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Examen du barreau canadien, parcours des études de droit au canada

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Examen du barreau canadien, parcours des études de droit au canada

Ecrit par: anatole 28-07 à 1:56

je recherche des témoignages sur le parcours des études de droit reprises au canada jusqu’à l’examen du barreau canadien.

quelles universités de droit : macgill, UQUAM, …..
quel parcours : LLB… LLM ?

j’ai croisé neigeausoleil dont l’expérience est semble très probante

invitation à d’autres témoignages veulent faire part de leur expériences….

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Ecrit par: Boris 28-07 à 10:13

J’ai un deug de droit francais et je me questionne sérieusement pour « continuer » ou plutôt commencer d’ici 2006/7 à L’UdM ou l’UQAM en droit ou en criminologie.

Je reste dans les parages donc !

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Ecrit par: anatole 28-07 à 14:01

on peut deja commencé a en parler sur le forum pr intéresser d’autres personnes.
pour ma part, je rentrerai au canada avec une licence l’unversité mcgill (francaise/anglaise) m’a proposé un parcours jusqu’au LLB de 2.5 ans pour 3.000 $ par années

ensuite, examen du barreau

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Ecrit par: Sofdesign 28-07 à 21:33

bonjour tt le monde.

au fait pour les juriste qui ont deja une formation dans leurs pays, je leur conseil de bien réfléchir avant de s’installer au québec et le canada. Le processus est plus long, car il n’y a pas de réelle reconnaissance des diplômes français ou d’ailleurs (sauf américains bensur). je suis arrivé ici pour effectuer un master et faire ma demande d’immigration, en me basant sur la décision de la commission des équivalence du barreau qui m’a demandé de faire deux ans de cours avant de pour voir intégrer l’école du barreau qui dure 4 mois avec des exams assez compliqué. À ma surprise l’autre promesse informelle qui m’ont par telphone pour réduire ce volume de cours a été rejeté.

pour ceux qui sont vraiment décidé, voila qlq tuyaux: 2.5 de cours c’est trop, l’UQM n’offre pas d’équivalence, par contre l’université de montréal a trouvé le filon en acceptant les étudiants étrangers qui payent cher et avec un bon bagage derriere (comme c’est mon cas: Avocat au barreau de casablanca maitrise en droit, DEA et DESS en droit des affaires…) et leur offent un volume de cours moindre que la commission du barreau, dans mon cas 1 à 1.5 année de cours, mais en plus ces cours sont sanctionné du diplome normal BAc en droit qui donne acces au barreau du Québec, avouez que c’est franchement plus intéressant. Sauf comme dans toute l’amérique du nord c’est à la tête du client et j’ai vue des étudiants ayant presque le meme parcours que le mien se refuser carrement les équivalence (ne la cherchjez pas il n’y a pas de logique dans le mode sélection). en plus beaucoup de gens se sont aperçu de la possibilité et ils refusent de plus een plus de gens. donc pour les personnes qui sont encore dans leur pays commencer par ça avant de venir ici. sauf changer de carriere, car la notion de juriste n’existe presque pas ici, soit t’es avocat soit rien ( apart les jobns dans le gouvernement pous les chanceux et qlq organismes.)

Je sais que ce n’est pas tres claire, mais ça vous donne des pistes pour des questions plus précises auxquelles je pourrais répondre.

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Ecrit par: anatole 29-07 à 1:15

tu es arrivé avec un dea / dess, il a été normal que tu ne refasses pas 2.5 ans de cours
question subsidiaire : quand tu parles d’argent, de combien parles tu ?

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Ecrit par: neigeausoleil 30-07 à 12:04

Bonjour Anatole, bonjour aux autres,

Désolé pour ma réponse tardive ! Mais j’ai enfin trouvé le temps de répondre et je vais essayer d’être concis car c’est un vaste sujet.

Il s’agit d’un long parcours dans lequel tu t’apprêtes à t’engager. Comme l’a dit Sofdesign et comme tu l’as certainement lu quelque part, il y a deux manières de procéder pour obtenir tes équivalences, chacune d’entre elles ayant ses avantages et ses inconvénients : soit en s’adressant au Comité des équivalences du Barreau du Québec, oit en passant par l’administration d’une des facultés de droit des universités du Québec. Tout dépend de ce que tu recherches. Tout dépend également de ton parcours et de ta formation d’origine et des exigences qu’on t’imposera en fonction de ces éléments.

Dans notre cas, nous avons choisi de demander nos équivalences auprès du barreau car nous savions que nous commencerions celles-ci à Ottawa et que nous les terminerions à Montréal, en essayant de gagner du temps. Je n’ai personnellement jamais demandé d’équivalence auprès d’une université, donc ce que je peux en dire résulte plutôt des témoignages que nous avons pu recueillir et des conseils que l’on nous a donnés.

Grosso modo, les avantages et inconvénients de chaque procédure pourraient être résumés comme suit (Sofdesign pourra peut-être me compléter, si tout n’est pas exact ou suffisant) :

Concernant les équivalences du Comité des équivalences du Barreau du Québec, le programme de cours que l’on va te demander de suivre représente assez bien les acquis que tu dois posséder avant d’intégrer l’école du barreau. Généralement, tu n’auras pas à reprendre, par exemple, les cours de droit des obligations qui sont assez faciles à voir par soi-même. Par contre, on exigera que tu suives le cours de régimes matrimoniaux, alors que ce cours n’est pas obligatoire pour obtenir ton bac et n’est que « recommandé » pour ceux qui désirent intégrer l’école du barreau. D’ailleurs, si tu choisis finalement de demander tes équivalences pour ton baccalauréat, je te suggère fortement de prendre ce cours qui est vraiment incontournable, (n’oublie pas qu’un pourcentage considérable d’avocats exercent dans ce domaine).

D’autre part, on te demande d’obtenir un certain nombre de crédits, mais tu es libre de les passer dans l’université ou les universités de ton choix. Cela a été très facile pour nous de nous faire accepter dans différentes universités et de passer de l’une à l’autre sans difficulté (nous avons même failli en choisir une troisième pour un cours qui nous manquait). D’autre part, en tant qu’étudiants libres dépendant du barreau, nous avons été acceptés dans des cours qui étaient complets là où ceux qui faisaient leurs équivalences du bac ont trouvé porte close. Cela peut se révéler important si tu es pressée et si tu as de l’énergie à revendre. Ainsi, une de nos connaissances vient de prendre six cours cet été dans quatre universités différentes ( !) alors qu’il est traditionnellement très difficile de trouver ne serait-ce qu’un ou deux cours intéressants durant cette période. Il vient tout simplement de gagner quatre mois (pas mal vu ce qu’on te demande de patienter !).

Ensuite, en théorie, le barreau tient compte de ton expérience professionnelle. En pratique cependant, nous avons vu des personnes ayant exercé comme avocats pendant de très nombreuses années dans leur pays d’origine et se voir prescrire autant de crédits à faire que nous, qui n’avons pratiqué que quatre ans comme juristes à Paris.

Finalement, on dit que tu auras plus de chances d’avoir un nombre assez limité de crédits à faire en passant par le barreau, comparé aux universités qui font les choses de manière plus aléatoire, en t’assimilant généralement aux autres étudiants venant de l’étranger. Personnellement, je n’ai pu vérifier si ce qu’on dit est vrai à ce sujet. Nous étions juste satisfaits de la décision qui a été rendue à notre égard, parce que plutôt raisonnable et rapide à exécuter comparé à ce que nous avons pu voir autour de nous.

Tu peux trouver la demande d’admission pour juriste étranger à l’adresse suivante : www.barreau.qc.ca/barreau/services/… ou contacter Mme Louise Bertrand au (514) 954-3460 poste 3253 qui est très gentille et pourra répondre à tes questions.

Pour ce qui est des équivalences du bac auprès des universités, je dirais que leur plus grand intérêt réside dans le fait qu’à la fin, tu obtiens ton diplôme de baccalauréat ou de licence en droit. C’est important si tu n’es pas certaine de vouloir exercer comme avocate. Par ailleurs, si tu décides un jour de revenir en France, tu sais comment sont les recruteurs français quand ils voient un diplôme de type anglo-saxon (même en droit civil !) dans un CV.

D’autre part, si tu désires t’ouvrir une porte sur les provinces anglophones, tu peux très bien suivre le programme national combiné LL.L./LL.B à l’université d’Ottawa et obtenir une double formation et un double diplôme en droit civil et common law. Tu peux d’autre part suivre les cours intégrés de l’université McGill qui te permettront de te familiariser avec les deux systèmes juridiques.

Enfin, simple détail pratique, les frais de dossier auprès des universités sont moins élevés que ceux demandés par le Comité des équivalences du Barreau du Québec ( plus de 1000 $ pour étudier ton dossier).

Pour conclure et pour rebondir sur ton précédent message, ajoutons que l’université McGill a une très bonne renommée, surtout au niveau international. On la classe souvent parmi les meilleures universités d’Amérique du Nord. Au niveau des résultats à l’école du barreau, McGill obtient des très bons résultats (au même niveau à peu près que l’université de Montréal et celle de Laval (Sainte-Foy). A savoir que l’UQAM (Université du Québec à Montréal) est à déconseiller au niveau de la formation juridique, même si cette université présente certains avantages par ailleurs. Au niveau du prix, 3000 $, je trouve ça correct (pour 30-32 crédits je suppose), c’est à peine plus que dans les autres universités du Québec. Et tu pourras éventuellement obtenir une aide financière pour poursuivre tes études.

En espérant t’être utile, n’hésite pas à nous poser toute question qui te viendrait à l’esprit et nous essaierons d’y répondre, moi ou Sandra (Cynderella).

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Ecrit par: Nicolas 30-07 à 12:34

Je vous admire d’avoir refait tout ça… quand on fait ses études de droit on étudie guère que le droit de son propre pays, et après 4 ou 5 années il faut être motivé pour repartir à zéro ailleurs, moi j’aimais plus assez le droit pour le faire

Tu l’as peut-être déjà dit neigeausoleil mais y-a-t’il une raison qui t’a poussée à partir faire ton droit au Québec alors que tu étais déjà avocate en France ?

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Ecrit par: neigeausoleil 31-07 à 12:56

Je comprends, Nicolas, que tu sois étonnée (autant jouer le jeu jusqu’au bout!), et tu n’es pas le premier à me demander cela. Et je répondrai simplement par cette formule un peu lapidaire : parce que nous avions envie d’aller voir ailleurs!

C’est certain que d’un point de vue strictement professionnel, cela nous a demandé et nous demande encore une petite dose d’abnégation, d’humilité et de persévérance.

Je pense que c’est l’histoire de beaucoup de gens qui décident un jour d’émigrer à l’étranger. Et je trouve que nous avons plutôt bénéficié de conditions idéales pour entreprendre tout ça, donc honnêtement, je ne m’en plaindrai pas.

C’est certain que nous jouirions aujourd’hui d’une relativement bonne situation à Paris si nous y étions restés, mais avec toujours ce regret de ne pas l’avoir fait.

Le seul but professionnel ne peut pas motiver à lui seul ce genre de décisions, il faut d’autres bonnes raisons et c’est là qu’interviennent l’histoire, les désirs et la petite musique personnelle de chacun.

Car c’est généralement plus facile de faire évoluer sa situation professionnelle dans son pays d’origine, même pour ceux qui y ont connu des déboires et des difficultés, en y mettant le quart des efforts que l’on doit fournir pour s’installer ici.

Je pense donc que cela en valait la peine, sur bien d’autres points, ne serait-ce que pour l’expérience que nous vivons. Et notre ancrage ici n’étant pas définitif, ce sera autant de points positifs une fois que tout ce que nous avons entrepris aura été terminé et surtout… réussi.

Car c’est un parcours long où l’on n’a jamais aucune garantie de résultat…

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Ecrit par: Sofdesign 14-08 à 5:12

neige au soleil,

tu résumes bien les motivations personnelles de chacun. Je pense aussi que c’est le plus important à penser avant un départ, car les procédures ne sont pas un obstacle avec de la volonté, l’abnégation et l’humilité on y arrive. Mais il faut savoir si l’on est prêt à tout refaire, l’avancé professionnelle ne peut être la seule raison pour l’immigration, c’est la petite chanson personnelle qui devrait motiver le plus!

Une dernière chose, je ne sais pas ce qu’il en est des étudiants français, mais pour moi qui ne suis pas encore résident permanent le fait d’être étudiant libre m’oblige à avancer les droits de scolarité avant d’intégrer les cours. Aussi je crois que le fait d’être étudiant libre pour les résidents pemanent ne leur ouvre pas le droit au système des prêts et bourses, qui s’avère très important pour les gens à budget restreint.

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Ecrit par: Cynderella 14-08 à 9:53

QUOTE
Une dernière chose, je ne sais pas ce qu’il en est des étudiants français, mais pour moi qui ne suis pas encore résident permanent le fait d’être étudiant libre m’oblige à avancer les droits de scolarité avant d’intégrer les cours. Aussi je crois que le fait d’être étudiant libre pour les résidents pemanent ne leur ouvre pas le droit au système des prêts et bourses, qui s’avère très important pour les gens à budget restreint

Grosse erreur Sofdesign! Même en temps qu’étudiant libre tu as le droit aux prêts et bourses. Certes tu paies tes frais d’inscription au moment de l’inscription et non par la suite (encore que ce qui a été vrai pour nous à l’université de Montréal, ne l’a pas été à l’université d’Ottawa, où on a dû régler les frais d’inscription à la réception de la facture), mais tu restes tout de même étudiant à part entière avec tous les avantages et inconvénients.

Pour le reste en ce qui concerne l’université d’Ottawa tu dois résider au Québec depuis plus d’un an pour bénéficier des prêts et bourses du Québec, ce qui n’est pas vrai ailleurs au Québec.

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Ecrit par: Sofdesign 15-08 à 3:04

Merci pour la précision Sandra,

Je suis entrain de galérer, car mon dossier d’immigration patoge, je suis toujours entrain de payer le plein tarif, soit: 5800$ par session!!!!!!!!!! si qlqun a des conseils ou des pistes sur lesquelles me référer pour m’aider à financer mes études je lui en suis reconnaissant. Eh oui le prob c’est que je ne peux pas travailler sauf au campus, et on dirait que mon CV ne plait pas au professeurs!

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Ecrit par: Cynderella 15-08 à 11:02

As-tu fait une demande de RP? En tant que RP résident au Québec, tu es assujetti (sur preuve de ton certificat de sélection du Québec) aux mêmes frais universitaires qu’un étudiant québécois.

Pour le reste t’es-tu déjà renseigné auprès de l’aide financière aux études: 1 877 643 3750?
Ils pourraient peut-être te conseiller!?

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