On dirait bien que me voilà auto-promu “permanent du week-end” sur le forum 🙂
Bonjour Sebastien,
J’ai eu l’occasion d’emmener quelques douzaines de bouteilles dans mes affaires. Dans ce que peut emmener un immigrant, la “cave” est en bonne place (les Québecois ont eu pitié des Français, je suppose). C’est limité à un certaine nombre de litres (dans les 100-200 litres, chiffres exacts à vérifier). Il suffit de les déclarer dans la liste de ce qu’on emmène. Moyennant une petite taxe (genre 4$) par litre, aucun problème. A l’arrivée, on passe aux douanes avec sa liste, et on nous dit où aller payer. Il est à noter que le règlement douanier précise que le vin doit impérativement avoir été acheté plus de 6 mois avant l’importation. Dans la pratique, c’est parfaitement invérifiable et… tout se passe bien.
Lorsque je suis allé payer ma “taxe de bouteilles”, je suis tombé sur une charmante douanière qui, pour que je paye moins, a fait passer mon champagne pour ” vin blanc”, moins taxé. Ca change des fonctionnaires français.
Côté douanes françaises, il n’en n’ont rien à faire. Ce qui les intéresse, c’est ce qui rentre au pays, pas ce qui en sort.
J’en profite pour inviter les plus fortunés d’entre vous à profiter de l’aubaine. Quand vous aurez vu les prix des vins au Québec, vous comprendrez que c’est un véritable investissement. Un petit échantillon : Beaujolais village nouveau : 13$ la bouteille (63.50F au cours du jour) à la SAQ. A ce prix-là, on savoure. En passant, que le dollar canadien soit à 3.50F ou à 5F, les prix du vin français au Québec ont une imperturbable stabilité.
Quand vous aurez fait le grand saut, s’il vous prend le goût de vous faire venir du vin de France, c’est trop tard. Au-delà de 2 bouteilles, la note devient très salée : 80 à 120% de taxe (marge de la SAQ) + TPS (7%) + TVQ (7.5%). Alors, profitez-en !
Attention, le climat québecois accélère fortement l’évaporation des spiritueux 🙂
Ami… hic !… calement
Jean-Claude
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