Depuis le 1er avril dernier, de nouvelles mesures sont entrées en vigueur afin de simplifier le recrutement des travailleurs étrangers temporaires au sein des entreprises québécoises. Ces changements protègeront mieux ces travailleurs. En 2010, le nombre de travailleurs saisonniers au Québec a augmenté de 12 % par rapport à l’année précédente et ils ont augmenté de 70 % depuis cinq ans.
Pour permettre aux entreprises québécoises d’obtenir plus rapidement la main-d’œuvre dont elles ont besoin, l’examen des offres d’emplois sera simplifié par le retrait de certains critères, comme les travailleurs étrangers saisonniers n’auront plus à demander un Certificat d’acceptation du Québec (CAQ) pour les offres d’emploi de moins de 30 jours.
Aussi, le ministère de l’Immigration du Québec pourra refuser une offre d’emploi déposée par un employeur qui a été reconnu coupable lors des deux dernières années d’une infraction aux lois du travail.
Également, il se garde le droit d’exiger de l’employeur un contrat de travail précisant les conditions offertes à un travailleur peu spécialisé, pour un emploi de plus de 30 jours.
Selon Mathieu Forget, porte-parole de la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME), les entreprises agricoles ne font jamais venir des travailleurs pour moins de 30 jours. Également, il pense plutôt que ces modifications pourraient repousser le processus de recrutement de 6 à 12 semaines.
En 2010, près de 600 entreprises québécoises ont engagé des travailleurs étrangers saisonniers pour maintenir leurs activités, ceci représente 8 000 offres d’emploi comblées.
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