Bonne nouvelle pour celles et ceux qui rêvent d’étudier au Canada dans un milieu francophone hors Québec : le Programme pilote pour les étudiants dans les communautés francophones en situation minoritaire (PPECFSM) est prolongé pour l’année universitaire 2025-2026, avec un plafond d’admissions revu à la hausse.
Concrètement, 2 970 étudiants pourront bénéficier de ce programme l’an prochain, contre 2 300 lors de sa première année. L’annonce, confirmée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), met fin à plusieurs mois d’incertitude.
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Un tremplin vers la résidence permanente
Lancé en août 2024 par le ministre Marc Miller, le PPECFSM a pour objectif de :
- offrir une voie claire vers la résidence permanente aux étudiants étrangers francophones ;
- soutenir les établissements francophones hors Québec, souvent fragilisés par la baisse des inscriptions et les limites imposées aux admissions internationales.
Ce programme constitue donc une porte d’entrée privilégiée pour celles et ceux qui veulent bâtir leur avenir au Canada tout en renforçant les communautés francophones en situation minoritaire.
Des inquiétudes malgré tout
Cependant, tout n’est pas réglé. Depuis l’arrivée au pouvoir de Mark Carney en avril dernier, le gouvernement fédéral affiche une volonté de réduire l’immigration temporaire, ce qui inclut les étudiants étrangers.
Sa ministre de l’Immigration, Lena Metledge Diab, a bien confirmé les cibles en matière de résidents permanents francophones hors Québec (8,5 % en 2025, 12 % d’ici 2029). Mais elle n’a rien précisé pour les étudiants francophones en milieu minoritaire.
Cette absence de garanties inquiète fortement les établissements postsecondaires francophones. Selon l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), les étudiants étrangers francophones sont essentiels à leur survie financière et sociale.
Une planification fragilisée
Les universités et collèges rappellent qu’ils doivent planifier leurs admissions un an à l’avance. L’incertitude créée par des décisions annoncées au dernier moment menace donc directement leur stabilité budgétaire.
Déjà en 2024, Ottawa avait imposé un plafond sur le nombre total d’étudiants étrangers admis dans le pays, provoquant une plainte officielle de l’ACUFC pour non-respect de la Loi sur les langues officielles. Plusieurs établissements, comme l’Université Laurentienne, ont vécu des crises financières majeures et craignent de nouvelles secousses.
Source : Francopresse
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