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VANCOUVER, now and then…

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VANCOUVER, now and then…

Ecrit par: Le Marquis le 19/5

Me voila face à une page blanche sans bien savoir pour l’instant quoi vous raconter. Il paraît que si l’on commence à écrire spontanément sans réfléchir et sans savoir où mettre la virgule ou le point, on arrive vite à composer, et finalement à gribouiller quelques phrases qui ont du sens. Cela s’appelle l’écriture associative et ce que je suis en train de faire à l’instant même.

Vancouver, oui Vancouver…
Par une calme matinée de juin, le Capitaine George Vancouver, à bord du Discovery, escorte par deux vaisseaux de la Marine Royale, est en poste sur l’avant pont de son navire. Parti une année plus tôt des cotes Californiennes afin de reprendre à l’Espagne la Côte Pacifique et affirmer la présence Britannique dans la région, Vancouver se retrouva ainsi seul au monde, contemplatif, à quelques encablures de ce port naturel qui allait devenir la métropole que l’on connait aujourd’hui. C’était en 1793, le Canada n’avait toujours pas été fondé, et nous parlions encore de la Nouvelle France. Et depuis me direz-vous??

Depuis la ville et sa région n’ont cessé de semétamorphoser aux gres des années et des flux d’immigration. Ici les quais de Gastown qui fut l’embryon de Vancouver, se sont élargis pour y accueillir de magnifiques bateaux de croisières emportant a leurs bords le flot de touristes venant des Amériques ou d’Asie. La les scieries et sombres
entrepôts de stockage du début du siècle ont laissé place à de nombreuses terrasses et buildings de verre contemplant de majestueuses chaînes de montagnes. De ces mêmes rochers et de Grouse Mountain dominant la baie, autrefois refuge des ours, descendent maintenant durant l’hiver de nombreux skieurs et autres surfeurs des neiges avides de poudreuse et de sensation. La péninsule jadis anonyme ouvrant Vancouver sur le Pacifique répond maintenant au nom de Stanley Park, et nous sommes des milliers par semaine a y trouver dans son immensité le calme et l’évasion, ou les cyclistes y cohabitent avec les patineurs.

Les montagnes qui couvrent l’autre rive de cette embouchure n’étant pas reliée à Vancouver, semblaient jusqu’en 1937 presque inaccessibles aux promeneurs. Cette année-là fut construit le majestueux Lions Gate Bridge enjambant, comme suspendu, l’estuaire ou s’engouffre aujourd’hui des centaines de bateaux. Depuis, et après une cinquantaine d’années de développement immobilier, l’autre rive se décline en North et West Vancouver et leurs superbes villas surplombant fièrement le Pacifique, n’ont rien à envier à leurs cousines Californiennes, sûrement un peu jalouses d’ailleurs. Les échoppes et le chemin de fer traversant Robson Street a la fin du XIX siècle, n’existent plus et ont laissé place à d’innombrables boutiques de luxe, de bistrots en tout genre, et de galeries d’art qui font désormais la joie des autochtones et des visiteurs de passage se balladant sur cette avenue tres animée dû centre. Grâce aux efforts de La Canadian Pacific Railways ce qui s’appelait tout bonnement la Vallée au début du siècle, des noms comme Burnaby, Richmond, Surrey ou Abbotsford se sont ajoutes à la liste des municipalités de cette conurbation connue aujourd’hui sous le nom simpliste mais évocateur de Lower Mainland, résidence de plus de 2 millions d’habitants.

Commercial Drive a l’est de la ville, qui fut le quartier italo-grecque il y a encore une cinquantaine d’années, est maintenant une des avenues les plus alternatives de l’Ouest Nord Américain. Les barbiers et les échoppes du vieux continent posant encore fièrement sur des photos en noir et blanc vestiges d’un temps révolu, ont passé la main à des galeries d’artistes new age en quête de spiritualité, à des boutiques Afro-Américaines, à des restaurants fusion ou ethniques cohabitant avec d’innombrables épiceries Bio, de boulangeries Européennes et de nombreux bars
et coffee shops qui accueillent leurs flots de Vancouverites éclusant leur pinte ou espresso en Terrasse. Les plages d’English Bay accueillant le Pacifique au centre même de la ville, autrefois privilège d’une certaine bourgeoisie Victorienne, est de nos jours fréquentée par la faune urbaine scrutant avec envie les voiliers croisant au large ou venue profiter, dès les beaux jours, des couchers de soleil déchirant le ciel d’un rouge écarlate sur fond de roche et de turquoise.

L’Hotel Vancouver, magnifique édifice neo-classique construit par la Canadian Pacific en 1916, qui s’imposait jadis au centre ville par sa hauteur, n’est plus que ce
superbe établissement de luxe classe monument historique, les nombreux autres bâtiments de verre et d’acier le dominant a son tour par leur taille et leur beauté architecturale; Le quartier de Kitsilano, à l’extrême ouest de la ville, nomme ainsi en l’honneur de Khahtsalano, un des chefs de la tribue des Squamish, etait a la fin du XIX siècle une paisible bourgade d’une centaine de pêcheurs et d’artisans.
C’est aujourd’hui un des coins résidentiels les plus prises pour ses magnifiques villas blanches au bord de l’eau, ces appartements désirables, pour sa tranquillité, ses plages intimistes et pour les brises maritimes qui viennent donner à l’air une douceur iodée qui fait bon à respirer ; Granville Street en plein cœur de Downtown, était dans les années 1920 le quartier des arts et du divertissement, avec comme
point de chute, le fameux Orpheum Theatre et son style Art-Deco. C’est à cette époque où Vancouver fut, et cela bien avant San Francisco, la capitale du divertissement à l’ouest des rocheuses. Après sa réhabilitation dans les années ‘80, le quartier est redevenu aujourd’hui le rendez-vous des noctambules, de l’ivresse, des concerts improvisés, des représentations théâtrales, de la débauche estivale,
des cinémas et des lounges bondés par une foule sillonnant le flot incessant de voitures, elles mêmes sillonnant Granville By Night.

False Creek à l’embouchure de la ville fut, après la première guerre mondiale, le carrefour du sciage du bois d’oeuvre, de la manufacture et du transport maritime du sud de de la province. La, sur ce pan de terre qui allait devenir Granville Island, les petites et moyennes industries embauchaient des centaines d’ouvriers jusqu’à la grande dépression et les délocalisations. False Creek fut alors abandonné pour être dans les années ‘70 transforme et devenir cette île au beau milieu de la métropole. Ce superbe amalgame de vieux bâtiments de tôle, d’anciennes usines poussiéreuses et rouillées ressuscitées et transformées en marché public regorgeant de produits venus du monde entier, en école d’art, en magasins, restaurants, théâtres, galeries, et hôtels de luxe, est impressionnant à voir. Tous les jours de la semaine des milliers de personnes viennent profiter de ce que Granville Island a de mieux, de ses spectacles de rue, de son ambiance estivale et du cadre unique qu’elle offre à ses visiteurs.

De ce village a l’embouchure du Pacifique à la ville que l’on connaît aujourd’hui, Les transformations ont été nombreuses, le visage de Vancouver a dû prendre
quelques rides vite effacées par le développement industriel et commercial, les artères et avenues se sont multipliées avec la population, et la région s’est urbanisée de façon exponentielle. Entre mer et montagne, Vancouver la magnifique, fut et restera en constante évolution pour y accueillir ses nouveaux arrivants et ses touristes. Elle se transforme ainsi au gres de ses envies, de ses ambitions, pour nous laisser admirer sa beauté et son dynamisme, et même si l’on peut s’y sentir parfois anonyme, il y est fait bon vivre, pourvu que l’on prenne la peine de bien la
connaître et de profiter de ce qu’elle nous offre.

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