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samedi , 12 octobre 2024
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Cela a été le plus grand échec de notre vie

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Je vous écris aujourd’hui pour partager mon expérience plutôt courte d’expatriation au Québec.?

Je suis arrivée le 1er aout 2018 à Montréal avec un visa étudiant valable jusque fin mars 2020, pour démarrer une formation DEP secrétariat rive-sud Montréal en septembre 2018.

Tout avait été soigneusement préparé avant notre départ, nous avions fait appel à un organisme (AEQ) qui se chargeait de mon inscription (CAQ et visa étudiant) et simultanément de l’obtention du permis de travail ouvert pour mon mari et des visa visiteurs pour nos trois enfants.

De notre côté, nous avions quitté nos emplois (secrétaire Mme et chauffeur poids lourd Mr), vendu notre maison, nos deux voitures et tous nos meubles. Nous partions seulement avec une vingtaine de cartons et Gatsby notre bouledogue français.

Les « au revoir » furent dans l’émotion, mais nous étions contents et impatients de découvrir notre nouvelle vie, notre nouveau chez-nous et notre nouvelle voiture.

Et oui, parce que nous ne faisons pas les choses à moitié, nous avions, à distance, acheté un condo côté rive-sud, non loin du pont Champlain, à 3 km de Montréal et réservé notre voiture (très peu de KM et quasi neuve pour un prix compétitif)?

Si vous vous demandez pourquoi nous avions acheté un condo ? la réponse est claire, les loyers côté rive-sud et Montréal sont hors de prix. Avec l’apport de notre maison, nous avions un condo pour seulement 700 $/mois contre 1500$/mois en location. Dans nos projets futurs, cet appartement aurait été un investissement locatif par exemple et nous aurions pu acheter une maison par la suite.

Tous les contacts téléphoniques, que nous avions eu, nous confortaient dans le fait que les gens au Québec sont super gentils et très avenants.

La banque, le notaire, l’agent immobilier ainsi que l’ancien propriétaire du condo, tous étaient super sympas, toujours présents pour rendre service ou te conseiller.

Le vendeur du condo nous a même accueilli à l’aéroport avec son fils pour nous aider à transporter nos 7 valises et nous accompagner jusqu’à l’appartement avec le frigo rempli et une bonne bouteille de champagne au frais? qu’on a dégusté sur notre balcon avec vue sur le St Laurent et Montréal… le rêve quoi.

Vous n’imaginez pas le nombre de fois où j’ai eu les larmes de bonheur aux yeux, nous étions chez nous, enfin… temporairement, puisque nous avions un visa valable jusque fin mars 2020.

C’était l’euphorie, on ne regrettait pas notre choix.

Notre arrivée était incroyable, la météo était au top, c’était l’été il faisait très chaud. On profitait pleinement des paysages, des ballades jusque tard dans la nuit, et la journée de la piscine de notre résidence.

Oui, l’eau est gratuite, donc les résidences ou les maisons sont toutes munies pour la plupart de piscine, un vrai plaisir de se baigner chez soi sous le soleil de plomb.

L’appartement était donc très confortable, les meubles avait été réservés en ligne chez Ikea Boucherville , livrés 48h après notre arrivée.

Concernant la voiture, aucun regret sur notre achat à distance, le vendeur ne m’avait pas raconté d’histoire, la voiture sentait le neuf, pas une bosse, pas une griffe, magnifique mon Dodge Journey ?

Et puis nous avons commencé à entreprendre les recherches d’emploi pour mon mari, il n’était pas exigent, il recherchait dans le domaine de la production et voulait faire poste de nuit, pour me permettre d’utiliser la voiture en journée.

Sauf, que les usines prêtes à embaucher mon mari, proposaient des postes de 23h à 7h (payé 14$/heure brut) et cela bloquait avec la distance, il ne serait jamais à temps à la maison pour que je prenne la voiture et que je parte en cours le matin.

Donc premier problème, il fallait penser à acheter une deuxième bonne voiture et là « notre coussin financier » commençait sensiblement à se dégonfler.

Deuxième problème, les salaires en production sont très , très bas, je devais donc travailler pour tenter de rééquilibrer la balance, car nous le savions avant d’arrivée en visa temporaire il ne faut pas espérer d’aide avant 18 mois sur le territoire. Trouver un job de 20h/semaine c’est pas évident, surtout avec 3 enfants.

Troisième problème, les frais quotidiens (alimentaires, internet , GSM, assurances santé, loisirs…) sont très élevées, pour exemple, notre premier passage chez Vidéotron nous a coûté 1100$, cela couvrait l’activation des abonnements des 3 GSM, internet, câbles à la maison.

2500$/ an pour l’assurance privé santé, qui couvrait uniquement les urgences, car nous n’avions pas de couverture RAMQ. Dans ces conditions, la santé devenait une obsession il ne fallait surtout pas se blesser ou tomber malade, car cela devenait très cher. Les urgences peuvent vous laisser 12h avec votre mal.

Et si on veut bien manger, il faut magasiner, je dépensai un gros budget alimentaire par semaine (300$) et c’était pas un régale. L’avantage c’est que vous perdez du poids?

Les loisirs n’en parlons pas, c’est la période estivale , donc tout est payant, de la visite dans un parc naturel, au stationnement en ville. J’ai comptabilisé en 2 mois pas loin de 700 $ d’amendes de stationnement à Montréal. Les panneaux de stationnement à Montréal sont un véritable casse-tête, C’est sur j’ai compris qu’il fallait utiliser le métro pour se rendre en ville…

Et j’émettrai un petit jugement personnel, qui va m’attirer les foudres, le Québec c’est pas le monde des bisounours!!!

Ne vous attendez pas à vous faire des amis de pallier, ou un barbecue de quartier. Nous habitions dans une zone résidentielle, au bord du St Laurent, aménagée en majorité pour les séniors ou les gens du bel âge , avec résidence standing (concierge, piscine, salle de sport).Et là, j’ai compris que nous les « belges » (comme ils nous appelaient) n’étions pas les bienvenus.(la politesse pour certain était une perte de temps)

Le syndic de copropriété nous a accueilli avec un email nous obligeant à payer une amende de 80$/jour, si le chien ne quittait pas les lieux dans les 10 jours. Nous avions acheté l’appart avec la condition que notre chien soit accepté, mais entre le temps de signer les actes chez le notaire et l’offre d’achat, l’agent immobilier a oublié de me préciser qu’un règlement de copropriété interdisait les chiens à partir de mai 2018 ?

Fini les vacances, on a pas lâcher prise, malgré la fatigue du déménagement et le voyage, nous tenions bon, entre le combat contre les voisins et la pression financière.

Alors imaginez notre état à mon mari et moi, on pensait vivre notre rêve canadien et c’était devenu un cauchemar, la sensation de l’ascenseur émotionnel?

Seul mon mari avec son petit salaire (de 7,93 euros /heure net) doit assumer les frais de notre famille entière avec nos économies, qui fondent comme neige au soleil.

Et moi, je dois assurer à fond dans mes études, garder la tête froide, me concentrer suffisamment, en évitant de penser à tout ce qui m’attendait à la maison. Le temps nous était compté, plus nous restions, plus nous perdions de l’argent et d’autres obstacles intervenaient sur notre chemin, cela devenait difficile à « digérer ».

Le but de cette démarche d’immigration n’était pas de tout « flamber », nous avions déjà pas mal investi en tant qu’immigrer, mais en plus, nous étions dans la crainte de ne pas obtenir notre RP après tous cela, car vous l’avez surement remarqué, la politique d’immigration est très changeante depuis ces dernières années.

Nous n’avions pas envie de rentrer en Europe les poches vides sans possibilité de réinvestir dans un bien. La solution aurait été de pouvoir travailler à temps plein tous les deux, pour subvenir à nos besoin sans trop piocher dans nos économies, mais pour cela il aurait fallu avoir un autre visa ou au mieux la RP.

Nos enfants ne devaient surtout pas ressentir le stress ambiant, eux de leur côté, n’avaient même pas eu le temps de s’intégrer à l’école car nous attendions depuis aout, le rendez-vous de la commission scolaire. On avait beau les relancer mais toujours pas de nouvelle.

La peur de tout perdre est devenue une obsession. On a retourné la situation dans tous les sens, nous voulions rester mais mon visa étudiant m’imposait certaines obligations.

Alors nous avons pris la décision de rentrer.

Je crois que c’est la première fois que je me suis sentie affaiblie, vidée, diminuée, frustrée de ne pas avoir accompli mon projet jusqu’au bout.

Je vous épargne les détails des démarches pour la mise en vente qui n’a pas été une partie de plaisir.

L’ appartement vendu rapidement et la voiture partie, nous avons pu réserver les billets de retour, organiser le déménagement en sens inverse.

Cela a été le plus grand échec de notre vie et j’espère le dernier. Nous tenions vraiment à réussir ce projet, qui nous tenait tant à cœur, cela faisait des années que nous en rêvions, on y était, mais pas dans les meilleurs conditions.

Nos enfants n’ont même pas été chamboulés, ils prennent cela comme de longues vacances au Québec.

On est rentré, bien triste et déçu, mais on a pas le choix, il faut avancer et relancer notre vie et tout recommencer.

Je ne vous cache pas qu’on pense chaque jour à Montréal. Ben oui, parce que le choix de la région et de l’endroit où vivre n’était pas une erreur, on a beaucoup aimé cette ville, même si certaines choses nous on déplu, on s’y accommodait.

L’erreur que nous avons commis, c’est de partir avec un visa temporaire d’étude, dans le temps la situation aurait été trop dangereuse pour une famille.

C’est difficile d’admettre que c’est l’argent, qui nous aura pousser au retour en Europe. Si nous avions été que tous les deux , mon mari et moi, nous y serions encore…

D’après le récit de posté par Virg6700 dans le forum de discussions.

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62 commentaires

  • Oui, c’est ça le « rêve canadien ». Du n’importe quoi. Un pays de merde. Le québec, on en parle même pas… que des idiots finis. Ils m’ont fait « rêver » comme vous. Je suis en train de déchanter sévère. Il n’y a rien ici. L’Europe est mieux.

  • Je suis un Quebecois de souche et je suis vraiment désolé d apprendre tout ce que j apprend sur ce site ,alors ne désespérez pas il y a quand même de bonne chose dans notre Pays et province …

  • Vraiment désolé que votre expérience s’achève de cette manière. Je suis arrivé il y a 3 ans à Montréal comme vous en ayant tout vendu et seul avec mes 2 enfants, mais préparé : nous avions chacun la RP, pour limiter les risques, un travail décroché depuis la france et, malgré un salaire confortable, avec des pas de velours sur les dépenses (pas de voiture comme on habite proche métro, abonnement minimum…)
    Je cotoie pas mal de nationalité dans mon job, y compris des québecois, et je trouve vraiment les gens gentils et ouverts… Mais c’est comme partout, il y a de temps en temps des c*n…
    Je ne repartirai pas en france pour l’ instant. Il faut juste s’adapter au fonctionnement plus nord américain dans certains domaines et vivre la culture montréalaise. Ce qui pourrait me faire repartir : la maladie, car je trouve le système de santé pas terrible

  • Je vais être méchant… mais dès la première phrase on sait que cela va être un échec ! On n’émigre pas dans un pays avec armes et bagages (accessoirement 3 enfants) sur un visa étudiant de 18 mois ! Si vous aviez suivi un tant soi peu des immigrés en France, ils vous auraient expliqué qu’ils attendent d’avoir la carte de séjour ou le statut de réfugiés pour faire venir la famille (regroupement familial) ! Je ne sais pas qui vous a si salement conseillé ! Un étudiant à la fin de ses études (de son visa) doit regagner son pays d’origine et éventuellement faire des démarches et recommencer un nouveau cycle de visa ! Le Canada et par ricochet le Québec pratiquant une immigration choisie… un futur salarié avec un visa temporaire de 18 mois n’intéresse aucune entreprise (l’investissement est très lourd pour une personne qui ne restera pas) !
    Ceci étant dit bonne chance pour votre retour… cela ne sera sans doute pas facile la France a continué à reculer sans vous !

  • Le Québec est un pays ou l’inculture de la population et vraiment incroyable, les statistique font froid dans le dos. 10 % des Québecois ne sont incapable de passer le test de citoyenneté.

    Se pays fonctionne à l’envers, un état policier ou les ressources, les institutions tombes en ruines. Un gouvernement qui fonctionne à l’envers, on ne peut pas demander à des français de fonctionné aux manière anglaise.

    J’y suis depuis 6 ans et les Québécois m’ont vraiment écœuré avec leurs mentalités. Surtout les PAPYBOOMERS qui chialent pour rien, Ils vont dans 15 ans être minoritaires, j’évite de m’intégrer car je ne veux pas leur ressembler et je parle seulement avec des immigrés.

    Après je fait la part des chose, et je relativise j’ai croisé des Québecois d’exception et je sais reconnaitre les bonnes et les mauvaises personnes.

  • On apprend tous de nos erreurs !
    Vous en avez fait un certain nombre en organisant ce départ, mais je crois que vous en avez bien conscience maintenant. La plus grosse erreur est de croire que Montréal, parce qu’on y parle français, est une ville facile pour les Français. TOUT y est tellement différent !
    Pas de regret à avoir ; dans la culture nord américaine, on ne parle pas de regret ou d’échec, mais de réorientation.
    C’est ce que vous avez fait ! Et vous avez offert une sacrée expérience à vos enfants.
    (signé : la mère d’une jeune fille qui est partie il y a 2 ans à Montréal démarrer ses études supérieures, qui « rame » pas mal pourça, mais qui ne rentrerait en France pour rien au monde)

  • Le Québec ou le Canada ne sont pas une option d’immigration a moins que si vous êtes un réfugié, ou si vous n’avez rien à perdre dans votre pays d’origine ou si vous venez d’un pays du tiers monde. Il n’y a prèsque personne (sauf celles qui rejoignent leur famille) d’Europe de l’Est – d’ou je viens – qui a choisi d’aller au Canada de nos jours. Comment un Français ou un Belge vend tout en cherchant une vie meilleure au Canada, cela me dépasse.

    • En tant que Québécoise, je partage entièrement votre opinion et cela me dépasse également. Oui nous vivons dans un pays (province) privilégié et nous y sommes très bien, mais de là à imaginer le Québec comme un eldorado et choisir de quitter un pays industrialisé pour y vivre… je ne comprendrai jamais ce choix. J’apprécierais que ceux qui ont fait ce choix m’eclairent quant à leurs motivations. Pour moi qui rêverait de vîvre à l’européenne, avec le style de vie et le climat qu’on y retrouve, j’avoue que je me demande mais pourquoi diable se donner toute cette misère pour vivre au Québec ??

  • 15 ans au Québec, bilan de cette vie, cambriolage de tout mes biens en 2 fois espacés de 15 jours, travail de fous, froideur de ces habitants, il y’a d autres pays pour immigrer. C’est le miroir aux alouettes…..ils vont vous plumer.

  • Je suis étonné par les commentaires de ceux qui n’ont jamais immigrés : vous aurez du faire ceci, votre erreur c’est cela, vous n’aurez pas du faire cela… je pense qu’avant de donner des leçons, humilité oblige, il faut avoir au moins vécu des expériences similaires été être constructifs.
    L’un des aléas que les français rencontrent en arrivant dans la région du Québec est qu’ils réfléchissent toujours selon le mode de pensée français ou comparent systématiquement le Québec avec la France. Je pense que c’est une erreur de faire ainsi. Il faut oublier la France et accepter de se baigner entièrement dans la culture, chercher à comprendre l’histoire du Québec (musée), connaître ce qu’ils n’aiment pas, etc. Si on fait des efforts, on arrive à s’y intégrer, sinon, on forme un club de plernicheur français qui passent leur temps à critiquer le Québec.

    Bref, je dis à la famille qui a tenté ! Bravo, parfois ce n’est pas le résultat qui compte, ce qui compte c’est de profiter de ses échecs pour mieux rebondir. En d’autres termes, il ne faut pas écouter ceux qui ont la critique facile

  • Vous les français, il faut cesser de pleurnicher. vous n’êtes pas les seuls à immigrer au Québec. Mettez vous dans la peu des nombreux immigrants qui vivent en France vous comprendrez mieux leur galère.

    • C’est vrai on est pas les plus a plaindre loin de la
      Il y en a qui risque leur vie pour fuir alors on arrête de chialer SPV

    • Tout à fait d’accord. Le français a tendance à croire que tout lui est acquis même quand il immigre il veut avoir son confort à la française sa communauté ses même habitudes mais quand on immigre c’est pour s’intégrer à un nouveau groupe à une nouvelle culture. Il ne cherche parfois même pas à parler la langue. ?Quoi qu’il en soit bravo à cette famille, il est vrai que partir tous ensemble était quand même risqué. Mais au moins vous avez essayé et bravo ne prenez pas ça comme un échec mais comme une expérience enrichissante. P

      • ils sont belges ! il faut lire et se concentrer avant de s’exciter ! Les français en prennent souvent facilement plein la gueule c’est incroyable! On vous emmerde tous! Je suis fière d’être française et ceux qui ne sont pas contents ne venez plus jamais en France dans ce cas!

  • On est parti aussi avec un visa d’études pour 3 ans (DEC) mais 1 seul enfant.
    La différence est que mon conjoint avait une entreprise en France et pouvais travailler à distance, ce qui nous assurait un revenu, et j’ai pu travailler à temps partiel un peu après.
    C’est sur que partir avec 3 enfants et sans la sureté d’un emploi c’est risqué, il aurait été plus prudent de diminuer les dépenses du départ, en optant pour une voiture usagée et des cellulaires moins chers.
    Une autre ville comme Québec aurait aussi pu être une solution, vu que le chômage y et plus bas.

    Mais ce n’est pas évident. Cela fait 5 ans qu’on est là et toujours pas de résidence permanente, ce qui nous bloque pour beaucoup de chose. Mais on savait qu’on s’engageait dans un processus long, en partant avec un visa d’études de 3 ans + papier pour le visa post diplome + CSQ + RP ensuite… sans comptez les coûts de tous ces visas.

    Bon courage pour tout « reconstruire » en France

  • Désolé pour vous. Ça fait 34 ans que je suis au Québec et les échecs font parties de la vie. J’en ai eu en France et au Québec aussi. Je ne voudrais pas vous donner de conseils car c’est trop facile après coup de dire ce que vous auriez dû faire…..chacun a sa petite idée. Il vous reste à identifier toutes vos erreurs, les comprendre, les corriger et repartir si c’est cela que vous désirez. Faites-vous aider, il y a plein de gens qui seraient heureux de le faire.
    N’oubliez pas qu’un bon vendeur sait que pour avoir un Oui, il aura reçu plusieurs Non. De même pour une Réussite il aura fallu quelques échecs. Lâchez pas.

  • je disais tantôt je suis dessolé pour vous et votre famille mais sincèrement je dirai que vous avez commis les erreurs a plusieurs niveaux. vous ne vous êtes pas suffisamment renseigner avant de vous lancer dans l’aventure aussi même si vous aviez beaucoup d’argent la meilleur stratégie ne demande pas que vous vendiez vos bien fallait arriver au Québec prendre le train de la vie avant de songer vendre vos bien. sur le site de l immigration c’est bien précisé de ne pas vendre ses biens tant que le projet n’est pas concrétisé. et enfin la pire des erreurs a été vos dépenses engendré que ce soit dans votre pays d’origine ou ailleurs faut toujours adopter la stratégie de pénétration comme on le fait en marketing c’est a dire faire moins de dépenser, se priver pour un début et s offrir du plaisir au fur et a mesure que les choses vont bien je crois que si vous aviez optez pour la location au début en limitant vos dépenses internet et autres vous devriez réussir votre projet je vous le dis parce que je suis arrive ici a Montréal exactement comme vous et y suis toujours je viens d’obtenir ma Rp et tout ce passe bien MAIS JE VOUS ASSURE CELA A ETE LE PRIX D’UN GRAND SACRIFICE POUR UN DEBUT. Bon courage pour la suite

  • Bonjour et je suis désolée pour vous de ne pas avoir pu concrétiser votre rêve. Dès les premières phrases on sent que votre projet n’a pas été mené à fond.
    Personnellement, je suis dessus depuis 8 ans et il devrait se concrétiser cette année. Mais en aucun cas je n’ai choisi le Québec pour partir et il il y toute une préparation budgétaire à planifier pour ne pas se retrouver dans votre cas.
    Et puis surtout on se rend sur place avant de tout vendre en France et de partir.
    Je suis toute seule et je ne me verrai pas partir à l’aventure avec 3 enfants.
    Surtout, ne pas croire sue l’herbe est plus verte ailleurs.
    Il y a des Provinces et des Territoires qui sont beaucoup plus à la recherches d’immigrants que le Québec. C’est ce que j’ai choisi; un endroit où peu de personnes désirent aller à cause du climat peu favorable.
    Et puis surtout parler anglais dans un pays bilingue.
    Mais ne pas renoncer si c’est votre rêve. Simplement, voir toutes les possibilités de départ car il n’y en a pas qu’une et choisir la plus adaptée, et vous servir de ce que vous avez vécu comme expérience à ne pas refaire.
    Je vous souhaite de repartir si c’est votre rêve et ne jamais avoir de regrets; toute expérience est positive.

  • Salut 😉

    Vous avez juste fait une erreur dans vôtre parcours et elle est toute simple …

    Vous avez choisi Montréal …

    Le Québec ne se résume pas juste à Montréal ( Au passage c’est une très belle ville )

    Vue vos attente vous auriez du venir au alentour de la belle ville de Québec 😉

    Non seulement Mr aurait eu un travail rapidement payer des le départ au alentour de 18 $ avec des horaire adapté, Mme aurait soit put faire sa formation à Québec , Lévis ou même Montmagny tout en accumulant un travail .

    Québec est la ville ou le chomage est le plus bas au Québec .

    Si vous voulez toujours revenir au Canada allez au journée Québec il y a beaucoup d’employeurs qui y vont pour trouver du monde car il y a une vrais pénurie de main d’oeuvres .

    Vous pouvez trouver des employeurs qui vous avances les frais de voyages , vous trouvent un appart et pas a 1500 $ ,vous aident pour vos démarches d’immigration ^^ etc .

    Je suis un Français immigré depuis 9 ans au Québec .

    John

    • Bonjour John. Je viens de parcourir les réponses au poste de ce couplé qui a vécu cet échec d’immigré. Moi même je suis dans les démarches mais je ne sais où donner de la tête. Je sais juste que je veux partir parce que ou je vis ne me convient plus. Je ne suis malheureusement pas en France pour participer aux journées porte ouvertes pour le Québec. Est ce que vous savez s’il existe des sites spécialisés dans le recrutement des candidats à l’immigration ?

  • Bonjour,
    Le monde des bizounours, mais une terre d’opportunités certainement. Oui une forme de discrimination ( quand vous dites que bous etiez les belges pas bienvenue, cela me fait mal au coeur). Mais ca existe partout et pour beaucoup de monde. J’ai entendu des recits plus durs de la part de francais. Que dire d’autres’personnes pljs identifiables. Mais ca reste une minorité. Ca prendune carapace et de foncer.

    Ne vousdecouragez pas. Pour moi l’immigration est une marathon et non pas un sprint. Il faur accepter d’avoir mal, desouffrir et de lutter contre le deciuragement. Mais a la fin, tout passe. Oui parfois, il faut accepter de subir ertaines attitudes. Je vous dirai que le seul compromis a ne jamais fgaire c’est par rapport aux enfants. Ne jamais accepté qu’on porte atteinte a leur équilibred’une quelconque manière. Les sacrifices y compris financiers, ce sont les adultes qui les font. Jamais les enfants.

    Bon courage et au palisir de vous avboir comme compatriotes dans un avenir proche.

  • Je compatis sincèrement avec vous. Cela dit, un projet d’immigration se doit d’être préparé minitieusement.

    Pour ma part, j’ai peaufiné mon projet durant 8 ans, en m’assurant d’obtenir un minimum de formation (DUT équivalent à un DEC technique) et accumuler quelques années d’expérience professionnelle, ce qui m’a permis d’exercer mon 1er emploi à 16 $ de l’heure.

    Après 11 ans, j’ai complété ma formation académique avec un AEC, une certification reconnue dans mon domaine et mon salaire est d’environ 30 $/heure. Petite précision, je suis arrivée toute SEULE avec des économies conséquentes me permettant d’assurer un train de vie décent et d’avoir le privilège de choisir mon 1er emploi. Alors oui, un projet d’immigration, il faut le planifier ?

    Le Canada est un pays d’occasions, rien n’est perdu. Nous apprenons de nos erreurs, ne lâchez rien ?

  • moi déjà, je trouve que c’est très courageux de nous raconter tout ça, très honnêtement….. mais c’est vrai que c’était quand même casse-g**** votre histoire….. c’est bien de faire confiance en l’avenir mais quand on embarque 5 personnes ça demande davantage de préparation… le mieux c’est la RP et puis un ou deux voyages de reconnaissance pour prendre le pouls de la ville et puis se renseigner avant pour les frais locaux….. quant au travail c’est sur place et pas à distance avec les Canadiens, ils demandent une disponibilité quasi immédiate, ce sont des pragmatiques et peuvent avoir besoin de vous dès le lendemain (bien sûr ça dépend pour quel métier mais pour un premier boulot pas trop qualifié c’est le cas)….. bon, c’était un brouillon, des erreurs on en fait tous, ne vous découragez pas, vous savez plein de choses maintenant…. alors la vie canadienne peut vous sourire à nouveau.

  • Oui ce n’est pas facile et oui je confirme le Québec ce n’est pas le monde des Bisounours et l’expatriation n’est pas chose simple ! Dommage que l’expérience ait mal tourné et ça doit être terrible de devoir repartir. Pour notre part, nous sommes arrivés à Montréal en 2013 avec nos 2 enfants, notre chien et nos 7 valises avec comme point de chute un appartement loué à distance avec la participation d’un courtier immobilier sur place. Par contre contrairement à certains commentaires que j’ai pu lire nous sommes arrivés avec uniquement un permis d’études pour mon mari et pour les enfants et un permis de travail ouvert pour moi. Nous avons fait le choix de ne pas acheter de voiture et de prendre un appartement en location déjà meublé pour avoir le moins de dépenses possibles. Les économies sont vitales pour tenir dans le temps et il faut limiter les dépenses au maximum. Depuis évidemment la situation a évolué puisque nous avons fait la demande de CSQ puis la demande de RP en parallèle et avons du renouvellement nos permis en attendant de les obtenir. Mon mari est sorti des études après 3 années de sacrifices et maintenant nous travaillons tous les 2, avons acheté notre 1er appartement et sommes en voie d’obtenir la citoyenneté mais ce fut un long parcours difficile, sinueux et parfois semés d’embûches mais nous avons tenu bon ! et j’imagine en tout j’espère que nous ne sommes pas les seuls à avoir réussi notre projet

  • Bonjour.
    J’ai eu une situation similaire à la votre.
    J’avais un visas fermé et mon épouse un visas ouvert.
    Mon contrat de travail la pas marché et âpre 6 mois, je me suis trouvé sans emploi et impossible de travailler avec un visas fermé.
    Nous avons du rentrer en Europe au bout de 2 ans pour mois et 3 ans pour elle.
    Par contre avant notre retour en Europe, nous avions une demande de RP en cours.
    Cela fait 11 moi que nous avons déposer les dossiers au fédéral pour la RP.
    Pour ne pas perdre le rythme pour les enfants, mon épouse et les enfants sont actuellement au quebec(visas tourisme avec tout de même un CSQ). Cela permet aux enfants de fréquenter.
    Moi je suis encore eu Europe ou je travaille pour soutenir financièrement toute la famille.
    Pour la suite, tant la RP ne sera pas sortie avec ma famille inscrite à la RAMQ(donc passé les 3 mois de carence), je ne bouge pas de l’Europe.
    Le Canada peut très vite devenir un Cauchemar.
    Cependant, après avoir beaucoup voyage avec les miens, je trouve ces derniers très épanouis au Canada.
    Pour cela, nous avons décidé de reculer pour mieux sauter.

    Bon Courage pour la suite.
    Je vous conseillerai de ne pas abandonner car pour la suite de votre vie, cet échec risque de.ne jamais lâcher votre esprit.

  • il est préférable d’obtenir un CSQ avant d’envisager de s’installer pour de bon car sans ce petit papier il vous sera impossible de travailler et d’obtenir une résidence permanent et de vous projeter a long terme ici.
    Le CSQ peut prendre 3 ans a date, il ouvre la porte au permis de travail ouvert et a l’obtenions de toutes les clefs de la reussite en attendant vous êtes comme des roumains qui debarquent en france en caravanne.

  • Touchant témoignage, je me mets à votre place, car j’ai failli l’être. Famille avec 4 enfants, nous avons failli venir en permis d’études et après mure réflexion, nous avons décidé de participer à Destination Canada ou j’ai été embauchée avec un permis de travail fermé et mon époux un ouvert.Nous avons comme vous vendu maison etc. . .nous avons étudié ,le coût de la vie, les transports en commun, les écoles . J’ai épluché tous les forums possible et imaginable et participé à 3 sessions, je n’ai pas arrêté .Mon époux à trouvé un job 2 semaines avant notre arrivée, lui avait un salaire +/-correct et moi je gagnais que 12 $ !!!, nous avions des cartes prépayés et pour l’international nous utilisions whatsapp.Nous avons fais des sacrifices certes, mais les enfants n’ont jamais manqué de rien, ils adorent leur vie ici. Arrivée ici nous avons acheté un Van d’occasion et pu presque conserver nos économies .Nos courses pour 6 sont de +/-450$ par mois. Venir avec un permis d’études avec des enfants, c’est du suicide, le permis est trop restrictif .En 6 mois, j’ai eu une promotion et nous avons lancé la procédure de résidence qu’on a eu en octobre 2018,tout cela en 1 an, en étant dans une province anglophone cà été plus facile,je travaille en français. Le positif, c’est que mnt vous connaissez les rouages et pouvez retenter l’expérience plus avertie. Le Canada c’est vraiment bien mais il faut etre réaliste et informer avant de venir !

    • 450$ par mois en étant 6 dessus ?? Bon sang, comment faites-vous donc ?! J’imagine que n’avoir comme nous (résidents NL), qu’une seule épicerie à plus de 500km à la ronde n’aide pas, mais on en a pour presque le triple à 6, par mois. En revanche, l’électricité est moins chère chez nous que sur QC 😉

      • Moi c’est plus de L’ordre de 400 / semaine avec 3 gas a la maison mon epouse en moi + un clebar … je vous dis bravo je ne serai pas capable a date .

      • Bonjour, pour bcp de choses je fait moi meme le pain, croissant, brioche, cookies, je vais souvent au rayon -50% pour les fruits et legumes.Nous ne sommes pas de gros consommateur de viande non plus, on n’achete pas comme en Europe ca c’est clair donc fromage et produit francais on se les fait envoyer par la famille et c’est vraiment occasionnelle puis-je vous demander ce que vous acheter ? merci 😉

    • 450$/mois de courses pour 6 ? Nous dépensions 300$/semaine pour 4, en mangeant à peu près correctement, mais sans folie.

  • Moi jsui en contrat fermer de 2an jsui de Belgique également mais jamais sa me viendrait a l’idée tout vendre … en Belgique ! Surtout sans RP ou être citizen … C’est de la folie ???

  • A mon avis, ce n’etait pas un echec mais une malheureuse experience, beaucoup de gens ont fait comme vous, ils ont habite le Canada alors qu’ils etaient hors du Canada. Je ne veux pas enfoncer le clou, mais je vous suggere de reessayer encore, choisissez les personnes qui vous conseillent, ce n’est pas les organismes, c’est les communautes qui vivent ici, c’est les gens de partout, chacun a une idee, chacun a un conseil a vous donner, tout ce monde issus d’immigration ont traverse de rudes epreuves mais en fin de compte ils se sont integres, la majorite, entourez vous de gens positifs. Pourquoi plusieurs reussissent leur immigration et vous non, il n’y a aucune raison.

  • Bonjour, excusez-moi mais je n’arrive pas à comprendre. Comment avez-vous pu embarquer votre famille dans une telle aventure sans garantie d’une résidence permanente? Le canada permet d’obtenir la résidence permanente avant l’arrivée sur le territoire en moins de 18 mois. Pourquoi vous n’avez pas effectué une demande? C’est juste incompréhensible. Votre aventure ne pouvait tourner qu’au désastre. Une immigration réussie demande une préparation sans faille. Malheureusement vous payez chèrement votre manque de préparation.

    • Bien daccord ..On n’arrive pas en France La ,seule la langue et la même et encore …
      le système financier est bien différents (cote de crédit , empreint etc ) les gens sont differents leur facons de penser de consommer .J,en ai connu qui sont arrivé ici avec leur grande gueule de Parisien pleins d’economie en poche et qui se sont fait ramassés par les banques ,il faut revoir entièrement sa façon de faire , formater son cerveau de français si on veut comprendre les gens d’ici, et surtout ne pas comparer la france avec le quebec CA CA METS LES GENS EN TITI ,,

  • Je pense aussi que vous avez fait l’erreur d’être venu sur le territoire canadien et d’avoir acheter une maison avant même d’avoir trouvé un travail. Il est vrai que d avoir un visa étudiant et venir en famille n’a fait qu’empirer la situation financière. Vous avez vu les choses en grand.
    C’est vrai que quand on est jeunes, on a des rêves plein la tête en on fonce.

    Personnellement j ai pris beaucoup plus de temps pour entreprendre les démarches d’immigration, j’y pensais à 20 ans mais c’est 20 ans plus tard que je me lance. J’ai, il est vrai, un avantage, c’est que je suis seul, sans enfants mais avant de commencer mes démarches, j ai déjà un travail qui m’attend au Québec.

    J’espère que vous pourrez retenter votre chance de le futur.

  • Merci pour votre partage d’expérience. Je vous félicite d’avoir eu le courage de vous lancer dans cette aventure malgré l’absence d’assurance sur des revenus surs et suffisants, qui sont impératifs pour survivre dans nos sociétés modernes, de surcroît en amérique du nord.
    J’ai eu + de chance de mon côté : 0 préparation, job trouvé depuis la france et bien payé, visa JP obtenu en 1 semaine et 1 mois après mon début de recherches bonjour Québec! Mais malgré cette facilité d’accès j’ai aussi rencontré diverses difficultés qui vont probablement me pousser à émigrer de nouveau, et je partage votre avis évident que tout n’est pas rose ici, contrairement aux belles campagnes de communication.
    Toute expérience est bonne et source d’apprentissage, et vous avez le mérite d’avoir tenté sérieusement votre chance, ce qui vous sera certainement profitable dans les futurs projets pour votre famille!

  • Je pense qu’en dehors des familles dont le pére ou la mére (ou les deux) a un contrat de mission d’une Cie Étrangère, ou une embauche ferme d’une Canadienne, il est déraisonnable’d’émigrer en bloc familliale avec un visa étudiant comme seul support .. j’ai perso, fait le saut en solo avec un visa de tourisme il y a bien des années.. Je n’ai rien rammené de France ( cartons, famille et le solde de ma vie) qu’au bout de 2 ans, RP, permis de travail, Health card et job en poche…Le Canada, ce peut être « l’Amerique » mais certainement pas un saut dans la piscine..Chaque chose en son temps et une chose après l’autre feront de votre immigration une construction réussie.. Sachant que la base vous sera plus solide si vous êtes « English fluant » en ou hors Quebec, sachant que la Province est demandeuse de Francophones bilingues, diplômés ou Techniciens divers..

  • Nous avons une histoire similaire en tout point à la vôtre. Nous avons choisi Québec pour nous installer et non Montréal. Je pense qu’une bonne préparation aide lorsqu’on arrive au Canada. Lorsque nous faisons le bilan, les bénéfices pour notre faille sont plus importants que les risques. par conséquent, nous venons d’entamer les démarches pour obtenir la résidence permanente.

  • pardonnez moi, mais vous etes partis à 5 avec un visa étudiant!!! et vous avez acheté un condo !!! sans connaitre la ville. les imératifs d’etre près d’u métro, etc;;;sans savoir ce qu’allait vous couter les assurances diverses et surtout sans avoir si vous alliez pourvoir rester…. Mon fils est à Montréal depuis 10 ans, j’ai vécu à travers lui toutes les difficultés d’une expatriatiion pour un jeune homme célibataire de 28 ans à l’époque…. Alors pensez avec une famille.
    Sans compter que vous etes en amérique du nord ! pas en France. Je suis désolée de ce qui vous est arrivé. Mais vous n’étiez vraiment pas assez renseignés et prudents. Pardonnez ma franchise MC

  • Bonjour, vous vous êtes bien préparés mais à distance on ne peut pas tout prévoir et l’immigration ici est compliquée.
    À votre place je n’abandonnerai pas! Dites-vous que vous êtes venus tâter le terrain pour mieux rebondir. Rien ne vous empêche de vous arrêter un temps, vous reposer, mettre des économies de côté et refaire la démarche. Pourquoi pas faire tous les deux conjointement une demande de CSQ? Attendre de l’avoir et retourner?

    Bon courage, ne lâchez pas vos rêves!

    Parfois il faut frapper plusieurs coups avant que cela ne devienne possible.

    N.

    • réponse debille .. quand on veut on peut la seule chose c’est que l’on ne peut pas partir a l’arrache avec des petits .
      perso moi je suis parti tout seul tâter le terrain .On me l’avez dit (il faut trois ans pour ne plus être un clodo ici) moi ça ma pris 5 ans pour reprendre une vie normale et intégrer les mentalités nord américaines

      • Cela prend du temps en effet. Il m’a fallu 7 ans pour avoir une vie normale, agréable et me sentir intégrée (Travail et bénévolat aident beaucoup). Par contre au niveau des relations sociales, oublions! Ça reste très superficiel. Ce n’est pas dans l’ordre des publicités mensongères que les organismes de promotion du Québec nous servent. Bienvenue dans la dure réalité des individualismes forcenés.
        À la longue, on apprend à se forger une carapace.

        • C’est vrai .De plus on ne parle pas dans ces commentaires de la discrimination raciale envers les français de France ( comme ils disent ici)
          Moi perso je m’en collise mais les enfant eux a leur arrivée en prennent plein la gueule a l’école et ils comprennent vite l’urgence de parler avec un accent local pour se protéger
          Attention le Quebequois et fourbe et même si il vous fait un beau sourire par devant il n’en pense pas moins , Un peu comme un paysan qui questionne un nouvel arrivant au village pour prendre la température .

  • Les visas sont un vrai problème pour s’installer Au Canada et au Québec… nous rêvons de partir depuis des années mais nous n’essuyons Que des refus, puisque les personnes que nous avons rencontrées sur place pdt nos vacances et qui étaient intéressées pour nous embaucher, ne nous donnenent plus signe de vie depuis notre retour en France. Tous nos mails et tous nos appels restent sans réponse et dans n’importe quel organisme ou entreprise… nous avons appelé de partout dans notre branche… et malheureusement impossible pour nous d’obtenir la résidence permanente depuis la France… nous sommes dans l’impase…. que faire… on nous dit que c’est le plein emploi, il y a des campagnes de recrutement et on ne nous donne pas de visa… c’est le chat qui se mort la queue…
    nous ne voulons pas faire de formation qui ne nous intéresse pas juste pour obtenir un visa étudiant…
    bon courage à vous pour votre retour en Europe

    • Vous n’avez aucune chance de trouver un job à partir de la France. Faites comme nous: partez 6 mois comme touristes, cherchez sur place, trouvez et ensuite essayez d’obtenir les papiers. Ca ne marche pas toujours, mais c’est la seule façon. Puis choisissez bien la région. Evitez Montréal, trop courru.

      • Pour les moins de 35 ans C est ce qui est le mieux à faire, venir en PVT (30 ans pour la Belgique). Mais pour les plus de 35 ans comme moi, il est primordial de trouver un emploi depuis la France. C est ce que j ai eu en passant un entretien d’embauche à Paris le 1er décembre dernier pendant l’événement des « journées Québec ».

    • Il n’y a pas de mystère ou de pourquoi. Il y a des cases dans lesquelles il faut entrer, c’est comme ça pour tout le monde. Hélas c’est pas nouveau des gens qui vous promettent de vous embaucher mais une fois partis vous n’existez plus. Pourquoi ils se casseraient la tête ? Il y a des démarches à faire, des frais et n’oubliez pas qu’il y a du monde sur place qui cherche à travailler. Quant à la pub et les campagnes de recrutement cela a toujours existé plein emploi ou non. Maintenant si votre domaine est en pénurie et que vous êtes LE candidat idéal l’employeur ferait tout pour vous recruter. Ne lâchez pas si c’est votre rêve il y a forcément une solution. Bonne chance.

    • Effectivement a ce jour il n’y a pas deux façon pour venir s’installer au Quebec .
      Il faut obtenir vos papiers avant de venir en famille si vous comptez vivre ici.
      Pas de CSQ pas de travail a long terme car le Quebec protège ses travailleurs locaux et qu’il faudra prouver que vous ne volerez pas la place d’un d’entre eux ce qui est assez logique mais qui l’est moins quand on voit la difficulté aux compagnies a trouver de la main d’oeuvre qualifiée.
      Bref les demandes sont de plus en plus grande mais le Quebec fait le tri ( une obtention de CSQ est passé de 1 ans il y a 10 ans a 3 ans d’attente pour ma part en 2013)

  • Merci pour ces témoignages authentiques et honnêtes. S’expatrier n’est pas toujours une chose facile, il y a tant de paramètres à prendre en compte et les check-listes sont très très long. On ne peut pas tout prévoir, il y a toujours des détails de grande importance qui échappe. Bien que vous avez eu l’échec, je dirai qu’entre celui qui n’a pas essayé et celui qui a essayé sans succès, il y a une grande différence, c’est celle de l’expérience et de la maturité acquise suite aux différents aléas de la vie. Je vous souhaite une bonne continuation à vous et je me dis que le meilleur est toujours devant, que ce soit en France ou au Canada.

  • Centre Éducatif

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