Les nouveaux arrivants du Québec sont toujours discriminés sur le marché du travail québécois selon une récente étude de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS).
En effet, selon cette nouvelle étude, les immigrants du Québec occupent des emplois pour lesquels ils sont surqualifiés, perçoivent un salaire inférieur à celui des Canadiens d’origine et sont également davantage touchés par le chômage.
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La discrimination est encore plus marquée pour les femmes immigrantes. En effet, près de la moitié de ces dernières (46 %) se trouvent en situation de surqualification, et leur salaire représente 90 % de celui des femmes nés au Canada et 60 % de celui des hommes nés au pays.
Malgré leur niveau d’étude plus élevé que les Canadiens d’origine, les immigrants gagnent moins bien leur vie que les natifs et connaissent davantage le chômage. Leur revenu représentait en moyenne 82,9 % de celui des personnes non immigrantes durant la période 1996-2013. Toutefois, les données compilées par l’IRIS montrent que le salaire d’une personne immigrante a tendance à augmenter avec les années pour se rapprocher de celui des natifs.
De 2006 à 2015, le taux de chômage s’est élevé à 5,8 % en moyenne pour la population née au Canada, contre 11,2 % pour les immigrants reçus.
Les pays de provenance des immigrants a changé au fil des ans. Les immigrants originaires d’Europe moins nombreux qu’avant sont surclassés par les nouveaux arrivants d’Asie et d’Afrique.
Pour mettre fin à la discrimination systémique, l’Institut recommande d’adopter des mesures telles que la reconnaissance des diplômes et expériences obtenus à l’étranger, la bonification de l’offre de stages et de formations en emploi ou encore l’instauration de programmes d’accès à l’égalité à emploi dans les entreprises privées. Plusieurs de ces recommandations figuraient déjà dans une note de l’IRIS publiée en 2012.
Source: Radio-Canada, IRIS
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