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vendredi , 4 octobre 2024
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L’arnaque Québécoise (ou pourquoi je te conseille de passer ton chemin)

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Laisse-moi te partager mon expérience à Montréal. Cette fosse où mon moral a fait un plongeon tel un avion en chute libre. Une ville où j’avais bien souvent l’impression d’être dans ma banlieue parisienne tellement tout était laid et délabré…  On m’avait vendu une sorte de Paris rencontre New York, en gros le charme de la vielle Europe rencontre le dynamisme américain. Pour moi, ça aura plutôt été le charme de l’Oklahoma rencontre le dynamisme/bureaucratie (plus les taxes !) de la France…  Un endroit surcoté, survendu où tout était plus compliqué, plus lent qu’au Canada anglophone. Un peu comme la France en fait. J’étouffais. 13 mois à Montréal auront eu raison de moi. Trois ans en Alberta ne m’auront pas préparé à un tel ajustement…. Culturellement, socialement, le Québec est un autre pays. L’humidité en été, la neige à n’en plus finir et les trottoirs pourris, les travaux routiers qui n’en finissent jamais, le taux d’imposition. Bref, comme tu peux le constater, le charme n’aura pas opéré.  

Je me demande d’ailleurs bien pourquoi tant de Français adorent cette ville.  J’imagine que cela est ce qui se rapproche le plus des US dans l’esprit collectif des Français, et ce, sans la barrière de la langue. Ça ou un effet de mode nourri par les médias qui présentent souvent le Québec comme étant un eldorado. En tout cas, j’ai envie de partager mon vécu, de mettre en garde qui voudra bien écouter face aux contes de fées et autres mythes qui entourent Montréal. J’ai parfois l’impression d’être un alien tant mon expérience aura été en décalage avec ce qui semble être la grande majorité des retours d’expats/immigrés français qui te parlent de Montréal comme étant le monde de Candy. 

Pour info, j’ai vécu plusieurs années en Angleterre, en Alberta ainsi qu’aux US. Je ne suis donc pas « novice » en matière d’immigration et détenais également un emploi dans ma branche avant d’arriver à Montréal. Pas de problème/stress financier donc mais nulle part je n’ai éprouvé une réaction de rejet aussi violente qu’à l’égard de cette ville. Je n’avais entendu que du bien à son sujet. Bien que n’ayant jamais rêvé d’y aller, je ne la détestais pas pour autant. J’étais plutôt neutre à son égard. Je pensais même y être plutôt à mon aise, surtout en étant bilingue. Cependant, la (ma ?) réalité aura été bien différente.

En tout cas, ça plaira à certains et pas à d’autres. Pas grave, voici un son de cloche un peu différent.

La ville :

Banale. Mis à part quelques quartiers, Montréal est une ville moche et mal entretenue. Transports en commun (ainsi que les fréquences de passage !) pas du tout adaptés à une ville de cette taille (oui, il n’y a pas de grève et c’est assez sécuritaire comparé à Paris mais ça s’arrête là). Enormément de SDF, des infrastructures délabrées, en somme une ville qui ne respire pas la richesse. La ville est à l’image de ses trottoirs j’ai envie de dire…  Comme dans le reste du Canada, beaucoup de communautés qui ne se côtoient que peu/pas et qui n’en ont rien à foutre de s’intégrer au pays, enfin tu me diras ce n’est pas comme si le Canada offrait un vrai modèle culturel auquel s’intégrer mais bon ça, c’est une autre histoire pour une autre fois… Ajoute à ça, des guéguerres franco vs anglo qui elles, deviennent vite lassantes. Pas grand-chose à voir ni à faire non plus. On y a vite fait le tour.  Même pour du tourisme, je trouve la ville décevante. On est loin des musées et de l’offre culturelle des grandes villes côtières Américaines. Pour ce qui est de la nourriture, on peut y manger décemment mais tu ne mangeras pas spécialement mieux qu’à Calgary ou Vancouver. Je ne sais pas trop d’où vient cette réputation de capitale culinaire. Peut-être suis-je trop sévère surtout en ayant en horreur la poutine ? Quant au coût de la vie, comme bien des endroits au Canada, il est très élevé. Fini l’époque du Montréal abordable. Côté déplacements, pas mal de bouchons, des travaux qui n’en finissent pas et les bus qui peuvent être très lents. Bien plus lents en hiver. La ville est vraiment mal foutue. Il n’y a même pas de lien ferroviaire avec l’aéroport pour te dire… Et pour rester sur le thème des transports…

Se déplacer sans voiture à Montréal :

Une véritable plaisanterie. Quand j’entends tout le monde chanter les louanges du système de transport Montréalais, j’ai envie de me taper la tête dans le mur ! Ce n’est pas possible, ces gens n’ont pas dû vivre dans la même ville que moi. Montréal c’est des bus qui passent quand ils veulent et 3 lignes de métros qui se battent en duel avec des temps d’attente bien trop importants. Je dis 3 car la 4ème, la ligne jaune (et je te laisserai aller voir sur une carte ce dont je parle) est une honte. Ils ne devaient probablement plus avoir de fonds pour la continuer… ? Bref, le métro de Montréal est mal élaboré, peu développé en plus d’être sombre et moche (genre style brutaliste soviétique…). Même pas d’application officielle pour les horaires, des courants d’air pas possibles dans les nouvelles rames (dans les anciennes rames, on cuit) et des portes d’entrées (niveau rues) très difficiles à ouvrir dès lors qu’on a un courant d’air produit par le passage d’une rame. Je n’avais aussi jamais vu autant de petites incivilités de ma vie (pieds sur les sièges, rentre dedans, portes dans la gueule, sacs portés à dos dans des wagons bondés). Même à Paris qui est loin d’être une référence en la matière, je ne me rappelle pas en avoir vu autant.  En tout cas, le C-Train de Calgary faisait mieux l’affaire et ne parlons même pas des transports londoniens… J’ai même eu moins de problèmes pour me déplacer sans voiture à Calgary qu’à Montréal. Et pour les transports en dehors de Montréal, bonne chance ! D’autres compagnies, par exemple ’’Exo’’, contrôlent les trains/bus dans les banlieues mais ces derniers n’ont pas d’accord avec la STM (équivalent de la RATP) donc des tarifs différents s’appliquent ainsi que des heures d’opérations pas synchronisées les unes avec les autres. Et ils ne couvrent, bien sûr, qu’une partie limitée des banlieues. Bref, un système assez bordélique en somme et bien trop peu développé. Montréal a plus en commun avec Phoenix qu’avec NYC dans le sens où une voiture est un presque une nécessité. Et dis-toi que Montréal est érigée comme un exemple en termes de transports publiques… On y trouvera aussi beaucoup de pistes cyclables mais des cyclistes et des trottinettes qui sont de vrais dangers ambulants.

La santé :

Pas énormément d’expérience avec le milieu médical québécois (encore heureux, j’ai envie de dire). Outre devoir faire une visite médicale pour ma résidence permanente dans un cabinet médical tout destroy avec des fils électriques qui pendaient au plafond (on se serait cru dans un dispensaire au fin fond du Venezuela…), j’ai dû trouver un cabinet médical qui m’acceptait pour un mal de gorge car statut de PVT à ce moment-là, donc pas accès au système de santé publique. Résultat des courses ? Non seulement on m’a fait payer une deuxième consultation au tarif d’une première car le docteur qui m’avait reçu était en vacances le jour où je devais revenir (genre c’est mon problème) mais en plus, on a oublié de m’envoyer mes résultats…. Jamais eu de telles histoires en Alberta. A vrai dire, même si j’avais été PVT quand j’habitais à Calgary, j’aurais eu accès au système de santé publique.

Se loger :

La plupart des appartements à louer à Montréal sont bien trop souvent miteux, sombres et vieillots, à moins d’y mettre vraiment le prix mais là les prix flambent et se rapprochent de ce que tu pourrais trouver à Toronto ou Vancouver. Je n’ai jamais autant galéré pour me loger.  J’ai aussi noté une différence en termes de qualité (et de prix !) entre Calgary et Montréal. Ici tout y est plus cher et plus merdique. Bien des appartements ne sont d’ailleurs pas aux normes. Les proprios peuvent être de vraies têtes de cons et semblent penser que les lois qui régissent les baux sont optionnelles. J’ai visité des trous que je n’aurais jamais osé montrer à des inconnus si j’avais été un propriétaire moi-même. Des trous que j’aurais plus imaginé voir dans des pays en voie de développement qu’à Montréal. Encore une fois, chance ou pas, je ne sais pas mais je n’ai jamais eu de tels problèmes en Alberta.  

Immigration :

Lent est le premier mot qui me vient à l’esprit. En plus de sa lenteur, le système migratoire Québécois pourrait te demander certains choses si tu souhaites maximiser tes points, démarches quasi nécessaires si tu veux avoir une chance d’être sélectionné. Choses qui ne seraient pas forcément d’actualité côté anglophone, genre une « validation d’offre d’emploi ». Terme nébuleux pour te soustraire 216$… Bien sûr, cette démarche prendra 50 ans à être réalisée. Huit mois dans mon cas pour que mon employeur obtienne confirmation. Et encore, ce n’est pas pour ça que l’on aura reçu cette validation d’emploi par courrier… On l’attend toujours. Enfin peu importe ! J’aurais perdu 200$ mais un bien pour un mal. Non seulement le Québec ne se sera avéré pas être pour moi mais 3-4 mois avant recevoir des nouvelles de l’immigration Québécoise, c’est le Canada anglophone qui m’aura sélectionné. Seule condition à ce stade ? Prouver mon attention de quitter le Québec. No problemo ! Ironie la plus totale, ça aura été mes notes de test de Français (TEF) qui auront fait pencher la balance. Pas grave, on laissera le Québec aller chialer de ne pas avoir d’assez d’immigrés francophones. Outre la validation d’offre d’emploi, comme mentionnée ci-dessus, attends-toi à devoir passer des tests de langues pour cumuler des points. Oui, même en Français ! Tests à tes frais et qui ont une durée de validité de 2 ans et à repasser si nécessaire…. Ceci dit, c’est la même pour l’immigration côté anglophone. Vois-tu, pendant que des natifs anglophones qui souhaiteraient immigrer en AU/NZ ou UK n’ont pas à passer de tels tests (et on inclura parfois les non-anglophones ayant un diplôme d’un pays anglophone !) toi tu devras passer des tests pour prouver tes compétences dans ta langue natale si tu veux obtenir des points vers cette fameuse RP Canadienne. J’ai un diplôme Britannique, un Canadien et suis natif francophone mais ce n’est pas assez apparemment… BAM, 400$ de tests de langues. Ajoute à ça une évaluation de diplôme à réaliser pour le diplôme anglais malgré le fait qu’il ne me rapporte aucun point car pas dans ma branche professionnelle actuelle et tiens 200 balles de plus dans la gueule. Oui, l’immigration canadienne est une vraie mafia… 

La météo :

Je pensais pouvoir y faire face après avoir eu des pics a -30 en Alberta. Mais rien ne te prépare pour 6-7 mois de « marde blanche ». De la neige à n’en plus finir et bien entendu, la ville étant gérée par des bras cassés (à la française quoi) des trottoirs mal déneigés en veux-tu en voilà. Lors de la dernière tempête de glace récemment, des milliers de personnes se sont retrouvées sans électricité ni chauffage pendant 1 semaine voire plus (7 jours dans mon cas personnel…). Pourtant je parle de Montréal ici, pas d’un trou au fin fond du Nunavut. Heureusement que nous n’étions pas en plein hiver. Vient ensuite l’été…. 2-3 mois de chaleur avec une humidité immonde. L’automne et le printemps sont au final ce qu’il y a de mieux mais ne durent pas assez longtemps pour faire pencher la balance. Oui les couleurs de l’automne sont magnifiques bien que j’aie aussi découvert que les feuilles mortes accumulées au sol peuvent être très casse-gueule… Bref continuons.

Les Québécois :

Je ne sais par où commencer. Je me sens tiraillé entre le bon et le mauvais car autant je n’aime pas Montréal, autant je n’ai pas grand-chose de mal à dire des Québécois.

On va commencer par le moins bon : Nos cousins francophones ont conservé leur côté franchouillard…. Ils manquent parfois de savoir vivre et de politesse. Le service à la clientèle peut laisser à désirer et le sourire ne semble pas faire partie de l’équation. On dit que le Français se plaint… bah attend de voir le Québécois ! Le chialage, comme ils appellent ça, semble être un sport national de ce côté de l’Atlantique également. J’ai globalement trouvé les anglos bien plus sympas et faciles à vivre.

Maintenant le bon : je n’ai jamais été aussi bien accueilli/traité en milieu professionnel qu’à Montréal. Que ce soit au niveau des collègues que du management. Bien sur rien n’est parfait mais je n’ai pas grand mal à dire des Québécois que j’ai pu côtoyer en milieu professionnel. Mon employeur avait même accepté de me faire cette validation d’offre d’emploi à peine 3 mois après mon arrivée. Aucun problème non plus avec le fait d’être français. Au contraire d’ailleurs. Pas une fois je ne me suis senti de trop ou différent bien que cela avait été aussi le cas en Alberta. 

Dernier point, ni « bon » ni « mauvais », juste un constat personnel : les Québécois me rappellent bien plus les français que les américains/canadiens anglophones contrairement à ce que beaucoup de français diront. Peut-être mon expérience en milieu anglophone influence mon point de vue ? En tout cas, je n’ai pas vraiment trouvé les Québécois « américanisés ».

Et le positif dans tout ça ?

Les Québécois. Ils ne sont pas anti-français comme j’avais pu l’entendre. Je n’ai pas été trop malmené par nos cousins d’Amérique du nord contrairement à ce qui a pu être le cas de certains, à voir leurs récits. Et ça s’arrêtera là. Oui, niveau salaire, je m’y retrouvais plus que si j’étais resté en France ou même en UK, et ce, en dépit du taux d’imposition assez élevé. Oui, il y a retour de taxes (normalement) à la fin de l’année fiscale, chose inexistante en France et on se sent également plus en sécurité qu’en France mais tout ça, je le trouverai également (et en mieux) côté anglophone.  Malheureusement dans mon cas, le négatif l’aura emporté sur le positif et c’est avec soulagement que j’ai quitté Montréal.

Mon opinion : 

C’est sûr que si tu ne maitrises pas l’anglais, cela risque d’être compliqué en dehors du Québec quoique beaucoup se sont fait avoir étant donné que le bilinguisme est quasi un prérequis dans bien des emplois à Montréal mais je te conseillerais quand même d’aller voir ailleurs.

Si tu vises le Canada (et que tu te sens de vivre en anglais), vise l’ouest ! En plus de paysages grandioses, tu y payeras moins de taxes et les gens sont en général plus agréables. Sinon, l’Australie ou pourquoi pas un pays européen. Tu auras dans tout les cas 4 semaines de vacances à l’année (minimum) et la sécurité de l’emploi. En tout cas, si tu veux voyager, on ne pourra pas battre la beauté des Rocheuses. La nature au Québec te paraitra fade comparée à l’Alberta ou la Colombie Britannique. Au Québec, la ville de Québec reste bien plus attrayante que Montréal pour un touriste je trouve, même si on y a vite fait le tour. Si tu travailles au Québec, tu vas être taxé à la Française ou presque. Lorsque j’enchainais des journées de 11-12h, 2 voire 3 jours de suite (sans que l’on me force de quoique ce soit, je précise) et que je voyais mon salaire après prélèvement, je ne savais pas si je devais rire ou pleurer. Le Québec, c’est une province défaillante qui au final m’aura rappelé bien trop la France à certains égards. La France mais la bonne bouffe et les vacances en moins. Un peu comme si on avait combiné le pire des US avec le pire de la France. J’ai préféré vivre à Calgary et à Londres. Les seules fois où j’aurais vraiment respiré pendant ces 13 mois furent quand j’ai visité Vancouver et Hawaii. Montréal aura été toxique pour ma santé mentale. A ma très grande surprise et déception. Si c’était à refaire, sincèrement, malgré mon employeur qui était plus que correct, je pense je passerais mon chemin.

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24 commentaires

  • J’ai quitté ma campagne française il y a deux ans pour la ville de Québec. Je n’ai pas beaucoup apprécié
    le Québec je dois l’avouer. Ma pire erreur étant d’être arrivé ici avec un pays fermé qui limite quand même fortement l’intégration.

    Ce que j’ai apprécié le plus : les gens quand même plus respectueux qu’en France (j’ai pas dis plus accueillant mais plus respectueux, il y a une nuance), les parcd nationaux.

    Ce que j’ai détesté le plus : les voitures partout tout le temps, la conscience écologique au ras des pâquerettes, leur façon d’aborder les conflits du manière générale (faut croire que je suis plus français que ce que je croyais …).

    Ce qu’on entend souvent c’est que la sécurité est top ici, c’est vrai, mais comparé à ma campagne française (et oui je ne viens pas de Paris …) le contraste n’est pas non plus saisissant. On entend aussi que financièrement c’est plus intéressant, pour moi en tant que dev web ça n’a pas été le cas.

    Au final je repars en France dans un mois mais je ne regrette pas d’être venu ici. Le Québec, sa mentalité et son mode de vie ne sont clairement pas pour moi mais je comprends les gens qui s’y plaisent. J’en tire du positif et ça me permettra d’apprécier d’autant plus ma vie en France.

  • Bonjour,.je suis au Quebec et à Québec enfin Levis plus précisément depuis 1 an et demi . Nous aimons beaucoup la ville de Québec , et pour ceux qui disent que on y mange mal ,on mange à l’américaine ,c’est Faux!! on y mange très bien , avec de bons restos ..Je suis d’accord avec Louise Forget…comparons ce qui est comparable.. tout est mis en œuvre justement pour organiser au mieux les infrastructures, Rome ne s’est pas fait en un jour!! Certains disent il n’y a pas le train comme en France ….oui mais reflechissons un peu , si il devait y avoir le même
    traffic ferroviaire, ça couterait des milliards et ce serait peu rentable vu la grandeur du pays et le nombre d’habitants…incomparable!! L’Alberta oui, mais c’est Anglophone , et faut pas oublier que c’est une Province riche grâce au pétrole… moi je suis francaise et ne regrette rien et rien me manque de la France. Je ne renie pas mon pays mais la France ressemble à une belle pomme à l’extérieur qui pourrie de l’intérieur. De plus ,Nous avons fait de belles connaissances, Québécoises, contrairement à d’autres personnes qui disent avoir du mal à se faire des amis icitte 😁 Je pense qu’il faut tout simplement partir ,si on se sent pas bien dans une ville, on a le droit de se tromper !

  • C’est vrai et j’irai même plus loin en ce qui concerne la malveillance de certains locaux, la corruption et l’insécurité commence a augmenter dangereusement de sorte qu’on atteindra bientôt le niveau des cités d’île de France, de meme que des incivilites et pas que dans les transports dans les rues aussi de nos jours. La saleté et insalubrité ont aussi bcp empiré, déjà qu’en 2017 c’était très moyen lorsque j’ai découvert MTL pour la 1ere fois, en 2023 ça a de loin empiré. Et encore professionnellement je n’ai même pas eu autant de facilités que toi, le niveau est a pleurer que ce soit niveau compétences, comportements ou respect du droit du travail, zero sur toute la ligne

  • Perso, arrivé à Mirabel en avril 76, je suis resté 20 jours à Montréal et j’étais sur le point de repartir en France tellement que c’était merdique.
    Heureusement qu’une offre d’emploi m’est parvenue en région, en Outaouais, sinon je ne serais plus ici depuis 48 ans.
    Montréal, j’y vais une, voir deux fois par année, et je suis toujours bien content d’en repartir. Je ne peux pas sentir cette ville. Et c’est de pire en pire.

  • Franchement ton chialage, comme tu dis bien, est tellement français que j’ai beaucoup rit (je suis franco-canadien, je viens du Périgord). Honnêtement je trouve beaucoup de mauvaise foi dans ce texte. Y a des choses vraies mais aussi des points qui sont critiqués sans avoir été approfondis. Bien sur ce n’est qu’un avis parmi d’autres.
    Bref, venez voir par vous-même, ce sera plus efficace !

  • Desole tout le monde mais il ne fait que dire la verite. Montreal 2023 c est pas Montreal 2010 ni meme Montreal 2016. Ca se degrade comme pas possible.

    • Au mon dieu oui! Je me souviens de mon arrivée en 2009 ce n’était pas dutout comme ça. C’est tellement délabré maintenant, sale et les cônes oranges n’ont jamais été si nombreux..

  • Salutations, Monsieur. Je ne vous lirai pas jusqu’à la fin. Votre rejet est virulent pour ne pas dire vitriolique comme celui probablement que vous avez perçu des gens (ça ressemble énormément au discours anglo-canadiens, c’en est troublant) et je ne serais pas surpris que vous ayez été insupportable envers les eux en jouant au condescendant, mais surtout que votre esprit puisse avoir été intoxiqué par nos chers concitoyens anglophones de l’Alberta, de Montréal et de leurs journaux – d’ailleurs, tous unanimes à notre sujet, c’est-à-dire que nous sommes des gens bien méchants. Je veux bien croire que Montréal ne puisse plaire à tout le monde et moi qui y habite, je n’aurais pas que du bien à en dire, mais quand même, lui jeter autant de venin… Votre séjour à Calgary, par la suite n’a sûrement pas aidé non plus. Quelques soient vos mobiles, vous êtes éminemment toxique, Monsieur. Les Canadiens-Anglais nous détestent autant que vous, mais avec bien plus d’hypocrisie et de nuances. À conchier Montréal comme vous le faites, on est mieux d’avoir dix ennemis déclarés que de n’avoir qu’un ami comme vous. J’en conclus que c’est une bonne chose pour tout le monde que vous ne viviez plus ici – et je m’efforce de rester poli. Croyez-moi, Monsieur. Nous sommes quand même civilisé. P.S. Dossier bien monté. Félicitations. Au fait, combien de temps y avez-vous mis ?

  • J’ajoute que si tu aimes l’hiver c’est pour toi, si tu aimes la chasse et la pêche aussi, la culture est réservé aux intellos, si t’as le malheur de dire que tu es végétarien, on va te traité de mangeux de graines, cela m’arrive toujours. Au Québec on est certain qu’on est plus fin et en avance que partout ailleurs. Je me suis fait soigné en Inde et attention, tout est plus facile, et humain, pareil au Mexique, ou tu peux acheté tes médicaments au coin de la rue dans un drug store. On pense qu’on a les meilleurs artistes et on est en train de se monter un petit Stars système réservé à la clic. Notre accent c’est gentil, mais notre langue on ne la connait pas, c’est ce qui fait que devant un Français on est dérouté, Ouais! Bon! Ayoye! Ben là! Un beau pays, oui mais laissé à l’abandon, quand je pense à nos villages de campagne que l’on a recouvert de plastique siding, j’en tremble, on a tué notre identité, alors on l’a récupère dans des artistes qui meurent et nous laissent en braillant leur disparition, et quand les vrais Les Denise Bombardier disparaissent, et bien tant mieux, disent certains et d’autres diront c’est qui elle?
    Oui j’ai aimé Montréal, avant la déception, avant l’arrivée du cone orange qui à chaque coin de rue vous attend, ou des nids de poule qui s’amusent avec vos amortisseurs, déçu de chercher les noms de rue mal indiqués ou inexistants point final. Suis pas amer, juste étonné et surpris devant tant de peu de fierté. Au plus profond de nous on est encore petits, on se compare sans cesse à L’Ontario à la France, on cherche, on a perdu la guerre. Suis convaincu que j’aurai bien des personnes en désaccord avec ce que j’affirme et c’est correct, suis près à faire mon mea culpa à preuve du contraire. Il y a tous les bons cotés de notre Belle Province, appellation que l’on a changé parce qu’un ti clin a décidé qu’il fallait se souvenir.
    Je disais les bons cotés, mais pour l’instant les mauvais m’empêchent de les voir.

  • Suis Québéçois et malheureusement d’accord avec toi. Pays de merde, que j’aurais pu quitté déjà mais je ne l’ai pas fait.

  • Diffusez, publiez, partagez; si ça peut faire en sorte que moins de Français envahissent Montréal, ça ne pourra qu’améliorer notre quotidien 😉

    • Bonjour, je suis français poli, respectueux, discret. Je pense qu’il ne faut pas généraliser sur les français et ni juger cette personne. Peut être qu’il vit seul et qu’il a du mal à s’intégrer. Après il n’est peut être pas dans la ville qui lui correspond, le monde est grand… Il faut aussi voir le positif dans la vie et ne pas toujours se plaindre ou faire une psychothérapie. Au plaisir de discuter avec vous car je serai bientôt à Montréal.

  • Vous ne devez plus vivre en France depuis longtemps j’imagine.. ?!!

    Mes deux filles (12 et 18 ans) peuvent se balader librement en toute sécurité dans Montreal même le soir très tard. La bienveillance des Québécois est juste exceptionnelle.
    pour ma part, aucun regret d’avoir quitté Lyon il y a 18 mois.

  • Mais vous mélangez tout! Je suis québécoise, montréalaise et j’ai vécu en France quelques temps. Comment osez-vous comparer le Québec avec les États-Unis ou même l’Alberta? Comparons d’abord avec votre pays, la France. Je peux comprendre votre désarroi sur certains points.Vrai que l’hiver au Québec est dur, ce n’est pas les DOM-TOM! Vrai que les transports en commun ne sont pas terribles, c’est encore le règne de l’automobile! Mais le problème majeur est justement que nos infrastructures n’ont pas été conçues pour recevoir autant de trafic (immigration massive). Cela explique les nombreux chantiers pour tenter d’adapter nos villes. Ajoutez à cela les rigueurs de ces hivers, rien de bon pour le béton! Pour ce qui est du métro de Mtl, si je le compare au métro de Paris, j’admire particulièrement son ordre, son calme et sa sécurité. Sa propreté aussi d’ailleurs…! Par contre, si je le compare avec le métro de Toulouse, (TISSÉO) alors là, vraiment, vous avez raison, le métro de Montréal est vraiment moche et inefficace! On fait ce qu’on peut! En ce qui concerne les logements, vrai qu’il est devenu difficile de se loger et les coûts ont littéralement explosés. Par contre, pour ce qui est de nos taudis, j’en ai vus de bien pires en France, du genre T3, en fait un T1, car la mezzanine ne permet pas de se tenir debout, mais compte tout de même pour une pièce, on fait quoi? On vit sur les genoux? et c’est sans compter les affreuses chambres de bonnes! Quant aux SDF, malheureusement ici, ils ne peuvent pas réellement se cacher sous les ponts. À -40, disons que ce n’est pas très confortable. Il y en a plus qu’avant c’est vrai, mais nos services sociaux font de leur mieux pour les aider, proportionnellement aux sans papiers franciliens, aux gens du voyage et aux punks à chiens, la quantité ne fait pas le poids, vous en conviendrez. Dans un autre ordre d’idée, l’offre culturelle québécoise n’aura peut être jamais l’envergure de l’offre française ou européenne, mais je vous ferais remarquer qu’ici le talent foisonne et que la relève est bien vivante et ce, dans toutes les sphères de l’art et de la gastronomie, tant au pays qu’à l’étranger. Pour une Province coincée entre les États-Unis (surfaits à mon avis) et le Canada anglais (de culture tristement monochrome), il s’agit d’un exploit et d’une lutte quotidienne qui ne nous permet en aucun temps de nous assoir sur nos lauriers. L’éternelle guerre entre les anglos et les francos ici en fait foi. Il faut continuellement nous battre pour préserver notre culture et notre langue. Là dessus, je dirais que la France, fait malheureusement preuve d’un laxisme digne d’un Gargantua bien repu de sa propre Histoire. Ce qui finit par devenir stérile et blasant… Le Québec, est encore un laboratoire…qui permet l’essai/erreur, ne vous en déplaise, et ce, sans se faire imposer les sacro-saintes règles établies du temps de Louis XIV, dont, vous le comprendrez, on se fout royalement tout comme il s’est foutu de nous à l’époque en cédant la Nouvelle-France à l’Angleterre!…Dans cette province, malheureusement pas encore devenue un pays indépendant, on continue d’apprendre, d’évoluer, de réfléchir, de remettre en question, de transformer, sans gène et sans reproches, tant au niveau de nos entreprises que de nos infrastructures physiques et sociales. Et en ce qui concerne la langue, au Québec, le français nous définit.Point barre! Notre dialecte, comme vous aimez le qualifier, relève d’une lutte quotidienne. C’est Molière contre Shakespeare, mais un Molière moderne et engagé! Permettez moi de douter des efforts de la France en ce sens, si on prend pour témoin son horrible propension aux anglicismes et autres américanismes utilisés le plus souvent, simplement comme ça… parce que..ça fait cool de dire «parking» au lieu de «stationnement»! C’est peut-être pour toutes ces raisons que plusieurs de vos compatriotes, las d’un certain conformisme, viennent s’établir ici dans un élan désespéré de fraîcheur et de spontanéité! En terminant, une chose est certaine, si l’habitant de l’Hexagone arrive ici en Conquérant et en croyant tout savoir à propos des fameux «Nègres blancs d’Amérique», il retournera aussi vite de l’autre côté de la flaque, cul par dessus tête, et franchement déçu de ne pas avoir retrouvé ici l’ersatz indigène, ou l’eden colonialiste rêvé à l’origine. Le Québec n’a jamais eu et n’aura jamais besoin de la France pour exister Monsieur, ni de vous d’ailleurs! Penser le contraire serait une bien grave erreur…! Et le comparer avec le Canada anglais ou les États, une absurdité. Comme on dit souvent ici …Bon vent! Ça nous a fait plaisir…! Voulez-vous qu’on vous accompagne à l’aéroport? À moins que vous ne préfériez y aller tout seul?

  • Attention à l’amalgame Alberta/anglophone. L’Alberta est une très belle région où l’on vit bien. Mais les provinces des prairies sont profondément déprimantes. On a très vite attaquer les fameux francophones mais l’Ontario est une bien plus triste région que le Québec, que ce soit au niveau du coût de la vie, de la sécurité, du chomage ou de la laideur de l’environnement. A peu près tout les ontariens ou vancouverois que je connais préfère largement Montréal à leur province.

  • Connaitre et comprendre l’histoire du Québec, comment ce peuple a survécu à toutes les tentatives des impérialistes anglais de les faire disparaître depuis la conquête des plaines d’Abraham, les injustices subies, les tricheries pour faire échouer le référendum, aiderait les immigrants à comprendre les Québecois et leurs frustrations. Il faut aimer la culture française et sa langue pour vivre au Québec, les mondialistes passez votre chemin, c’est certain que le Québec n’est pas pour vous.. allez donc dans l’ouest le Québec n’a pas besoin de vous, car vous ne pourrez pas vous intégrer. Je vis au Québec depuis plus de 50 ans et je m’identifie comme Québecoise avant tout, je n’ai pas pu m’identifier au Canada encore dominé par la couronne d’Angleterre, au point que pour avoir sa nationalité il faut jurer fidélité au roi!! La constitution parle de la primauté de Dieu, et les discours haineux inspirés par les religions ne sont pas criminalisés!
    Et le multiculturalisme ainsi que l’individualisme créé par la charte des droits, une utopie, prémisse au désordre social, ou chaque communauté tire la couverture et se fichent des valeurs citoyennes et du bien commun. Alors que même plus de 50% des canadiens du ROC (Rest of Canada) envient notre loi sur la laicité qui est un bon début, les médias anglophones confondent racisme et laicité et font preuve de beaucoup de mauvaise foi envers le Québec. les valeurs sont trop différentes, le Canada va rester bicéphale tant que le Québec ne sera pas un pays à mon avis.

  • Merci pour cet article, bien que je ne partage pas la plupart des opinions exprimées. Par exemple, en ce qui concerne les incivilités dans les transports publics, j’ai observé davantage de comportements inappropriés en France qu’à Montréal. De plus, la fréquence des passages de bus et le fonctionnement des bus de nuit sont meilleurs à Montréal, qu’il pleuve ou qu’il neige. En France, il suffit d’1 cm de neige au sol pour paralyser toute une autoroute. En résumé, je suis convaincu que chaque personne vit son parcours migratoire de manière unique, façonnant ainsi des expériences individuelles diverses.

  • Centre Éducatif

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