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mardi , 10 décembre 2024
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De sofianemm

salut je suis Dr:B SOFIANE médecin d’origine algérienne ,je suis marié par une fille canadienne j’ai commencé les procédures de pari nage .Actuellement je travaille en Algérie dans un hôpital étatique .je vous demande de m’informer si je peux avoir facilement l’équivalence a fin que je travaillerai comme médecin généraliste (omnipraticien) ,et est ce que je peux terminer mes études spécialisée( si je peux passer le concours d’accès à les études spécialisée) car je ne veux pas travailler dans un autre métier autre ce que j’avais étudié et en plus comme vous savez la médecine est un métier noble et je veux participer dans le développement du système sanitaire canadien .je veux des réponses svp.

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De Cherrybee

Bon! On va essayer d’être plus explicite. Question: puis-je avoir facilement l’équivalence de mon diplôme pour travailler comme médecin généraliste à mon arrivée – Réponse : NON. Ca c’est clair. Je développe par un article que j’ai eu du mal à trouver mais qui est très explicite:

Depuis la création de l’assurance maladie en 1970, la médecine est devenue fonctionnarisée et le Collège des médecins du Québec poursuit une politique essentiellement syndicaliste de maintien et d’amélioration des avantages acquis.

Le système trouve actuellement ses limites en raison de coûts de fonctionnement phénoménaux accompagnés d’une relative difficulté d’accès aux soins qui tend à s’aggraver. La longueur des délais de consultation et la pénurie de médecins est aggravée par le blocus imposé par le Collège des médecins du Québec à l’intégration de médecins étrangers du fait de la non-reconnaissance de leurs diplômes (qui les oblige à refaire leurs études avant de pouvoir s’installer).

La possibilité d’installation de médecins français au Québec et celle de médecins québécois en France, dans une harmonieuse réciprocité, semblait ainsi a priori accordée

En pratique, qu’est-ce que cela a changé? Malheureusement, pratiquement rien. En effet, depuis la signature de l’ARM, les médecins québécois ayant un permis d’exercice québécois en règle – c’est-à-dire tous – peuvent directement aller exercer en France sans aucune contrainte, si ce n’est quelques démarches administratives simples (s’inscrire à l’Ordre français, ne pas avoir de casier judiciaire). Ils arrivent, posent leur valise, font deux jours de démarches et peuvent pratiquer en ville ou à l’hôpital, où et comme ils le veulent. Ce qui est loin d’être le cas des médecins français désireux de s’installer au Québec.

En effet, il ressort des exigences actuelles du Collège des médecins québécois que le médecin français qui veut exercer au Québec doit se soumettre à une semaine d’observation (300$) préalable à un stage d’évaluation de trois mois (12 000$). Si le stage obtient sa validation, le médecin doit exercer pendant un an dans un cadre universitaire ou réglementé avec un permis restrictif, avant de subir un examen de fin d’études. Cet examen est en fait l’examen de fin d’études de la spécialité (c’est-à-dire celui que doivent passer les étudiants québécois au bout de cinq années d’études en spécialité). Autant dire que le diplôme français ne vaut rien au Québec. Vous avez dit «réciprocité»?

Ceux qui échouent à cet examen ou ne s’y soumettent pas doivent pratiquer 4 ans supplémentaires de «service médical» dans les conditions du permis restrictif. Bien sûr, le terme de «permis restrictif» n’est jamais utilisé par le Collège des médecins québécois, qui le remplace par celui de «permis 35» (permis d’exercer la médecine dans un établissement au sens de la Loi sur les services de santés et les services sociaux en vertu de l’article 35 de la Loi médicale), alors qu’il constitue dans les faits une pièce centrale du dispositif discriminatoire.

Quid dans ces conditions de «l’effectivité de la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles», qui faisait pourtant partie des principes directeurs de l’accord, au même titre que «le respect des normes relatives à la langue française» ou «la réciprocité, l’équité et la transparence»?

Le Collège tente de trouver une équité dans cet accord en soutenant que la liberté d’installation en France du médecin québécois est assortie de l’obligation de se constituer une clientèle (sans pourtant mentionner l’existence de nombreux postes hospitaliers disponibles), tandis que la soi-disant garantie de revenus du médecin français au Québec justifierait le véritable parcours du combattant qui lui est imposé. La fameuse équivalence des diplômes, pourtant but premier de l’accord, disparaît dans cette subtile rhétorique.

Pour Yves Bolduc, ministre de la Santé du Québec, ces dispositions sont légalement fondées puisque les ententes sur la reconnaissance réciproque des diplômes professionnels sont signées entre les ordres professionnels et non pas entre les autorités gouvernementales. À quoi rime alors le déplacement en grande pompe de M. Charest, venu en France pour parrainer un accord qui ne le concernait pas?

La position du Collège des médecins du Québec est protectionniste et, de ce strict point de vue, compréhensible. Elle entend préserver, grâce à la pénurie relative de médecins, les avantages d’une médecine essentiellement fonctionnarisée et au demeurant fort bien rémunérée

http://www.leblogueduql.org/2009/12/signature-de-larm-une-fausse-r%C3%A9ciprocit%C3%A9-entre-m%C3%A9decins-qu%C3%A9b%C3%A9cois-et-fran%C3%A7ais.html

En fait, le médecin qui émigre et qui se retrouve à faire une jobbine de chauffeur de taxi, ce n’est pas tout à fait une légende urbaine.

Equinox, corrige-moi si je me trompe…

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De Equinox

J’ai déjà réagi sur cet article, il est assez faux en ce qui concerne les sommes qui sont entièrement prise en charge par le CMQ.
Le journaliste fait un mauvais mélange entre permis restrictif, permis régulier et je comprend que ce ne soit pas simple pour un néophyte. Les médecins qui se retrouvent chauffeur de taxi, sont des médecins qui croit que le Québec les attend les bras grands ouverts, il arrive la « gueule enfarinée » et se butte à toutes les formalités administratives…et quand on leur dit qu’il doivent avoir exercer dans les 2 ans qui précède, ils sont tout étonnés parce que ça fait 3 ans qu’ils sont là….

Je n’arrête pas de le répéter : FAITE VOS DÉMARCHES DANS VOTRE PAYS ET GARDEZ VOTRE JOB JUSQU’A CE QUE VOUS SOYEZ ACCEPTER AU QUÉBEC !!!!

Dans le sujet Permis Restrictif de ce forum, Sofianemm trouvera TOUS les renseignement qui lui sont nécessaire, y compris les critiques des confrères médecins. J’essaie de le mettre le plus à jour possible, et s’il s’en donne la peine, il pourra avoir en une shot tout ce qui lui faut pour travailler comme médecin ici.

Le « je vous demande de m’informer » m’a hérissé le poil, hier…et je trouve que ce genre d’injonction montre que le sieur n’est pas prêt à faire aucun effort. En fait pour me calmer, je suis allé lui préparer un biberon….

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De La Blonde BMACG & PDNY

Effectivement l’ARM ne semble pas avoir simplifié grand chose, si ce n’est la disparition d’obligation, pour le médecin français, de repasser une équivalence. Euh je précise, le médecin à études médicales complètes et diplôme exclusivement français. J’ai rencontré récemment un petit malin d’un pays hors Union Européenne qui poursuit sa spécialité en France dans l’espoir de faire jouer l’ARM.

La longueur des démarches trouve sa justification dans le fait que si la médecine est « un métier noble » (parce qu’il y a des métiers roturiers? bien la peine d’avoir guillotiné des gens en 1789), c’est surtout une profession lourde en responsabilités, et pour laquelle le minimum est de prouver qu’on est bien la personne qu’on prétend être et doté des qualifications adéquates.
Preuves qu’on peut parfaitement donner à partir de son pays de résidence, mais bien sûr cela exige un minimum de patience.

Et étant donné que pour l’instant aucun Québecois n’a fait de demande pour exercer en France, on ne peut pas vraiment savoir si c’est si facile que ça. En plus, je vous assure que c’est pas des vifs, les gens du Conseil de l’Ordre!

J’ai entendu dire que le PCRC (physician credential registry of Canada ) recevait environ 800 demandes d’inscription de médecins étrangers par mois. On comprend qu’ils soient un minimum exigeants.

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De Equinox

Pour faire plaisir à Volvic et pour que tout le monde profite du renseignement, je fais remonter celui la aussi.
Je recycle le message de la blonde dans la FAQ icone

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De ronan29

même auteur, même question, même réponse :

revenons au sujet, l’initiateur de ce fil n’a probablement aucune chance de devenir médecin au Québec :

1 – pour venir au exercer comme mpr, il faut réussir un stage d’évaluation qu’il ne passera jamais, de toute façon il faut déja etre médecin spécialiste ou généraliste diplomé et surtout pas étudiant ou interne pour cette voie d’accés.

2 – mission quasi impossible pour être admis en résidence au Québec, les places sont accordées au compte-goutte aux étrangers (surtout du Maghreb) car leur niveau est insuffisant et demande trop de travail de supervision aux professeurs qui sont habitués avec des étudiants au standard nord-américain. Meme les francais en arrachent, malgré les accords france-quebec….

Donc il faut arrêter de rêver en couleur et les gens qui le mettent en garde sont clairvoyants et vont lui éviter bien des désillusions.

ps : 2 généralistes français viennent d’être éliminés en région récemment aprés leur stage d’évaluation (je crois qu’un des 2 l’a même interrompu en cours de route). C’est dur de devoir être humble pendant 3 mois quand on exerce depuis plusieurs années.

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De Equinox

Même question pour le paragraphe n°2 : donnes moi tes sources ?

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De La Blonde BMACG & PDNY

OUI MAIS.

Qui sait pourquoi le premier n’a pas été validé? Et qui sait pourquoi la deuxième a arrêté en cours de route?

D’après ce que j’ai compris dans la documentation du CMQ, ce stage d’évaluation n’est pas un stage de formation mais au contraire destiné à prouver qu’on a au moins le niveau d’un résident canadien de dernière année (hospitalisation, urgence et consultation pour les généralistes).

Pourquoi ce serait forcément leur vanité ou leur complexe de supériorité qui aurait mis ces médecins en situation d’échec?

Mon internat n’est pas si loin, et en France, je t’assure que le niveau des internes est loin d’être homogène. A l’échelle de ma petite expérience de généraliste, je peux même te dire qu’il n’est pas lié à la fac de formation ni même au fait que les stages d’internat soient effectués dans des services réputés. Idem pour les médecins étrangers (y en a beaucoup beaucoup chez nous et j’ai vu autant de syriens ou de roumains ou d’algériens bons que calamiteux)

Par contre un médecin qui exerce depuis quelques années en ville risque certainement d’être désorienté aux urgences ou en hospitalisation s’il n’en a pas fait depuis longtemps, sans pour autant se prendre pour Superman.

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De tarbais

Moi, c’était le « Je VEUX des réponses »

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De tarbais

Je suis d’accord avec toi à 10.000 %.
J’ai déjà écrit un millier de fois, « FAITES VOS ÉQUIVALENCES DE DIPLÔMES DEPUIS VOTRE PAYS » et NON PAS EN ARRIVANT AU QUÉBEC.
On voit tous les jours des immigrants qui pleurent car une fois ici, ils font les équivalences et puis doivent attendre DES MOIS pour avoir une réponse.

Enfin… on l’a dit encore une fois…

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De Equinox

C’est parfaitement exact, d’autre part, il y a toujours une pierre d’achoppement, c’est l’urgence qui ne se traite pas ici comme en Europe…

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De ronan29

mes sources = les médias, je crois avoir lu ça sur cyberpresse ! C’est un sujet dont on parle autant ici que la corruption du gouvernement charest et les accomodements raisonnables : y avait meme récemment un reportage sur des medecins etrangers qui témoignaient à visage couvert car ils avaient peur de représailles du cmq et de scrapper leurs dernieres chances d’avoir un jour une équivalence.

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De Equinox

Alors voilà quelque chose qui va éclairer ta lanterne : Courrier d’une directrice de programme de formation :

Je te partage ce que je sais à ce sujet, pour avoir été, à l’époque directrice de programme et aussi évaluatrice à quelques reprises et encore récemment et actuellement. En effet, le contenu de ces évaluations est confidentiel et appartient au candidat en question. Donc, impossible d’en savoir plus sauf en passant par lui directement.

En fait, la demande du CMQ aux milieux de stage est d’évaluer le candidat comme un résident 2 finissant dans le différents champs de pratique (bureau, hospitalisation et urgence) sauf pour les aspects purement québécois où il est en orientation et apprentissage. Il ne peut donc être jugé inadéquat sur la base de ces notions sauf s’il semble incapable de les acquérir malgré explications et enseignement adéquat sur le sujet. L’idée étant plutôt de s’assurer qu’il pourra exercer en toute sécurité sachant qu’il continuera au cours des premiers mois, voire prochaine année, d’apprendre le système québécois et la médication utilisée et disponible ici.

Je ne sais pas trop comment le CMQ s’y prend pour attribuer les stages. Je peux juste dire ceci: d’abord, le médecin responsable de ces dossiers au CMQ tente de trouver un milieu de stage en dehors du futur lieu de pratique pour éviter les biais d’évaluation dans un sens ou dans l’autre. De plus, il tient mordicus à les placer dans des milieux d’enseignement expérimentés avec les R2 donc, dans des UMF ou dans des stages de médecine de famille en régions. Il contacte les programmes de médecine de famille pour connaître les disponibilités dans leurs milieux de formation à différents moments dans l’année. La période actuelle n’étant pas très favorable puisque les programmes sont à faire les horaires des milieux de stage suite au processus d’admission qui vient de se terminer, il commence à le savoir et à attendre vers la fin de juin. L’été n’est pas très propice non plus puisque les équipes de médecins sont instables et le processus en souffre toujours tant pour le candidat que pour l’évaluation. De plus, les reprises ou prolongations de formation seront connues d’ici fin juin dans chaque programme. Les programmes ne peuvent donc accepter des candidats tant qu’ils ne sont pas au courant de tous ces éléments dont la disponibilité prévue des milieux de formation pour la prochaine année académique. On n’a donc pas l’habitude de se prononcer sur la disponibilité des milieux de stages que pour les mois qui viennent. Et l’on ne peut imposer cela aux milieux: ils doivent donc accepter (ce sont les programmes qui contactent leurs responsables de stages) puis lorsque le CMQ connaît le milieu d’accueil, les tractations organisationnelles ont lieu directement entre le responsable du stage et le CMQ.

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De Equinox

Lis ce dernier message, tu comprendras comment fonctionne le système.

Le gouvernement parle beaucoup pour calmer la population qui aimerait avoir un médecin de famille. Mais la réalité de terrain est différente, le CMQ est responsable du bon recrutement et il y a près de 1000 candidatures par an…c’est un travail de Titans…

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