Soirée du 2 février Bonjour…

De Jimmy

Soirée du 2 février

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En effet j`ai pris avec philosophie vos « jérémiades » comme le disait Jean-Claude.

Sérieusement, je fus heureux de constater une énorme différence d`attitude des nouveaux immigrants Francais, comparativement à ceux des années 60.

Dans les années 60, le Québec sortait de la « grande noirceur ». On nomme ainsi cette période car la province était dirigée à l`époque par un premier ministre (Maurice Duplessis) qui croyait normal de maintenir le peuple dans l`ignorance. Par exemple, l`enseignement, l`école, l`éducation qui pour lui n`avait pas vraiment d`importance était prodigué le plus souvent par des religieux (prètres, soeurs). Cela permettait de réaliser des éconnomies puisque le gouvernement n`avait pas a bien payer les religieux, ceux-ci ayant fait voeu de pauvreté.

Après la mort de Duplessis, le nouveau gouvernement Québecois à créer le Ministère de l`Éducation (c`est incroyable qu`il n`y en avait pas avant). Ce nouveau ministère à évidemment travailler fort à développer des programmes d`éducation, à construire des écoles, à embaucher des professeurs etc… Un énorme problème fut le recrutement des professeurs. Comme auparavant les salaires en enseignement était très bas, ce n`était pas une carrière très recherchée à l`époque. Le gouvernement à donc encouragé l`immigration de professeurs venant la plupart du temps de France.

Cette génération d`immigrants Francais, qui ont connus la grande époque du colonialisme, ont rapidement constatés, avec raison, le manque d`éducation des Québecois et les ont souvent traité avec mépris.

Tout ca pour dire que vous n`avez pas du tout cette attitude. Vos jérémiades relèvent plutôt de constatations de différences et de possibles améliorations et non du mépris.
Il faudrait que plus de Québecois en soit conscient. Ceci dit, il faudra qu`un jour vous passiez à la phase II (comme le disait Tessy) et que le « chialage » ne soit plus systématiquement en comparaison avec la France. Mais chaque chose en son temps.
Amicalement