Une autre étude qui confirme que les personnes désignées comme minorité visible au Canada ont moins tendance à trouver des emplois offrant une rémunération semblable et des avantages sociaux équivalents que les autres Canadiens, deux ans après l’obtention du baccalauréat (premier cycle universitaire canadien). En effet, selon Statistique Canada, lors des données du recensements de 2016 à 2021, malgré leurs compétences académiques, les Canadiens racisés vivent encore un écart important de leur salaire en comparaison avec les autres habitants du Canada.
Selon cette étude, le salaire atteignait en moyenne 45 700 $ annuellement chez les femmes racisées et 47 800 $ chez celles non racisées et non autochtones. Chez les hommes, il s’élevait à 51 600 $ chez les hommes racisés et à 54 100 $ chez les hommes non racisés et non autochtones.
L’organisme fédéral, Statistique Canada, a aussi observé que de nombreuses populations racisées, dont les Coréens, les Chinois, les Asiatiques du Sud, les Asiatiques de l’Ouest, les Japonais, les Arabes et les Philippins, avaient des niveaux de scolarité largement supérieurs à la moyenne nationale du pays.
Ces données confirment d’autres études que les Canadiens issus des minorités visibles ont des salaires moindres malgré une meilleure diplomation, comme ces données confirmant que les personnes noires ont des taux d’emploi et des salaires plus bas que les autres Canadiens.
Cet automne nous avons rapporté que les immigrants économiques gagnent plus que les Québécois mais il faut comprendre que ces immigrants sélectionnés ne sont pas toujours racisés comme ceux de la présente étude. Également la récente étude sur les personnes racisées ne comprend pas nécessairement des immigrants de la première génération ou récents. Nous parlons ici de Canadiens qui font partie des minorités visibles ce qui n’implique pas qu’ils sont aussi des immigrants. Au Canada, les minorités visibles concernent des personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche.
Source: La Presse
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