Le 22 octobre dernier, une entente importante a été signé lors d’une cérémonie afin de faciliter la reconnaissance mutuelle du titre d’ingénieur entre le Québec et la France. En effet, la présidente de l’Ordre des Ingénieurs du Québec, Kathy Baig, et le président du Conseil national des Ingénieurs et Scientifiques de France, Marc Ventre, ont signé un avenant lors d’une cérémonie virtuelle.
Cet avenant fait suite à l’entente Québec-France signée le 17 octobre 2008 par le premier ministre du Québec de l’époque, Jean Charest, et le président de la République française, Nicolas Sarkozy, afin d’encourager les organismes responsables des titres et qualifications à reconnaître réciproquement les diplômes décernés en France et au Québec. Elle facilite la mobilité professionnelle et l’insertion des travailleurs qualifiés sur le marché de l’emploi des deux territoires.
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Les arrangements de reconnaissance mutuelle (ARM) concernent près de cinq mille professionnels, exerçant plus de 80 métiers. L’Ordre des ingénieurs a été le premier ordre professionnel du Québec à signer un arrangement avec la France. Il a permis à 1362 ingénieurs français de rejoindre les rangs du génie québécois.
Cet avenant concernant les ingénieurs ajoute plus de 165 nouveaux programmes d’étude français élargissant les horizons des ingénieurs formés au Québec et en France. Il accélère aussi l’intégration des ingénieurs formés en France sur le marché du travail au Québec en diminuant la durée de leur stage obligatoire. Sur le plan administratif, cet avenant allège la procédure de modification ultérieure de l’ARM des ingénieurs qui comprend plus de 500 titres de formation à réviser annuellement.
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