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Francs les Québécois ?

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Francs les Québécois ?

Ecrit par: laurence 15/04, 09:59

Bonjour,
Les Québécois comme les Canadiens n’aiment pas la polémique, le saviez-vous ?
Je vous suggère de lire un article fort intéressant de Mario Girard dans La Presse d’aujourd”hui qui j’espère vous aidera mieux à comprendre les comportements sociaux au Québec et ailleurs.

QUOTE
Francs, les Québécois?
Mario Girard
collaboration spéciale, La Presse
….

À la franchise, les Québécois préfèrent bien souvent un sourire forcé et une rumination intérieure. Craignons-nous de dire la vérité? Sommes-nous plus mous que les autres? Et si finalement on avait raison d’agir ainsi?
…..

«Dans l’ensemble, la société québécoise n’est pas une société brusque ou abrupte. On n’aime pas la polémique ici, donc on s’arrange pour ne pas la créer», pense Diane Pacom, professeure de sociologie à l’Universté d’Ottawa, qui a été élevée en Égypte par une mère grecque et qui a connu l’expérience européenne avant de s’établir ici, il y a 30 ans.

Marie-France Cyr, docteure en communication et auteure de l’essai La Vérité sur le mensonge n’hésite pas à parler de la peur qui nous empêche de dire le fond de notre pensée. «Cette peur est selon moi imputable à plusieurs facteurs. Il y a, bien sûr, l’influence de la religion catholique, mais aussi un manque de confiance provenant d’un complexe d’infériorité. Et puis, il ne faut pas l’oublier, il y a cette habitude de vivre confortablement au sein de grandes familles où l’on se tient ensemble.»

Être franc, un réflexe d’abord culturel?
La relation qu’entretient une culture avec la franchise relève bien souvent des valeurs qu’elle prône. «Chaque société à son héritage et ses codes. Ici, la franchise se glisse dans la manière qu’ont les gens de se raconter. Quand je suis débarquée au Québec, j’ai été très surprise d’entendre des inconnus me raconter des histoires très personnelles», se souvient Diane Pacom.
Dès l’évocation du thème de la franchise, les comparaisons défilent en exemple. «Il est très intéressant de voir comment chaque culture choisit d’exploiter la franchise. On entre ici dans un monde de subtilités», explique Marie-France Cyr, qui en profite pour nous mettre en garde contre les comparaisons gratuites. «On compare souvent à tort le Québec et la France et on entend souvent dire que les Français n’ont pas peur de dire ce qu’ils pensent. Pour moi, c’est un faux constat. Par exemple, comme le concept de la hiérarchie est beaucoup plus fort là-bas, on se rend compte que les Français, autant ils sont francs avec les membres de leur famille et leurs amis, autant ils le sont moins avec leurs supérieurs. Alors qu’ici, on a moins peur de dire ce qu’on pense à notre patron. La franchise relève bien sûr de l’identité culturelle, mais elle est aussi une valeur qui est propre à chacun.»

….

«Les Québécois sont des batailleurs, ils l’ont prouvé, mais ils choisissent leurs guerres. Ici, quand tu sors, c’est pour te détendre. Tu préfères manger un steak qui n’est pas bon et garder cela pour toi plutôt que de te faire du mauvais sang et gâcher la soirée de la serveuse», dit Diane Pacom, heureuse de vivre dans un tel environnement.

Le côté conciliant des Québécois est cependant loin de déplaire à tous. Diane Pacom l’a découvert et l’a intégré à sa vie et à ses valeurs. «Les Québécois ont un regard plus ludique sur la vie. Ma mère, lorsqu’elle est venue me rejoindre ici, a été frappée par un truc: elle trouvait que les gens riaient tout le temps. Elle avait raison. Cette société s’est construite sur ce registre plutôt que sur celui de la confrontation. Et c’est très bien comme cela.»

source :
www.cyberpresse.ca/actuel/article/1,4230,0,042004,646176.shtml

Et aussi, Regards sur notre franchise (des immigrants s’expriment) :

www.cyberpresse.ca/actuel/article/1,4230,0,042004,646177.shtml

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Ecrit par: rayan 15/04, 10:31

salut

QUOTE
Les Québécois sont des batailleurs, ils l’ont prouvé, mais ils choisissent leurs guerres. Ici, quand tu sors, c’est pour te détendre. Tu préfères manger un steak qui n’est pas bon et garder cela pour toi plutôt que de te faire du mauvais sang et gâcher la soirée de la serveuse

En algérie les hommes sont plutot comme çà. Les femmes exigeraient par contre qu’on leur change le steak.

QUOTE
Les Québécois ont un regard plus ludique sur la vie. Ma mère, lorsqu’elle est venue me rejoindre ici, a été frappée par un truc: elle trouvait que les gens riaient tout le temps. Elle avait raison. Cette société s’est construite sur ce registre plutôt que sur celui de la confrontation. Et c’est très bien comme cela

Je pense que c’est un signe que les québecois sont encore un peuple lucide, serein, accompli et vivent encore dans une société harmonieuse. Le sera-t-il encore si un jour le chomage dépassait la barre des 10%? Je l’ignore.

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Ecrit par: FrenchPeg 15/04, 19:51

Génial cet article!
J’aime beaucoup et je suis vraiment pas mal d’accord avec tout ça!

C’est pour ça que je compare souvent, je m’excuse, les Québécois et les Irlandais… c’est la même attitude face aux plaintes qui vont finalement gâcher la vie à quelqu’un (ou à tout le monde) alors que c’était pas la mort à la base pour celui qui s’est plaint.
Je crois que je suis vraiment devenue heureuse le jour où j’ai compris ça

Pour ce qui est de la sois-disante faculté de certaines personnes (pour pas dire les Français effectivement) à pouvoir dire ce qu’elles pensent facilement, c’est vraiment bizarre … J’y ai souvent pensé car j’en souffre quand je rentre en France ou quand j’ai des visites de gens qui poussent cette faculté à outrance…
Ils vont souvent se justifier en disant que c’est quand même normal de dire ce qu’on pense de quelque chose…

Et bien… je ne suis plus d’accord…
Oui, c’est important de donner son opinion, si on nous la demande…
Je trouve qu’en fait, en France, on a oublié ça depuis trop longtemps et tout le monde s’en va tout le temps donner son opinion sur tout comme si c’était un jeu normal et obligatoire.
Évidemment c’est super difficile à perdre comme habitude… mais l’important c’est de faire des efforts
Et alors on se rend compte que c’est peut-être lié à des besoins bien plus profonds d’affermissement de nos personnalités baffouées par une société dure et critique… etc. etc.

Et j’adore vivre dans une société où les gens préfèrent rire de bon coeur (sans rire des autres!!) et essayer de ne pas gâcher la soirée de la serveuse (sauf si elle est vraiment désagréable, quand même!, mais c’est rare ici, je trouve)

Faudra qu’on se fasse une soirée un jour sur le thème du “je ne critique rien ce soir”, ce serait trop le fun! …

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Ecrit par: le_saint 15/04, 20:36

Salut…
Superbe récit, j’apprécie bcp, et personellement je suis entièrement daccord avec cette attitude…autrement dis, d’être franc implique de penser tt ce que l’on dis, et non pas obligatoirement de dire tt ce que l’on pense

———————–

Ecrit par: laurence 16/04, 13:44

Bonjour,

Rayan, en fait, y’a des endroits au Québec et au Canada où le taux de chômage est plus élevé que 10 % mais je ne pense pas que les gens ont une attitude différente pour autant. C’est certain qu’au Québec les gens connaissent la paix depuis très longtemps déjà, ça doit aider dans l’attitude.

Peggy, entièrement d’accord avec ton analyse. Pour moi, c’est une des clés du bonheur en effet. Mais pour la soirée “Je critique pas” ça peut être difficile mais bon défi à se lancer.

Je trouve parfois mes concitoyens un peu “plates” mais en même temps c’est cette attitude de “vivre et laisser vivre” qui est si agréable.

———————–

Ecrit par: Redflag 16/04, 19:57

Salut la gang,

En effet, au Québec, il y a une véritable culture du non-conflit, et surtout beaucoup de respect dans le sens qu’on ne veut pas blesser l’autre.

Les gens savent faire une différence étonnante entre dire quelque chose clairement quand ça les met dans l’embarras, que ça ne leur convient pas et dire quelque chose de déplaisant ou qui peut blesser.

Actuellement je débute dans ma job, donc je fais des petites conneries parfois. Pas une seule remarque du genre “mais non, c’est pas ça !” des collègues ou de la boss.
Au final, on se sent moins con (on se sent déjà assez con comme ça quand on s’aperçoit qu’on a fait une erreur), on est moins stressé, et on passe une belle soirée chez soi, sans penser au boulot ni à ce qu’on pourrait se faire dire demain.

Et c’est vrai que les Québécois prennent la vie du bon côté. Ils se plaignent rarement. J’aime beaucoup cette mentalité.

———————–

Ecrit par: JayJay 16/04, 23:22

Description très juste dans cet article. Il n’y a pas cette culture du débat ici. D’ailleurs à chacune de nos chicanes constitutionnelles, il y a toujours beaucoup de culpabilité associée aux débats, comme si on “perdait notre temps”. (On oublie que ces chicanes sont nées de véritables impasses entre le fédéral et le provincial et que la résolution de la répartition des compétences entre le fédéral et le provincial est absolument essentielle, mais bon… OK OK je ne vais pas faire de digression ici. ).

Robert Hugues a écrit un excellent essai intitulé “Culture of Complaint: The Fraying of America” (où il parle notamment du multiculturalisme et du mouvement PC dans les universités) dans lequel il critique les Américains comme étant devenus un peuple de geignards, de revendicateurs, de “victimes”. Son essai est très plaisant à lire, caustique… mais en même temps il n’est pas toujours très cohérent et je trouve qu’il devrait ré-examiner sa critique du multiculturalisme, peut-être en venant au Canada où les politiques multiculturelles ont été implantées différemment. Pour en revenir au sujet, un peu comme Hugues qui se moque de la culture de la victime ou de la revendication, j’ai très, très souvent remarqué, lorsque j’avais un pied en France et un pied ici, que j’étais mal perçue (par ma famille, je parle) si je critiquais le système. D’ailleurs souvent, on nous taquine en disant “On sait bien, vous en Frrrrance, vous faites mieux, etc.”. Un exemple, en France, nous passions notre temps à râler contre les boss. Mais pendant les réunions, rarissimes étaient les personnes qui osaient dire tout haut leurs revendications. Ici, j’ai rarement entendu mes collègues se plaindre du management. S’ils le faisaient, c’était toujours à demi-mots, avec moults clins d’oeil et insinuations au 53è degré que personne ne comprenait de toute façon.

Bref je n’arrive pas à être claire ce soir pq je suis vraiment mitigée à ce sujet. Ma formation m’a plutôt encouragée à cette culture du débat, de l’art oratoire. Le progrès social n’a pas été obtenu en courbant l’échine et en disant “tout va très bien madame la marquise”. Or nous bénéficions tous maintenant des progrès sociaux et de la démocratie. C’est bien qu’il y a des gens avant nous qui ont eu le “guts” de râler. Pourquoi en avoir honte?… D’un autre côté, il y a des critiques (faites par des étrangers) que j’ai du mal à accepter moi-même et qui me gênent.

Cela dit, je n’ai jamais osé renvoyer un plat au resto. Même qd il y a une erreur, j’essaie de m’en accommoder (sauf si genre on m’a donné des moules marinières au lieu des crevettes à l’anis… ).

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Ecrit par: epervier 16/04, 23:31

QUOTE
Le progrès social n’a pas été obtenu en courbant l’échine et en disant “tout va très bien madame la marquise”.

Je ne crois pas que ce soit le cas des Québécois, même si on n’aime pas la “chicane”

En 1960, la Révolution Tranquille, ne s’est pas faite dans la cuisine, mais dans la rue.

Les revendications québécoises se font en criant assez fort mais sans guerre contre Ottawa.

C’est vrai que les Québécois sont pacifiques mais faut pas leur piler sur les pieds non plus.

Bref, les Québécois ont commencé à crier haut et fort à partir de 1960 seulement….encore 50 ans et sans doute leur côté français de râleur, va ressortir, vu leur hérédité

Pas tapper trop fort. svp…..merci

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Ecrit par: peanut 16/04, 23:46

ben moi, au resto, je retourne un plat s’il ne me convient pas(pas assez cuit, trop froid)… mais je le demande toujours gentiment!:o) Il y a la façon aussi qui est importante… n’oublions pas ça!:o)

———————–

Ecrit par: Redflag 17/04, 12:33

QUOTE
ben moi, au resto, je retourne un plat s’il ne me convient pas(pas assez cuit, trop froid)…

Pareil que Peanut. Dernièrement, me suis retrouvé avec des frites pas cuites, désolé, mais c’est immangeable. Je les ai rapportées et en ai demandées d’autres gentiment, y’a eu aucun problème

Tout est dans la manière de faire

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Ecrit par: Petit-Prince 17/04, 13:19

Hum…
Je pensais un peu comme ça au début : les Québécois n’aiment pas le débat et la controverse. Ils fuient tout ce qui peut être une source de conflit.

Maintenant que je connais mieux la société, je suis beaucoup plus mitigé sur la question ! Par exemple, je travaille entourés par plusieurs centaines de syndiqués, des représentants syndicaux qui, voyant arriver les élections dans leur union, veulent sortir de la mêlée et bien montrer que “eux”, ils vont changer les choses ! Alors ils râlent… ils râlent à tout bout de champ, pour un oui ou pour un non !

Et comme toujours, il y a les “gros colons” et ceux qui sont un peu plus intelligents…

Bien sûr, tout cela manque de franchise… Un jour, un employé (syndiqué) est venu se plaindre à mon bureau pendant un bon trois-quart d’heure. Il se plaignait de tout : conditions de travail, horaires, équipements usagés, etc. Tout y passait ! … J’avais beau lui dire que ça ne relevait pas de mon domaine de compétence et qu’il devait absolument en parler à ses superviseurs, que ça aurait plus d’impact, il continuait en disant “qu’il savait cela mais que”… et c’était reparti dans les critiques !

À un certain moment, tanné par pas mal de mauvaise foi, je lui ai clairement dit d’aller voir son superviseur et qu’il était plus que temps de me laisser accomplir mon travail. Ce à quoi il a répondu “Oui ! Je vais lui en parler à mon boss !”… “Parfait, merci bonsoir !” lui ai-je répondu.

Un peu plus tard, je rencontre son “boss” (comme il dit), et je lui parle de cet agent “casse-bonbons”… Étonnement de l’intéressé : “Ben… Je l’ai vu tantôt, il m’a juste dit bonjour et m’a fait un sourire”. Je suis resté sur le cul !

C’est l’illustration qu’il ne faut pas sombrer dans une impression trop stéréotypée de la société québécoise.

Évidemment, ce n’est pas le cas de tout le monde, et heureusement ! C’est pour cela que je suis mitigé sur la question. Mais les râleurs, les empêcheurs de tourner en rond et … les hypocrites, ça existe aussi ici !

Regardez aussi la télé… (On apprend beaucoup sur la société et les comportements des individus en regardant de temps en temps la télé), il y a aussi quelques grandes gueules qui aiment le débat et même lancer des sujets sensibles… Une de mes idoles et d’ailleurs Claude Poirier, génial et controversé chroniqueur judiciaire infatigable. Dans un autre genre, l’énervant “Baron” pour tous ceux qui s’intéressent un peu au sport, etc.

Ils sont plus rares qu’en France… Évidemment, en France, tout le monde se doit d’avoir un avis sur tout. Au Québec, c’est différent… c’est vrai, mais ce n’est pas la société aseptisée que parfois on serait un peu vite tenté de croire (ou de nous faire croire). Il faut juste s’intéresser sur certains sujets et aller un peu plus à fond dans nos découvertes.

Regardez aussi des groupes musicaux tels “Les Cowboys fringants”, “Vilain Pingouin” ou encore “Capitaine Révolte”… l’art de la critique est bel est bien présent ici aussi au Québec !

Je connais aussi personnellement des amis Québécois (pure laines), qui n’ont pas leurs langues dans leur poche et qui ont un goût prononcé pour le débat (pour mon plus grand plaisir).

En conclusion : OUI ! La société québécoise est une société moins portée sur le débat et sur les affrontements… Mais cela relèverait du pur cliché si vous pensiez que cette société refuse en tout temps le débat. C’est sûr que lorsque l’on a vécu en France, on pense au départ qu’il y a absence de débat (comme je l’ai cru au début), mais c’est une vision altérée de la réalité, cette habitude est juste moins présente.

Ou plutôt, l’habitude est présente différemment… Un Québécois va (rarement) râler pour rien. Il va surtout râler pour de “vraies affaires”. Par exemple, personne va râler pour un problème sur une ligne de métro (vécu cette semaine)… Pourquoi ? … Parce que ça sert à rien ! Pourquoi aller râler auprès du préposé aux ventes de tickets alors qu’il s’agit d’un problème technique ? On sait bien que c’est pas de sa faute, on sait bien que la compagnie de transport va tout faire pour régler le problème… C’est d’ailleurs curieux, les deux seuls individus qui sont aller râler ce sont deux immigrants (un accent français et un autre accent non identifié), les Québécois eux, sont restés patients et n’ont pas perdus leur énergie inutilement.

Par contre, quelqu’un qui retient la fermeture des portes du métro un peu trop longtemps va avoir droit à des commentaires ! … Parce que, faut pas exagérer et que là, le fait de râler peut apporter quelque chose !

———————–

Ecrit par: JayJay 17/04, 20:49

Ok, anecdote absolument inimaginable ici…

Je suis dans le bus à Paris, debout, et probablement enceinte. Comme mon sens de la gravité est tout croche et que je perds vite l’équilibre, je me tiens les pieds en 2è position de ballet (en V, mais les talons détachés, les orteils vers l’extérieur). Bon je ne fais pas le grand écart non plus, hein, c’est juste histoire de pouvoir garder un peu mieux mon équilibre. Une femme m’accroche avec son gros sac Lonchamp et me marche sur un orteil. Je reste stoïque mais elle lance une onomatopée d’agacement profond. J’en reviens pas. Plus tard, j’ai vu une blague sur les Canadiens que j’ai trouvée trop vraie. Qu’est-ce qu’un Canadien dit quand on lui marche sur les pieds?…

“Euh… oups, pardon”.

Jamais je n’ai autant entendu d’onomatopées d’agacement qu’à Paris. Ici, carrément jamais.

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