On entend parler des jobines ! Certains affirment que c’est la voie obligée, pour tout immigrant nouvellement installé. Hélas, c’est vrai dans beaucoup de cas. Je n’avance pas un chiffre, je n’en ai aucune idée. Puis je n’ai pas envie de me faire sacrer des roches sur la tête, non ! Seulement, le fait est que cette « obligation » de passer par là en effraie beaucoup. Et que la chose est présentée tantôt comme étant une « norme », ce qui n’est pas vrai, et parfois comme une « gentillesse » réservée aux immigrants. Ce qui n’est pas vrai non plus mais j’y reviendrai. Ou encore, comme une catastrophe. Tout un mythe s’est construit là-dessus. Les médecins chauffent des taxis. D’autres font la plonge. Des avocates devenues vendeuses ….
Je parlais donc des jobines. Certains passent par là. Moi, j’y suis passée. Je vais vous faire partager mon témoignage. Vous jugerez par vous-même ….
Je situe toujours mon arrivée au Canada à la date d’arrivée de ma famille au complet parce qu’en ce qui me concerne, j’étais déjà venue au Canada bien avant (tout comme j’avais été explorer d’autres pays, en Europe, mais ça c’est une autre histoire). Nous voilà donc débarqués à Montréal, en septembre 2004. Aucun des trois autres membres de ma famille (mari, deux enfants) n’a jamais quitté le bled auparavant. Alors, la recherche d’emploi, pas le temps. Ni le goût. On a d’autres priorités. Il nous faut trouver un appart, le meubler mais surtout apprendre à vivre dedans (un des chapitres les plus hilarants de notre vie, une autre affaire). Nous sommes dans Côte-des-neiges, en plein ghetto immigrant, mais nous l’ignorions avant de louer. Nous voulions nous rapprocher du métro, des services et de l’UdeM. Mes enfants doivent aller en classe d’accueil. Et mon africain pure laine de mari, apprendre à prendre le métro, se rendre à l’UQAM tout seul et rentrer en un seul morceau. Distinguer clairement direction Côte-Vertu et direction Henri-Bourassa. Repérer son local de cours et le labo. Savoir utiliser le distributeur de Coke dans le couloir (ne pas se retrouver bêtement sans boisson ni moyen de récupérer ses sous). Ce n’est d’ailleurs pas le plus dur pour lui, l’université. La maison, c’est autrement plus compliqué pour un mari africain qui, de toute sa vie, n’a jamais lavé ses chaussettes ni préparé à manger ….
C’est donc dire que je n’ai pas vu passer l’automne de 2004. Trop occupée à « intégrer » mon petit monde. Pour vous dire toute la vérité d’ailleurs, pour moi, le marché de l’emploi canadien, c’était comme la physique des quanta expliquée à ma grand-mère ! Sauf que notre petit pécule a vite fondu. Il a fallu équiper notre appartement (au grand dam des enfants qui n’apprécient pas pantoute que tout cet espace libre pour jouer se remplisse de meubles !). Puis l’école « gratuite » nous a coûté un beau petit magot. Enfin, il a bien fallu que les trois « nouveaux » soient équipés pour l’hiver. Puis la fameuse période « des fêtes » s’en mêle. Résultat : moi et mon mari, on se décide à chercher quelque chose ….
Nous n’avons pas encore de diplômes d’ici. Nous découvrons, effarés, que nos diplômes de là-bas sont inutilisables avant un bout de temps (une montagne de formalités, malgré qu’il n’y a pas d’ordre professionnel impliqué là-dedans). Et ça urge ! Faut donc chercher du côté des jobines. Re-surprise : les jobs, il y en a. Mais plus souvent qu’autrement, le bilinguisme est requis. Quoi ? Bilingue pour faire la plonge ? Dites-moi : depuis quand on parle aux assiettes ? En tout cas … Je suis un peu moins nulle en anglais que mon mari et de toute façon ce n’est pas rentable de travailler tous les deux. La garde d’enfants est assez dissuasive merci !
Je me lance donc. Hiver 2005 (l’hiver étant d’ailleurs la pire période pour chercher quelque chose mais je ne le sais pas encore). À vrai dire, il se passe bien des choses dans l’actualité québécoise, en 2005. Notamment le show Gomery et cie. Puis d’autres. Mais dès lors que j’embarque dans les jobines, paf ! Plus rien. Je suis une abrutie finie. J’ai la tête ailleurs. Je vis à 180km/h. Le soir, je suis crevée. Et boulot-métro-dodo n’est plus une expression chez nous.
Ma première job, donc : femme de ménage dans un motel. Pas hôtel. Motel. Plutôt minable mais on ne lève pas le nez sur un chèque, n’est-ce pas ? Changer les lits, passer l’aspirateur, épousseter, faire les salles de bain, faire des lavages et des pliages …. Rien de grave, finalement, quand on a eu la mère que j’ai eu et si on est l’aînée de 11 enfants. Mon chèque varie entre 200 et 250 $ nets par semaine pour ±30 heures de travail par semaine. Ouille les courbatures ! Je dois combiner mes études, faire ma jobine et m’occuper de la famille. En gros, ce que chacun et chacune de vous fait …. Une chance : mon mari étudie, garde les enfants, fait faire les devoirs et s’occupe comme il peut du ménage. En y mettant une tonne de bonne volonté, il a même appris à nous cuisiner des mets plus ou moins mangeables. Woooow ! Faut quand même trop exiger : on mange, mais je ne compte pas sur lui pour des repas équilibrés. Les enfants sont ravis : ils mangent des frites presque tous les jours. J’essaie le coup des recettes. Il ne veut rien savoir des pincées, des tasses et des cuillères (trop compliqué pour un débutant). Alors dans mon horaire chargé, il me faut aussi trouver du temps pour faire popotte si je veux que mes enfants grandissent avec de bonnes habitudes alimentaires ….
Aussi étonnant que cela paraisse, je gagne dans cette job infiniment plus que mon chèque de paye. Je gagne une leçon d’humilité. Dans une autre vie, je faisais partie d’une classe de privilégiés. J’aurais alors considéré ce travail comme un travail dégradant. Mais ce travail m’a appris à considérer les choses d’un autre angle. Là-bas, je travaille avec des « filles » (appellation générique collée à tout le monde, comme si nous étions juste des numéros et non des personnes). Dans leur grande majorité, ces « filles » n’ont pas beaucoup d’instruction mais elles sont honnêtes. Elles gagnent leur vie honnêtement, sans arnaquer l’aide sociale, sans voler personne. Les clients du motel viennent surtout pour des affaires de sexe. Le client typique prend 3 heures ou 4 avec un(e) collègue de travail, ou un(e) prostitué(e), quand le (la) conjoint(e) régulier(e) vous croit coincé(e) dans une réunion interminable, hein ! Ainsi, j’en apprends de bonnes sur les mœurs sexuelles des gens d’icitte. Nous autres, les « filles », nous recevons mêmes des « propositions ». Ma première fois a été un cauchemar. Je me sentais souillée. Puis, j’ai appris à dire, juste avec mes yeux et sans prononcer la moindre parole : « Toi, mon gros, tu risques de te ramasser avec le manche de ma vadrouille dans le cul ! » …. Pour revenir sur la leçon d’humilité, j’ai fini par me dire que l’orgueil mal placé aurait fini par me conduire tout droit vers l’endettement chronique. Et puis, c’est quoi la notion de travail dégradant, quand on n’a pas le choix ? Mandela a passé des années a cassé la pierre, non ? Ça ne l’a pas empêché de devenir un grand homme.
Enfin, j’ai pu, grâce à cette job, approcher le racisme Made in Montréal. Pas envers les employés. Impossible puisque tous et toutes sommes des « importés », proprio inclus (origine pakistanaise, conjointe d’origine grecque). Mais envers les clients, ooooooh ! Les chambres du motel sont toutes minables (à mon point de vue) mais les clients s’en voient attribuer une en fonction de leur tronche (Et pourtant ils n’en ont rien à cirer, le plus souvent). C’est vrai que vue la mission du motel, la plupart des clients sont bizarres. Il y a une aile pourrie, réservée aux Autochtones. « Inuit side », comme ils l’appellent. Traduction : ne perdez pas trop de temps là-dedans. Mettez les draps et les couvertes les plus minables, les plus déchirées. Lits grinçants. Meubles déglinguées. Moquette tâchée de bière et autres liquides …. Catégorie suivante : les Noirs. On les fourgue dans l’aile autochtone, s’il y a encore des places Ou ailleurs, selon le degré de détérioration. On ne leur donne de bonnes chambres que lorsque toutes les autres sont occupées. Pensez-vous que les Blancs sont mieux servis ? Non. On leur donne les meilleures chambres et on les fait payer le double sinon le triple de ce que payent les autres. Au début, je suis choquée. Puis je m’y fais. Surtout quand le boss profite d’événements (comme Formule 1) pour doubler ou tripler ses prix …. Bref : j’ai appris sur le marché du travail, les mœurs sexuelles, où comment faire rimer racisme et profits. Mais comme jobine signifie transition, je m’en vais après 6 mois. Pourquoi ? Parce que je me dis que même dans les jobines, je pourrais trouver plus honorable que ça. Vous ne me croirez sans doute pas, mais le plus dur, ce ne sont ni les courbatures, ni l’aspect minable de l’endroit. J’en avais marre de jouer les idiotes, de faire semblant que mes études, c’est au secondaire des adultes et non à l’UdeM, de jouer le jeu de la femme sans aucune instruction (qui lisait quand même Edgar Morin pendant les pauses). Bref : mon corps et ma tête étaient fatigués de tout. Y a quand même une limite à s’occuper de la sexualité des gens. Et ce n’est pas ma tasse de thé, non plus ….
Tout en travaillant au motel, je profite d’un répit dans mon calendrier académique pour suivre un cours de préposée aux bénéficiaires. Je me dis que tant qu’à rester au bas de l’échelle, m’occuper de vraies personnes avec de vrais besoins en soins, c’est plus reposant pour ma tête. Je ne veux pas me faire passer pour une sainte, non ! À ce moment, j’en connais un peu plus sur le marché du travail aussi. Je sais que le métier de préposée est très demandé (rapport au vieillissement de la population) et qu’il est bien payé dans le secteur public. Je m’adresse d’abord à l’école des métiers des faubourgs. La formation à elle seule dure 6 mois. SIX MOIS ! Franchement, je ne suis pas prête à mettre autant de temps dans un métier que je considère comme une transition. Je me tourne vers des formations privées. Avantage : période courte (5 à 9 semaines au lieu de 6 mois), coût bas (entre 300 et 500$ stage inclus) et placement garanti. Je complète ma formation. Beaucoup de nouveaux immigrants ayant beaucoup d’instruction suivent le cours avec moi, en attendant que leurs compétences soient reconnues. C’est le cas de mon amie Slovaque, qui est femme de ménage à la même place que moi. Elle a un post-doc en gestion des services de santé mais est aussi médecin. Le prof principal est congolais, médecin pédiatre qui ne peut exercer son métier ici faute de sous pour passer les examens de l’ordre. La proprio (marocaine) gère l’affaire avec son mari. Une vraie obsédée par la richesse facile, contrairement à son mari qui ne pense qu’à faire le bien autour de lui. Certains d’entre vous reconnaîtront.
Bref, je complète ma formation. Je m’inscris dans une agence pour travailler sur appel. Ils m’appellent effectivement, 2 à 3 fois par semaine Je travaille dans les CHSLD. Je redeviens « une fille » parmi tant d’autres. Ce n’est pas tant le mot qui me dérange, mais tout ce qu’il véhicule comme négation de la personne que je suis et de la contribution des préposées au système de santé. Tout bardé de diplômes que le médecin est, je le mets au défi d’aller laver, changer les lits de 10 personnes âgées, les faire manger, tout cela dans trois heures ! Là aussi, je fais l’expérience d’une réalité étonnante : tout le personnel de soins (infirmières et préposées) est divisé en deux catégories distinctes. Les permanents et les occasionnels, envoyés par des agences. Presque tous les permanents sont des pure-laine et quelques-uns sont des immigrants de longue date. Et presque tous les occasionnels sont des immigrants. L’envie vous prend de crier au mensonge ? Allez-y, mais c’est la vérité. Théoriquement, un occasionnel peut devenir permanent quand une place se libère. Mais tu déchantes vite quand une jeunesse qui a été engagée pour une job d’été vient de décrocher sa permanence, alors qu’une haïtienne reste occasionnelle pendant 5 ans …. Et je vous passe les détails sournois, quand les « permanentes » font tout pour fourguer tous les cas lourds (genre donner son bain à un tétraplégique atteint d’Alzheimer) aux « occasionnelles », ou encore leur faire endosser toutes les erreurs.
Je n’ai pas appris que cela dans cette job. J’ai aussi côtoyé la misère humaine de près, chez les bénéficiaires. La misère d’être malade est normale ! Et je dirais que dans 80% de cas, la famille était présente et faisait tout pour accompagner les parents. Mais la solitude des autres, je la gérais mal. Je n’y comprenais rien. J’étais mal outillée pour gérer cela. Mes cours de psychologie sont loin. Je sais que je dois pratiquer le détachement et éviter d’endosser tout cela. Mais l’africaine en moi se révoltait. Non mais ! Ces gens-là on trimé dur pour élever des enfants, ils ont sorti le Québec du Tiers-Monde, puis quoi ? Certains ne recevaient jamais de la visite. Une dame m’a confié qu’elle n’avait aucune idée de l’endroit où vivaient ses trois enfants. Puis j’en voyais qui recevaient de la visite plus nocive pour eux qu’autre chose. Quelle idée de se disputer l’héritage en plein milieu d’un couloir de CHSLD ! Et ils pleuraient, et ça me brisait le cœur. Je le répète : je ne suis pas une sainte. Mais ma mère a 60 ans et une santé fragile. Et malgré les 10 000 km qui nous séparent physiquement, cette job m’a curieusement rapprochée d’elle. Bref : je n’en pouvais plus et j’ai sacré mon camp après trois mois ….
Je m’en vais donc voir ailleurs. Je trouve dans une manufacture d’épices. J’en respire tellement de toutes sortes que j’en suis dégoûtée à vie. Si vous m’aimez bien, ne m’envoyez surtout pas une recette contenant du poivre de cayenne …. Je dure une semaine. Je me dis que tant qu’à faire, je vais travailler comme autonome. Je passe des annonces pour l’aide aux devoirs. Ça ne marche pas. Je passe une autre annonce sur lespac.com pour des ménages. Je reçois un premier appel. Une dame qui a six enfants, une grosse maison et une job assez prenante. Famille juive pratiquante (pas hassidim) Je travaille chez elle trois fois par semaine. Vaisselle le matin, en arrivant (j’apprends en un tour de main le coin « lait » et le coin « viande » de la cuisine. Puis après le départ de tout ce monde pour l’école et le travail, je fais les lits, les salles de bains, les meubles et les planchers. Comme je ne peux pas amener ma nourriture (non cachère) chez eux, je mange leur nourriture à midi. Puis l’après-midi, je plie le linge et fais du repassage. La dame est très satisfaite, Elle me présente à ses amies …. et je me retrouve à faire 40 à 50 heures de ménage par semaine. Autour de 450 $ par semaine. Mais dur dur. Pour mon dos en compote. Et dites-moi : qui peut aimer ça, faire le ménage des autres ? Mais là aussi, j’ai gagné bien plus que mon chèque. Certaines de mes clientes sont même devenues mes amis. Mais la leçon de vie apprise, c’est que je ne voulais absolument pas que mes enfants grandissent comme ceux de mes clients, gâtés pourris et incapables de se débrouiller quand la fortune de maman-papa ne vient pas à la rescousse ….
Fatiguée, je m’inscris dans une agence qui fournit en personnel à Kraft. Travailler chez Kraft …. C’est de loin le meilleur employeur que j’ai jamais eu. On met l’accent sur la personne, chez Kraft. Super ambiance. Sécurité full. Formation. Responsabilisation. La possibilité de consommer les produits de la maison à des prix « employés ». Le seul hic : théoriquement, les employés d’agence peuvent être promus au rang d’employés de l’entreprise. Permanence, syndicat et tout …. En réalité, ils passent des tests. Devinez qui échoue et qui réussit à ces tests …. la GRH, ça doit être quelque chose dans ce pays ….
Dans l’entre-temps, j’ai obtenu mon diplôme canadien. Et je commence une vraie recherche d’emploi. Je vais dans une CLE …. et toutes ces séances de blabla sur le CV, les entrevues, le suivi sur six semaines, trop peu pour moi. Trop lent. Je sais lire, vous savez ! Jobboom, monster, workopolis, je passe mon temps dedans. On m’envoie chez un organisme (Femmes de Montréal je crois). On me dit que les femmes hautement diplômées sont aidées à trouver une première job mais je ne fais pas partie du lot admissible. Diplôme canadien. Non mais ! Pas grave. Je travaille le jour chez Kraft. Le soir, je fais une recherche intensive. J’obtiens quelques entrevues. Aucun employeur ne semble me trouver bonne à quoi que ce soit. Au printemps 2006, je suis dégoûtée, amère. Assez paradoxalement, j’obtiens des entrevues du Manitoba, de la Colombie Britannique et de l’Alberta. Mais on hésite beaucoup. Il reste quelques mois à mon mari pour décrocher son diplôme. Une proposition intéressante à Saint-Boniface. J’envisage sérieusement de déménager ….
Je ne vous cacherais pas que je commençais à être très amère. Et avoir des doutes sur la prétendue ouverture des Québécois. Non mais ! Je suis affichée comme l’une des meilleures étudiantes de ma cohorte deux ans de suite. Je reçois deux prix de l’université, pour avoir complété ma formation plus tôt que les autres et pour la qualité de mon mémoire. Mes collègues de formation décrochent de beaux postes les uns après les autres. Trois mois après la diplomation, je suis la seule qui n’est placée nulle part. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Mes profs m’ont même aidée. Mais avec ma maîtrise, je ne trouve rien que des ménages. Délit de faciès ? Délit de patronyme ? Les deux sans doute …. Mais ces employeurs ne me connaissent pas. Je suis une maudite astineuse. J’ai survécu à pire que ça, tsé ! Et je ne lâcherai pas. Tenez-les pour dit, chers employeurs québécois. Puis, bang ! Un emploi dans mon domaine à Québec ….
Vous voyez, tout vient à point à celui qui sait attendre. Les jobines ? Fatigant, mal payé, conditions de travail limite. Ce n’est cependant pas une catastrophe. Ni une exclusivité pour les immigrants. Seulement, les Québécois commencent tôt. Mon fils qui n’a que 13 ans a déjà commencé à travailler. Vous en voyez d’autres comme lui dans les ventes de détail. Le tout, c’est de savoir comment sortir des jobines. Camper résolument dans le positif. Mettez-vous en tête que ce n’est qu’une période de transition. Ça sert à quoi, une jobine ? À apprivoiser le marché du travail d’ici. À ne pas trop s’endetter. À éviter l’aide sociale. Et enfin ? À en être suffisamment dégoûté pour se chercher un vrai emploi ….
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