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Et si tout était si…

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Et si tout était si simple ?

Oh ! Je sais ce que vous allez dire ! « Il a parlé de faire une chronique sur le club de Hockey du Canadien de Montréal et il nous fait autre chose ! ». Bon, d’abord, le temps me manquait pour faire une recherche efficace. Ensuite, le CH a un peu cessé de faire des étincelles depuis peu, même si on a perçu un réveil lors du matche de jeudi contre le Minnesota. Mais battre le « Wild » ne fait pas partie de la rubrique des « exploits ». Alors ça motive moins pour parler d’eux même si j’aime suivre les matches de notre belle équipe. Alors ça sera pour plus tard.

Et puis il y a eu ce courageux message de Waga. Courageux parce qu’il n’est pas facile d’avouer un retour au bercail. Beaucoup considèrent encore cela comme une sorte d’échec, alors qu’il n’en est rien. On a tant parlé du Québec à ses amis, à sa famille avant de partir. On a tant eu de rêves et d’espoir, qu’il faut avoir du courage pour admettre que l’on s’est trompé ou que nous n’avions pas une vision exacte de la réalité et que, finalement, on n’est pas vraiment fait pour y résider.

Je sais bien que, pour ma part, je ne retournerais pour rien au monde en France. Le pire qui pourrait se produire encore, c’est que je quitte le Québec pour aller ailleurs, mais pas dans l’hexagone. Et encore, un nouveau changement de pays, je n’y crois vraiment pas !

Mais tout le monde n’est pas comme moi. Tout le monde n’est pas fait pour bouger, pour affronter le choc culturel, pour affronter l’hiver, pour affronter l’éloignement familial, etc. Alors je comprends que certains ne puissent plus tenir et décident de repartir. Même si c’est parfois après un court séjour, je pense personnellement que si on ne se sent pas bien très rapidement dans son nouveau pays, ça augure mal pour la suite. Il faut patienter, et le malaise du début se transforme en bien être. Mais à quoi cela sert de persévérer si l’on est réellement malheureux ?

À chaque fois que j’ai posé le pied au Québec et depuis que je me suis installé ici, je me suis senti et je me sens comme chez moi, bien plus qu’à Paris ou même dans ma chère Normandie. J’ai eu l’impression de me retrouver, d’être en parfaite harmonie avec moi-même. Mais cette sensation ne se commande pas, elle est là, ou pas.

Comme Waga l’a fait, on peut préparer son immigration consciencieusement, en lisant tout, en regardant tout, en s’informant sur tout ce qui concerne le Québec. Mais l’immigration reste un grand saut vers l’inconnu et sans essayer, on ne peut pas savoir si l’on est fait pour ça. Il y a une partie d’inconnue, bien que cette recherche prémigratoire soit absolument essentielle.

Mais tout cela, l’attente du visa (aussi longue soit-elle), les préparatifs du départ et LE départ, sont les aspects les plus commodes de l’immigration par rapport à ce qui vous attend en arrivant ici. L’adaptation peut être facile. La recherche de travail peut être très productive. L’insertion dans la vie sociale du Québec peut être rapide…. et je vous le souhaite tout ça. Comme l’inverse est également possible. Cela arrive, cela se produit, cela est à prendre en considération lorsqu’on s’installe dans un autre pays.

Il faut aussi arrêter de se lamenter ! On n’est plus à l’époque où les immigrants partaient avec une seule valise et 10 sous en poche dans un vieux cargo bourré d’immigrants. Mais les difficultés sont encore présentes.

Waga vient de nous le rappeler. Pourtant, il semblait pas mal prédisposer à réussir son intégration au Québec.

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Écrit par
Petit-Prince

Mais qui est donc Petit-Prince ? Après s’être évanouit dans le désert sous les yeux médusés de l’aviateur en perdition, le revoilà au pays du froid et du sirop d’érable. Jean-Philippe Rousseau, de son vrai nom, est un Normand pur jus (dans le sens qu’il a souvent baigné dans le Calva). Malgré tout, il ne s’est pas contenté de sa douce campagne normande et a parcouru la France de long en large, avant d’échouer à Paris en 1995… C’est un passionné. Un passionné d’idées, de débat et de joutes verbales, qui l’a conduit à s’engager activement en politique le jour même de ses 18 ans. Il l’a fait en tant que responsable associatif bénévole et enfin en tant qu’assistant de sénateur durant presque quatre années. Mais ne vous méprenez pas ! Loin d’être un " politicard ", c’est un anticonformiste né. Il revendique haut et fort son statut de disciple de la génération des " Hussards ", cette " gang " d’écrivains français des années 50-60, en tête desquels on retrouvait Antoine Blondin, Roger Nimier, Michel Déon et un certain Marcel Aymé. Dans le même esprit, il se délecte des citations de l’inénarrable Michel Audiard, qu’il considère comme le plus grand dialoguiste français. Passez lui le film " Les Tonton Flingueurs " et ca sera l’extase suprême devant le jeu d’acteur de Lino Ventura et autres Bernard Blier. Autre passion : l’écriture. Et il écrit comme il parle, c’est-à-dire beaucoup ! Sur l’air de " j’aurai voulu être un artiste ", lui aurait voulu être journaliste. Au lycée, il lance un modeste journal satirique et sitôt entré à l’université, il fonde un journal étudiant où il peut assouvir sa passion sans retenue (ou presque). Mais toutes ces expériences palpitantes ne l’empêchent pas de sentir de plus en plus monter en lui, une certaine amertume. Comme le disait Charles Péguy au début du siècle dernier : " Mon pays me fait mal " et Jean-Philippe s’en détourne en découvrant le Québec à travers Internet en 1998. Mais c’est lors de son premier grand séjour dans la Belle Province, durant l’été 2000, qu’il tombe définitivement " en amour ". Trois visites touristiques plus tard, le voilà qu’il pose définitivement ses bagages à Montréal le 30 septembre 2001, juste avant d’avoir ses 28 ans. À côté d’un emploi administratif dans une grande compagnie montréalaise, il occupe ses temps libres à concevoir des sites Internet afin de progressivement se mettre à son compte. Ce petit Français reste émerveillé devant l’espace d’initiative et de créativité que lui offre le Québec. Il se sent tellement bien dans son nouvel environnement, que même si son sang reste français, son cœur est déjà profondément québécois. Il ne lui manque plus que d’avoir la retransmission du Tournoi des six nations de rugby, ainsi que la possibilité d’acheter de vrais croissants à côté de chez lui pour se sentir comme au Paradis. Mais tout vient à point à qui sait attendre, n’est-ce pas ? Site perso : La grenouille givrée… Baptisé « le parrain des blogistes immigrés » par le Courrier international à l’automne 2006

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