De hombre
Bonjour,
Je viens de recevoir un courrier du ministere de l’éducation m’informant que j’ai reussi le test de français (résultats a l’appui) et que d’ici un mois ils m’enverront un permis d’enseigner.Toutefois j’ai quelques questions (adressées surtout aux forumistes qui sont du metier).D’apres ce que j’ai de bouche a oreille,est ce qu’il est vrai que:je ne peux pas etre titulaire ,et que je ferai seulement
des remplacements, donc un auxiliaire en quelque sorte?
Merci d’avance pour vos contributions
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De Zelda
Oui tu ne seras pas d’emblée titulaire.
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Salut Zelda!
Si je comprends bien, on doit passer un bon bout de temps à faire de la suppléance ( des remplacements) avant d’être titularisé??!
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De tarbais
Hooooooooooooooooooo oui.
Certains attendent parfois une dizaine d’années avant d’être titularisé.
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Merci de ta réponse!
10 ans c’est une éternité!
Mais est-ce qu’on arrive à nourrir sa famille en tant que suppléant?
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De Zelda
Si ta femme travaille, oui.
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De Equinox
Et avoir une bonne mobilité, pour faire les différents postes vacants dans la commission scolaire.
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De 747fan
comment ca les contractuels et la precarite n’existent pas que dans la fonction publique francaise ….
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C’est un métier précaire alors!
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De tarbais
Salut Zelda!
Si je comprends bien, on doit passer un bon bout de temps à faire de la suppléance ( des remplacements) avant d’être titularisé??!
Hooooooooooooooooooo oui.
Certains attendent parfois une dizaine d’années avant d’être titularisé.
Merci de ta réponse!
10 ans c’est une éternité!
Mais est-ce qu’on arrive à nourrir sa famille en tant que suppléant?
Le problème est que tu dois attendre à côté de ton téléphone qu’on t’appelle pour une suppléance.
Et pendant que tu attends, tu n’es pas payé.
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De jem22
Salut Zelda!
Si je comprends bien, on doit passer un bon bout de temps à faire de la suppléance ( des remplacements) avant d’être titularisé??!
Hooooooooooooooooooo oui.
Certains attendent parfois une dizaine d’années avant d’être titularisé.
Merci de ta réponse!
10 ans c’est une éternité!
Mais est-ce qu’on arrive à nourrir sa famille en tant que suppléant?
Le problème est que tu dois attendre à côté de ton téléphone qu’on t’appelle pour une suppléance.
Et pendant que tu attends, tu n’es pas payé.
joli tableau susceptible de décourager toute personne pleine de bonne volonté.
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De Zelda
Et pourtant, c’est la vérité. Et même quand une fois que tu as un nom et que cela fait une couple d’années que tu enseignes dans le même établissement. Quand fin juin vient l’attribution des tâches pour l’année suivante, rien n’empêche un plus ancien de prendre ton poste, et toi te retrouver à faire des tâches dans 2 écoles pour avoir un temps plein, ou bien à enseigner à 100 km/trajet de chez toi.
Un de mes amis s’est fait bumper il y a 2 ans maintenant, il a choisi d’aller enseigner dans la pire école de la CS comme cela il avait à peu près la certitude de ne pas se faire bumper à nouveau (puisque personne veut aller là-bas) et comme ça il pouvait ENFIN s’acheter une maison sans craindre d’être mis en poste à 1h30 de route de chez lui l’année suivante. Pis il a plus de 10 ans d’ancienneté.
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De 2010auquebec
Est-ce que cette precarite s’applique pour toutes les matieres (histoire, francais, anglais langue seconde, math) ?? au niveua secondaire c’est pareil? ou la situation s’ameliore..??
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De Zelda
Tout dépends dans quelle CS tu comptes offrir tes services.
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Salut tout le monde,
Le ministère de l’éducation chercherait alors des remplaçants à vie plutôt que des educateurs . Je me demande comment un enseignant peut rester une dizaine d’années sans être titularisé. Ça ne se fait même pas dans le tiers monde!
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De 2010auquebec
Travailler pendant 10 ans comme « remplacant »…..si c’ est le cas, il vaut mieux travailler a McDonalds! …hahaha…au moins c’ est u nposte fixe et l’enseignant ne se fatigue pas en se deplacant d’une ecole a l’autre….
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De hombre
Dans ce cas je prefere terminer ma maitrise a l’UdeM pour enseigner directement dans les CEGEPs
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De grizzli
Dans ce cas je prefere terminer ma maitrise a l’UdeM pour enseigner directement dans les CEGEPs
il n’y a sans doute pas plus de poste disponible.
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De beachfan
Les places sont très chers pour travailler au CEGEP, des amis à moi qui y enseignent ont un doctorat et ne sont pas non plus titulaires au CEGEP, et sont pourtant dans des disciplines recherchées : Math, sciences physiques.
Bon courage quand même
Beachfan
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De dream2006
bonjour tout le monde;
est ce que l’enseignement en formation professionnelle connait t-il les même précarités qu’a enseignement secondaire:unsure:!!?
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De 2010auquebec
Mais comment est-il possible que le Quebec a besoin d’enseignants et a la fois, une fois sur place, l’immigrant a tres mal a trouver une place dans le champ de l’enseignement quand il a tous les certifications demandees par le Ministere de l’education??
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De jem22
Je dois dire que je ne regrette pas de m’etre reconverti sans prévisions de ce genre de désagrément. Mais je voudrais comprendre pourquoi j’ai l’impressionque le besoin est qu’en meme là mais que c’est une volonté manifeste de ne pas titulariser les temporaires.
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De grizzli
ou as-tu vue que le quebec a besoin d’enseignant ?
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De bencoudonc
C’est la même chose pour les jeunes Québécois diplômés en enseignement… des années d’emplois précaires avant de décrocher un poste permanent.
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De directrice
bonjour tout le monde
je te félicite hombre pour ton permis et te souhaite bonne chance pour le rèste.
juste une question, qu’est ce que tu as envoyé comme dossier pour recevoir
le permis assez rapidement (j’aimerais connaitre les pièces qu’on demande!)
merci d’avance
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De dream2006
bonjour hombre,
félicitation pour ton permis, bon courage pour ce qui suit.
tu as parlé d’un test de français; est ce que ce ce test est obligatoire pour avoir son permis?? si je te comprends bien, il faut passer ce test avant d’envoyé la demande de permis??!!
j’entends souvent tu tests CEFRAN et SEL , lequel il faut réussir ? ya-il une différence entre les deux tests? si autre le quel, c’est quoi son contenu? et a quelle moment de l’année le MICC organise ce test?
j’espère pas trop te déranger …merci en avance
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De esquimeau
Bonjour tout le monde,
J’aimerai attirer votre attention que les 2 tests ( CEFRAN, SET) ne sont valables pour avoir le permis d’ enseigner ,{qui est Provisoire : 5 ans, soit dit en passant}; Il s’agit d’un autre test, administre par le Ministere de l’Education du Quebec.
A+
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De dream2006
Merci pour les informations Esquimeau
d’après vous, pourquoi les commissions scolaires exigent l’un de ces deux tests si on détient déjà du test du MICC
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De esquimeau
Bonjour chers amis forumistes,
Ces 2 tests sont un plus uniquement pour postuler à une suppleance à court terme, mais ne sont d’aucune utilite pour avoir le permis d’enseigner du Quebec , apres etude et acceptation du dossier. D’ailleurs ce test restera requis meme apres l’ ouverture du marche » des enseignants » inter provinces Canadiennes qui sera ouvert sous peu.
Bonne chance.
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De glycine
Bonjour,
Esquimeau, tu peux expliquer davantage cette nouvelle initiative : marché des enseignants inter provinces canadiennes? Y a un lien pour avoir plus d’infos? Merci.
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De esquimeau
Bonjour tout le monde,
Normalement en etant membre d`un Ordre des Enseignants ( Ontario pour ce qui me concerne) je peux postuler à un poste en enseignment dans n`importe quelle province à l`exception du Quebec;Cette province exige l`etude prealable de tous vos diplomes, avec toutes les notes et la carte de competance de votre Ordre Provincial et si vous etes acceptee, vous devrez passer le fameux exemen de compétance en Français; Pour ne pas rester en dehors du groupe, le Quebec vient de signer une entente pour la mobilité des enseignants d`une province vers une autre, mais là aussi le Quebec Gardera toujours jalousement son examen de Français. Ce qui changera dans la nouvelle mouture, avec votre carte de competance d`une autre province, votre dossier ne sera pas etudie , mais vous passerez quand meme l`examen de Français.
Ces ilformatiobns sont disponibles sur le site du ministere de l education des sports et des loisirs du Quebec ( Rubrique Demande de permis d enseigner )
Bonn echance
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De glycine
Bonjour,
Merci pour ces éclaircissements.
J’ai navigué dans les sites éducatifs canadiens et québécois ces temps-ci, l’examen de français est exigé en effet depuis 2008.L’information est relayée aussi dans les sites pour immigrants.
Bonne continuation.
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De ehoh
bonjour,
je peux vous dire que la crise a touché meme le domaine de l’enseignement,j’ai un ami qui a fait le parcours du combattant pour avoir enfin son permis d’enseigner,malheuresusement cela fait plus de 18 mois qu’il l’a et il galere toujours sans travail,pourtant il envoit des dizaines de cv chaque semaine.aucune comission scolaire et aucune ecole n’a daigné lui repondre.
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De Ébène
Hombre
Oui, il faut souvent faire de la suppléance pour pouvoir décrocher un emploi stable. Voyez-le du bon coté: cela permet de vous faire connaître. Plus vous êtes connu et plus vous êtes appellé. Mais bon… si ça ne vous dérange pas d’aller vous installer dans une autre province, certains coins du pays sont vraiment à la recherche d’enseignants francophones (ex: en Alberta). Je vous souhaite beaucoup de succès. A+
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De Azarielle
Ce qu’il doit faire, c’est se faire connaître en allant remettre son CV en mains propres au directeur de l’école où il souhaite enseigner. Pour la suppléance occasionnelle, ce sont souvent les écoles qui appellent les suppléants. Pour espérer obtenir un poste, il faut d’abord être connu et prouver qu’on fait l’affaire. La suppléance occasionnelle et à court terme permet de faire ses preuves.
Il n’a qu’à rencontrer les directeurs des écoles qui l’intéressent. S’il leur fait bonne impression, les directeurs donneront son nom à la secrétaire qui s’occupe des remplacements.
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De Guinness
J’ajouterai que les jeunes enseignants Québécois ne trouvent pas un poste de titulaire en claquant des doigts et passent de nombreuses années en suppléances avant de se « caser ».
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De Azarielle
Exactement.
Ça m’a pris exactement 10 ans pour obtenir un poste « de titulaire » (ici on n’utilise pas ce terme sauf pour parler d’un enseignant qui donne toutes les matières ou qui a une responsabilité particulière auprès d’un groupe d’élèves). Les 2 premières années, je prenais des suppléances occasionnelles. Je me levais le matin et je me préparais sans être certaine qu’on m’appelerait. Je devais être prête à me rendre rapidement à l’école si on avait besoin de moi. Parfois le téléphone ne sonnait pas pendant des semaines et parfois plusieurs écoles appelaient la même journée.
Après j’ai eu des contrats à temps partiels, de longs remplacements pendant 8 ans.
Et j’ai finalement pu obtenir un poste à mon nom.
Vous passerez par un processus similaire. Parfois ça peut être plus rapide, d’autres fois plus long. C’est ainsi que ça fonctionne au Québec.
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Merci de ta réponse Azarielle
Puis-je te poser quelques questions stp?
Ça se passait comment la suppléance? Commment tu te préparais pour remplacer un enseignant d’une discipline donnée si tu ne la maîtrisais pas? Et comment on te payait: la journée ou l’heure?
Merci d’avance
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De Azarielle
Des fois très bien, des fois très mal. En fait, mes pires périodes d’enseignement je les ai eues en suppléance. On ne connaît pas le nom de tous les élèves, les élèves n’ont pas envie de travailler quand c’est une personne qui remplace, il n’y a pas toujours de travail laissé par la personne absente, etc.
Quand il y a du travail qui est laissé, c’est souvent plus simple, que lorsqu’on doit les surveiller 75 minutes, alors qu’ils s’emmerdent. C’est aussi plus facile le matin ou en début de semaine que l’après-midi ou vers la fin de la semaine.
Ensuite, plus on en fait souvent dans la même école, plus les élèves nous connaissent. L’avantage, c’est que ça va bien, ça va de mieux en mieux. En contrepartie, si ça se passe mal, le mot se passe entre les élèves et ça devient de plus en plus difficile.
Bref, pour être suppléant, il faut être fait fort. Pour certains jeunes, suppléant = party! Il faut faire preuve de souplesse, pour s’adapter rapidement aux imprévus, mais aussi être solide. Il y a des journées où je trouvais que c’était facile et d’autres où je me demandais ce que je faisais dans ce domaine-là. Ces journées où sur le chemin du retour, je pleurais dans la voiture. Il ne faut perdre son sang froid en classe, les élèves cherchent parfois à nous provoquer et espèrent juste qu’on se désorganise, si ça arrive, on a perdu et ils ont gagné. Qu’on le veuille ou non, quand la pression devient insoutenable, ça se manifeste tôt ou tard. Heureusement pour moi, quand la pression sortait, il n’y avait pas de témoin (dans la voiture, à la maison, au gym).
Mais bon, c’est un passage quasi obligé pour pouvoir enseigner. Pour obtenir un poste, il faut souvent être sur une liste de priorité. Pour être sur une liste de priorité, il faut parfois avoir signé des contrats et pour signer des contrats, il faut être connu. La suppléance permet d’être connu par des directions. Quand la secrétaire qui s’occupe des remplacement et la direction nous apprécient, alors il y a plus de chance qu’on ait de plus longs remplacements qui permettront ensuite de signer un contrat et d’entrer dans le système.
Et puis, il y a des gens qui prennent plaisir à faire de la suppléance, surtout au primaire. Il y a parfois des enseignants retraités qui dépannent les écoles en faisant de la suppléance.
Faire de la suppléance ne signifie pas pour autant enseigner. Les enseignants laissent souvent du travail qui peut se faire sans beaucoup d’explications, soit parce que les élèves possèdent la matière, soit parce que les outils (manuels, notes de cours, etc.) suffisent à soutenir les élèves.
Quand il n’y a pas de travail, les élèves peuvent faire du travail personnel. En d’autres mots, ils peuvent aller chercher des devoirs dans une autre matière, ils peuvent aussi faire de la lecture, ils peuvent étudier (quoique plusieurs ne savent pas ce qu’est étudier).
Dans tous les cas, qu’il y ait du travail ou non, c’est toujours une bonne idée d’avoir des petites activités en réserve : mots cachés, sudoku, énigmes, etc.
On paye selon le nombre de périodes enseignées. À partir de la page 94 du document suivant ( http://www.sem.csq.qc.net/sites/1655/Convention_E1_2006-11-14.pdf ), vous trouverez les échelles de salaire pour la suppléance. C’est le même taux dans les écoles publiques francophones du Québec. Ça changera peut-être, on ne le sait pas encore, puisque nous sommes en négociation et que maintenant il y a deux syndicats d’enseignants francophones, donc peut-être que les salaires seront différents, mais pour le moment, c’est encore la même chose.
Quand vous irez rencontrer la direction pour lui indiquer votre intention de faire de la suppléance dans son école, demandez le code de vie de l’école. Vous pouvez aussi demander s’ils ont un document à l’intention des suppléants. Un comme l’autre vous permettra de prendre connaissance des règles de l’école.
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De Maoria
Samir tu es enseignant non ? Donc tu dois savoir enseigner dans le domaine où tu enseignes ?
Moi en France j’ai été Remplaçante ZIL, c’est l’équivalent des suppléants mais en titulaire, j’allais un jour par-ci, un jour par-là …
J’avais donc des « valises » avec des exercices pour tous les niveaux (je suis dans le 1er degré, l’école maternelle et primaire) mais dans 75% des cas les enseignants laissent du travail (absence prévue comme RDV médical).
Moi quand je suis absente (là j’ai l’équivalent de 3ème, 4ème et 5ème québécois) j’envoie mon cahier journal par mail à la directrice qui transmet, c’est la moindre des choses !
Le tout c’est de les faire bosser, bosser, bosser, leur faire comprendre dès les 10 premières minutes que ce ne sera pas une journée de fête et qu’avec toi ça ne rigole pas !
Être intransigeant, ne rien laisser passer, quitte à passer pour un dragon !!
C’est très dur ! Quelquefois j’ai craqué, toujours dans les mêmes écoles (là justement où l’enseignant ne te laisse RIEN et où la classe est pire qu’affreuse !) mais ça permet de s’endurcir.
Quand j’étais à Trois Rivière, les élèves avec le « menu de la semaine » au tableau, du travail à faire (un peu dans l’esprit de la PMEV) donc quand ils terminaient leur travail ils avaient ça à faire.
Mon expérience n’est pas forcément québécoise pour les remplacements mais voilà une petite info en plus.
Ma plus grande crainte c’est : en tant que « française », ne risque-je pas de subir une sorte de « rejet » car un directeur sera plus tenté de prendre un suppléant québécois (qui connait le système, qui a fait sa scolarité au Québec, qui ne risque pas de confondre un classeur avec un cartable, une gomme avec une efface (grand moment de solitude
– Madame Maoria, C. il a une gomme !!!!
– Et alors ? On est à l’école ?!
– (mode « ah oui on a la professeure un peu débile) Non une gom-me (geste de mastication à l’appui) !!
– ahhhhhhhh, C., jette-moi cette gomme !!!!)
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De bethanie
Bonjour Hombre,
J’envisage d’enseigner au Quebec, et je voulais savoir quels documents tu as dû fournir en plus des résultats au test de français pour faire la demande de permis d’enseigner ? As-tu fait avant la demande d’étude comparative de diplômes ? Si oui, quels documents exactement t’a-t-on demandé ? J’ai vu qu’ils demandaient des plans de cours détaillés, je n’ai que mes diplômes.
Je m’arrache les cheveux pour réussir à réunir ces fameux plans détaillés de cours pour des études qui datent de plus de 15 ans. Si quelqu’un a des tuyaux pour faire sans , je suis preneuse !
Je suis titulaire d’un CAPES d’anglais, est-ce que ça peut aider pour aider le permis d’enseigner ?
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De Maoria
Tu dois tout d’abord commencer par une évaluation comparative des diplômes
Moi j’ai contacté le service relations internationales de l’IUFM où j’ai fait ma formation pour avoir les papiers
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De dream2006
bonjour bethanie.
j’ai reçu mon évaluation comparative dernièrement , sans fournir les plans des cours que j’ai suivi a l’université, donc je pense que ce n’est pas un empêchement , car eux font leurs propres recherches au près des universités.
tu trouveras tout les renseignements
ici
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De Maoria
Je crois que les plans de cours sont à fournir pour l’obtention du permis et non pour l’évaluation comparative.
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De nathdestella
J’ai fait comme Maoria pour obtenir le descriptif de formation, en insistant bien pour avoir le volume horaire des cours et des stages en responsabilité. Maintenant, j’attends le résultat de l’évaluation comparative des diplômes… pour l’automne, si tout va bien !
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De Maoria
Moi j’ai insisté pour qu’ils précisent que les cours ont été faits en français, vu que c’est une condition, au moins c’est écrit.
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De hombre
Bonjour Béthanie,
Tu es admissible au permis d’enseigner que si tu as suivi une formation pédagogique dans ton pays d’origine CAPES par exemple (c’est mon cas).Sinon ils t’enverront tout de suite a l’université suivre quelques cours.Quand tu viens tu vas directement au ministere de l’éducation.Ils te remettront des formulaires a remplir et la liste des documents demandés.Il y a entre autres;l’évaluation comparative des etudes,le CSQ,les diplomes ,relevés de notes,attestations de travail etc…Une fois ton dossier approuvé ils t,enverront un courrier dans lequel ils t’indiqueront les dates des prochains examens de français.Je signale en passant que notre examen de français était vraiment salé(heureusement que j’ai fait la bonne école!).Beaucoup de gens se plaignaient à la fin.Enfin c’est pas pour faire peur a quiconque,mais il faut bien se préparer.
Au fait,je viens de recevoir le permis d’enseigner himself,accompagné d’autres documents d’information pertinents.Il est valable 5ans.Pour obtenir le brevet d’enseignement(permanent) je dois commencer le stage probatoire dans les établissements + des cours de 12 unités a l’université.Le probleme qui se pose est que je suis déjà aux études; j’ai débuté des cours de maitrise en maths en janvier dernier.Donc demain j’irai voir les responsables leur demander si je peux débuter tout ceci après mes études actuelles de maitrise.Car tout m’intéresse.
J’espère avoir répondu a tes préoccupations
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De bethanie
Merci à hombre et à tous pour vos réponses.
J’ai effectivement le Capes, donc si j’ai bien compris, ça a l’air d’aider pour l’obtention du permis d’enseigner.
Concernant les plans de cours J’ai déjà contacté l’IUFM mais sans réponse. Je vais les relancer. ça me soulage de voir qu’ils se débrouillent pour contacter les universités;
Hombre, je te souhaite bon courage pour tes études, ça m’intéresserait beaucoup de pouvoir suivre ton parcours, et bénéficier de tes conseils quand aux démarches à effectuer une fois sur place. On attend le CSQ et on envisage de s’installer sur Sherbrooke en juillet prochain si tout va bien.
Je pensais donc essayer de faire toutes les démarches pour obtenir le permis d’enseigner avant de venir. A ton avis, c’est mieux d’attendre d’être sur place ?
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De nathdestella
Bonjour Bethanie
Tu peux déjà faire la demande d’évaluation comparative de tes études, d’autant plus qu’il y a au moins six mois de délai pour le traitement de ta demande.
Ensuite, il me semble qu’on peut faire une demande de permis d’enseigner tout en étant hors Québec; si le permis t’est accordé, il ne sera validé que lorsque tu auras effectivement obtenu la RP.
http://immigrer.com/faq/sujet/Obtenir-le-permis-denseigner-au-Quebec.html
Ces démarches te permettront d’évaluer plus concrètement tes chances de pouvoir enseigner au Québec. Il y a quelques semaines, il y a eu sur le forum le témoignage d’une prof de français qui n’a pas obtenu, à sa grande surprise, son permis d’enseigner.
Je n’écris pas cela pour te décourager mais il semble plus prudent de commencer les démarches avant son installation au Québec et d’envisager aussi de faire autre chose que de l’enseignement.
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De nathdestella
Bethanie, tu envisages de t’installer en juillet prochain ou plutôt en juillet 2011 ?
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De hombre
Bonjour Béthanie,
Comme t’as le Capes t’es de facto admissible.Pour l’evaluation comparative des études si tu viens en juillet 2010 mieux vaut le faire sur place,mais si tu ne viens pas avant au moins 5 mois tu peux faire la demande depuis chez toi.Quant a demander le permis d’enseigner je ne suis pas sur que ça soit possible en étant hors du Canada pour au moins une raison;parmi les documents exigés il y a la confirmation de résidence permanente qui entre en vigueur dès que tu franchis les frontières canadiennes.C’est a dire des que tu as passé l’aeroport Trudeau de Montreal au moment de ton arrivée.Donc tu devras attendre d’etre ici pour le faire.
Si t’as d’autres questions n’hésite pas a les poser et quand tu seras ici je suis disposer à te rencontrer pour plus d’encadrement et de conseils.
Bonne chance
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De nathdestella
Bonjour,
Dans le document « permis d’enseigner hors Canada », on peut lire :
13
10. une copie certifiée d’un des documents établissant le droit de résidence au Canada :
a) un certificat de citoyenneté canadienne ou une carte de citoyenneté canadienne (recto et verso);
b) une confirmation de la résidence permanente (formulaire IMM 5292) ou une carte de statut de résident permanent (recto et verso);
c) un permis de travail;
d) la décision du tribunal attestant qu’elle est reconnue comme personne réfugiée;
e) la décision ministérielle attestant que lui est accordée la protection en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés ( art. 2.3°, Règlement);
f) la décision de l’instance fédérale qui l’autorise à soumettre une demande de résidence permanente une fois sur le territoire canadien.
11. un certificat de sélection valide délivré en vertu de la Loi sur l’immigration au Québec, dans le cas de d), e) et f).
N. B. : UNE PREMIÈRE ANALYSE DU DOSSIER PEUT ÊTRE FAITE MÊME SI LA PERSONNE EST ENCORE EN ATTENTE DES DOCUMENTS MENTIONNÉS AUX PARAGRAPHES 10 ET 11.
http://www.mels.gouv.qc.ca/DFTPS/interieur/autorisa.html
http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/publications/index.asp?page=fiche&id=1154
C’est bon à savoir !
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Salut tout le monde:
J’ai reçu un avis d’admissibilité du MELS il y a 2 mois. Cette lettre précise que je pourrais avoir le permis d’enseigner au Qc à condition de réussir le test de français administré par le ministère.
J’ai effectivement passé le test en question le 12 mai à la Direction régionale du MELS à Montréal (rue Fullum près du pont J.Cartier). Ce test était composé de deux section: compréhension de texte et rédaction de texte d’opinion de 500 mots pour une période totale de 4 heures.
Voilà, j’espère avoir ce fameux permis et puis trouver un poste à temps plein..
Salut
A vous mes amis
———
De Lina12
Bonjour,
Samir-Mahmoud, je ne voudrais pas vous décourager, mais le fait de détenir un permis d’enseigner au Québec ne vous assure pas nécessairement un poste à temps plein. J’ai obtenu mon permis d’enseigner en 2008. La même année, j’ai réussi le test de français écrit SEL exigé par les commissions scolaires et ..je suis présentement sans emploi. La CSMB a même refusé ma candidature sans aucune explication des raisons de ce refut. J’ai porté une plainte auprès du Ministère de l’Éducation qui vient de me répondre que les commissions scolaires sont des employeurs indépendants et ne sont pas obligées de divulger leurs exigences, ni d’expliquer les raisons d’un refut! En même temps, il y des éducatrices (niveau de scolarité – secondaire IV ou V) qui font de la suppléance dans les écoles. C’est comme ça que ça fonctionne au Québec, semble-t-il.
En passant, j’aimerais vous poser une question. J’espère que certains des forumistes-enseignats seront au courant de ce sujet.
J’aimerais connaître les conditions d’admission au programme de formation TFSOL (enseignement du français langue seconde ou étrangère). Quelles épreuves dois-je passer (DALF, TCF ou autre) et quel niveau est exigé pour que je sois admise à un tel programme?
Merci!
———
Merci Lina de ta réponse.
Je sais que le permis d’enseignement ne garantit pas un poste à temps plein ni à temps partiel dans une école. En fait, ce sont les commissions scolaires et les écoles qui décident qui embaucher. Je pense que c’est archaïque comme système scolaire.
Malgré cela je vais tout de même tenter le coup en envoyant ma demande aux deux commissions scolaires de Mtl ainsi que celles des régions avoisinantes. Pourvu que la chance me sourit!
D’autre part, puis-je savoir ta spécialité et concernant ta question, je ne saurais te répondre!
Au plaisir de te lire et à bientôt j’espère
———
De Lina12
Bonjour,
Je suis désolée d’avoir exprimé mon désarroi quant aux procédures de sélection et d’embauche de la CSMB. Le fait que cela n’a pas marché pour moi ne dit pas qu’il ne marchera pas pour vous! Au contraire, je pense que, Samir, vous avez toutes les chances de vous faire embaucher par la Commission scolaire de Montréal (elle est mieux organisée, d’après moi). Avec un permis en mains et une preuve de réussite de test CEFRANC ou SEL (exigés par les CS) vous pouvez déposer votre candidature. La CSDM fait d’habitude sa campagne de recrutement en octobre-novembre. Ils appellent les candidats dont les dossiers sont conformes aux exigences et les convoquent à une session d’information et d’embauche. Le travail qu’ils peuvent vous proposer au début, bien sur, c’est de la suppléance (sur appel), mais même avec le statut de suppléant, vous serez déjà un employé de la CSM, ce qui n’est pas le cas dans la CSMB. Le fait d’être un employé de la CSM (même si vous ne faites que de la suppléance durant l’année) vous donne le droit de participer aux affectations aux postes (des contrats) pour la prochaine année scolaire! Ces affectations se font, d’habitude, au mois d’août. Vous allez recevoir tous les documents et instructions pour pouvoir y participer. Faites attention quand vous remplissez le fameux formulaire d’affectation! Vous aurez 10 chois à mentionner parmi les postes affichés. Je vous conseille de ne mentionner que les postes qui vous intéressent vraiment! Si non, vous risquez de vous retrouver avec un poste qui n’est pas du tout dans votre spécialité ou qui ne vous convient pas (ce qui est arrivé avec moi). Le problème est que, si la CS vous attribue un poste (même s’il n’est pas dans votre spécialité), vous êtes obligé à exécuter la tâche! Si vous refusiez, vous seriez considéré comme démissionnaire!
Bonne chance et bon courage à tous les enseignants et enseignantes qui veulent exercer leur profession dans un nouveau pays!
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De Maoria
Merci Lina pour ces informations
Si je résume ça donne ça :
– faire une demande de permis d’enseigner + test de français
– quand on l’a s’inscrire à la CSDM
– ensuite on se fait appeler pour des suppléances
– ensuite en août on participe aux affectations de poste, j’imagine qu’il y a un barème (ancienneté ?) et on a ou non un poste à la fin de ces affectations
– si on a un poste on est titulaire
– si on n’a pas de poste on continue les suppléances (et ça peut durer de longues années comme ça le temps d’avoir assez de barème pour avoir un poste de titulaire)
C’est ça ?
J’avoue que moi aussi je suis dans le flou pour l’attribution de brevet, doit-on refaire de la fac ? un stage probatoire ?
Mais ça veut dire que si on a un poste on doit le lâcher pour retourner sur les bancs de l’école.
Peut-on être titulaire avec un permis ?
Je commence l’évaluation comparative à la fin du mois, mais ce n’est pas super clair tout ça …
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De Lina12
Bonjour Maoria,
« si on a un poste on est titulaire » – malheureusement, ce n’est pas vrai. Vous pouvez avoir un poste sans en être titulaire. En fait, il ne s’agit pas d’un poste mais d’un contrat a temps partiel (20%-80% de tâche) pour une période allant de qqc jours jusqu’a une année scolaire. Il existe a CSDM 7 niveaux de statut des ensegnants (E01-E08). E08 (le niveau le plus bas) – ce sont les enseignants non légalement qualifiés; E06 et E05 – des suppléants; E04 et E03 – admisibles aux contrats temps partiel; E02 -admisibles aux postes réguliers; E01 – priorité postes réguliers. Pour passer d’un niveaux a l’autre, il faut répondre aux exigences nécessaires (entrevue et/ou évaluation positive ou absence d’évaluation négative suite a une affectation de plus de 20 jours a un même poste).
Le permis est valide pour 5 ans. Afin de le renouvler ou d’obtenit un brevet vous devrez, durant cette période, réussir 12 credits universitaires dans les matières spécifiques (selon votre spécialité). Vous n’êtes pas obligé de vous inscrire dans un programme; vous pouvez suivre les cours nécessaires dans différentes universités (certains cours se donnent en distance), donc vous n’êtes pas obligé de quitter votre travail pour le faire. Pour pouvoir faire un stage probatoire (exigé pour le brevet), vous devrez avoir obtenu un contrat d’au moins 200 heures.
Bon courage!
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De nathdestella
Merci beaucoup Lina12 pour cet exposé très clair de la situation.
Concernant ta question sur l’enseignement du français langue seconde, tu trouveras peut-être des réponses sur le blog suivant : http://ticale.canalblog.com/archives/etre_prof_au_quebec/index.html
Bonne chance !
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De Maoria
Merci beaucoup Lina pour ces renseignement très clairs et détaillés …
Donc par exemple si on est « complément de temps partiel » sur une année on est sûr de travailler par exemple à 50%, le reste du temps il faut se chercher du travail.
Puis-je abuser encore un peu ? (si ça t’embête dis-le)
-Les enseignants de pré-élémentaire ont-ils la même formation que ceux d’élémentaire comme en France ?
– Comment se fait-ce que certaines écoles proposent du pré-élémentaire qui commence à 5 ans et d’autres à 4 ans ? Est-ce une politique de secteur ou d’école (ici en France l’accueil des TPS soit 2,5 ans dépend des mairies et des inspections de secteur) ?
En tout cas je mets ce post en favori, c’est très instructif !
Maintenant il n’y a plus qu’à y aller 🙂
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De Azarielle
Je ne suis pas Lina, mais je peux répondre à tes questions.
D’abord, si on a un contrat à 50% dans une école, on peut parfois augmenter son salaire en faisant de la suppléance dans la même école. C’est une pratique courante au secondaire surtout. Quand il y a des enseignants absents, la secrétaire qui s’occupe des remplacements offre d’abord les suppléances aux enseignants à temps partiels disponibles. Ensuite, elle appelle des gens de l’extérieur de l’école.
Sinon, on peut aussi se trouver un autre emploi de soir ou de fin de semaine.
Pour ce qui est du préscolaire/primaire – je t’encourage à apprendre les termes utilisés ici, ainsi, lorsque tu communiqueras avec les institutions, vous vous comprendrez – ces deux niveaux sont regroupés dans un même baccalauréat. Seulement, un enseignant ne passe pas facilement de l’un à l’autre dans la pratique puisque ce sont des champs d’enseignement distincts, mais le passage de l’un à l’autre reste possible même si ce n’est pas toujours facile. Il faut alors voir le processus d’affectation de la commission scolaire (convention collective locale).
La maternelle 4 ans n’existe pas partout, c’est exact. L’âge de scolarisation obligatoire est de 6 ans (début du primaire) et la maternelle commence généralement à 5 ans et n’est pas obligatoire. Le gouvernement paie certaines commissions scolaires pour qu’une maternelle 4 ans soit offerte dans les milieux défavorisés pour pallier le manque de stimulation intellectuelle pendant la petite enfance. C’est une façon de récupérer les enfants qui n’ont pas eu la stimulation nécessaire dans leur milieu familial. Maintenant, dans ces classes de maternelle 4 ans, on ne retrouve pas que des enfants issus de familles défavorisées, mais ces classes sont disponibles dans des milieux où l’indice socio-économique est plus bas.
Il existe aussi des maternelles privées qui acceptent les enfants de 4 ans et parfois moins. Elles sont indépendantes des commissions scolaires et du MELS.
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De Maoria
Merci Azarielle de toutes ces informations !
Oui en me relisant je me suis rendue compte que le « pré-élémentaire » c’est français et le « préscolaire » c’est québécois
Je vais commencer à faire l’évaluation comparative des diplômes à la fin du mois de juin et après on verra bien.
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De hermes
Bonjour tout le monde, est ce que au secondaire, au trois commissions scolaires de Montréal surtout, il y aurait pénurie ou plutôt abondance des enseignants des sciences et techniques ?
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De Lina12
Merci, nathdestella, pour ce lien!
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Merci Lina pour cette mine d’informations que tu as partagée avec nous.
Je te souhaite bonne chance et bon courage.
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