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Ya t’il une différence entre la grammaire du Québec et celle de la France ?

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Ya t’il une différence entre la grammaire du Québec et celle de la France ?

Ecrit par: capitaine nemo 7-06 à 13:03

Salut,

Une question que je me pose, la grammaire du français au Québec est-elle différente avec celle étudiée en France?
En France on dit LE job, au Québéc LA job
En France on dit LE gang, au Québec LA gang
Et récemment j’ai vu UNE courrier (c’est peut-être une faute de frappe)?
Y-a-t-il d’autres différences? Pour pas paraître idiots à notre arrivée prochainement

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Ecrit par: Ladybird 7-06 à 13:16

Salut,

En fait, tu trouveras souvent ces différences avec les mots anglais, tout simplement car en anglais, les mots n’ont pas de genre, donc pour certaines choses tout le monde est d’accord, pour d’autres non
Le mieux est de ne pas mélanger l’anglais et le français et de remplacer “job” par “emploi” et “gang” par “groupe”!

Donc pour “courrier” qui est un mot français, je pense que c’est une faute de frappe…
Donc voilà pas de grammaire avec les mots anglais, il s’agit uniquement d’usage différent dans les deux pays.

Et pour certains mots… il suffit de vérifier dans le GDT (w3.granddictionnaire.com/btml/fra/r…) de l’office de la langue française ou dans le Multidictionnaire, il répond souvent à ce genre de questions.

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Ecrit par: cherry 7-06 à 15:27

En fait, les québécois ont tendance à féminiser les mots anglais. Pour vous, c’est le contraire. Ne me demandez pas pourquoi…

Pour ce qui est de “une courrier”, le texte faisait peut-être référence à la personne qui livre des colis à velo? Si la personne est une femme, alors…

J’ai donné plusieurs fois le lien, mais il est tellement intéressant que je le donne encore:

www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie…

C’est l’histoire du français au Québec. On apprend tout sur l’évolution de notre langue, de la Nouvelle-France jusqu’à nos jours. On y apprend entre autre que l’on retrouve aujourd’hui, dans la langue française québécoise, des particularités du français du 17ème siècle. Normal, la Révolution française a été accompagnée d’une “épuration” de votre langue et de la chasse aux patois. Ici par-contre, nous avons continué à parler la langue de la royauté et des religieux. Résultat: certaines sonorités et certaines prononciations sont différentes. La chûte de consonnes à la fin ou au milieu des mots (“tab” pour “table”) ou le son OI transformé en OÉ (“toé” pour “toi”), en sont des exemples. Les mots terminant par le suffixe “eux” proviennent du dialecte normand (robineux, niaiseux, siffleux, etc). La Conquête anglaise a aussi eu un impact sur notre langue. Bref, à lire…

QUOTE
Les francisants correspondaient aux individus qui avaient une connaissance active de l’une ou l’autre des variantes du français populaire, plus ou moins marqué de provincialismes, d’expressions argotiques et d’archaïsmes; ces parlers avaient leur centre à Paris et dans la région environnante. Si nous pouvions entendre une conversation des gens du peuple de cette époque, nous constaterions des parlers français teintés de forts provincialismes et d’usages très locaux. Par exemple, on entendrait Piarre au lieu de Pierre, plaisi au lieu de plaisir, la tab au lieu de la table, al pour elle, a m’verrâ pus pour elle ne m’verra plus, quéqu’un pour quelqu’un, quéque chose pour quelque chose, etc.

Bref, ce sont des parlers qui se rapprocheraient de celui des Canadiens français. La plupart des Parisiens prononçaient les mots tels que loi, moi et roi comme aujourd’hui ([lwa], [mwa] et [rwa]), mais les aristocrates disaient encore [lwé], [mwé] et [rwé]. Un grammairien de l’époque, Jean Hindret, écrivait en 1687, au sujet de cette prononciation en [wa] dans L’Art de bien prononcer et de bien parler la langue françoise (Paris): «Cette prononciation est fort irrégulière et elle n’est pas bonne à imiter; car elle sent son homme grossier et paresseux qui ne daigne se contraindre en rien ni s’assujettir à la moindre règle.»

Cette citation, tirée du site consacré à l’histoire du français en France (en lien avec le site précédent), nous montre ironiquement qu’à l’époque, notre façon de parler la langue était considérée comme pure par-rapport à celle parlée par le peuple français avant la Révolution. Tu remarqueras qu’on reconnaît la parlure d’icitte…

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Ecrit par: capitaine nemo 8-06 à 2:57

Bonjour,

Merci pour ces précisions, en fait c’est en quelque sorte un genre de pâtois. En France, il y des mots utilisés par des marseillais, des bretons ou des alsaciens que ne comprennent pas forcément un parisien ou un ch’ti et inversement (ce n’est qu’un exemples).

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Ecrit par: Laulau 8-06 à 5:04

Oui, mais tout ça c’est pour l’oral, en revanche à l’écrit c’est comment ?
On écrit un avion ou une avion ?

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Ecrit par: tarbais 8-06 à 6:07

Au niveau scolaire, tous les “” Québéquismes “” tombent.
C’est le français et rien que le français qui est d’application dans les écoles.

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Ecrit par: JayJay 9-06 à 19:56

“Une avion”, “une autobus”… Personnellement je n’ai jamais dit ça. Il s’agit d’une faute qui est parfois entrée dans l’usage dans une certaine classe de la société, mais ce n’est pas ce qu’on nous enseigne à l’école, je vous rassure.

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Ecrit par: peanut 9-06 à 19:59

moi aussi je ne dis pas une avion, mais parfois, je dis un aréoport!

pardon Jayjay, je suis une “inculturée”!

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Ecrit par: petiboudange 11-06 à 11:13

Excusez-moi je tenais corriger une erreur, car je fais ma maitrise sur la charte de la langue française (la fameuse loi 101 pour ceux qui connaissent) et voici ce que j’ai appris: les premiers colons français (“filles du roy” y compris) parlaient tous un français correct quand la france elle-même ne parlait que le patois. Aucun prisonniers dans cette affaire, des veuves et des orphelines, beaucoup de petits bourgeois et d’artisans, quelques paysans, tous issus de la beauce, de la normandie et du bassin parisien. Les endroits ou le français de François 1er (édit de Nantes) avait pu arrivé.
Donc nos cousins de la Belle Province parlaient un français bien plus pur que le nôtre jusqu’a la Conquête (1760). S’ensuit une période noire pour le français: le régime britannique entend faire des canadiens (alors le nom exclusif des colons et descendants des colons français) de loyaux sujets de la couronne anglophones et anglophiles. Bref, politique de répression de la langue, réhabilitation, re-répression etc. comme ça jusqu’a la confédération (1840 Acte d’Union) ou le français sera “autorisé” mais sous couvert d’assimilatiom par le bilinguisme favorisant l’anglais dans l’échelle sociale. Bref de 1760 aux années 1960 (Révolution Tranquille), l’anglais omniprésent, écrasant et méprisant a appauvri la belle langue de Molière, y insérant des tournures et des termes anglais (charger qq’un pour faire payer qq’un, tomber en amour avec qq’un-fall in love with sby. bienvenu pour de rien – welcome…etc…), pour nous donner la toute aussi douce et chantante langue de Nelligan et de Vigneault.

Bref toute une longue histoire (400 ans) du Français et de français qui survivent et se bttent, s’enrichissent ou s’appauvrissent dans la continuité de leurs r^ves. Conclusion: si tu dis un job au lieu d’une job, t’en fais pas, comptes sur ton amour du Québec et sur ta capacité de t’adapter pour découvrir l’âme québécoise dans son entier…Pour ma part je jure plus que je ne sacre, mais mes m**** et pu**** ont un bel accent québécois, et mon job ou mo avion cotoit ma gang (prononcez gagne) sans que pesonne ne s’en offusque!

Bien a vous amis francophones…

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Ecrit par: Stephan 12-06 à 15:10

Petite précision gramaticale.

Le Français est une langue latine (comment vous ne le saviez pas ?).

Le latin possède trois genres : le Feminin, le Masculin et enfin le Neutre. En Français le Neutre n’éxiste plus de manière distincte. Cependant, il existe mais a été “regroupé” avec le Masculin.

Le Masculin en français représente selon le cas soit effectivement le Masculin ou le Neutre. Exemple : Il neige et non Elle neige.

Donc, si l’on fait référence à un objet dont le genre n’est pas définit on devrait utiliser le Masculin. Donc UN job est gramaticallement plus correct qu’UNE job.

Mais c’est l’usage qui a force de règle !

Mais pourquoi n’éxiste-t-il pas de dicos et règles écrites québequois ? S’il n’en existe pas, c’est que ce n’est pas une langue codifiée et qu’il conviendrait de définir le québecquois soit comme un patois ou un dialecte.

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Ecrit par: prune 12-06 à 15:54

QUOTE
J’ai l’impression à vous lire d’être dans le Sud Ouest de la france où le patois est encore prépondérant, et d’entendre les querelles de village qui n’ont ni le même accent, ni le même mot pour désigner la même chose, pourtant ils parlent tous patois.

Eh oui, je pense la même chose. Le Québec est entrain de se construire bor…. qu’est ce qu’on en a à faire de l’accent des uns et des autres…. un peu de maturité et arrêtez votre misérabilisme s’il vous plait !!! Il me semble qu’il y a d’autres priorités.

Les accents : le mien est un mélange de parisien, niçois, chti et québécois et ce n’est pas très beau et alors?????

L’accent alsacien, l’accent marseillais tous en sont fiers. L’accent québécois ? pourquoi êtes vous si chatouilleux dès qu’on vous parle de votre accent, il fait partie de votre identité, vous devriez en être fiers

Lorsque les Québécois cesseront de jouer les opprimés et les misérables, de renier leur qualités et leurs défauts, de niaiser sur leur accent, peut être seront -ils prêts à avoir leur pays… parceque là si vous en êtes à ce stade, ça risque d’être dur pour les négociations futures….

Il y a des petites choses que je reprends lorsque mes enfants parlent : ce sont les “chu t’allé à la piscine” des choses comme ça, mais qu’ils disent “Vaïre” pour “vert” ça dérange plus leur père québécois que moi….

Je suis désolée Cherry, Jayjay, Peanut, Dieu sait que je vous respecte et vous apprécie, mais cette histoire d’accent….. je ne vois pas le sur-intérêt que vous lui portez… vous pouvez m’expliquer ???

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Ecrit par: peanut 12-06 à 16:04

Mais Prune, y’a un malentendu la!

je n’ai pas honte de mon accent au contraire…je ne fais que le défendre quand je sens du mépris a son égard…en fait, je m’en fous des accents de tout un chacun! Pis en plus, je suis une fan des accents différents! Rien ne m’énerve plus qu’un immigrant essaie a tout prix de prendre notre accent…la majorité du temps, ils ne l’ont pas pantoute!

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Ecrit par: segetusa 12-06 à 16:13

Grammaire ou pas, accent ou pas…; on pourrait s’amuser si la grammaire ne touche pas à nos sous.

On travaillait en équipe faire des inventaires: toutes les nationalités du monde y compris des québecois “de souche”. On était amenés sur place avec le bus de l’employeur, loin de tout moyen de transport.

Ceux qui ne parlaient pas québecois devaient finir et sortir en premier et attendre dans le couloir que les autres finissent (1,5 heures en moyenne). Comme on était payés à l’heure systématiquement il y avait une différence sur la paye.

Et je vous assure que les autres qui parlaient non-qc étaient des âmes avec une bonne chimie, des âmes plus humbles, pas des rebelles comme moi. Mais à la paye on s’est rendu tous compte de la différence entre le français et québecois.

Pour le reste, aucune culture n’est à mépriser. C’est dommage que les québecois ont accumulé des frustrations tout au long de l’histoire. Ils ne supportent pas les français, ni les américains, ni les canadiens. Déjà mes voisins commencent la guerre des drapeaux entre le lys et l’érable. Je suis traitée comme MF alors que j’ai été maintes fois humiliée en France. Mais je n’arriverai jamais à les hair. Il y a peut-être un secret là dedans: les bonnes choses ont pesé plus que les mauvaises. Chaque être humain à une capacité limitée à supporter. Et c’est plus difficile encore quand on a tout quitté pour le pays de nos rêves: famille, amis, coutumes, travail, maison. On est venu ici avec espoir, enthousiasme et beaux projets. Ce qu’on a, pas la peine d’en expliquer. Il suffit juste de lire plus haut. Pourquoi ce rejet? Merci Peanut et Cherry de m’avoir éclairci de la situation, J’avais un doute avant.

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Ecrit par: segetusa 12-06 à 17:45

Pour les nouveaux arrivants: mieux apprendre le québecois.

Une fois sur place le processus se déroule de 3 manières différentes:

1. On trouve tout de suite une job dans notre domaine, on est bien accueili, on vit correctement dès le début, on fait partie de la société: c’est l’amour! On apprend vite le québecois.

2.On a un metier qui n’est pas prisé, on a trop d’équivalences à faire, on vit des jobines ou de l’aide sociale: misère. On n’a pas envie du québecois. S’il arrive des situations où l’on est contraint de le parler: c’est le viol!
On n’apprendra jamais.

3. On ne s’en sort pas très bien mais on est capable de vendre notre âme pour un morceau de pain: c’est la prostitution!

Je vous souhaite la première à tous.

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Ecrit par: cherry 12-06 à 19:30

Prune, qui jouent les opprimés selon toi? Le fait que je dise que notre accent se rapproche de celui du 17ème, à guise d’information seulement, fait de moi quelqu’un qui joue les opprimés? Ou c’est ma petite pointe dirigée vers quelqu’un qui dramatise à l’os qui te dérange? Je sais pas là, mais me semble que la personne qui joue les opprimés est la personne qui a parti le bal et qui en rajoute depuis tantôt d’ailleurs…

Mais bon, comme dirait Peanut, je t’aime bien, tout comme j’aime bien Peanut et JayJay. Et je n’ai absolument AUCUN complexe face à mon accent… ou à celui des autres.

Pour ce qui est de l’appel au dico québécois, il est en train de se rédiger. Et nous avons aussi le Larousse, le Petit Robert, le Bescherelle, etc. Ben oui toi…!

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Ecrit par: prune 12-06 à 20:01

Ceux qui jouent les victimes, et il y en a un paquet, j’haïs ça !!! C’est pas de notre faute, nous autres le petit pays laissé pour compte…. on s’est fait rabaissés par les Anglais etc….

Oui c’est vrai, mais là en 2005 c’est en avant qu’il faut regarder, on a besoin de Québécois capables de construire un pays et de faire le deuil de leur “petitesse” pour accepter leur identité et leur nationalité.

ptain c’est sur que c’est pas facile mais regardez ce qu’on fait d’autres pays d”opprimés” tels la Slovaquie, le Chili, la Pologne etc…

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Ecrit par: segetusa 14-06 à 11:47

On dit qu’il n’y a pas de différences entre la grammaire de France et celle du Québec.

Mais suivant les instructions du MICC(MICC) j’ai dépensé déja une belle somme d’argent en France pour faire traduire mes diplômes. Au Québec: hop! Pas valable! Et c’était le travail d’un traducteur français. Et j’ai payé de nouveau au Qc.

Autre surprise: Le Diplôme Approfondi de Langue Française délivre par le Ministère de l’Education nationale en France: pas valable au Québec.
Autre examen à l’OQLF. Beaucoup plus simple mais pour pouvoir le passer il faut attendre sur la liste 6 mois! Donc pas le bon papier au dossier, pas de travail.

Et si c’était qu’une question d’accent…

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Ecrit par: petiboudange 14-06 à 15:40

sege, tout ceci n’est qu’une question de poltique interne: le Québec ne veut pas être sans cesse comparé a un autre pays, et encore moins a la France, quand on parle de sa langue. Comment réagirais-tu si on te comparait toujours au pays qui non seulement t’as abandonné mais en plus prétend être le maître suprême dans une langue qui aprt a vau-l’eau? Regardons donc le niveau d’alphabétisation en France et on verra que la France n’a pas le niveau nécessaire pour se poser en doneuse de leçon.

On ne parle pas de plus ici d’accents, mais de règles et d,usages propres a un pays. J’ignore si tu pratiques l’anglais mais color (américain) et colour (britannique) sont identiquement au niveau sémantique mais différents dans l’écriture. Chaque pays adapte sa langue a sa réalité, les USA avec l’Anglais, le Québec avec le français et sans doute le Mexique avec l,espagnol, etc.
Les cap-verdiens parlaient portugais originalement, aujourd’hui c’est une autre langue.

enfin, le dernier argument qui malheureusement prévaut ici, et qui est peut-être la seule expérience désagréable a mon goût au québec, c’est que tout se paie. Par conséquent, on ne eput pas dire que tes oducments soient vlables si ça enlève un revenu aux autorités…c’est a ce niveau la que tu peux te plaindre et non sur une histoire d’accent ou de grammaire etc.

Dernière chose: une de mes professeurs d’université vient de Roumanie, par;e avec un accent, utilise des expressions québécoises, fait des fautes d,orthographe è l,écrit et pourtant se dit québécoise, aime le Québec et ne le quitterait pour rien au monde. Ce qui te rend amère n’est aps une histoire de syntaxe et de prononciation, mais plutôt les obstacles qui s’élèvent et qui te paraissent insurmontables et ridicules! Dis-toi que ça passera …

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Ecrit par: Stephan 15-06 à 4:17

En Suisse-Romande (partie francophone) on parle avec notre accent et nos expressions bien de chez nous (avec des variations selon le canton). Mais on apprend à l’école et on écrit le “bon” français.

Nos expressions sont pour l’essentiel des tournures de phrases et des expressions allemande. On appel ça le “Germanisme”. Exemple : Comme que comme = So wie so > De toute façon / Merci pour … = Danke für … > Merci de … / Attendre sur … = Warten auf … > Attendre (tout court).

Il y a plusieures raisons expliquant ce germanisme. Mais trop long et pas le lieu pour en conter l’histoire.

De langue d’origine ou disont plutôt des pâtois romands d’origine, ils ne subsistent que quelques mots et expressions.

Dans l’histoire, le rouleau compresseur de la culture et de l’impérialisme français a vite nivelé les différences. Est-ce bon ? Est-ce mauvais ? Je ne juge, ni ne jauge, j’explique.

Toujours, est-il que l’histoire d’une langue est passionnante car elle explique notre origine, notre manière de percevoir et d’expliquer le monde et de le communiquer.
Notre relation au monde, c’est aussi notre relation à nous même (cf psycho-linguistique)

Je ne suis pas bon en français car comme la dit Zogu un vrai bi-lingue à deux secondes langues et je me suis plutôt rabattu sur les maths. Mais, j’aime le français car c’est une langue codifiée avec intelligence et que son orthographe et sa grammaire font directement référence à nos origines Grèco-Romaines, et n’oublions pas l’héritage arabe qui influença largement la Renaissance (suite aux Croisades).

La questions n’est pas de savoir si les particularités régionales issues d’anglicisme ou autre sont légitime et valide, si notre relation au monde et à nous-même est plus vraie. Mais bien de prendre conscience que l’usage que l’on fait d’une langue, que ce que l’on y ajoute ou y retire n’est pas anodins.

La langue est souvent comparée à une épée. Elle tranche et elle transperce. Elle est l’arme de l’esprit. Cherchons à ne pas l’émousser, mais à aiguiser nos esprits.

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