Choc du retour au pays d’origine - Immigrer.com
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Choc du retour au pays d’origine

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De clairette646

Voici un article très intéressant à lire pour ceux qui envisagent de retourner dans leur pays d’origine après un long séjour au Québec (ou autre province canadienne).

Il parle du choc du retour ou contre-choc culturel que les immigrants ont trop souvent tendance à sous-estimer et qui pourtant peut être la source d’importantes difficultés d’adaptation dans leur propre pays d’origine.

Bonne lecture !
 

 

Séjour à l’étranger : le choc du retour
 
Avec les moyens de communication et de transport qui se sont considérablement développés au cours des dernières décennies, les frontières entre les pays se sont estompées et les cultures du monde sont devenues accessibles. De plus en plus de gens quittent momentanément leur milieu pour des séjours à l’étranger, allant de quelques jours à plusieurs années : voyages d’affaires, tourisme, échanges culturels, apprentissage de langues, développement international, pèlerinages, etc. Un long voyage n’est plus l’apanage de quelques idéalistes, mais une expérience recherchée et à la mode. L’Université Laval mise sur l’ouverture sur le monde avec des stages à l’étranger, le programme Profil international, sans oublier les organismes et agences présents sur le campus. Si, pour partir, la panoplie de ressources et de moyens disponibles semble aussi variée qu’accessible (à l’université comme ailleurs), qu’en est-il du retour ? Certes, un départ pour l’étranger demande une longue préparation, un peu d’audace et de l’argent. Mais suffit-il d’avoir son billet d’avion pour bien rentrer ? Quelles sont les implications d’un retour chez-soi après un long séjour à l’étranger ?

Pourquoi un choc ?
Les symptômes du choc culturel
Les stades du retour
Les croyances reliées au choc du retour
Les facteurs affectant l’intensité et la durée
Des moyens de faciliter la réintégration
Références

 

Article complet

———

De Zemida

Très bonne étude et tellement réaliste !

Merci pour le lien, bonne journée … :flowers:

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De verozen

Très bon récit. Il est vrai que le retour n’est pas évident du tout, mais alors, pas du tout!!!!
merci de ce partage.

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De roesti

Clairette646: Vous regrettez maintenant d’avoir opté pour le retour??

———

De clairette646

Non je ne regrette pas mon retour. Il était nécessaire.
Mais je regrette d’avoir perdu beaucoup de temps pour comprendre mon état (irritabilité, marginalisation, nostalgie, impression d’être apatride …). J’ai vraiment sous-estimé l’impact que pouvait avoir un retour dans son pays d’origine. Pour moi c’était juste une petite phase de quelques semaines alors qu’en fait cela a duré 3 ans où j’ai eu l’impression d’être incapable d’avancer dans ma vie et de ne pas savoir ce que je voulais faire.
Résultat des courses: il a été plus facile pour moi d’immigrer au Québec que de revenir en France !

———

De roesti

Non je ne regrette pas mon retour. Il était nécessaire.
Mais je regrette d’avoir perdu beaucoup de temps pour comprendre mon état (irritabilité, dépression, nostalgie, impression d’être déraciné et de ne plus se (re) connaitre). J’ai vraiment sous-estimé l’impact que pouvait avoir un retour dans son pays d’origine. Pour moi c’était juste une petite phase de quelques semaines alors qu’en fait cela a duré 3 ans où j’avais l’impression d’être incapable d’avancer dans quoi que se soit … comme si j’étais tout le temps sur le “décalage horaire”.
Résultat des courses: il a été plus facile d’immigrer au Québec que de revenir en France !

Dans votre description en bas de votre profil vous mentionnez CSQ reçu sans entretien en Juin 2011, êtes vous de nouveau dans la démarche pour repartir au Québec?

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De verozen

Non je ne regrette pas mon retour. Il était nécessaire.
Mais je regrette d’avoir perdu beaucoup de temps pour comprendre mon état (irritabilité, marginalisation, nostalgie, impression d’être apatride …). J’ai vraiment sous-estimé l’impact que pouvait avoir un retour dans son pays d’origine. Pour moi c’était juste une petite phase de quelques semaines alors qu’en fait cela a duré 3 ans où j’ai eu l’impression d’être incapable d’avancer dans ma vie et de ne pas savoir ce que je voulais faire.
Résultat des courses: il a été plus facile pour moi d’immigrer au Québec que de revenir en France !

Je te comprends très bien Clairette646 car j’ai le même sentiment que toi (ce que j’ai écrit dans mon bilan d’ailleurs). Par contre, ça fait presque 7 ans que ça dure, c’est pourquoi j’ai préféré faire le choix de revenir au Québec.
Merci de ton témoignage.

———

De clairette646

Non je ne regrette pas mon retour. Il était nécessaire.
Mais je regrette d’avoir perdu beaucoup de temps pour comprendre mon état (irritabilité, dépression, nostalgie, impression d’être déraciné et de ne plus se (re) connaitre). J’ai vraiment sous-estimé l’impact que pouvait avoir un retour dans son pays d’origine. Pour moi c’était juste une petite phase de quelques semaines alors qu’en fait cela a duré 3 ans où j’avais l’impression d’être incapable d’avancer dans quoi que se soit … comme si j’étais tout le temps sur le “décalage horaire”.
Résultat des courses: il a été plus facile d’immigrer au Québec que de revenir en France !

Dans votre description en bas de votre profil vous mentionnez CSQ reçu sans entretien en Juin 2011, êtes vous de nouveau dans la démarche pour repartir au Québec?

Quand je suis parti du Québec, j’avais dans l’objectif de retourner là-bas pour y faire ma vie.
C’est pourquoi mon retour en France devait surtout servir à préparer mon projet d’immigration permanente (j’avais un statut d’étudiante au Québec).

J’ai mis plus de deux ans pour obtenir mon CSQ (le temps de mettre de l’argent de côté). Mais le problème est qu’en attendant j’ai du recommencé à vivre en France et que je me suis beaucoup rapproché de ma famille et de mes amis. Toute cette période n’a vraiment pas été évidente car j’étais complètement perdu sans arriver à comprendre pourquoi.

Maintenant, j’ai décidé de retourner l’été prochain à Québec, d’une part, pour valider mes papiers d’immigration et, d’autre part, pour voir si je me vois toujours vivre là-bas.

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De clairette646

Non je ne regrette pas mon retour. Il était nécessaire.
Mais je regrette d’avoir perdu beaucoup de temps pour comprendre mon état (irritabilité, marginalisation, nostalgie, impression d’être apatride …). J’ai vraiment sous-estimé l’impact que pouvait avoir un retour dans son pays d’origine. Pour moi c’était juste une petite phase de quelques semaines alors qu’en fait cela a duré 3 ans où j’ai eu l’impression d’être incapable d’avancer dans ma vie et de ne pas savoir ce que je voulais faire.
Résultat des courses: il a été plus facile pour moi d’immigrer au Québec que de revenir en France !

Je te comprends très bien Clairette646 car j’ai le même sentiment que toi (ce que j’ai écrit dans mon bilan d’ailleurs). Par contre, ça fait presque 7 ans que ça dure, c’est pourquoi j’ai préféré faire le choix de revenir au Québec.
Merci de ton témoignage.

Je viens de lire ton bilan où je me suis reconnu. D’ailleurs je te remercie pour ton témoignage très touchant !

Comme toi, mon immigration au Québec s’est très bien passé jusqu’au jour où les ennuis arrivent : fin d’étude difficile ; solitude ; mal du pays ; problème d’argent …

On retourne en France en pensant que le changement va nous faire du bien. Et puis finalement la réadaptation se fait dans la difficulté : mal du Québec ; sentiment d’être décalé ; perte d’une partie de son identité française …

Pourtant il y a des gros points positifs : rapprochement avec la famille ; nouveaux amis ; beauté des paysages ; découverte de l’Europe ; gastronomie … qui nous font que malgré tout la réadaptation se fait.

Jusqu’au jour où on tombe malade comme si ton corps voulait te dire « STOP ». J’ai commencé à être malade tout le temps (1 an après mon retour). Ce n’était pas des choses graves (comme vous :sad: ) mais c’était constant (bronchite, maux de vente, maux de tête, nausée, fatigue chronique …) et surtout inhabituel chez moi qui d’habitude a une santé de fer.
Depuis que je me suis mise en tête que je retournerais à Québec l’été prochain et bien comme par hasard, je commence à aller beaucoup mieux !
Comme quoi, le corps sait parfois ce qui est mieux pour soi avant notre esprit !

———

De amara

bonsoir,
ressemble est-il au premier choc ,celui en arrivant au pays d’acceuil”QUEBEC”
cdt

———

De kzrystof

Est-ce indiscret de demander ce que cela signifie concrètement ? :)

———

De verozen

répond plus bas…

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De verozen

bonsoir,
ressemble est-il au premier choc ,celui en arrivant au pays d’acceuil”QUEBEC”
cdt

bonjour,

Je me suis trouvée tellement bien en arrivant au Québec que je n’ai jamais été dans la comparaison et je pense que l’attitude que j’ai eue m’a permise de m’intégrer très facilement, sans jugement. Et puis, j’étais tellement pressée de partir de la France…je sentais que ma vie était ailleurs.
Donc, non, ça n’a pas été un choc pour moi en arrivant au Québec. J’espère avoir répondu à ton questionnement.
Bonne journée.

———

De argentino2003

C’est normal ca.
Quand on quitte notre pays, nous gardons dans nos têtes une idée de notre pays fixée à la date de départ.
Une fois rentré chez toi, tu dois faire un sync entre la réalité du présent et du souvenir lointain que tu avais gardé.
Voilà un méchant coût de l’immigration : la perte d’identité nationale, on devient une chimère, un hybride entre deux espèces.

———

De clairette646

Est-ce indiscret de demander ce que cela signifie concrètement ? :smile:

Je dirais que le fait de se confronter à une nouvelle société amène souvent à remettre en cause ses valeurs, ses habitudes bref sa façon de fonctionner. Pour réussir son intégration, on est obligé de s’adapter. Du coup, on change ses habitudes qui amène à changer sa façon de voir les choses qui, au final, transforme notre identité !

Voici un exemple parmi tant d’autres: Le tutoiement et tout ce que cela symbolise.
En France lors de mes études, je devais vouvoyer les profs et ne jamais les remettre en cause.
Arrivé au Québec, c’était différent. Tout d’abord, on devait tutoyer les profs et les appeler par leur prénom. Je voyais les élèves avoir un rapport très direct avec leurs profs bien que toujours respectueuse. A la fin de chaque semestre, nous devions évaluer le professeur, rapport transmis à son responsable. Du coup, j’ai arreté de voir le professeur comme quelque chose de sacré et intouchable mais plutot comme une personne qui devait nous apporter un savoir et cela de façon professionnelle.
Cette manière de percevoir les rapports hierarchiques se voit également au travail entre les responsables et leurs employés. Je n’ai jamais vouvoyé ma chef au Québec et pourtant je respectais ses décisions.

Résultat: à mon retour en France, j’ai eu vraiment du mal à vouvoyer de nouveau mes responsables (alors qu’avant vouvoyer mon chef était pour moi naturel).
Ma vision des choses a changé. Je trouve que le respect envers ses responsables ne se trouve pas dans le fait de le vouvoyer ou parce qu’il en a le titre (vision un peu royaliste). Le respect se trouve pour moi dans ses compétences et son mérite.

Voilà, j’espère que j’ai été clair et que j’ai répondu à ta question qui n’est pas du tout indiscrète :smile:

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De kzrystof

Est-ce indiscret de demander ce que cela signifie concrètement ? :smile:

Je dirais que le fait de se confronter à une nouvelle société amène souvent à remettre en cause ses valeurs, ses habitudes bref sa façon de fonctionner. Pour réussir son intégration, on est obligé de s’adapter. Du coup, on change ses habitudes qui amène à changer sa façon de voir les choses qui, au final, transforme notre identité !
Voici un exemple parmi tant d’autres: Le tutoiement et tout ce que cela symbolise.
En France lors de mes études, je devais vouvoyer les profs et ne jamais les remettre en cause.
Arrivé au Québec, c’était différent. Tout d’abord, on devait tutoyer les profs et les appeler par leur prénom. Je voyais les élèves avoir un rapport très direct avec leurs profs bien que toujours respectueuse. A la fin de chaque semestre, nous devions évaluer le professeur, rapport transmis à son responsable. Du coup, j’ai arreté de voir le professeur comme quelque chose de sacré et intouchable mais plutot comme une personne qui devait nous apporter un savoir et cela de façon professionnelle.
Cette manière de percevoir les rapports hierarchiques se voit également au travail entre les responsables et leurs employés. Je n’ai jamais vouvoyé ma chef au Québec et pourtant je respectais ses décisions.
Résultat: à mon retour en France, j’ai eu vraiment du mal à vouvoyer de nouveau mes responsables (alors qu’avant vouvoyer mon chef était pour moi naturel).
Ma vision des choses a changé. Je trouve que le respect envers ses responsables ne se trouve pas dans le fait de le vouvoyer ou parce qu’il en a le titre (vision un peu royaliste). Le respect se trouve pour moi dans ses compétences et son mérite.
Voilà, j’espère que j’ai été clair et que j’ai répondu à ta question qui n’est pas du tout indiscrète :smile:

Tu as effectivement répondu à ma question. :)

———

De Franko

Le récit est intéressent et en même temps il fait tellement peur.

Au jour d’aujourd’hui moi et ma compagne nous avons vraiment envie d’aller vivre au Québec mais on ne peut pas savoir comment nous allons vivre cette immigration une fois que nous serons père et mère, si nous aurons besoin de notre famille pour pouvoir avancer dans la vie et partager cela avec nos parents et proches.

Alors quand je vous entends témoigner j’arrive à me mettre à votre situation et à comprendre la difficulté que vous éprouvez, cela doit vous demander beaucoup de courage. En ce qui nous concerne nous espérons ne pas avoir à vivre cette épreuve de la perte d’identité française si retour aura lieu bien sûr….

PS: verozen j’ai aussi lu ton témoignage et il m’a beaucoup touché, bon courage pour la suite.

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De tohonu

Est-ce indiscret de demander ce que cela signifie concrètement ? :smile:

Je dirais que le fait de se confronter à une nouvelle société amène souvent à remettre en cause ses valeurs, ses habitudes bref sa façon de fonctionner. Pour réussir son intégration, on est obligé de s’adapter. Du coup, on change ses habitudes qui amène à changer sa façon de voir les choses qui, au final, transforme notre identité !

Voici un exemple parmi tant d’autres: Le tutoiement et tout ce que cela symbolise.
En France lors de mes études, je devais vouvoyer les profs et ne jamais les remettre en cause.
Arrivé au Québec, c’était différent. Tout d’abord, on devait tutoyer les profs et les appeler par leur prénom. Je voyais les élèves avoir un rapport très direct avec leurs profs bien que toujours respectueuse. A la fin de chaque semestre, nous devions évaluer le professeur, rapport transmis à son responsable. Du coup, j’ai arreté de voir le professeur comme quelque chose de sacré et intouchable mais plutot comme une personne qui devait nous apporter un savoir et cela de façon professionnelle.
Cette manière de percevoir les rapports hierarchiques se voit également au travail entre les responsables et leurs employés. Je n’ai jamais vouvoyé ma chef au Québec et pourtant je respectais ses décisions.

Résultat: à mon retour en France, j’ai eu vraiment du mal à vouvoyer de nouveau mes responsables (alors qu’avant vouvoyer mon chef était pour moi naturel).
Ma vision des choses a changé. Je trouve que le respect envers ses responsables ne se trouve pas dans le fait de le vouvoyer ou parce qu’il en a le titre (vision un peu royaliste). Le respect se trouve pour moi dans ses compétences et son mérite.

Voilà, j’espère que j’ai été clair et que j’ai répondu à ta question qui n’est pas du tout indiscrète :smile:

Pourquoi interpreter le tutoiement / vouvoiement comme une frontiere entre irrespect et respect ?
Tu as une vision de l’enseignant en France qui ne colle pas toujours avec la realite. Tu es si agee que cela ? Le rapport elever – enseignant n’est pas ecrit dans le marbre et c’est l’enseignant finalement qui fixe lui-meme les limites (ma femme est enseignante). Bien sur c’est essentiellement le vouvoiement mais c’est la societe francaise qui veut cela et non le metier en tant que tel.
Ta visio nde l’enseignant a change parceque tu tutoyais et tu l’evaluais, de ce fait tu vois en lui une personne qui apporte un savoir de maniere professionnelle et tu le respectais.
Donc en France du fait de vouvoyer et ne pas evaluer l’enseignant amene une transmission du savoir non-professionnelle, et tu les respectais moins. C’est cela ?
Ne crois-tu pas que dans ce cas, si les rapports avec les enseignants n’etaient pas forcement bons, c’etait aussi un petit peu de par ta vision ?

En passant il est evident que tu peux t’opposer a tes enseignants en France, remettre en cause ce qu’ils disent. Par contre si tu le fais, il faut le faire avec de bons arguments qui tiennent la route. Reprendre un enseignant de maths, de philosophie, de francais .. tu peux le faire mais sauras-tu en tant qu’eleve — a l’epoque — supporter une discussion plus poussee ?

Professionellement j’ai rarement vouvoye mes patrons ou chef de services, mais le respect est la. Toujours. Quel que soit l’endroit, le respect se fera si la personne en face est competente et sait de quoi elle parle. Sinon son titre n’est ni plus ni moins qu’un titre, et beaucoup de personnes de part et d’autres de l’atlantique cherchent le titre sur la carte de visite avant tout. Comment aurais-tu fait au Quebec si ta chef n’avait pas ete competente ? Tu aurais demissionne ou tu serais reste dans le meme travail meme si finalement tu devais etre sous les ordres d’un incompetent ?

———

De julie974

Il y a aussi un article qui est paru recemment dans le Monde a ce sujet.
On a meme donne un nom aux gens qui font le processus d’immigration en sens inverse: les impatries

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/30/impatries-l-amere-patrie_1797400_3224.html

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De clairette646

Pourquoi interpreter le tutoiement / vouvoiement comme une frontiere entre irrespect et respect ?
Tu as une vision de l’enseignant en France qui ne colle pas toujours avec la realite. Tu es si agee que cela ? Le rapport elever – enseignant n’est pas ecrit dans le marbre et c’est l’enseignant finalement qui fixe lui-meme les limites (ma femme est enseignante). Bien sur c’est essentiellement le vouvoiement mais c’est la societe francaise qui veut cela et non le metier en tant que tel.
Ta visio nde l’enseignant a change parceque tu tutoyais et tu l’evaluais, de ce fait tu vois en lui une personne qui apporte un savoir de maniere professionnelle et tu le respectais.
Donc en France du fait de vouvoyer et ne pas evaluer l’enseignant amene une transmission du savoir non-professionnelle, et tu les respectais moins. C’est cela ?
Ne crois-tu pas que dans ce cas, si les rapports avec les enseignants n’etaient pas forcement bons, c’etait aussi un petit peu de par ta vision ?

En passant il est evident que tu peux t’opposer a tes enseignants en France, remettre en cause ce qu’ils disent. Par contre si tu le fais, il faut le faire avec de bons arguments qui tiennent la route. Reprendre un enseignant de maths, de philosophie, de francais .. tu peux le faire mais sauras-tu en tant qu’eleve — a l’epoque — supporter une discussion plus poussee ?

Professionellement j’ai rarement vouvoye mes patrons ou chef de services, mais le respect est la. Toujours. Quel que soit l’endroit, le respect se fera si la personne en face est competente et sait de quoi elle parle. Sinon son titre n’est ni plus ni moins qu’un titre, et beaucoup de personnes de part et d’autres de l’atlantique cherchent le titre sur la carte de visite avant tout. Comment aurais-tu fait au Quebec si ta chef n’avait pas ete competente ? Tu aurais demissionne ou tu serais reste dans le meme travail meme si finalement tu devais etre sous les ordres d’un incompetent ?

 

 

Bonjour,

 

Je suis d’accord sur le fait qu’il ne faut surtout pas généraliser et focaliser sur les enseignants en France. Je suis désolé si je vous ai donné cette impression. Mon intention n’était pas de débattre sur la qualité de l’enseignement mais de parler de la perception sur le tutoiement entre deux pays.

 

Selon moi, nous avons trop tendance à croire en France que le fait de tutoyer un professeur ou un responsable démontre une attitude impolie ou irrespectueuse de la part de l’élève ou de l’employé.

 

Je pense justement que d’associer le tutoiement à l’irrespect et le vouvoiement au respect est une vision un peu trop simpliste des relations hiérarchiques. Le respect repose évidemment sur d’autres critéres comme le professionnalisme et le mérite.

———

De claire682

 

Bonjour,

 

Je suis d’accord sur le fait qu’il ne faut surtout pas généraliser et focaliser sur les enseignants en France. Je suis désolé si je vous ai donné cette impression. Mon intention n’était pas de débattre sur la qualité de l’enseignement mais de parler de la perception sur le tutoiement entre deux pays.

 

Selon moi, nous avons trop tendance à croire en France que le fait de tutoyer un professeur ou un responsable démontrait une attitude impolie ou irrespectueuse de la part de l’élève ou de l’employé.

 

Je pense justement que d’associer le tutoiement à l’irrespect et le vouvoiement au respect est une vision un peu trop simpliste des relations hiérarchiques. Le respect repose évidemment sur d’autres critéres comme le professionnalisme et le mérite.

 

C’est un peu trop simpliste comme vision des choses sur le tutoiement. Certainement que le tutoiement est considéré comme un manque de respect EN FRANCE. Mais parce que c’est comme ça, c’est la culture … Par contre, on sait très bien que quand on vient au Québec, le tutoiement est de rigueur et n’est en aucun cas un signe de manque de respect. C’est juste différent

 

La notion de hiérarchie au Québec vient de leur histoire, c’est limite génétique. Histoire qui est complètement différente de la France. Forcément que ca ne sera pas pareil. Mais ce qui est applicable au Québec ne pourrait pas être applicable en France. Nos histoires sont différentes …

 

C’est juste différent. C’est comme ca.

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De clairette646

Le récit est intéressent et en même temps il fait tellement peur.
Au jour d’aujourd’hui moi et ma compagne nous avons vraiment envie d’aller vivre au Québec mais on ne peut pas savoir comment nous allons vivre cette immigration une fois que nous serons père et mère, si nous aurons besoin de notre famille pour pouvoir avancer dans la vie et partager cela avec nos parents et proches.
Alors quand je vous entends témoigner j’arrive à me mettre à votre situation et à comprendre la difficulté que vous éprouvez, cela doit vous demander beaucoup de courage. En ce qui nous concerne nous espérons ne pas avoir à vivre cette épreuve de la perte d’identité française si retour aura lieu bien sûr….
PS: verozen j’ai aussi lu ton témoignage et il m’a beaucoup touché, bon courage pour la suite.

 

Bonjour,

 

Tant que vous n’aurez pas immigré, vous ne pouvez pas savoir comment vous allez réagir une fois arrivé au Québec. Mais c’est bien de s’y préparer et d’être conscient de ses limites. Cela permet de mieux les aborder que ce soit dans le cas d’une immigration ou dans le cas d’un éventuel retour.

J’ai posté cet article dans cette idée: ne pas oublier qu’un retour au pays cela se prépare aussi !

En tout cas, je vous souhaite de réussir votre projet.

———

De clairette646

Tout à fait d’accord avec toi Claire682. Et c’est justement cette différence qui est si intéressante !

———

De Franko

Merci, nous l’espérons aussi, nous nous y préparons en tout cas.

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