’affrontement.

– Contrôle de l’incertitude :

 

La société québécoise valorise la prise de risque, ressent
la présence de règles comme contraignante et est motivée par le besoin de
réussite.

Au contraire, dans les sociétés avec un contrôle de
l’incertitude fort, il y a beaucoup de lois et règles à suivre, les conduites
sont codifiées et les autorités sont censées identifier les problèmes et
apporter les solutions.

– Communication :

La communication à contexte faible est privilégiée ici :
contenu du message plus important que le contexte, communication précise et
sans détour, présentation logique dans un langage clair.

 

 

Une société avec une communication à contexte fort mettra en
avant le contexte au lieu du contenu du message, utilisera beaucoup les
sous-entendus avec un style de communication flou et ambigu.

– Organisation dans le temps :

Elle est soit polychronique (faire plusieurs choses à la
fois), soit monochronique (faire une chose à la fois). Ici, l’organisation est
monochronique ou linéaire, cad que 100% de l’attention est portée sur une chose
à la fois, le temps est concu de facon linéaire.

Au contraire, une société élastique aura une conception du
temps cyclique et pourra avoir un programme souple, voire improvisé.

– Distance dans les relations à autrui :

Elle peut être de proximité ou de distance. Dans les
entreprises québécoises, la distance est généralement plus étendue qu’en
France. En effet, il existe une bulle, un espace privé autour de chacun et on
évite de se toucher.

Dans les sociétés latines, on se touche beaucoup et on n’a
pas besoin d’intimité qui protège l’individu.

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De claire682

j’y ai assisté …. C’était vaaaaaachement intéressant ! J’ai comprise desuite beaucoup mieux pourquoi beaucoup avait des difficultés dans l’amitié ….

———

De kobico

j’y ai assisté …. C’était vaaaaaachement intéressant ! J’ai comprise desuite beaucoup mieux pourquoi beaucoup avait des difficultés dans l’amitié ….

 

Le conférencier alors qu’il est interviewé sur ce même sujet de l’amitié…

 

 

Quels exemples de malentendus culturels en milieu social pouvez vous nous citer ? 
 
Au Québec, la familiarité est quasiment une obligation sociale. En France, cela signifie qu’on a des rapports privilégiés avec une personne. 
Devant cette simplicité, un français s’attend à une relation plus qu’amicale. Quand il constate que ce n’est pas nécessairement le cas, il est déçu. Il en viendra peut-être à considérer que les québécois sont superficiels et que l’on ne doit pas leur faire confiance.

 

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De futurquébecois

Voici une vidéo qui résume les malentendus interculturels au travail. Le conférencier donne régulièrement des conférences sur le sujet.

 

L’horaire de cette conférence ainsi que de certaines autres est disponible ici: http://www.ofiicanada.ca/index.php?option=com_events&task=view_detail&Itemid=61&agid=49&year=2013&month=04&day=09

 

http://youtu.be/zqisUsZUUIo

 

 

 

– La distance hiérarchique :

Elle est faible au Québec alors qu’elle reste forte en
France. Ici, les privilèges et les symboles de prestige sont mal percus, la
prise d’initiative et d’autonomie dans le travail sont valorisés et il y a peu
de formalisme.

Au contraire, dans une culture orientée vers une distance
hiérarchique forte, l’inégalité entre les gens est considérée comme normale, le
formalisme est élevé (protocoles, rites, étiquettes…), les gens dépendent
d’un leader…

– Individualisme vs Collectivisme :

Le Québec utilise plus le collectivisme (même si
l’individualisme est parfois rencontré). Les caractéristiques sont les
suivantes : les décisions prises en groupe sont privilégiées, le groupe protège
l’individu, les conflits sont évités…

Pour les sociétés « individualistes », on règle les
conflits directement avec les personnes concernées, on recherche
l’accomplissement individuel, les gens redoutent la dépendance…

– Masculinité vs Féminité :

Les valeurs féminines sont privilégiées ici, telles que
l’égalité, la solidarité et la qualité de vie ; il y a interchangeabilité entre
les hommes et les femmes et les conflits sont résolus par la négociation et le
compromis.

Pour les sociétés masculines, on valorise l’esprit de
compétition, la réussite matérielle et la croissance économique, le travail est
une priorité dans la vie et les conflits se règlent par l’affrontement.

– Contrôle de l’incertitude :

 

La société québécoise valorise la prise de risque, ressent
la présence de règles comme contraignante et est motivée par le besoin de
réussite.

Au contraire, dans les sociétés avec un contrôle de
l’incertitude fort, il y a beaucoup de lois et règles à suivre, les conduites
sont codifiées et les autorités sont censées identifier les problèmes et
apporter les solutions.

– Communication :

La communication à contexte faible est privilégiée ici :
contenu du message plus important que le contexte, communication précise et
sans détour, présentation logique dans un langage clair.

 

 

Une société avec une communication à contexte fort mettra en
avant le contexte au lieu du contenu du message, utilisera beaucoup les
sous-entendus avec un style de communication flou et ambigu.

– Organisation dans le temps :

Elle est soit polychronique (faire plusieurs choses à la
fois), soit monochronique (faire une chose à la fois). Ici, l’organisation est
monochronique ou linéaire, cad que 100% de l’attention est portée sur une chose
à la fois, le temps est concu de facon linéaire.

Au contraire, une société élastique aura une conception du
temps cyclique et pourra avoir un programme souple, voire improvisé.

– Distance dans les relations à autrui :

Elle peut être de proximité ou de distance. Dans les
entreprises québécoises, la distance est généralement plus étendue qu’en
France. En effet, il existe une bulle, un espace privé autour de chacun et on
évite de se toucher.

Dans les sociétés latines, on se touche beaucoup et on n’a
pas besoin d’intimité qui protège l’individu.

 

 

 

 

 

J’ai effectivement remarqué ceci, mais vais soulever une incohérence relative à la communication écrite.

 

Certains apprécient recevoir des rapports détaillés, où le rédacteur se projette dans la position du lecteur qu’il suppose novice et à qui il explique les différentes étapes d’un processus ou d’un calcul en amont d’une conclusion ou d’un résultat.

D’autres y voient un côté néfaste, une mauvaise facette du  » soucis du détail « .

 

Bonne chose ou mauvaise chose ? c’est à l’appréciation de chacun mais peut- on en faire une règle générale ?

 

J’ai relevé une incohérence ( puisque j’en parle au début ) chez des personnes qui à l’oral, disent :  » peux-tu m’expliquer ce phénomène et pourquoi tu as fais ces choix .?  » ou aussi :  » pourquoi as- tu pris cette valeur plutôt que celle – ci ?  »  par exemple…

 

Alors tu y vas de ton explication, et ces personnes te reposent encore la question et veulent plus de détails encore…

 

 » Répète-moi stp, comment déduis- tu cette valeur à partir de cette courbe ? etc… « 

 

Ceci jusqu’à assimilation.

 

Et quand on passe à l’écrit, ils n’en veulent pas…

 

Bizarre !

———

De kobico

 

– Communication :

La communication à contexte faible est privilégiée ici :
contenu du message plus important que le contexte, communication précise et
sans détour, présentation logique dans un langage clair.

 

 

Une société avec une communication à contexte fort mettra en
avant le contexte au lieu du contenu du message, utilisera beaucoup les
sous-entendus avec un style de communication flou et ambigu.

.

 

J’ai effectivement remarqué ceci, mais vais soulever une incohérence relative à la communication écrite.

 

Certains apprécient recevoir des rapports détaillés, où le rédacteur se projette dans la position du lecteur qu’il suppose novice et à qui il explique les différentes étapes d’un processus ou d’un calcul en amont d’une conclusion ou d’un résultat.

D’autres y voient un côté néfaste, une mauvaise facette du  » soucis du détail « .

 

Bonne chose ou mauvaise chose ? c’est à l’appréciation de chacun mais peut- on en faire une règle générale ?

 

J’ai relevé une incohérence ( puisque j’en parle au début ) chez des personnes qui à l’oral, disent :  » peux-tu m’expliquer ce phénomène et pourquoi tu as fais ces choix .?  » ou aussi :  » pourquoi as- tu pris cette valeur plutôt que celle – ci ?  »  par exemple…

 

Alors tu y vas de ton explication, et ces personnes te reposent encore la question et veulent plus de détails encore…

 

 » Répète-moi stp, comment déduis- tu cette valeur à partir de cette courbe ? etc… « 

 

Ceci jusqu’à assimilation.

 

Et quand on passe à l’écrit, ils n’en veulent pas…

 

Bizarre !

 

Je ne crois pas qu’il faille faire une généralité avec l’exemple que tu donnes. Je crois plutôt que c’est la même logique qui est à l’oeuvre. Ils souhaitent un rapport qui soit clair et concis. À partir du moment où la bonne compréhension du raisonnement de l’auteur est assurée, ils n’ont pas besoin de se la faire expliquer une deuxième fois lorsque le tout est colligé par écrit.  Ce n’est évidemment que mon point de vue.

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De La Linea

Parce que lorsqu’une communication fait plus de 3 lignes, c’est fini tu perds leur attention. Short and sweet, ça fait la job. :flowers:

———

De hdelmondo

Vraiment très intéressant,

 

 

– La distance hiérarchique :

Elle est faible au Québec alors qu’elle reste forte en
France. Ici, les privilèges et les symboles de prestige sont mal perçus, la
prise d’initiative et d’autonomie dans le travail sont valorisés et il y a peu
de formalisme.

 

France pays révolutionnaire mais pourtant…

Québec pays plutôt conservateur mais pourtant..

 

 

– Individualisme vs Collectivisme :

Le Québec utilise plus le collectivisme (même si
l’individualisme est parfois rencontré). Les caractéristiques sont les
suivantes : les décisions prises en groupe sont privilégiées, le groupe protège
l’individu, les conflits sont évités…

 

 

France Québec là-dessus je trouve pas vraiment de différence.

 

 

– Masculinité vs Féminité :

Les valeurs féminines sont privilégiées ici, telles que
l’égalité, la solidarité et la qualité de vie ; il y a interchangeabilité entre
les hommes et les femmes et les conflits sont résolus par la négociation et le
compromis.

 
Indéniablement le Québec est Féministe.   Parfois cela frôle le Féministan, mais bon, il y a tout de même de bons cotés.
 
– Contrôle de l’incertitude :

 

La société québécoise valorise la prise de risque, ressent
la présence de règles comme contraignante et est motivée par le besoin de
réussite.

 

Ah ça il s’agit de voir l’organisation du travail en France.  Les contrats de travail là-bas, si tu compares avec des économies plus libérales comme la nôtres.  Le modèle français n’est pas mauvais en soit mais n’est pas très compétitif, le social, et le social….et le reste….

———

De rayjean

J’ai remarqué une chose, là ça va dépendre des environnements mais on peut dire dans les milieux de travail où la distance entre les gens est faible, une petite équipe autour d’un projet par exemple, dès le départ les gens apprécient en savoir sur votre vie, votre histoire, etc… il peut y avoir une forte curiosité surtout si vous êtes un immigrant. Vous devrez livrer un peu plus de ce que vous estimerez dans d’autres lieux tenir de votre stricte intimité afin de vous rapprocher des gens; être trop réservé pourrait passer pour une attitude distante voire hautaine. Au Québec on fait beaucoup dans le relationnel donc montrez que vous êtes humain.

———

De Kweli

Je ne crois pas qu’il faille faire une généralité avec l’exemple que tu donnes. Je crois plutôt que c’est la même logique qui est à l’oeuvre. Ils souhaitent un rapport qui soit clair et concis. À partir du moment où la bonne compréhension du raisonnement de l’auteur est assurée, ils n’ont pas besoin de se la faire expliquer une deuxième fois lorsque le tout est colligé par écrit.  Ce n’est évidemment que mon point de vue.

 

C’est vrai, mais cette culture de l’oralité finit par nous jouer des tours.

 

Des gens accumulent des tas de savoirs tacites de façon orale, mais lorsqu’ils partent ou prennent leur retraite, il ne reste pas grand chose dans l’organisation pour servir ceux qui restent.

 

On dirait que les gens sont partants pour lire La Semaine, Châtelaine, Moi & inc. et autres imbécillités du genre, mais présente leur un rapport de travail de 20 pages, les plaintes vont fuser de toute part. 

 

J’ai travaillé avec une équipe qui disait à la blague que pour faire lire nos rapports, il fallait glisser dedans des pages de pub de l’Oréal ou de Gucci. 

———

De hdelmondo

Je ne crois pas qu’il faille faire une généralité avec l’exemple que tu donnes. Je crois plutôt que c’est la même logique qui est à l’oeuvre. Ils souhaitent un rapport qui soit clair et concis. À partir du moment où la bonne compréhension du raisonnement de l’auteur est assurée, ils n’ont pas besoin de se la faire expliquer une deuxième fois lorsque le tout est colligé par écrit.  Ce n’est évidemment que mon point de vue.

 

C’est vrai, mais cette culture de l’oralité finit par nous jouer des tours.

 

Des gens accumulent des tas de savoirs tacites de façon orale, mais lorsqu’ils partent ou prennent leur retraite, il ne reste pas grand chose dans l’organisation pour servir ceux qui restent.

 

On dirait que les gens sont partants pour lire La Semaine, Châtelaine, Moi & inc. et autres imbécillités du genre, mais présente leur un rapport de travail de 20 pages, les plaintes vont fuser de toute part. 

 

J’ai travaillé avec une équipe qui disait à la blague que pour faire lire nos rapports, il fallait glisser dedans des pages de pub de l’Oréal ou de Gucci. 

Ce qui n ‘est pas faux.  

———

De green20770

– Contrôle de l’incertitude :

 

La société québécoise valorise la prise de risque, ressent
la présence de règles comme contraignante et est motivée par le besoin de
réussite.

 

Bof. Pour une nation avec des regles d’embauche et debauche aussi flexibles, la prise de risque est inexistante sur ce segment. Si prise de risque il y avait, les employeurs prendraient justement le risque d’embaucher les immigrants en se basant sur leur CV et leurs references etrangeres. La prise de risque, c’est aussi le pari d’investir dans quelqu’un qui ne s’inscrit pas dans un ensemble de references qui est connu des recruteurs (formation, experience quebecoise, etc…) et de miser sur le potentiel d’un candidat. Tout ce que j’ai vu jusqu’a maintenant, ce sont des DRH ou des gestionnaires qui, si le CV ne s’inscrit pas mot pour mot dans ce qu’ils recherchent sont finalement assez hermetiques et assez peu curieux.

De ce cote, les etats-uniens s’inscrivent beaucoup plus dans ce cadre.

———

De titi799

Dans le milieu médical, ça m’a l’air différent…
Je me ferai mon avis dans quelques semaines, mais apparemment, on ne mélange pas trop les torchons et les serviettes…

———

De Ezaz

?it?

———

De Basseux

+1  ça peut carrément aider

———

De immigrer.com

On retrouve un encadré sur les observations de Pierre-Olivier Saire dans  le guide de Laurence Nadeau, S’installer et travailler au Québec aux éditions L’Express.

———

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