Les problèmes de reconnaissance de diplômes des travailleurs étrangers au Québec sont malheureusement notoires. Au fil des ans, de nombreux témoignages sur notre forum de discussion sont venus confirmer les grandes difficultés pour certains immigrants de faire reconnaître leurs diplômes acquis dans leur pays d’origine auprès des ordres et des corps de métiers québécois. Ils ne peuvent pas toujours facilement exercer et doivent souvent retourner sur les bancs d’école des mois ou des années afin de travailler selon leurs professions.
Ainsi avec l’annonce du gouvernement du Québec, plus de 4 millions de dollars sont injectés pour mieux accompagner les immigrants et travailleurs étrangers qui veulent pratiquer leurs métiers dans la Belle province. Le nouveau programme de Prêts pour la reconnaissance des titres de compétences étrangers (PRTCE) entrera en vigueur le 1er avril et sera offert par l’entremise de la plateforme Services Québec.
Ainsi le gouvernement du Québec paiera les frais d’examens conditionnels à une accréditation, la formation d’appoint exigée par un ordre professionnel ou encore des livres et du matériel de cours. De plus, le gouvernement remboursera la première année d’une cotisation professionnelle.
Avec ce nouveau programme, le ministère du Travail du Québec calcule qu’une soixantaine de garanties de prêt par année pourront être accordées sur quatre ans.
Selon les données de son ministère, 43,3 % des immigrants établis au Québec sont surqualifiés pour le travail qu’ils exécutent, alors que ce taux oscille autour de 28 % pour les personnes nées au Canada.
Pour être admissibles à ce nouveau programme, les candidats doivent être résidents permanents (RP), citoyens canadiens, travailleurs étrangers temporaires ou réfugiés au Canada.
Source: Radio-Canada
Pour en discuter
La bonne blague, faut se pincer pour y croire ! Les diplômes et l’expérience ne sont pas plus reconnus, c’est juste passer de la pommade pour que ça glisse mieux ! Faut toujours user son pantalon sur les bancs de l’école ni plus ni moins !
J’ai été confrontée à ce problème de reconnaissance de diplôme de 2004 à 2008 quand je vivais au Québec.
Alors qu’à Paris, à la Délégation du Québec, le conseiller m’avait assuré que je n’aurais aucun soucis pour trouver un emploi dans mon domaine et qu’ils manquaient de personnel dans mon domaine !
Malgré mon diplôme et mes expériences durant de nombreuses années en France dont le Québec n’avait que faire, ce qui était très frustrant, j’ai eu des jobs inférieurs côté pro et salaire.
Et quand j’ai enfin su, au bout de plusieurs mois, que je devais repartir 3 ans en cours du soir pour être soi-disant au niveau du diplôme québécois eh bien c’est ce qui m’a faite revenir en France.
Contente de voir que ça commence à évoluer des années plus tard, trop tard …
T’as bien raison, et bien fait de retourner, de toute manière ce programme n’es que de la poudre aux yeux, tant que la volonté politique n’y est pas.