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La pénurie de main-d’oeuvre qualifiée continue de sévir

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grizzli
10-01-2007 à 8:21
il y a plein de profession au quebec qui manque de main d`oeuvre
ci-joint une liste…

CITATION
La pénurie de main-d’oeuvre qualifiée continue de sévir

François Desjardins
Édition du mercredi 10 janvier 2007
Mots clés : pénurie, main-d’oeuvre qualifiée, Main d’oeuvre, Canada (Pays)
Une quarantaine de programmes ne peuvent satisfaire la demande
Plusieurs secteurs de l’économie continuent d’éprouver des difficultés à recruter de la main-d’oeuvre qualifiée et une quarantaine de programmes d’études spécialisées sont carrément incapables de répondre aux besoins du marché du travail. Quelques exemples? Technique d’usinage, soudage-montage, génie des mines, pharmacie, transformation alimentaire.

Pour satisfaire à la demande de main-d’oeuvre, il faudrait que le nombre d’inscriptions dans les programmes de formation professionnelle et technique augmente «de 10 % à 15 %», a indiqué hier la directrice générale de contenus de Jobboom, Patricia Richard, lors du lancement du recueil annuel Les Carrières d’avenir. La moitié des 250 000 emplois créés d’ici 2009 nécessiteront une formation professionnelle ou technique, a-t-elle ajouté en reprenant des données de Québec.

D’année en année, le résultat de l’enquête de Jobboom, qui recense les perspectives d’avenir dans divers secteurs, est essentiellement le même: le départ des baby-boomers à la retraite et la transformation du marché du travail fait en sorte que les employeurs ont des besoins de plus en plus précis. S’expliquant aussi par une sous-valorisation de ces métiers pendant de longues années, l’écart entre l’offre et la demande ne semble pas se résorber. Même qu’il s’élargit.

Dans certains secteurs, les chiffres sont toujours aussi spectaculaires. Le secteur minier, qui bombe le torse depuis quelques années en raison de la hausse du prix des matières premières, est un de ceux-là. À l’université McGill en 2006, chacun des huit finissants en génie des mines a reçu deux ou trois offres chacun. À l’Université Laval, qui ne comptait aucun diplômé l’an dernier, le département reçoit «au moins» 50 offres par année. Le boom n’explique pas tout, car un travailleur sur six est déjà âgé de plus de 55 ans.

Autre exemple: la technique d’usinage. Pour 25 diplômés au DEP en 2006, le Bureau d’emploi en formation professionnelle de la Mauricie a reçu 54 offres d’emploi. Comme exemple d’employeur, Jobboom donne Marmen, le fabricant d’éoliennes. Ce décalage entre offre et demande est souvent de cet ordre, sinon plus. Les six diplômés du DEC en conseil en assurance et services financiers du collège Montmorency ont reçu l’an dernier rien de moins que 10 offres chacun.

Le constat est parfois surprenant. Dans le secteur manufacturier, Mme Richard a indiqué que les mauvaises nouvelles des dernières années — ces dizaines de milliers de licenciements qui s’expliquent par la concurrence étrangère et la hausse du dollar canadien — cachent une réalité tout autre. Beaucoup d’entreprises recherchent des employés qualifiés, notamment celles spécialisées dans le textile technique.

«La tendance lourde, c’est que, dans le secteur manufacturier, ce sont les emplois moins qualifiés qui se perdent, alors que les emplois qualifiés devraient voir le jour», a confirmé hier le vice-président des Manufacturiers et exportateurs du Québec, Jean-Michel Laurin. «Les gens voient les entreprises licencier des employés tout en disant qu’il y a des pénuries de main-d’oeuvre qualifiée. Ce sont des signaux conflictuels, mais c’est la réalité.»

À ces considérations s’ajoute la situation bien connue du recrutement dans le secteur de la santé. À ce chapitre, il manquera environ 4500 infirmières en 2010 alors que le Québec en produit annuellement 2200.

L’enquête de Jobboom a été effectuée entre août et novembre 2006 auprès de 400 personnes des milieux industriel, professionnel et scolaire.

http://www.ledevoir.com/2007/01/10/126925.html

http://carriere.jobboom.com/carrieres-avenir/

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Econo…s-jobboom.shtml

Jade
10-01-2007 à 8:43
Des jobs bien payés
Valérie Dufour
Le Journal de Montréal

Vous cherchez un domaine payant qui ne nécessite pas des tonnes d’études et où vous êtes sûr de trouver du boulot? Suffit d’avoir un penchant pour la conduite de grues, l’acuponcture ou l’aérospatiale.

Jobboom a lancé hier la 10e édition de son palmarès des carrières. Encore cette année, la vaste majorité des 40 métiers en manque chronique de main-d’oeuvre demandent un diplôme d’études professionnelles (DEP) ou collégiales (DEC).

«La demande des employeurs va vers ceux qui ont des qualifications. Il y a de moins en moins de bons emplois pour les personnes qui ne sont pas formées spécifiquement pour le domaine qui les intéresse», a précisé Patricia Richard, directrice générale des contenus aux Éditions Jobboom.

Une fois cette condition remplie cependant, les offres d’emploi pleuvent. Ainsi, la vingtaine de finissants en Techniques d’hygiène dentaire du cégep John-Abbott reçoit une centaine d’offres d’emploi chaque année, et l’Université Laval a reçu une cinquantaine d’offres pour des ingénieurs miniers alors qu’elle n’avait aucun finissant dans le domaine en 2006.

Formations en demande

Agriculture (secondaire)
Les jeunes sont peu nombreux à s’intéresser à la terre. Résultat: le taux de chômage est de 0 % chez les ouvriers en production bovine, porcine et laitière ou en horticulture. Le salaire hebdomadaire moyen est de 400 $.

Construction (secondaire)
Les diplômés en ferblanterie-tôlerie, en pose de revêtements de toiture, en mécanique d’engins de chantier, en mécanique de protection contre les incendies, en plomberie-chauffage, en réfrigération trouvent rapidement un emploi rémunéré variant de 642 $ à 864 $ par semaine.

Assistant technique en pharmacie (secondaire)
Avec la pénurie de pharmaciens, les assistants ont acquis de nouvelles responsabilités, dont le droit de vérifier le contenant et le contenu des ordonnances. Le salaire hebdomadaire est de 470 $.

Infirmière auxiliaire (secondaire)
Les hôpitaux, les centres de soins de longue durée et de réadaptation embauchent beaucoup d’assistants en soins infirmiers pour épauler leurs professionnels. Les auxiliaires peuvent notamment faire des prélèvements sanguins et administrer des vaccins. Leur salaire hebdomadaire s’établit à 565 $ par semaine.

Soudage-montage (secondaire)
Pouvant travailler dans la construction autant que dans l’aéronautique, les soudeurs qualifiés se placent facilement. Ce métier complexe et très technique est fait pour les personnes habiles de leurs mains. Le salaire hebdomadaire se situe à 607 $.

Technique d’usinage (secondaire)
Il y a deux offres d’emploi pour un diplômé dans ce secteur industriel. Les machinistes construisent des pièces de métal comme des turbines d’avion et des trains d’atterrissage. Leur salaire hebdomadaire est d’environ 561 $.

Assainissement de l’eau (collégial)
Le règlement sur la qualité de l’eau potable oblige les 1000 usines québécoises de traitement de l’eau à embaucher des techniciens qualifiés. Le taux de placement des diplômés est de 97 %.

Aérospatial (collégial)
Les diplômés en avionique, en construction aéronautique et en maintenance d’aéronefs de l’École nationale d’aérotechnique se placent presque tous. Le secteur aérospatial compte 250 entreprises au Québec et offre des salaires hebdomadaires oscillant entre 679 $ et 837 $.

Conseil en assurances et en services financiers (collégial)
Au Collège Montmorency de Laval, les 6 finissants ont reçu 10 offres d’emploi chacun. On calcule que pour la seule branche des assurances en dommages, il faudra 3900 conseillers d’ici à 2008. Le salaire hebdomadaire moyen est de 584 $.

Technologie de l’architecture (collégial)
Le secteur va bien et ces diplômés spécialisés dans le dessin technique n’ont pas de difficulté à trouver chaussure à leur pied dans un cabinet d’architectes, une firme d’ingénieurs ou une entreprise de construction. Ils gagnent en moyenne 551 $ par semaine.

Article complet, ici

grizzli
10-01-2007 à 14:05
http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/a…110-071702.html

Des jobs bien payés

Vous cherchez un domaine payant qui ne nécessite pas des tonnes d’études et où vous êtes sûr de trouver du boulot? Suffit d’avoir un penchant pour la conduite de grues, l’acuponcture ou l’aérospatiale.

Jobboom a lancé hier la 10e édition de son palmarès des carrières. Encore cette année, la vaste majorité des 40 métiers en manque chronique de main-d’oeuvre demandent un diplôme d’études professionnelles (DEP) ou collégiales (DEC).

«La demande des employeurs va vers ceux qui ont des qualifications. Il y a de moins en moins de bons emplois pour les personnes qui ne sont pas formées spécifiquement pour le domaine qui les intéresse», a précisé Patricia Richard, directrice générale des contenus aux Éditions Jobboom.

Une fois cette condition remplie cependant, les offres d’emploi pleuvent. Ainsi, la vingtaine de finissants en Techniques d’hygiène dentaire du cégep John-Abbott reçoit une centaine d’offres d’emploi chaque année, et l’Université Laval a reçu une cinquantaine d’offres pour des ingénieurs miniers alors qu’elle n’avait aucun finissant dans le domaine en 2006.

Mines

Et ce n’est pas tout. D’ici à 2017, on prévoit qu’il y aura 20 000 emplois à combler dans le secteur minier, des postes bien rémunérés qui vont de conducteur d’engins de chantier à géologue, en passant par arpenteur-géomètre, soudeur et extracteur de minerai.

90 000 $ par année

«On va manquer de monde dans les prochaines années. Il faut travailler notre image. La plupart de nos mines sont mécanisées et nous offrons de très bons salaires. Un mineur peut facilement faire de 80 000 $ à 90 000 $ par an avec les bonis», indique Sylvie Gingras, conseillère en ressources humaines chez IAMGOLD.

La santé offre aussi de bonnes perspectives pour les diplômés collégiaux. Le taux de placement en acuponcture, en audioprothésie, en inhalothérapie, en radio-oncologie, en radiodiagnostic et en médecine nucléaire est de 100 %.

Construction

Le domaine de la construction brille également. Les 30 diplômés en pose de revêtement de toiture de l’École des métiers de la construction de Québec ont ainsi tous trouvé du boulot. Devenir couvreur de toits ne nécessite que six mois de formation et il ne faut que 2000 heures à titre d’apprenti pour avoir ses cartes, pour un salaire d’environ 864 $ par semaine.

Formations en demande

Agriculture (secondaire)

Les jeunes sont peu nombreux à s’intéresser à la terre. Résultat: le taux de chômage est de 0 % chez les ouvriers en production bovine, porcine et laitière ou en horticulture. Le salaire hebdomadaire moyen est de 400 $.

Construction (secondaire)

Les diplômés en ferblanterie-tôlerie, en pose de revêtements de toiture, en mécanique d’engins de chantier, en mécanique de protection contre les incendies, en plomberie-chauffage, en réfrigération trouvent rapidement un emploi rémunéré variant de 642 $ à 864 $ par semaine.

Assistant technique en pharmacie (secondaire)

Avec la pénurie de pharmaciens, les assistants ont acquis de nouvelles responsabilités, dont le droit de vérifier le contenant et le contenu des ordonnances. Le salaire hebdomadaire est de 470 $.

Infirmière auxiliaire (secondaire)

Les hôpitaux, les centres de soins de longue durée et de réadaptation embauchent beaucoup d’assistants en soins infirmiers pour épauler leurs professionnels. Les auxiliaires peuvent notamment faire des prélèvements sanguins et administrer des vaccins. Leur salaire hebdomadaire s’établit à 565 $ par semaine.

Soudage-montage (secondaire)

Pouvant travailler dans la construction autant que dans l’aéronautique, les soudeurs qualifiés se placent facilement. Ce métier complexe et très technique est fait pour les personnes habiles de leurs mains. Le salaire hebdomadaire se situe à 607 $.

Technique d’usinage (secondaire)

Il y a deux offres d’emploi pour un diplômé dans ce secteur industriel. Les machinistes construisent des pièces de métal comme des turbines d’avion et des trains d’atterrissage. Leur salaire hebdomadaire est d’environ 561 $.

Assainissement de l’eau (collégial)

Le règlement sur la qualité de l’eau potable oblige les 1000 usines québécoises de traitement de l’eau à embaucher des techniciens qualifiés. Le taux de placement des diplômés est de 97 %.

Aérospatial (collégial)

Les diplômés en avionique, en construction aéronautique et en maintenance d’aéronefs de l’École nationale d’aérotechnique se placent presque tous. Le secteur aérospatial compte 250 entreprises au Québec et offre des salaires hebdomadaires oscillant entre 679 $ et 837 $.

Conseil en assurances et en services financiers (collégial)

Au Collège Montmorency de Laval, les 6 finissants ont reçu 10 offres d’emploi chacun. On calcule que pour la seule branche des assurances en dommages, il faudra 3900 conseillers d’ici à 2008. Le salaire hebdomadaire moyen est de 584 $.

Technologie de l’architecture (collégial)

Le secteur va bien et ces diplômés spécialisés dans le dessin technique n’ont pas de difficulté à trouver chaussure à leur pied dans un cabinet d’architectes, une firme d’ingénieurs ou une entreprise de construction. Ils gagnent en moyenne 551 $ par semaine.

Formations en demande et payantes

Diplôme d’études professionnelles

Conduite de grues: 1183 $/semaine
Pose d’armature du béton: 1182 $/semaine
Forage et dynamitage: 1048 $/semaine
Mécanique d’ascenseur: 933 $/semaine
Calorifugeage: 865 $/semaine

Diplôme d’études collégiales technique

Procédés chimiques: 853 $/semaine
Construction aéronautique: 837 $/semaine
Acupuncture: 790 $/semaine
Maintenance industrielle: 784 $/semaine
Informatique: 725 $/semaine

Formation universitaire

Dentiste: 1817 $/semaine
Pharmacie: 1335 $/semaine
Actuariat: 1011 $/semaine
Génie civil ou de la construction: 944 $/semaine
Génie mécanique: 886 $/semaine

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