malemutekid
8-08-2007 à 7:07
Nous étions peut-être une quarantaine de personnes à attendre dans une salle. Tout s’est passé en vitesse, et d’une manière différente de ce que j’ai pu lire dans d’autres posts de ce forum. Des agents de C.I.C. sont venus, on a fait la queue et ils ont regardé notre convocation, nos pièces d’identité et passeports… très rapidement. Interaction verbale réduite au minimum (“comment allez-vous aujourd’hui?”, “vous avez vos pièces d’identité ?”, “vous avez un peu voyagé, à ce que je vois”). Ambiance détendue et sympathique, mais visages contractés chez certains requérants. Quelques personnes ont été isolées et mises sur le côté, à une table, et on leur a donné un formulaire à remplir. Je suis incapable de vous dire ce que c’était.
On nous a envoyé au fur et à mesure dans une pièce qui ressemblait à une salle d’audience de tribunal (c’est probablement à cet endroit que se déroulent les cérémonies d’assermentation à la citoyenneté). Sur les sièges se trouvaient une planchette avec un QCM et un crayon. Le questionnaire lui-même a été distribué plus tard. Les agents nous ont expliqué comment les choses allaient se dérouler ce jour-là : QCM, puis attente de un à trois mois avant la lettre de la cérémonie de citoyenneté ; dans certains cas, entrevue avec le juge de la citoyenneté. Ils nous ont souhaité bonne chance, et ont distribué les questionnaires en anglais et en français, avec différentes couleurs.
Les questions étaient vraiment faciles, même pour un Français comme moi qui n’a pas la culture du QCM (j’ai vu des QCM d’université ici, ce n’est pas toujours de la tarte). Elles se trouvent toutes sur les différents tests que vous pouvez faire en ligne pour vous entraîner. J’espère simplement que je ne me suis pas planté en reportant mes choix sur la feuille des réponses… la première personne est partie au bout de 4 minutes ; j’ai fait mon test en huit minutes, relecture comprise (à quoi bon s’éterniser et relire dix fois sa feuille ?), puis je l’ai redonné à une des agentes avec mon convocation. D’un ton incrédule, je lui ai demandé si je pouvais partir, ce à quoi elle a répondu par l’affirmative. Et je l’ai vraiment crue quand j’ai vu que tout le monde fichait le camp dehors, vers le stationnement ou l’arrêt de bus.
Je m’attendais en effet à une communication presque immédiate des résultats (les lecteurs optiques sont des merveilles de technologie) et à une réelle entrevue, d’après ce que j’avais pu lire sur différents forums, y compris celui-ci ; il n’en a rien été. Peut-être que le centre d’Ottawa est très occupé et ne perd pas de temps, sauf en cas de problème flagrant ou de doute quant aux déclarations d’un candidat.
Voilà, je n’ai plus qu’à attendre quelques semaines ou quelques mois avant de savoir si je dois passer devant le juge, et apporter des renseignements complémentaires, ou si je suis convoqué à la cérémonie de citoyenneté…
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