Expatriation puis retour en France… entre déceptions et déchirements - Immigrer.com
mardi , 15 octobre 2024
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Expatriation puis retour en France… entre déceptions et déchirements

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Pour certains expatriés, le retour en France se présente comme une évidence après quelques années au Canada, mais après être retournés en France, ils se rendent compte de tout ce qui les a poussé initialement à vouloir partir vivre au Canada. Malheureusement, il est parfois trop tard pour faire volte-face. Des situations déchirantes dont voici quelques récits :

Retour en France et grosse déception

Je voulais vous faire part de mon expérience et avoir également vos témoignages. J’ai vécu au Québec pendant 5 ans et je suis revenue en France il y a environ 1 an pour des raisons familiales.

Je pensais que mon retour au pays serait beaucoup moins compliqué oui compliqué est le mot en France que l’on vous balance au quotidien.

Mon mari et moi avions une très bonne situation au Québec, nous gagnions très bien notre vie avions une belle petite maison dans la banlieue de Montréal…

Le retour a été très dur et nous pensons très sérieusement à revenir au Québec et oui nous n’arrivons pas à vivre dans notre propre pays c’est malheureux.

De grosses difficultés à trouver un emploi des problèmes administratifs qui ne ce sont pas encore réglés et oui ! Enfin j’en passe car je ne souhaite pas rentrer dans les détails car je ne veux pas brosser un tableau noir de la France car c’est mon pays. La seule chose c’est que le Québec nous manque énormément et que mon mari et moi pensons très sérieusement à revenir.

On dit que beaucoup de français qui décident de rentrer en France reviennent en courant au canada. Aujourd’hui ce qui est sûr c’est que je me sens plus québécoise que française. Je me demandais si des français étaient dans le même cas que moi.

Récit de mimi44

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8 mai 2016

Merci pour ce témoignage Mimi44, ça fait plaisir de voir que nous ne sommes pas les seuls…

Ici, immigrés en 2012, un retour en France début 2015 très précipité pour des raisons personnelles couplées au manque des amis (la famille aussi bien sûr, mais je suis personnellement très très proches de mes amis), et à peine quelques mois plus tard nous pensions à repartir…

Nous avons un logement grâce à la famille, nous avons rénové une partie de maison et y sommes installés depuis quelques mois. Nous avons donc investis pas mal d’argent là-dedans à l’époque où nous ne pensions pas que repartir serait une bonne idée. Mais plus le temps passe et plus le Québec nous manque, son mode de vie, le monde du travail etc etc…Ce qui nous rattache encore ici ce sont les amis qui nous manqueront encore terriblement si nous repartons, mais nous pensons à notre avenir, à nos enfants…Et le Québec apparaît comme une évidence. Niveau travail eh bien mon mari est en CDD dans l’entreprise de mon père, pour ma part j’ai une entrevue dans la semaine et suis relativement confiante, pour un CDD à mi-temps…C’est pas la joie quoi, mais mieux que rien. Nous serons tous les deux au SMIC bien entendu (mais mon mari a quand même l’avantage non négligeable des tickets restaurants).

Même si nous décidions de rester ici, nous ne garderons pas la maison puisque nous voudrions nous éloigner un peu de ma région d’origine.

A côté de ça, mon entreprise québécoise est prête à me reprendre si nous y retournons, notre ancien propriétaire serait également ravi de nous récupérer en tant que locataires (sachant que nous avons un chien et un chat c’est rassurant d’avoir ce genre de porte ouverte!) et pourra même nous rendre certaines affaires que nous lui avions laissées en partant. Il serait donc assez simple de retrouver une situation là-bas, alors qu’ici au bout de plus d’1 an nous ne sommes pas stables et même pas en voie de le devenir.

Là je parle « logistique » mais bien entendu il n’y a pas que le travail et l’appartement qui nous manquent là-bas, c’est le mode de vie, se sentir en sécurité, les ballades, la proximité de la nature en ayant tout de même tout à proximité etc…la liste serait longue.

Enfin voilà, tout ça fait que nous pensons très sérieusement y retourner courant 2017, le temps de remettre de l’argent de côté pour le déménagement et l’installation des premiers temps…

27 janvier 2017

Eh bien voilà, comme il fallait s’y attendre, après de longues réflexions la décision est prise : nous repartons pour le Québec!

Nous serons donc de retour au Québec fin avril.

C’était couru d’avance depuis un moment maintenant mais nous voulions prendre le temps de bien peser le pour et le contre…

Après un retour de 2 ans ici le choix est fait sans regret. Au bout de quelques mois seulement nous pensions déjà à revenir au Québec, mais nous avons voulu nous laisser le temps, le temps de rénover une maison pour avoir un chez-nous, le temps de trouver un travail pour avoir un rythme de vie calé etc. Après avoir trouvé tout ça nous en sommes toujours à penser au Québec et souhaitons toujours y retourner, alors ça y est…

A nouveau dans les préparatifs du déménagement donc, avion, transport des cartons, démarches pour les animaux etc etc…Tout ça ne nous manquait pas par contre et nous avons bien hâte que ce soit fini!

Pas vraiment de regrets d’être revenu quelques temps en France, cela nous a permis de mieux savoir ce que nous voulions finalement, et de faire de fabuleuses rencontres. Parfois il faut reculer pour mieux sauter comme on dit!

Récit de Pouac

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Retour en France après 2 ans et demi… et après?

Après avoir vécu plusieurs années au Canada, plus précisément dans la région Ottawa/Hull, nous avons décidé de revenir en France pendant l’été 2014. Au départ, plein d’enthousiasme, nous nous posons aujourd’hui la question d’un retour éventuel au Canada. Nous réfléchissons différemment et sommes tout de même heureux d’être en France… mais nous pensons à l’avenir de nos enfants, qui d’ailleurs sont nés là-bas. L’avantage est que lorsque nous sommes revenus en France, nous n’avons pas vendu notre maison à Gatineau et que je n’ai pas démissionné de mon travail au Gouvernement. L’autre avantage est que nous avons trouvé immédiatement du travail, ici en France. J’hésite beaucoup car il y a du bon partout… et des risques partout. Mon mari n’avait jamais vécu en France auparavant… petit défit pour lui.

Je cherche donc le témoignage de personnes ayant vécu un peu la même histoire d’un aller-retour. Y-a-t-il des personnes qui sont revenus en France et qui ne repartiraient jamais au Canada ? d’autres qui n’ont pas tenu et qui sont repartis ? ou simplement d’autres qui se posent les mêmes questions ?

loireottawa

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J’ai eu cette expérience de l’aller/retour, et comme beaucoup ici, je confirme que le choc a été rude.

J’ai galéré pendant plusieurs semaines pour obtenir le RSA. L’état Français ne me reconnaissait même pas comme ressortissant…c’est drôle non?

Ensuite il a fallu réactiver mes droits en santé, et là, idem. Deux mois à attendre sans couverture que l’on me donne enfin la CMU (ah oui!, vous êtes français d’origine…)

Ensuite, en mettant de coté l’administration français, nous avons l’entourage et vos amis. Leurs vies ne se sont pas arrêtés après votre départ. Même si dans mon cas je revenais régulièrement en France pour quelques semaines, j’ai bien vu la différence. Ils ont leurs boulots, des enfants, l’angoisse, la colère, le pessimisme d’un pays qui part doucement au clash.

J’ai fait la même chose que vous en septembre 2014. Je venais de fêter mes 10 ans au Canada, quand, avec la mort dans l’âme, je suis parti.

J’ai laissé derrière moi une ex, qui comptait encore beaucoup pour moi, ses deux enfants, avec lesquels j’avais tissé des liens (6 ans de vie « commune »), quelques amis, Québécois, mais aussi français.

Je n’avais plus de travail depuis trop longtemps, j’étais séparé de mon ex depuis 8 mois, et n’ayant plus de chômage, il fallait prendre des décisions. Bref!

Je suis reparti vers ma chère France, que parfois j’idéalisais. Mais je savais aussi que je pouvais me refaire. J’en ai discuté sur le forum, ici, dans ces pages, avec racinette et soulman.

Je suis arrivé en septembre la-bas. Quel changement! Au départ, la peine et la tristesse. Je pense n’avoir jamais pleuré autant. Puis, quelque temps ont passé. J’ai doucement avancé, seul, sans l’aide de mes frères et de mes parents. Pour eux, qui n’ont jamais connu ça, j’en fessais peut-être un peu trop.

J’ai essayé de rester la tête au-dessus de l’eau, englué dans la paperasse administrative. Le RSA, la CMU, les allez et venues dans les organismes d’État, mais surtout le pessimisme français, la chose la plus terrible des retourneux!

Ça n’a rien changé! Je le pensais à un moment, et je me disais, Stu! tu vas pouvoir voir ta famille régulièrement, tes frères. Allez faire de l’airsoft régulièrement avec tes anciens potes, et pouvoir te rouler dans l’herbe sans avoir peur de chopper l’herbe à puce, de te promener, et de sentir une odeur différente…Je me suis trompé. Je n’ai pas vu mes frères plus que ça (10 fois en 6 mois) alors qu’ils n’étaient qu’a 10 kilomètres max de chez moi. Mes potes, nous nous sommes vu qu’une fois. Pas de temps, puisqu’en famille et au boulot.

Mais le plus terrible dans tout ça, c’est qu’elle a bien changé notre France en 10 ans. Je n’y ai pas retrouvé mes marques. Trop de négativisme. Alors, je suis revenu, et j’y suis mieux, sans boulot de nouveau, mais mieux.

Pensez-y. La France est dans mon cœur, et je suis fier d’être français. Nos amis, notre familles, on peut en profiter vraiment, quand nous sommes en vacance avec eux et qu’ils sont aux petits oignons pour vous, pas en y vivant, même proche. C’est mon point de vue.

LoireOttawa, c’est du copier coller, mais c’est principalement ça.

J’ai des amis ici, à Gatineau, qui ont fait la même chose, mais par obligation pour le travail. Le mari étant gendarme à l’Ambassade et donc en affectation. Et ils sont revenus! Ce n’est pas évidant pour monsieur, et sa femme a retrouvé assez vite et pour un poste pas si mal.

Vous, vous avez la « chance » de travailler au fédéral. C’est une très bonne chose.

Après comme je l’ai dit. La France, la famille, les amis oui! Mais en vacances. Après, rien n’est définitif, et dans mon cas, je n’ai pas de famille, donc, c’est plus famille de me promener dans le monde.

Récit de Stuche

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Bonjour, oui je crois qu’il faut suivre son coeur, chaque expérience est différente

Je ne regrette en rien mon retour en France motivé aussi et avant tou pour que mon enfant connaisse son arrière grand mêre et sa grand mère son parrain et sa marraine . Aussi parce que lorsque l’on devient mère on a toute une représentation de ce qu’on aimerait partager avec son enfant basé sur ce que nous avons vécu enfant ( balade dehors parcs plein d’enfant fête  en famille) et quand on immigre tout ceci n’est plus vraiment possible ( climat, famille loin) et c’est ce qui pèse le plus.

Par contre mon envie de retour au canada est aussi basé plus pratico pratique sur l’avenir de mon enfant et sur la gestion au quotidien il va avoir 5 ans et je constate qu’il est plus canadien que je ne le pensais, il réclame la neige depuis notre arrivée ( il y a presque 3 ans) et le canada. aussi il faut être clair compte tenu de travail trouvé ici à mon âge et malgré une expérience de 17 ans à l’international et bien j’ai juste de quoi assurer le quotidien, ce qui limite les courses ( pas de fringues depuis 3 ans sauf chaussures pour mon petit, pas de coiffeur pas de ciné etc…), et limitera les activités et autres besoins que je devrai combler plus il grandira. Je suis dans la mauvaise tranche je gagne trop pour une aide et pas assez pour subvenir.:) normal la même chose  que lorsque j’ai quitté en 1998.

point positif j’ai arrêter de fumer car cela fait des économies ( après 25 ans de clopes). je compte tout même les sorties plages car il faut payer le parking ou les visites hôpital parking payant etc.. donc perso cela devient stressant

Pour moi seule  cela me serait égal mais pour mon enfant là je doute surtout quand je vois ce que tous les parents font ici pour leurs enfants et comment ils se privent. ils sont souvent 4 dans un 2 ou 3 pièces. il faut bien connaitre les systèmes D. Bref je lève mon chapeau.

aprés mon enfant a profité pleinement de ses grands parents ces dernières années ( ils étaient venus au Canada les 2 premières années pendant plus de trois mois chaque fois ) il est capable de comprendre que l’on peut vivre ailleurs et surtout si je récupère un poste j’aurais les moyens de revenir tous les 18 mois au mois et la famille pourra venir nous voir aussi. Comme aurait dit mon grand père ne reste pas pour nous tu as une super opportunité et ta vie à construire et je suis partie alors pourquoi devrais je retirer cette opportunité cette chance à mon enfant d être les 2  et de pouvoir faire les AR simplement parce que je veux qu’il profite ou parce que moi j’avais envie de profiter de ce ressourcement familial avec un enfant en bas âge…. voilà je vous remercie en couchant ces mots  cela me permet d’avancer dans ma décision

Alors oui je pense rentrer si j’arrive a retrouver un poste sinon et bien on verra……

Par contre je voulais ajouter que oui je pense aussi que mon enfant est d’une certaine façon plus épanoui. parce que nous avons plus de contact avec les autres qu’au Canada surtout les enfants les contacts sont moins codifiés, les grands meres du quartier font des carresses, le boulanger offre des bonbons et dasn les parc plein de gamins s’amusent du matin au soir ( climat). Disons que c’est plus libre je ne m’inquiete pas non plus quand on invite des copains et copines à la maison

le revers de cette liberté une très grande violence chez les enfants même de maternelle attention au choix de copains il y a en as pas beaucoup des gentils comme dit mon enfant….. à méditer

Texte original de 06ottawa

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Nous, nous sommes revenus en France en septembre 2016 et nous avons vite réalisé notre erreur. On prévoit un retour au quebec pour début 2019 maximum… rassurés de voir qu’on n’est pas les seuls à faire des allers retours !!!

Réponse de Aurore64

moi aussi rassurée de voir que je ne suis pas la seule, mais repartir demande encore plus d’énergie que de revenir. je suppose parce que nous avons moins de moyen et que nous nous sommes appauvrit en rentrant en tout cas pour moi c’est cela que je ressens. avec un enfant aussi petit 4 ans pas facile . je ne regrette pas le retour il fallait passer par là pour mieux gérer maintenant le manque de famille a distance. j’étais resté 17 au canada et cela me manquait beaucoup mais là même si la situation n’est pas si misérable elle est en train de le devenir et le coût pour être proche de la famille est trop lourd donc je pédale pour repartir avec mon petit salaire d’icitte comparé à celui que j’avais là bas…. dingue parfois je me demande ce qui m’est passé par la tête en 2015 et pourtant j’y avait réfléchis pendant 1 an à ce retour comme quoi il faut le vivre pour mieux comprendre. je lève mon chapeau à tous les français!!!

06ottawa

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Je pourrai tenir exactement le même discours ! Nous aussi nous avons perdu beaucoup d’argent en revenant et j’enrage en y repensant mais malheureusement … et je te rejoins tout à fait nous repartirons en sachant gérer le manque de la famille, ce qui n’était peut être pas le cas la première fois. Pour notre part la famille ne suffit pas pour reste vivre en France loin de là. Niveau professionnel j’en parle même pas ! La situation s’est tellement dégradée, du moins dans nos domaines que c’en est effrayant ! Moi j’enchaine les CDD et mon mari ne fait que de l’intérim depuis un an ! Bref hâte que le temps passe !!!

de Aurore64

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Écrit par
Laurent Gigon

Cofondateur du site Immigrer.com

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  • Avant de me rendormir, le sommeil n’étant pas facile, je me suis dirigé vers mon ordi, cet outil magique qui remédie à mes angoisses, ouvre des portes insoupçonnables pour oxygéner mon côté mélancolique, nostalgique. Je me trouve face à la réponse directe – comme au temps des oracles – à ce qui me tourmente actuellement et, ce, depuis que je suis au Québec. Rentrer en France où j’ai laissé mes deux garçons qui, eux sont français de souche. Leur maman avait décidé que c’était ainsi, alors ainsi soit-il, ou rester au Québec. et subir les affres du handicap – problème de santé – et les séjours chez-soi, emmitouflé, prisonnier de sa peur de s’exposer avec une jambe claudicante et le froid quand ce n’est pas une pluie de verglas. Oui, j’ai oublié de vous le dire : je suis marocain d’origine, professeur depuis pas loin de 40 ans, un peu partout dans ce beau monde qui venait de comprendre que l’apprentissage des langues était notre devenir à tous. Au Québec, j’ai eu droit aux estrades les plus sophistiquées, je pouvais trôner dans les plus beaux amphi-théâtre dans un environnement professionnel serein ou l’on redevient celui ou celle qui est. Oui, être. Et non végéter comme un ver de terre. Loin de ces voyous au col blanc qui vous méprisent, de cette administration qui n’en peut plus de porter son propre lourd fardeau, de cette population quasi en guenille qui vous « mate » pour vous sucrer quelque chose, les « voyous » oui les naufragés des banlieues. Oui, il y a ces vieilles villes, monuments témoins d’histoire et de civilisations, ces magnifiques escapades dans le jura, les randos dans le Vercors, les olives du sud, le beurre du Nord, ces grottes où l’on hallucine comme
    si on était là, entourés de nos ancêtres. Ces saisons douces toujours ponctuelles. Et puis, mes enfants. Trop de peine et de souffrances et aujourd’hui, je remercie le Seigneur d’être parti à temps, mon ex employeur me voulait SDF et menaçait ma famille. Je pense sincèrement que les moyens de communication méritent leur entrée partout ou l’on honore les êtres humains, ça ne remplace pas un étreinte, un bisou, un câlin, mais l’on s’estime heureux à défaut de mourir. J’avais au moins un contact ou deux par semaine avec mes enfants.
    .Vous, vous avez toujours un pied de chute.Moi pour revoir mes enfants et ma ville, il me faut un hôtel. C’est ruineux, dispendieux et croyez-moi qu’ils ne sont pas tous de tout confort. Moralité : nous devons cacher en nous ce petit monstre capable de se défendre et ce génie apte à anticiper les coups. Ce qui ne m’a pas tué ne m’a pas forcément rendu plus fort. Je suis fier d’être français, marocain mais c’est le Québec qui m’a appris à être moi-même, tout moi-même et rien que moi-même. Je ne quitterai pas ce pays. Seul, mais logé. Malade mais bien entouré. Tout est à proximité et quand j’ai envie de sortir c’est généralement pour un spectacle avec le plus moment de la soirée : siroter une bonne bière de micro-brasserie en parlant avec ces jolies personnes si respectueuses.
    Excusez la longueur de ce commentaire, mais vous m’avez aidé par votre expérience. À très bientôt au Canada.

  • Centre Éducatif

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