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Heureux à Calgary

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Bonjour tout le monde et surtout Heureuse année 2007.

Cela fait déjà plus de 4 mois que nous sommes installés à Calgary et que nous y sommes heureux. Je publie ce témoignage en deux messages pour qu’il soit plus facile à lire.

Tout a commencé en août 2002, je venais de perdre mon travail à Paris et j’avais vu quelques semaines plus tôt un reportage au journal télévisé sur l’immigration au Canada. J’en ai discuté un peu avec ma femme, puis ai rempli et envoyé un formulaire préliminaire, étape qui a été supprimée du processus de sélection depuis. Nous avons reçus une réponse rapide et positive trois semaines plus tard, mais la, ma femme ne se sentait pas prête pour un tel changement. Il faut dire qu’avec la naissance prévue de notre deuxième enfant pour la fin de l’année, elle avait naturellement d’autres priorités. J’étais directeur financier d’une petite agence web qui venait de fermer, et nous nous sommes dit que j’allais vite rebondir. Mais la traversée du désert a duré trois ans durant lesquels je n’ai eu que quelques missions de conseils.

Ayant toujours le Canada dans un coin de la tête, et souhaitant reprendre mes études, j’ai saisi l’opportunité de faire un Executive MBA Canadien tout en restant basé à Paris. D’avril 2003 à août 2004, j’ai donc étudié avec Concordia University (de Montréal) qui nous envoyait ses professeurs toutes les deux semaines dans les locaux de l’Institut Français de Gestion à coté de la tour Eiffel. J’ai passé 4 semaines à Montréal dans ce cadre durant l’été 2003, et j’ai adoré cette ville magnifique. Pendant ce temps les vaches maigres étaient toujours d’actualité coté boulot et donc finances. Finalement, en août 2004, deux ans après le premier pas, on en rediscute avec ma femme et on décide d’envoyer la DCS. Je commençais à avoir de plus en plus de missions, et en mai 2005 (on a traîné pour refaire les passeports et entre les étapes), on a eu nos visas, mais nous n’avions toujours pas d’épargne satisfaisante pour tenter le départ.

En décembre 2005, nous avons passés trois semaines à Montréal pour y valider nos visas avant de revenir en France ou je devais commencer un nouveau travail stable (enfin) dans un cabinet de conseil en gestion des risques et en contrôle interne. Je dois préciser que c’était un CNE. Ce séjour était le premier de ma femme au Canada, et il nous permis de goûter à l’hiver québécois. Nous y avons même eu une tempête de neige mémorable. Elle a aimé, ainsi que nos deux garçons, moi j’étais déjà conquis.

J’ai commencé mon nouveau travail avec l’enthousiasme du débutant et l’appétit d’un affamé, mais j’ai bien vite été déçu lorsque mes patrons n’ont pas respecté l’accord que nous avions de me passer en CDI et de m’augmenter au bout de trois mois une fois que j’aurais fait mes preuves, pourtant j’avais accepté un salaire de consultant junior malgré mes 11 ans d’expérience (plus le MBA, un DESS, une maîtrise, bilingue anglais, certificat IFRS, etc.). Sans rien laisser paraître, je me suis donc préparé à déménager durant l’été, et ne leur ai dit qu’un mois avant de quitter l’entreprise. J’aurais pu être salaud et comme me le permettait le CNE, partir du jour au lendemain, mais il était important de me séparer d’eux en bons termes, car je savais que mes futurs employeurs au Canada ne manqueraient probablement pas de les contacter et de vérifier mes références.

J’ai donc assidûment cherché sur Internet des pistes de logements et de travail à Montréal mais aussi dans d’autres villes, et c’est à Calgary que ça s’est le mieux fait. J’y ai trouvé un main floor (le niveau principal d’un bungalow) à louer et une promesse d’embauche par un cabinet spécialisé dans ce que je faisais depuis presque deux ans : le contrôle interne, SOX et la gestion des risques d’entreprises. Un bungalow est une maison détachée, non mitoyenne a aucune autre, généralement constitué d’un niveau principal, avec deux ou trois chambres, et un sous-sol convertit en basement suite, loué à part, avec une ou deux chambres, salle de bain et cuisine.

Ce sera donc Calgary, tant qu’à faire, osons. On décide d’emmener une bonne partie de nos affaires y compris des meubles, mais il s’avère très difficile de trouver un déménageur qui va jusqu’à Calgary, ils vont tous à Montréal seulement. Finalement, nous traitons avec AGS, qui ont été très professionnels et nous ont livres à Calgary sans la moindre casse 7 semaines plus tard. Nous nous envolons donc pour Montréal le 21 août avant de continuer sur Calgary le 29 août. Nous avons du passer par Montréal pour changer nos permis de conduire car l’Alberta ne change pas les permis de conduire français (mais elle change les permis belges, suisses, allemands, britanniques et japonais). On avait pris le rendez-vous bien avant depuis la France, et on a eu nos permis québécois sans problème, que l’on pu par la suite changer contre des permis Albertains tout aussi facilement.

De l’aéroport après 4 heures et demies de vol depuis Montréal et deux heures de décalage horaire, nous avons pris un taxi pour notre nouvelle maison. Il était environ midi et il faisait beau. Quelle belle surprise lorsque nous avons vu le quartier, bien situé, avec des maisons, des espaces verts, de belles pelouses, et quelle propreté partout, bref, quel changement de la banlieue parisienne. Nous avons légèrement été déçus par la maison qui a besoin de travaux de rénovations et que l’on imaginait plus grande, mais c’est vraiment négligeable à côté de la chance d’avoir pu louer directement avant de venir, et d’être dans un bon quartier bien situé. Nous sommes à Rosscarock, sur Bow Trail dans la partie sud ouest de la ville, à 10mn en voiture du centre.

Cela a pris un échange de plus de 40 emails avec la propriétaire de la maison de fin juin à début août pour arriver à louer cette maison ($1195 par mois sans les charges d’eau, électricité et gaz qui reviennent à environ $200). J’ai propose de payer quelques mois d’avance, et de commencer le bail des août même si je ne venais que fin août. J’ai donc payé le mois d’août plus un autre mois et un mois de caution. Et c’est la que j’ai le seul nuage de mon immigration à Calgary. Pour garantir la location, et ne prendre aucun risque d’être oblige d’aller à l’hôtel surtout avec des enfants en bas age dans une ville que l’on ne connaît pas, j’ai envoyé un mandat Western Union de $3585 (3×1195) le 2 août à ma propriétaire. Celle-ci était alors en vacances en Nouvelle Ecosse à l’autre bout du Canada, jusqu’au 31 août. A son retour, elle s’est présentée pour toucher le mandat, et on lui a dit qu’il avait été payé le 24 août à Toronto. Visiblement quelqu’un en a profite, elle m’a prouve qu’elle ne pouvait pas être a Toronto ce jour, j’ai repaye, et depuis septembre, je suis en procédure avec Western Union pour qu’ils enquêtent et me remboursent (ou qu’ils me prouvent que c’est bien elle qui a encaisse l’argent, alors je me retournerai vers elle).

Calgary est une ville magnifique avec un centre ville à l’américaine avec des gratte-ciels qui sont beaux, et beaucoup de maisons avec pelouses ou jardins, et les gens y sont bien plus accueillants, avenants et gentils qu’a Paris. Tout y est très propre. C’est un plaisir de conduire un minivan automatique, moins nerveux et moins fatigant que les voitures classiques. C’est un bonheur de finir sa journée de travail a 17:00 et d’être chez soi une demi heure plus tard. Mêmes les programmes télés sont différents et plus relaxants, moins agressifs dans les échanges par exemple que ce que l’on voit dans les émissions françaises (on en prend directement la mesure en regardant par exemple « On a toute la soirée », ce sont des vannes d’accord, mais ça reste rude).

Il y a des parcs et de la verdure partout et rien ne semble vraiment loin quand on est bien situe. Il n’y a pas de taxe provinciale à la consommation et on ne paye donc que les 6% de taxe fédérale. L’impôt sur le revenu aussi y est plus faible qu’ailleurs, il est prélevé à la source. Le revers de la médaille est que les maisons sont hors de prix, bien plus chères qu’a Montréal par exemple. Il y a un tel besoin de main d’œuvre qu’on en reste coi quand on vient d’Europe et que malgré une bonne expérience professionnelle, des diplômes de troisième cycle, et la maîtrise de l’anglais, on est reste trois ans au chômage. Partout, dans la moindre boutique, il y a des offres d’embauches affichées, mêmes les compagnies de taxis sont en pénurie de chauffeurs.

Toutefois, pour obtenir un bon emploi, il faut parler couramment anglais, et avoir des diplômes ou certifications professionnelles reconnus ici. J’ai entendu parler de beaucoup d’exemples de personnes venues du Québec, très souvent des résidents permanents, pour tenter l’aventure ici mais qui faute de savoir bien parler anglais ne trouvent pas, beaucoup sont retournés dépités à Montréal. J’ai aussi discute avec des jeunes africains qui revenaient de champs pétrolifères dans le nord de l’Alberta et dans la Colombie Britannique ou ils gagnaient en moyenne $10,000 nets par mois, mais en travaillant comme des forcenés en termes d’horaires et de leur plein gré bien entendu.

Ma femme va commencer à prendre des cours d’anglais gracieusement offerts par la province de l’Alberta. Elle a du attendre trois mois car la liste d’attente est longue, mais elle a droit maintenant a 1200 heures de cours, a consommer en trois ans maxi, ou jusqu’à ce qu’elle ait atteint un certain niveau, ce qui la sortirait du programme. Mon premier fils va a l’école francophone, et le plus jeune va dans une garderie, un daycare qui coûte cher, 650 dollars par mois, il doit emmener son déjeuner avec ça (ça c’est un autre revers de la médaille, et la on regrette un peu la maternelle française qui est publique et qui accepte les enfants des 2 ans ½). Il faut tout de même préciser qu’une aide financière pouvant aller jusqu’à $500 est accessible pour ceux qui en ont besoin, mais ce n’est pas comme en France ou on est habitué a recevoir de la CAF même si on en a pas besoin, ici, il faut vraiment être dans le besoin pour y accéder (la mentalité n’est pas la même, et le réflexe est plus de donner que d’essayer de prendre, le volontariat par exemple est très populaire et très développe) A la maison on ne parle que français pour que les enfants ne l’oublient pas et du coup ils tardent un peu plus que l’on pensait a parler anglais, mais ça vient petit a petit.

Je suis déjà bien assez long comme ça. J’ai beaucoup hanté ce forum avant mon immigration, et comme beaucoup, j’étais avide de lire des témoignages d’installation. Apres avoir pas mal galère en France, Calgary nous apporte enfin ce qu nous cherchions en émigrant, mais cela a pris beaucoup de patience, de préparation, de pugnacité, de chance aussi, et une dose de risque. Nous n’oublions pas que ce bonheur est fragile et c’est avec humilité que je vous en fait part pour vous encourager. Surtout j’encourage tous ceux qui veulent émigrer à préparer le mieux possible leur arrivée, au besoin en retardant un peu le départ. Ca vaut le coup.

Voilà, merci d’avoir lu jusque là.

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Écrit par taty le 3-01-2007 à 15:36

Felicitations Opal pour ton arrivee a Calgary!
Parlant de bilinguisme, quel est le niveau requis pour obtenir un emploi de professionnel? quels sont les salaitres moyens la bas pour des professionnels? ( genre consultation ERP, epidemiologistes…).
j’essaie de me renseigner sur le marche du travail dans ce coin du pays. Etant installe a Mtl, je me demande comment cela se passe ailleurs.
Merci

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Écrit par Opal le 3-01-2007 à 17:48

Merci Taty,

Difficile de te repondre . Pour l’anglais, il faut pouvoir communiquer aisement, c’est a dire comprendre du premier coup ce que tes interlocuteurs te disent sans les obliger a tout repeter, et te faire comprendre sans les forcer a faire de gros efforts. L’aisance a l’oral est le plus difficile et le stade ultime. Heureusement qu’en anglais, contrairement au francais, les fautes sont permises tant que l’on comprend ce que tu veux dire (tu peux dire he don’t know, personne ne va te reprendre). Mais ca vient avec l’immersion. J’ai vecu environ 4 ans aux USA avant, completement immerge, donc je ne suis pas un bon exemple sur ce plan. Mais une chose est sure, les anglophones sont tolerants quant a la pratique plus ou moins correcte de leur langue.

Pour le boulot, il y a vraiment penurie de toute sorte de professionnels qualifies. Pour ton ou tes domaines precis, je ne sais pas, mais je te suggere de:

– faire un resume americain
– le faire tester par des personnes competentes de ton entourage a Montreal
– identifier les labos, hopitaux, cabinets d’ERP (Oracle, JD Edwards, SAP, etc.) installes a Calgary
– leur envoyer ton profil depuis Montreal
– et seulement si toi ou l’un de vous deux les interesse et qu’ils repondent, enchainer avec la prospection pour se loger, les entretiens, etc.

A ce niveau, inutile de faire du porte a porte, tu peux tres bien prospecter depuis Montreal. Quant aux salaires, ils sont eleves, mais dans ton domaine je n’ai aucune idee. Tiens un exemple un peu extreme; je me rapelle avoir vu dans un reportage sur Calgary quand j’etais encore en France, un medecin europeen specialise dans un hopital de Calgary qui avouait gagner $400,000. Il n’y a pas de taxe provinciale, seulement la GST federale de 6%, et l’impot sur le revenu est assez bas par rapport au Quebec. Sinon la qualite de vie y est excellente, et les gens tres sympas.

Voila le lien, ainsi qu’un autre fournissant des ressources pour vivre en francais en Alberta:
http://www.canaf.ab.ca/
www.cd.gov.ab.ca

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Écrit par peanut le 11-01-2007 à 11:40

euh…vivre en français en Alberta, ce ne serait pas un peu exagéré? Avoir quelques services en français serait peut-être plus approprié non? Mais bon, c’est vrai que je n’y suis pas, mais on ne m’a jamais dit qu’on pouvait vivre en français en Alberta…on m’aurait menti?

peanut qui vit en français à Québec!

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Écrit par Opal le 11-01-2007 à 11:52

Tu as tout a fait raison Peanut, c’est completement exagere de dire vivre en francais en Alberta. Certes, il y a des services et des ecoles francophones (completement francophones, pas l’immersion francophone), une radio et des associations, mais ca semble presque une goutte d’eau dans un ocean anglophone. Il est absolument indispensable de parler couramment anglais en Alberta pour y survivre de facon autonome, malheureusement. Je crois toutefois qu’Edmonton est bien plus francophone que Calgary, et je sais qu’il y a des villages pas loin d’Edmonton qui sont tres majoritairement francophones, faisant partie du 1.5 million de francophones (je crois) canadiens vivant hors Quebec. Nous, on vit en francais exclusivement a la maison, pour que les enfants ne le perdent pas

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Écrit par Entertainment. le 11-01-2007 à 12:34

Bonjour a tous,

Felicitations pour ton integration Opal, Calgary j’en entends parler en bien mais enormement en mal aussi.
Les gens ont en une vision en tant qu’Eldorado et c’est une erreur monumentale.
En effet c’est une province anglophone offrant quelques services francophone rappellant que le Canada est un pays bilingue donc mis a part les immigrants francophones de France etc … Il y a evidemment les Francais Canadiens donc on trouve de services francophones et la plupart du temps c’est des Quebecois.\

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Écrit par Abouzyad le 12-01-2007 à 10:05

Salut
Juste pour preciser que le service en francais n’est offert que par les administrations relevant du federal  » Canada Place  » par exemple, tout le reste ,c’est exclusivement anglais.
Il y a effectivement une communaute francophone a Edmonton surtout a Bonidoon, Beaumont et Saint Albert mais tres tres minoritaire.Pour vous donner un exemple concret: nous sommes plus de 350 personnes dans la boite ou je bosse, pas plus de 6 parlent francais, deux Quebecois, un Ontarien, un du nouveeau Brunswik, un Rowandais et moi meme.

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Écrit par StreptoB le 15-01-2007 à 11:13

Salut Opal,

Je suis très content que ton installation à Calgary se soit bien passée et que vous soyez heureux là-bas. Ton témoignage est complet et m’apporte plein d’informations, et confirment autant mes espoirs que mes craintes.
De notre côté, avec mon épouse nous sommes installés à Montréal depuis 1an et demi. Côté bilan, je dirais : bien, mais peut mieux faire.
Ce qui nous manque le plus je pense, c’est de vivre et travailler en anglais (pour ça, Montréal était un mauvais calcul, je sais, mais nous voulions au moins nous acclimater avant de pousser plus à l’Ouest). Et justement depuis le début de l’année, nous réévaluons notre situation et nous songeons de plus en plus à partir -AB ou BC : là est la première question (et la réponse dépend du travail disponible)! La suivante est aussi : quand ?

Alors simplement : qu’en penses-tu ???
* Je suis chercheur en microbiologie et je suis sous contrat normalement jusqu’en février 2008. Jusqu’à notre arrivée au Québec, j’avais travaillé essentiellement dans l’industrie pharma … puis depuis 1 an je suis dans une université.
* Ma femme est chargée de contrôle qualité dans une grande compagnie textile, en poste permanent après un an de recherche (long, mais ça lui a permis d’accumuler de l’expérience dans la vente au détail !). Mais son poste n’est toujours pas du même niveau que celui qu’elle occupait en France.
* Notre bail expire (comme partout au Québec) le 30 juin 2007

L’idéal serait de trouver du travail depuis Montréal et quitter la côte Est le 30 juin, mais je crains que nous n’y arrivions pas d’ici- nous faisons des boulots pas mal spécialisés et je suppose que chez vous aussi, tout est une question de réseau, qui évidement est inexistant pour nous dans l’Ouest.

((Je saisis d’ailleurs l’occasion pour me manifester : si l’un d’entre vous recherche un spécialiste de développement de procédés et méthodes de contrôle en biotech / pharma : JE SUIS LA !!))

Côté anglais, nous nous débrouillons bien, mais nous sommes loin de la fameuse aisance que tu décris bien, et que nous convoitons tant ! Du coup nous nous disons que nous allons prendre le temps de traverser tout le Canada en voiture et réaliser tant qu’à faire le super trip Montréal-Calgary, via les US et Vancouver dont nous rêvons depuis longtemps (selon nos premières estimations, environ 9000 kms !).

Comptons 2 mois d’immersion où nous devrons utiliser l’anglais tous les jours pour manger, nous loger, visiter, puis trouver un endroit à Calgary (qui a priori, serait notre premier choix). Cela ne fera pas de nous des anglophones, mais ça devrait nous aider quand même.

Du coup à l’arrivée, penses-tu que nous trouverons facilement des jobs temporaires (vente ou ??? – le problème est que moi, je n’ai virtuellement aucune expérience hors de la science !!) ?
Penses-tu que ce sera nécessaire ?
As-tu des conseils particuliers ?

Je sais que je pose beaucoup de questions, et que je devrais probablement lire les articles déjà parus sur le forum (ce que je vais faire), mais tu sembles avoir une vision claire de la situation et ton immigration est encore toute fraîche … Donc ton avis m’intéresse tout particulièrement.

Et celui des autres membres aussi … Par exemple au sujet des industries pharma / biotech OU textile, des agences de placement, etc.

J’ai encore une question précise, au sujet des programmes de cours d’anglais : tu dis qu’il y a 3 mois de liste d’attente, donc c’est une donnée à prendre en considération. Sais-tu s’il faut déjà être résident Albertain pour s’inscrire sur la liste d’attente ? ou si c’est possible de le faire depuis Montréal, pour que le début des cours coïncide avec notre arrivée ???

Merci d’avance pour toutes les réponses. Et à très bientôt.

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Écrit par Opal le 15-01-2007 à 12:30

Salut Renaud,

A coeur vaillant rien d’impossible . Vu ton profil tres specialise, et surtout que tu travailles deja dans ton domaine au Canada, je te deconseille d’envisager le recours aux jobs, jamais facile a justifier sur un cv, meme si c’est suite a une immigration interieure. Je te joins quelques liens ci-dessous, ils ne sont surement pas les seuls, mais tu sauras mieux chercher que moi avec de s mots cles plus precis de ton metier.

Tu t’y prends suffisamment tot, a mon avis pour tout organiser. Je suppose qu’ a ton niveau, et surtout dans le domaine universitaire, c’est l’expertise et le champ de recherche qui importent. Regardes donc si tu trouves des chercheurs a l’Universite de Calgary que tes travaux, publications, ou autres seraient susceptibles d’interesser. Fais-toi aider pour presenter le tout dans un anglais correct, et si tu as l’expertise, la langue tu peux toujours l’ameliorer. En un mot, mises sur ton expertise, et ne lache pas ton boulot actuel tant que tu n’as pas une offre serieuse ailleurs.

Les cours d’anglais que ma femme prend sont le programme LINC (Language Initiation for New Comers), niveau basique (elle y a ete acceptee de justesse, car son niveau etait deja presque trop eleve) a plein temps: du lundi au jeudi de 9:00 a 14:45. Je ne crois pas que cela soit pour toi ni pour ta femme. Le niveau sera peut etre trop bas, et surtout ce sera trop prenant si vous devez travailler. Ma femme s’en offre le luxe parce que j’ai la chance de travailler. En revanche, il y a des cours prives ou tu es completement immerge et qui te font beaucoup pratiquer l’oral par exemple, ou tu peux prendre quelques semaines (de 4 a 12, pour environ de 1000 a 3000 dollars je crois). Si tu as le temps et les moyens c’est une solution acceleree probablement plus efficace.

Est-ce que ta femme a songe a devenir certifiee Six Sigma? Ca vaut vraiment le coup dans son metier, surtout en Amerique du Nord. Le frere d’un de mes clients actuels est mexicain, et il vient d’obtenir sa Green Card aux USA (apres avocat et procedure de quelques annees), son frere ma dit que le facteur decisif etait qu’il est Black Belt Six Sigma.

Donc pour resumer: fais des recherches sur internet pour mieux connaitre les secteurs qui vous interessent tous les deux a Calgary (Universite, laboratoire, pharmacie, recherche, industrie textile, manager qualite industrielle…), preparez vos CV an anglais, prenez contact avec les professionnels que vous aurez identifie, prenez contact avec des chasseurs de tete locaux, bref lancez vos lignes et si ca mord a un hamecon, envisagez alors de bouger. Avec des profils comme les votres c’est un peu tout ou rien. Ne tenter l’aventure que ci c’est « tout » qui se devoile dans le paquet surprise. Si vos emplois du temps le permettent, prenez des cours d’anglais en immersion a Montreal, par exemple le soir. Frequentez les pubs anglophones de Montreal, par exemple au llieu de sortir sur la rue Saint Denis, allez plutot a Crescent street, et l’anglais viendra, surtout en commencant maintenant, d’ici juillet…Il y a un forum de l’emploi a Calgary le 22 fevrier je crois, j’en ai vu la pub dans le journal, je te redonne l’info des qu’elle se precise.

Bonne chance

www.calgaryhealthregion.ca
www.provlab.ab.ca
www.med.ucalgary.ca
cat.inist.fr

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  • Bonjour,
    Nous aimerions immigrer a Calgary l’année prochaine avec mon mari et mes deux fils. Nous habitons actuellement au Royaume Uni. Est ce que tu as fait un nouvel article sur la situation actuelle de la ville en 2020?
    Merci beaucoup 🙂

  • Centre Éducatif

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