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Et les chirurgiens orthopédistes ?

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Et les chirurgiens orthopédistes ?

Ecrit par: luttine 8-01 à 12:51

Salut tout le monde

Un ami chirurgien orthopédique préparant l’agrégation voudrait venir s’installer au Quebec, pour cela il a besoin de beaucoup de renseignements, a savoir comment s’établir, les statuts, la liberté d’exercer ou il veut etc etc……..

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Ecrit par: OM53 8-01 à 21:53

Etant chirurgien, ça risque d’être compliqué ! Il faudra qu’il fasse reconnaître ses études et compétences. Je pensais qu’il y avait un ordre, mais il semble que non. Peut-être que en rentrant en contact avec : www.acgq.qc.ca/visiteurs/index.htm.
Sinon, voici aussi une fiche métier : imt.emploiquebec.net/mtg/inter/nonc…

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Ecrit par: coralie 8-01 à 22:43

Bonjour,

J’ai lu cet article concernant un chirugien orthopédiste belque qui a commencé ses démarches en 2002. Son nom et le nom de l’hôpital ou il travaille sont dans l’article. Il sera probablement ravi de vous fournir des infos.

Bonne chance….

Début de l’article:

Un médecin… patient!

Même si le ministère de la Santé dit mettre tout en oeuvre pour favoriser l’installation des médecins étrangers dans les régions en pénurie, il n’en reste pas moins que les étapes à franchir sont fastidieuses, sans compter les délais imposés par les instances décisionnelles. À l’hôpital de Shawinigan, le docteur Marc Nottebaert est le premier à réussir l’exploit, mais ils sont plusieurs à avoir tenté le coup.

Les patients de l’hôpital de Shawinigan remarqueront sans doute son accent belge teinté à peine par celui du sud de la France. Depuis le mois de septembre, le docteur Marc Nottebaert pratique l’orthopédie au Centre-de-la-Mauricie. Débarqué de la France, où il a pratiqué pendant 17 ans, il s’acclimate déjà très bien à son nouvel environnement. Mais le Belge d’origine ne l’a pas eu facile.

« Si c’était à recommencer, je crois sincèrement que je ne le referais pas », résume le médecin après avoir raconté tous les détails du dédale administratif à travers duquel il a dû passer.

C’est en décembre 2002 que Marc Nottebaert a amorcé les démarches en faisant parvenir un dossier complet au Collège des médecins du Québec. Une petite annonce trouvée dans un journal à bord d’un avion l’a incité à s’informer des possibilités de pratique au Québec. Quelques mois après, le Collège des médecins lui répondait que sa candidature était retenue mais que pour obtenir un permis de pratique restreint, il devait passer un examen et un stage d’évaluation.

Pour ce qui est de l’examen portant sur les lois canadiennes et québécoises de la santé et le code de déontologie, ce fut assez simple. Pour le stage d’évaluation, il en va autrement. « En fait, on m’a accueilli (dans un hôpital de Montréal) comme un simple résident. J’ai dû faire des gardes le soir et la nuit. Des fins de semaine de garde où on ne peut dormir que quatre heures, c’est bon quand on a 25 ans, mais à 49 ans, c’est autre chose », raconte le médecin qui compte pourtant une feuille de route impressionnante.

En plus de ses études en médecine générale et en orthopédie à Bruxelles, il a fait un Fellow à New York en chirurgie orthopédique tumorale, un autre Fellow à Zurich. Il a ensuite obtenu un poste dans le sud de la France, à Toulouse, où il a dirigé pendant 17 ans un service d’orthopédie de 30 lits. Malgré tout cela, on exige de lui qu’il fasse un stage d’évaluation.

« C’est normal que l’on vérifie mes connaissances. Par contre, il faudrait qu’on nous évalue correctement, ce qui n’a pas été le cas pendant mon stage. J’avais le même statut qu’un résident qui sort à peine de l’université. Je n’ai vraiment pas gardé un bon souvenir de mon stage », raconte-t-il.

Les conclusions du stage étaient claires. Les examinateurs sont formels et recommandent au Collège des médecins du Québec d’octroyer le permis restrictif. Or, cette donnée arrive au mois de juin et le Collège l’informe qu’il ne se réunira pas avant le mois d’octobre pour examiner les nouveaux dossiers. « En attendant, je ne pouvais pas pratiquer. J’étais donc sans revenu avec une famille et des obligations », raconte-t-il.

Il a fallu des pressions de la part de l’Agence de santé de la Mauricie et de l’hôpital de Shawinigan, qui souhaitait que le médecin amorce sa pratique rapidement, pour que le Collège accorde le permis. « Si le Collège avait attendu en octobre pour se rencontrer, je n’aurais pas amorcé ma pratique avant janvier ou février », estime le médecin.

Malgré tout cela, le docteur Nottebaert était entré de plain-pied dans le processus et avait le désir de continuer. « C’est un investissement personnel hors du commun et aussi un sacrifice financier important. Il faut être motivé pour passer à travers tout ce processus. »

L’orthopédiste pratique à Shawinigan depuis le mois de septembre mais n’a encore reçu aucune rémunération. Après avoir obtenu son numéro de pratique, il faut que la Régie de l’assurance maladie du Québec fasse le nécessaire pour inscrire son dossier. Il attend toujours son premier salaire en argent canadien.

Choix de Shawinigan

Préalablement à toutes ces démarches, Marc Nottebaert devait trouver un hôpital pour le parrainer. « J’ai visité Rimouski et Chicoutimi mais j’ai choisi Shawinigan. D’abord parce que c’est un hôpital de taille moyen, et c’est ce que je cherchais. En plus, tout est à développer ici en chirurgie orthopédique », relate-t-il.

La situation géographique a joué pour beaucoup dans la décision. Le docteur Nottebaert et son épouse ont trois enfants, dont deux qui ont accepté de traverser l’Atlantique. Sa fille de 22 ans étudie les communications sociales à l’Université du Québec à Trois-Rivières alors que celle de 15 ans a été admise à l’École nationale de ballet contemporain de Montréal.

À l’hôpital de Shawinigan, c’est le premier médecin étranger à avoir réussi à traverser avec succès toutes les étapes. Pourtant, l’établissement en a parrainé plusieurs. Un gynécologue et une omnipraticienne avaient démontré un vif intérêt mais ont été bloqués à la troisième et dernière étape du processus.

« C’est vraiment un casse-tête continuel. Je ne crois pas que je recommanderais à des confrères de se lancer dans le processus », avoue-t-il. « Tout cela, c’est sans compter les démarches à faire auprès de l’immigration. »

Marc Nottebaert détient un permis restrictif, ce qui signifie qu’il ne pourra travailler qu’à l’hôpital de Shawinigan pour six ans. À savoir si l’opération valait le coup, celui-ci demeure prudent. « Je vais faire le bilan dans deux ans et je pourrai répondre à ce moment. Pour l’instant, je peux dire que j’ai été bien accueilli à Shawinigan et la période de mise en route de ma pratique va bien », termine-t-il.

Source : Éric Langevin,
Le Nouvelliste (Trois-Rivières)

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Ecrit par: mimile 9-01 à 7:10

Salut,

Je te conseille ce site pour commencer tes lectures. Il s’agit du site du ministere de la sante du Quebec. C’est eux qu’ils faut contacter en premier quand on est dilpômé d’un faculté de médecine hors Canada et Etats-Unis:

www.msss.gouv.qc.ca/sujets/organisation…

Il ne faut pas non plus oublier qu’au Canada il n’ya pas que le Quebec. Toutes les provinces, ou presque, ont besoin de médecins. Les procédures d’exercice sont souvent moins fastidieuses qu’au Québec. Mais bien sur, à ce moment, il faut maitriser l’anglais. Moi, j’ai choisi de m’installer en Nouvelle-Ecosse après avoir commencé la prcédure quebecoise et m’être rendu compte qu’elle était tout à fait ridicule (voir l’article à propos de notre collègue belge).

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Ecrit par: nelle 10-01 à 15:40

Bonjour mimille
Pourrais-tu stp m’en dire plus sur les avantages à travailler en dehors du québec en tant que médecin?

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Ecrit par: mimile 10-01 à 17:36

Bonjour Nelle

A mon avis il ya deux avantages à travailler hors du Québec:

1) d’abord en ce qui concerne la procédure d’obtention de l’autorisation d’exercice: les choses sont plus simples ailleurs. Il n’y a pas de stage obligatoire de 3 mois payé par tes soins. On te fait passer des examens, si c’est bon tu peux commencer à travailler directement (voir les sites web des collèges de médecins en Nouvelle Ecosse, au Manitoba et en Alberta par exemple).

2) les salaires sont en moyenne plus élevés ailleurs même si on travaille moins au Québec. Au Québec, il y a un plafonnement des honoraires ce qui veut dire qu’après une certaine somme gagnée, la province ne te paye plus, donc tu travailles gratuitmenet

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