universités quebecoise
Ecrit par: massinissa 16-06 à 9:27
salut TLM
Je voulais savoir comment ça se passe les admissions dans les universités québecoises. A priori elles me semblent sèvères. Outre les relevés de notes depuis que tu as vu le jours, elles réclament trois lettres de recommandations faites par trois professeurs, ensegnants te connaissant.
sans oublier qu’elles exigent, pour acceder à une maitrise( équivalent d’un DEA FRAncais), une moyenne de 3.2 sur 4.3 en licence . c’est l’équivalent de combien en france ? CA DOIT ËTRE 15 OU 16 SUR 20…
L’équivalence fournie par le MICC N A AUCUNE VALEURE auprès des universités.
si quelqu’un peut m’éclaircir la dessus ce sera bien gentil.
pour la précision : je suis titulaire d’une licence en science de l’éducation et la maitrise en cours de validation.
————————–
Ecrit par: gegodoo 16-06 à 9:54
Salut,
Les universités ici ne sont pas si difficiles que cela (ils demandent beaucoup de choses mais finalement si tu payes… c’est ben correct). Pour ce qui est des notes, ils connaissent en général les équivalences des notes. Par exemple ils savent bien qu’il est très difficile d’obtenir une mention bien à un DEA (dépend encore quel DEA…).
Cela dépend aussi du niveau visé. Si c’est un doc, par exemple, tu vas devoir te trouver un directeur de recherche et la tout devrais aller pour le mieux dans le meilleur des mondes
————————–.
Ecrit par: canadaweb 16-06 à 19:39
je voudrais en savoir + surtout sur le 3,2 sur 4,3 alors je remonte
————————–
Ecrit par: Zogu 16-06 à 20:12
Pour l’inscription à la maîtrise, pas de passe-droits pour les étudiants étrangers, bien entendu!
Les critère d’excellence pour les étudiants québécois sont:
– un baccalauréat
– moyenne de 3,2 / 4,3
– lettre de recommandation de 3 professeurs universitaires (leurs signatures)
De plus, cette demande d’inscription est sujette à caution de la part du doyen (qui peut vérifier les références, ou décider d’appliquer une contingence).
Et tu dois te trouver un directeur de recherche avant la fin de la première session, si tu n’en as pas déjà trouvé un!
————————–
Ecrit par: O’Hana 16-06 à 21:43
Salut Massinissa,
J’y vais de mon avis aussi vu que je suis passé par là (admission à une maîtrise) et en sciences de l’éducation en plus.
Peut-être que le responsable du département va exiger que tu fasses ce qu’on appelle ici une propédeutique, i.e. suivre et réussir quelques cours qu’il ou elle considère nécessaires que tu fasses pour t’offrir une admission à la maîtrise.
Dépendamment de ton profil initial et de la maîtrise que tu vises (maîtrise professionnelle ou en recherche), la propédeutique pourrait alors varier de un ou deux cours à deux ou trois sessions !
Cette méthode comporte plusieurs avantages :
– au département de voir si tu es en mesure de t’adapter et de t’intégrer aux méthodes d’enseignement d’ici
– de te constituer un dossier scolaire en ayant des notes, ce qui pourrait contribuer au fameux 3,2 sur 4,3
– de côtoyer des professeurs dans des cours qui pourront alors te délivrer des lettres de recommandations vu qu’ils t’auront eu comme étudiant
– et, surtout pour toi, de voir si tu aimes les cours que tu suis, s’ils sont en accord avec ton projet d’études, etc
QUOTE: je voudrais en savoir + surtout sur le 3,2 sur 4,3 alor je remonte
Objectivement, cela correspond à avoir eu 75% de moyenne à la fin d’un bacc québécois. Selon mon appréciation bien subjective, un 75% québécois pourrait équivaloir à un 12-14 / 20 dans les critères français ; je précise que j’ai connu dans mes études dans le système français le fameux « 20/20 c’est impossible à avoir et qu’avoir 16-18/20, t’es vraiment bon ».
————————–
Ecrit par: gegodoo 18-06 à 10:43
Sauf que le 3.2 sur 4.3 n’a aucun sens dans l’enseignement francais. Ici, au Québec, on donne souvent des notes proches de 100%, la moyenne de la classe est de l’ordre de 70-75% ou plus (mais parfois moins ). Alors lorsque les universités recoivent des dossiers de francais, ils savent bien qu’ils doivent adapter les critères. Disons qu’une moyenne en licence de 12/20, cela doit être l’équivalent de ce 3.2. Je peux demander dans mon département ce qu’il font exactement. Ma « superviseuse’ s’occupe justement des dossiers des étrangers (et la très grande majorité sont francais ).
————————–
Ecrit par: mary 18-06 à 11:40
ça m’intéresse aussi!! j’ai eu ma licence avec 12 et mention assez bien,et là je prépare une matrise.
concernant les notes,jusqu’à quelle année faut-ilo remonter? le bac?
O’hana,je sais pas si tu pourras me répondre,mais avec une maitrise française d’anglais,peut-on avoir des chances de poursuivre au québec en maitrise,donc DEA
————————–
Ecrit par: camarguais001 18-06 à 12:29
moi j’ai eu ma licence a montpellier avec 12,5 de Moy et j’ai pas de mention
mais si on a 12 de moy et qu’on paye est ce t’y bonnard o’hana
————————–
Ecrit par: gegodoo 18-06 à 12:45
Ils demandent tous les relevés universitaires.
Et le DEA c’est un diplome doctoral en France. C’est donc le niveau de l’examen pré-doctoral ici. Avec une maitrise au Québec, tu peux peut-etre intégrer un DEA en France, mais logiquement tu ne peux pas intégrer un doctorat (il faut avoir un bon classement dans un DEA pour décrocher une bourse bla bla bla…). Donc Maitrise Québécoise n’est pas égal au DEA francais.
Inversement avec un DEA, on demande de refaire l’examen pré-doctoral. Allez comprendre
————————–
Ecrit par: O’Hana 18-06 à 13:30
Salut la gang,
QUOTE: Sauf que le 3.2 sur 4.3 n’a aucun sens dans l’enseignement francais. Ici, au Québec, on donne souvent des notes proches de 100%, la moyenne de la classe est de l’ordre de 70-75% ou plus (mais parfois moins )
Je partage ton avis. Je dirai par ailleurs que dans mon appréciation personnelle, les examens sont surtout faits pour vérifier les connaissances que de chercher nécessairement à « piéger » l’étudiant comme je l’ai connu dans le système français. Anecdote : lors de ma première session en maîtrise ici, mes premières notes tournaient autour de 70-75%. Cela donnait 15/20 calculé objectivement, ce que je considérais comme excellent sur la base de mes critères « français ». Or, je me suis aperçu que je pouvais facilement avoir des 85-90% dans mes examens en étudiant correctement (et non comme une bête de somme), et ça représente 18/20 !
Attention : cela ne veut pas dire que les examens québécois sont plus faciles. Je trouve seulement qu’ils sont montés différemment, ceci découlant de méthodes d’enseignement différentes, ceci n’empêchant pas du tout l’acquisition de compétences de manière efficace.
QUOTE: concernant les notes,jusqu’à quelle année faut-ilo remonter? le bac?
O’hana,je sais pas si tu pourras me répondre,mais avec une maitrise française d’anglais,peut-on avoir des chances de poursuivre au québec en maitrise,donc DEA
Comme l’écrit Gegodoo, ça prend les relevés de notes universitaires jusqu’au bacc si vous pouvez le faire idéalement car, en fin de compte, vous n’avez aucun « antécédents scolaires » au Québec que le responsable du département pourra vérifier et il devra donc se fier sur vos documents et sur son jugement. Et plus vous aurez de documents à présenter, plus son jugement sera précis et plus la personne sera rassurée sur votre profil.
Le système d’enseignement québécois, influence nord-américaine oblige, fonctionne beaucoup par des niveaux d’évaluation et par des préalables : je fais référence ici par exemple à la Cote R (ou cote de rendement) que tout étudiant québécois du collège possède et que les universités utilisent pour évaluer la qualité du dossier. L’immigrant qui fait un retour aux études n’a pas de cote R : il faut donc « rassurer » la personne responsable de votre évaluation pour une admission.
Ne pas oublier non plus que chaque département universitaire a sa propre façon de gérer ses admissions : ce qui a marché pour l’un ne marchera pas forcément pour l’autre alors que l’admission au secondaire professionnelle et collégiale ont plus d’uniformité (chaque système ayant finalement ses avantages et inconvénients). D’autant plus qu’en deuxième cycle, l’évaluation est plus subjective que pour une admission en premier cycle car en maîtrise, on parle de transférabilité et d’application de compétences alors qu’au bacc, on parle surtout de maîtrise de théories.
Dans mon cas, je suis passé du management (sup de co) aux sciences de l’éducation en fournissant mes relevés de notes depuis mon DEUG et ça a passé. Pourtant, je n’avais aucun préalable pour entrer à la maîtrise en éducation : la professeure, au lieu de me dire non, m’a tout simplement « imposé » trois sessions de mise à niveau avant d’intégrer la maîtrise.
————————–
Ecrit par: gegodoo 18-06 à 13:40
Le plus imporatant pour intégrer facilement une maitrise est de trouver un professeur qui sera ton superviseur et qui pourra soutenir ta candidature auprès du comité.
————————–
Ecrit par: Ste&Vi 29-06 à 14:52
Récemment engagé comme prof. dans une université québécoise, j’ai participé à un comité de sélection à la maîtrise. Je confirme le fait que les notes antérieures sont étudiées attentivement tout comme le projet de recherche déposé.
Le meilleur conseil que je peux vous donner si vous voulez tenter votre chance, c’est de chercher sur le site des universités l’adresse d’un prof qui travaille dans le domaine que vous souhaitez et de le contacter en lui proposant votre projet de recherche.
Pour le reste, vous pouvez essayer de corrompre un membre du comité mais c’est très cher
J’ai une cousine qui aimerait étudier au Québec niveau baccalauréat mais elle n’a que eu 11.5 au bac
Salut! Moi j’ai un DEA en Economie et un Master recherche en Mathématiques pour postuler a une Maitrise en Actuariat a Laval mais refusé (chance de reussite compromise)
Pourquoi t’ont t’ils refusé, tu as quel moyenne en master,?