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Immigrant en région et xénophobie

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Immigrant en région et xénophobie

Ecrit par : Nicolas 13-06 à 8:55

J’ai lu ça cette fin de semaine dans le journal de Québec et canoé le reprend. Il y avait un article supplémentaire où les villageois se défendaient, disant qu’ils avaient fait assez d’effort pour les accueillir. Et dans ce village il y a même une fille de la région de Québec qui disait que son intégration était difficile parce qu’elle venait de Québec ! Ca a pas l’air toujours drôle dans ces petits villages

www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/060613-084330.html

Immigrants / Xénophobie
Échec de la grande séduction
Karine Gagnon
Le Journal de Québec
13/06 08h43

Un an après s’être laissée tenter par l’opération «grande séduction» menée à Saint-Magloire de Bellechasse, une famille d’origine belge se sent piégée, se disant victime de xénophobie et de méchanceté gratuite.

Théodore et Bernadette Trusewicz, qui habitent le Québec depuis dix ans avec leurs trois enfants de 18, 21 et 23 ans, en ont ras-le-bol.

Au bord du désespoir, ce couple regarde ses économies envolées, sa résidence pour personnes âgées jusqu’ici inoccupée malgré 80 000 $ d’investissement emprunté à grands frais, et se sent abandonné. «Nous ne voulons pas partir, mais nous ne pouvons pas rester si l’on ne veut pas de nous», se désole Mme Trusewicz.

Ces Belges, qui détiennent la citoyenneté canadienne depuis plusieurs années, se sentent rejetés et disent entendre des ragots à leur sujet. À un tel point que, selon eux, aucune personne âgée n’ose venir s’installer dans leur établissement, pourtant propre et bien aménagé.

Située à une centaine de kilomètres de route de Québec, perchée à travers une enfilade d’arbres et de vallons, la municipalité de Saint-Magloire compte actuellement un peu plus de 700 habitants. Depuis deux ans, 54 personnes sont venues s’y établir, grâce aux efforts du comité de survie du village.

Parmi ces nouveaux arrivants se trouvaient deux familles d’origine étrangère, dont les Trusewicz. Ces derniers ont découvert Saint-Magloire en furetant sur Internet, où le site de la municipalité faisait état d’une opération séduction dans le but de sauver l’école et éventuellement le village.

Peur de l’étranger
Le couple a donc contacté la mairie et est venu visiter, l’an dernier. «Nous cherchions à nous lancer de nouveau en affaires après avoir vendu notre station-service à Saint-Fidèle, dans Charlevoix. Nous sommes habitués à recommencer et à nous battre. Il a même fallu le faire pour nous établir au Canada», rappelle la dame.

C’est que cette famille a défrayé la manchette, il y a dix ans, lorsqu’elle a été détenue par Immigration Canada pour un dossier criminel de M. Trusewicz, datant de 20 ans et pour lequel il avait été innocenté, ce qui les empêchait d’entrer au pays. Blanchi après un an et demi de démarches, il a pu «entrer par la grande porte» et s’installer avec sa famille.

«Nous ne sommes pas du genre à nous laisser vivre, insiste le père de famille, nous sommes des entrepreneurs indépendants qui aimons créer notre entreprise.» C’est ce qu’ils ont fait, à Saint-Magloire, en inaugurant une résidence pour personnes âgées, forts d’une formation de gestionnaires en maisons de repos complétée en Belgique.

Coin de paradis
«On nous a dit qu’on serait les bienvenus et on a découvert un petit coin de paradis, relate Mme Trusewicz. Mais une fois installés, on subit la peur de l’étranger du village. On n’a pas d’amis, ils (les gens du village) passent de l’autre côté de la rue la tête basse.»

Quant à l’autre famille immigrante, un couple suisse avec qui les Trusewicz s’étaient liés d’amitié, ils ont plié bagage le mois dernier. Infirmière à Lausanne, la dame n’avait pu se trouver qu’un emploi de préposée aux bénéficiaires, et lui, agronome, faisait désormais dans l’épandage de purin de porc.

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Ecrit par : vero68 13-06 à 9:20

c’est toujours pareil ces histoires de petits villages où tout le monde se connait par coeur, ya trop d’intimité entre les gens pour permettre à d’autres de s’y installer bonjour la vie à la campagne!!!!
en plus, quand c’est loin de tout, il faut pouvoir j’imagine, créer son propre emploi ou effectuer un travail pour une énooooorme entreprise… C’est bête pour ces familles qui ont brisé leurs rêve ,mais quand ça va pas, il ne faut pas s’entêter

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Ecrit par : rimouski29 13-06 à 9:47

Je crois pas que l’on doit forcément arrêter.
Mes parents quand ils ont été habités à la campagne, ils ont pas été bien reçu. Ils étaient jamais invités au fête de quartier.
Il a fallu trouver quelque chose pour qu’ils puissent communiquer de choses un peu commune avec les paysans du coin. Par chance, mes parents sont aussi paysans que les paysans, aiment élevés des poules, canards… planter des patates, tomates, haricots…

Je pense qu’il y a des moyens mais que ca prend du temps, de la patience, un peu de culot pour aller vers l’autre et un intérêt commun.
Je pense qu’ils ont eu raison d’essayer, en espérant qu’ils aient tout fait pour que ca s’améliore, bon ils parlent pas dans l’article, donc on peut pas trop savoir.

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Ecrit par : X__Bunny__7 13-06 à 10:23

J’habite dans un petit village de la Beauce et mon intégration est très bonne, comme quoi un exemple en chasse un autre.
Faut autant vouloir s’intégrer que de se faire accepter par les résidents du village.

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Ecrit par : MIMOSA06 13-06 à 17:26

Il ne faut pas se voiler la face , autant à Montréal il y aura des problèmes de langues avec les anglos , autant en région il y en auras avec les immigrants;
comme l’a dit petitboudange avec son exemple d’une francaise dans une autre région , l’intégration doit se faire dans les deux sens
bien sur c’est trés facile dans une grande ville puisque personne n’y est vraiment originaire à 100 % ,par contre dans une petit village tu es L’ETRANGER , tu ne peux pas passer inaperçu dans un métro , il n’y en a pas ! ; tu vas acheter queques chose , ton accent crée un silence qui te parait des heures ,
Et comme tout le monde y vas de sa petite anecdote , et bien l’on m’as dit de source sure que des magasins en région (je ne dirai pas ou) ne voulaient pas servir certains immigrants !!!
et s’entendre dire
-non madame il n’y as pas ce que vous chercher ici !
-mais vous etes sur ? ceci pourtant me parait trés bien !
– non non ça ne vous conviendra pas , par contre en face il y aura peu etre votre choix …..
(HISTOIRE VRAIE !)
et puis le forum n’as pas une vocation de polémique , mais pourtant beaucoup de ses participants on été confrontés à ces problèmes , il faut justement savoir positiver , et bien accepter les inévitables réflèxions.

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Ecrit par : cherry 13-06 à 18:09

Vraiment trop con cette histoire! Ah les petits villages et la peur de l’étranger… C’est entre autre pour ça que j’aime la grande ville: je ne suis pas épiée constamment et j’ai la câlisse de paix.

Je ne sais pas ce qui a mis le feu aux poudres, si feu il y a, mais à leur place, je crois que je partirais vite fait, surtout après la parution de cet article. Je ne crois pas que ça va aidé, malheureusement…

Je me demande s’ils ont fait une étude de marché avant d’ouvrir leur foyer. Parce que c’est pas vraiment nécessaire dans un petit village qui se meurt, les personnes âgées étant les seuls habitants et ayant leur maison bien à elles. En tout cas, il me semble…

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Ecrit par : fortsympa 13-06 à 18:34

ben moi j’ai 2 exemples revelateurs car contradictoire

un client vient avec son avis de cotisation (c’est la reponse du gourvernement suite a notre declaration) du quebec ou canada, je sais plus pour parler a mon boss, et j’etais à coté.
Il raconte son probleme (une difference inexpliquee) puis il ajoute qu’il a appelle, dans un premier temps, revenu canada (ou quebec) … et qu’il a ete choque car il a eu “une personne de l’exterieur” qu’il comprenait pas (ben oui, on a un accent).
Je sursaute mais je dis rien (c’est quand meme un client) … mon boss me regarde, rougis, géné lui aussi et je vois qu’il apprecie que je dis rien, puis me demande de faire une photocopie de l’avis de cotisation en question pour etudier le probleme par la suite.
Je reviens, je tends l’original au client et il se retourne et tout gener, il s’excuse d’avoir dit ce qu’il a dit (mon boss avait du lui faire la remarque) … puis le client ajoute : «oui mais bon, toi c’est pas comme l’autre personne, car toi, tu parles “””notre langue”””(sans commentaire)» … j’ai reussi a ne pas bondir et j’ai lui dit que “c’etait pas grave et que ca arrivait a tout le monde”

autre exemple : je telephone a des clients pour leurs dire qu’on a fini leurs impots … et la personne m’arrete dans la conversation et me dit : “ca me fait vraiment plaisir d’entendre un accent comme le votre avec un aussi bon francais, c’est tellement rare en Mauricie, merci d’etre venu” puis quand les clients en question venaient sur place, on parlait de la France et je voyais leurs yeux qui brillaient d’envie d’y aller ou d’y retourner.

comme quoi, on voit de tout … comme toujours peu importe ou l’on est dans le monde, c’est juste une question d’education

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Ecrit par : Petit-Prince 13-06 à 19:02

D’un autre côté, quand tu appelles le gouvernement de ton pays, tu t’attends à comprendre ce que va dire ton interlocuteur non ?

Il y a deux ou trois semaines, une dame m’appelle pour me vendre une assurance-vie… Crisse ! Incapable de faire une phrase compréhensible ! Ça se voyait bien trop qu’elle lisait un argumentaire, elle avait de la peine à s’exprimer…. c’est triste pour elle, on est d’accord, mais à moins d’acheter son assurance-vie par compassion, c’est certain que ça refroidit n’importe quel client.

Comme je l’ai dit plus haut, c’est à nous de faire les efforts ! C’est pas aux Québécois d’apprendre une autre langue juste pour comprendre la télé-vendeuse qui t’appelle pour te vendre quelque chose, je suis désolé !

C’est bien beau de parler la langue, mais parler une autre langue c’est surtout pour se faire comprendre… alors si on n’y arrive pas, c’est qu’on est pas encore au point ! Voilà tout !

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Ecrit par : Nicolas 13-06 à 19:11

Vu que tout le monde y va de son anecdote
Mon épouse qui est Québécoise était allé au Saguenay avec son papa (québécois itou) et ils se faisaient dévisager régulièrement. Ca les a surpris. Puis les gens du coin leur ont dit qu’il n’y avait rien de mal à ça, en fait ils se connaissent tous plus ou moins et quand ils ne t’ont jamais vu ils essaient de voir à quellle famille tu appartiendrais dans la région !

Pour rajouter à l’article que j’ai mis plus haut. dams le journal il y en avait un autre qui interrogeait le maire et les habitants. En les lisant j’ai ressenti comme une sorte d’exaspération à jouer la grande séduction avec tous les nouveaux arrivants. Ils semblaient ressentir comme une insatisfaction perpétuelle des immigrants. Mais bon c’est pas évident à décrypter non plus…

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Ecrit par : peanut 13-06 à 20:28

C’est vrai que ce sont surtout les personnes âgées qui trouvent que vous parlez bien…ma mère est toujours en extase quand mon chum ouvre la bouche!

Personnellement, je n’ai jamais trouvé que les français parlaient mieux ou bien…vous avez juste un accent différent du nôtre, et vous employez moins d’anglicismes(quoique… )

Pour ce qui est de l’accent incompréhensible de certains nouveaux arrivants, je trouve que ce n’est pas une bonne idée de les mettre au service téléphonique…il m’arrive de faire répéter plusieurs fois la personne parce qu’elle a un accent à couper au couteau…et si elle ne comprend pas le mien, bonjour l’incompréhension! Par contre, je suis toujours très patiente…mais y’en a qui ont sûrement la mèche courte…

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Ecrit par : AugustClo 13-06 à 20:44

Tout à fait d’accord!!! J’ai eu le même problème en France… je comprenais bien que c’était pas de sa faute et je me disais que ce serait sans doute bientôt mon cas et j’ai donc ete tres patiente mais franchement mettre des gens prepose telephonique quand ils ont un accent fort pour le pays c’est vraiment pas une bonne idee…

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Ecrit par : Laulau 13-06 à 21:11

Le village de Saint-Magloire veut des immigrants avec enfants en bas âges pour sauver l’école primaire qui est menacée d’être fermée, pas des enfants de 18, 21 et 23 ans.
Ils ne sont peut-être pas acceptés car ils n’apportent rien à ce village. Eh oui ! c’est triste, mais pour être accepter, il faut que tu représente un intérêt.

On m’a gentiment demandé si je voulais bien m’installer là-bas avec mes enfants car c’est très proche de mon lieu d’habitation.
J’ai refusé, tout d’abord car je suis dans le plus joli village des environs (en tout cas plus joli que Saint-Magloire à mes yeux) et aussi car les villageois nous ont bien accueilli.
Nos enfants ont des amis qui vont et viennent chez eux ou chez nous, bref ils s’intègrent.
On nous invite aux fêtes du village, on nous appelle même pour nous demander si on veut bien inscrire nos enfants au centre d’été du village, les gens aimaient nous voir venir à la patinoire du village cet hiver, les petits commerçants sont très sympas.
On nous a demandé de faire du bénévolat, ce que nous faisons moi-même en secrétariat pour un club et mon mari pompier. Bref, les gens d’ici ont l’air de nous apprécier. Pourvu que ça dur !!!
Tout cela ne s’est pas mis en place d’un seul coup, il a fallut un peu de temps (10 mois de présence dans le village). Nous avons quand même connu quelques coups dur au début.

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Ecrit par : Zogu 13-06 à 21:25

Peut-être devrions-nous sortir des anecdotes où il a été question de choses positives comme l’inclusons, l’accueil, la compassion. Tiens, qui se souvient des 6 étudiants africains de l’UQAR (Université du Québec à Rimouski) dont l’appartement a été détruit par un incendie? Eh bien, avant même qu’un article de pleine page ne paraisse dans les journaux locaux, ils avaient déjà reçu des vêtements, de la nourriture, des matelas, etc, de la part des gens de la ville. Après publication de l’article, ils ont été inondés de dons, d’invitations au restaurant, etc. On les saluait dans la rue et demandait de leurs nouvelles.

Voici un scan de l’article d’origine:
www.seshat.ca/Hugo/uqar2.jpg

Nous en avions déjà parlé sur immigrer.com (et je remercie ceux qui ont envoyé un don à ces étudiants malchanceux). Alors, Rimouski est-elle une ville de ploucs racistes?

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Ecrit par : Nicolas 14-06 à 8:22

Je pense que c’est un peu partout dans n’importe quel pays, c’est culturel chez l’Homme d’être un peu effrayé par l’Etranger. Sans doute que selon les communautés on est plus ou moins ouverts. D’ailleurs on vante souvent la simplicité et l’abord facile par le Québécois. Dernièrement je me baladais dans une minuscule vente de garage et alors que je parlais à un vendeur une madame qui passait là m’a sauté dessus gentiment parce que je parlais avec un accent (sa fille a émigré en France à cause d’un Français ).

Ca se peut qu’il y ait des ploucs à Saint-Magloire comme dans des quartiers huppés de Montréal. En 2002 j’étais allé dans un BB d’un quartier chic anglais de Montréal (me souviens plus du nom) et le Québécois francophone montréalais pure laine niaisait (certes gentiment) mon épouse parce qu’elle avait toujours vécu à Laval, et pour lui Laval c’était la “campagne” (ie les ploucs ) parce qu’à son époque c’était juste des champs.

De toute façon c’est bien connu qui si on cherche dans sa vie l’anonymat on va pas dans les bleds paumés on va dans les grandes villes où l’indifférence est plus importante.

Et le JDQ en rajoute une couche aujourd’hui :

www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar…

Accueillir des immigrants dans les villages
Les «pure laine» sont loin d’être prêts

Karine Gagnon – Le Journal de Québec

14/06 08h38

«C’est farfelu de penser à intégrer des immigrants dans un milieu aussi fermé et cohésif que peut l’être un village, parce que les gens doivent d’abord être prêts à accueillir les nouveaux venus et que des mentalités, ça ne se change pas du jour au lendemain.»

Originaire lui aussi de la Belgique, Jacques Vandersleyen, consultant et enseignant qui habite Pintendre, en banlieue de Lévis, s’est dit peu étonné d’apprendre qu’une famille belge se dise victime de xénophobie, à Saint-Magloire, dans Bellechasse.

La famille en question, les Trusewicz, a répondu à l’appel «de la grande séduction» menée par un comité de bénévoles et la mairie de cette municipalité, tel que rapporté dans la livraison du Journal de samedi. Elle a emménagé à Saint-Magloire, il y a un an, et n’est pas parvenue à trouver de la clientèle pour sa résidence pour personnes âgées.

Les Trusewicz affirment que ce sont les fausses rumeurs et les méchancetés qui circulent à leur sujet qui en sont responsables, ce qu’ont vivement démenti les autorités municipales et les bénévoles engagés dans le comité d’accueil des nouveaux venus. La sortie de ces immigrants a d’ailleurs suscité de nombreuses réactions, certains ex-citoyens du comté ayant signalé les difficultés qu’ils ont vécues eux aussi à s’y intégrer.

Pas prêts

Selon M. Vandersleyen, chargé de cours à l’Université du Québec à Lévis et à Rimouski, il est clair que la xénophobie existe et «que c’est absolument crapuleux dans les petits milieux». «Si ces villages se sont vidés, estime-t-il, c’est parce que ces gens ne se sont pas renouvelés et qu’il n’y a jamais eu de grande diversification. Là, ils sont aux abois et veulent accueillir des immigrants, sauf qu’ils ne sont pas prêts à le faire.

«Même mon fils, pourtant né ici au Québec, en est victime et se fait traiter encore aujourd’hui de fils de sale immigrant, témoigne M. Vandersleyen. Je reste persuadé que de faire venir des immigrants au Québec est une erreur de stratégie de la part des gouvernements tant québécois que canadien», signale cet enseignant.

«Le filtre de l’exclusion jouera davantage en faveur du rejet que de l’intégration. A-t-on dénombré la quantité d’ingénieurs et de médecins qui font du taxi pour gagner leur vie parce que leurs compétences ne sont pas reconnues. Il faut préparer les gens d’ici avant de penser à accueillir des immigrants, sinon ça ne mène à rien.»

Salaire minimum

Lui-même doit encore se battre pour voir ses compétences reconnues. L’été, malgré sa maîtrise en gestion de l’Université du Québec et son expérience comme consultant ferroviaire à l’étranger, il doit encore aujourd’hui se tourner vers des emplois de plongeur dans des restaurants. Il gagne alors le salaire minimum et travaille de nombreuses heures.

«J’ai même dû m’exiler en France pendant trois ans parce que c’est là que j’ai réussi à trouver un emploi, raconte-t-il. Mes compétences y étaient reconnues plus qu’ici, ce qui n’est pas normal, je pense.»

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Ecrit par : Zogu 14-06 à 13:27

Je me demande s’il ne serait pas essentiel que le gouvernement et les municipalités investissent dans l’éducation populaire, pour que les régions soient prêtes à recevoir des immigrants. Les structures d’accueil sont souvent inadéquates, même si elles sont présentes. Mais avant tout, c’est la population qui est peu informée et qui n’est pas du tout consultée quand vient le temps de prendre des décisions d’ordre démographique.

C’est un sujet délicat dans les régions où l’économie ne roule pas bien, en particulier; l’apport d’immigrants peut dynamiser la région, mais les gens se demandent: “il y a déjà du chômage, est-ce que les nouveaux arrivants vont rendre la recherche d’emploi encore plus difficile?”. Bref, le bon vieux mythe du “voleur de job” qui refait surface, alors qu’en général c’est plutôt le contraire qui se produit. En particulier avec les immigrants investisseurs ou entrepreneurs.

Un exemple du forum, “Bouh” qui a ouvert son centre de loisirs nature, “Windigo Découverte”. Elle n’a évidemment volé d’emploi à personne et a attiré des visiteurs dans sa région. Bref, elle a contribué à la vitalité économique. Il faudrait faire comprendre aux gens des régions que c’est ÇA le dynamisme de l’immigration.

Autre exemple, à Rimouski une famille de Turcs a ouvert une pizzéria. Outre la qualité de leur pâte, ils ont aussi intégré dans leur menu tout un lot de mets et de saveurs qu’on ne trouverait pas ici autrement: des garnitures méditerranéennes, des souvlaki, des trempettes au yogourt à l’aïl, etc. Les affaires roulent bien pour eux. Mais par contre, une famille de Libanais a tenté d’ouvrir un restaurant de gyros sur la même rue à Rimouski, et ça a été un échec. Peut-être n’ont-ils pas assez bien intégré leur formule aux besoins de la région?

La politique d’immigration québécoise est adaptée aux besoins de Montréal, qui a toujours été une ville d’immigrants; donc l’effort d’intégration est quasi nul et les choses “se font tout seul”. Quand vient le temps d’attirer les immigrants en région, cela demande plus d’efforts et tout le monde drait être impliqué dans le processus, y compris (et surtout) la population locale.

Derniers exemple, à Rimouski et à Matane.
À Rimouski, la communauté africaine (pourtant assez restreinte) organise souvent des “dîners-musique” pour faire découvrir sa culture. À Matane, la communauté des Réunionnais est en croissance grâce à un programme d’échange du Cégep; certains de ces étudiants choisissent de s’y installer après leurs études. Les échanges de délégations et les événements culturels font que l’intégration se fait sans heurts.

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EEcrit par : touareg 14-06 à 14:21

Bon je vais avancer une idée qui me vient comme ça.

La situation c’est que vous avez des régions et il y a des immigrants et vous souhaitez que ces immigrants se dispersent en ces région et s’intègrent biensur.

Je crois qu’on peut faire le parallèle avec les manières dont on confronte l’offre et la demande d’emploi comme dans les salons à l’emploi par exemple, pourquoi ne pas instaurer un salon des régions ou toutes les régions du Québec se représentent avec leur particularités et permettent le rapprochement entre migrants et immigrants et sédentaire de chaque région ou ville ou village ??

Ça permet de découvrir l’autre, et de connaître mieux l’endroit ou on veut vivre, non ??

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Ecrit par : Zogu 14-06 à 14:26

Ce que j’aimerais voir, c’est une chronique “immigration” dans les journaux locaux; à Rimouski il y a 2 journaux locaux gratuits mais aucun n’a de chronique dédiée à ce sujet.

Aussi, que les municipalités envoient des dépliants à leurs citoyens, de temps en temps, pour saluer l’apport de l’immigration à la région et informer les gens de ce qui se fait. Si la politique officielle du Québec est d’accueillir les immigrants, alors les municipalités devraient faire partie de l’effort!!!! Sinon l’approche n’est pas cohérente du tout.

Enfin, pourquoi ne pas faire, dans les villes et villages, une grande “Fête des nouveaux arrivants” à date fixe à chaque année? Pas juste pour saluer les immigrants, mais pour découvrir tous les nouveaux citoyens. Ça permettrait de dire “bienvenue” à tous ces nouveaux visages qu’on côtoie. Ça officialiserait les présentations et ça “briserait la glace”.

Sans tomber dans le modèle du canton suisse, je suis pour une régionalisation de l’effort d’intégration et pour une plus grande participation des pouvoirs locaux.

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Ecrit par : Jade 14-06 à 14:56

Allez, j’y vais aussi de ma petite anecdote :

Mon travail m’a souvent amené à déménager. Et, fut une période où, pour découvrir et comprendre la vie rurale, j’ai habité un charmant village de moyenne montagne.
Dans un premier temps, les gens ont été curieux puis surpris de voir une nouvelle tête et en plus, une personne avec un métier si différent du leur. Que venais-je faire ? pourquoi ? … que de questions. Et puis, ils “m’accueillaient” avec un fort sentiment d’infériorité.
Ensuite, nous avons appris à nous connaître. Ils ont compris que leur savoir était différent du mien mais autant enrichissant. J’ai appris à faire le pain, le fromage, à m’occuper du moulin lorsque le meunier s’absentait …
Bref, chacun s’y retrouvait. Moi curieuse et avide de connaissances et d’échanges de savoirs, eux fiers et satisfaits de cette ouverture, de ces échanges et de cet intérêt.

Finalement, c’était sympatique. Sauf que …

Le village était, durant les longs mois d’hiver, plus ou moins coupé de “l’extérieur”. La neige bloquait les différents axes routiers. La vie ralentissait. Les habitants se morfondaient. Et, les activités se faisaient rares …

La principale distraction était “bibi”. Mon rythme de vie les passionnait. J’apportais selon eux, l’action, l’aventure et la bonne humeur. Tout ce que je faisais, les intéressaient … à l’excès ! Oh, pas besoin de leur raconter quoi que ce soit. Ils savaient à quelle heure j’avais ouvert mes volets, que …
Trop c’était trop. D’autant plus, que j’aime me sentir libre.

Finalement, j’avais besoin de partir, de m’évader, de “prendre la quille”. Situations qui m’arrivaient de plus en plus. Et dans l’histoire, je suis devenue experte en conduite sur neige et en chaînage, quelque soit les conditions, de jours comme de nuit et … efficacité garantie !

J’ai, après 2 ans, fait le nécessaire pour que ma vie continue, ailleurs. Ceci dit, cette expérience a été et restera positive car enrichissante.

Il m’est arrivé d’y retourner quelquefois et … en vacances. Et là, ce n’est que du plaisir ! Mais, ce n’est aussi, que pour quelques jours … là, tout est différent

CITATION
Euh attention la, beaucoup de Québécois qui vont dire cela (que l’on parle mal) sont en fait complexé devant les Francais. Ce n’est pas nécessairement positif. C’est complètement absurde. On parle comme on parle.

J’ai du mal à comprendre pourquoi certains québécois sont complexés. Il n’y a vraiment pas de quoi. Chaque coin, chaque région, chaque pays a sa tournure et son accent. Mais, c’est aussi ça qui est intéressant. Sinon, qu’est que l’on s’emmerderait ! Et puis, vouloir absolument faire et ressembler à … Quel intérêt ? L’essentiel, c’est de se comprendre … tout simplement.

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Ecrit par : Curieuse 14-06 à 15:48

Et bien voici, je crois, une partie de l’explication.

Pendant très longtemps au Québec, le bon parlé français était l’apanage de l’élite et du clergé. Il y avait eux, et les autres. Les autres étant le peuple, évidemment moins instruit, plus pauvre et religieusement soumis. Le joual était perçu comme une honte face au bon parlé français, une preuve de notre infériorité et de notre petitesse. Nous étions « nés pour un petit pain » et nous devions le rester.

Quiconque voulait s’élever au dessus de la masse, se devait d’avoir fait au moins un séjour en France. Les madames d’Outremont prenaient l’accent pointu, les acteurs des téléromans à la radio aussi, même si l’histoire se déroulait dans le quartier St-Henri à Montréal. Les petits étudiants du cours classique, pensionnaires chez les frères des écoles chrétiennes, revenaient passer leur vacances d’été dans leur patelin en affichant souvent un nouveau mépris pour leur famille et en s’exprimant avec un accent affecté que leurs parents ne leur connaissait guère…

Puis, est arrivé Michel Tremblay avec sa pièce de théâtre Les Belles-Sœurs (1968) qui se déroulait entièrement en joual. Le tollé des bien-pensants fut retentissant, mais la libération et l’énorme déferlement qui s’en suivit le fut bien plus encore…

Ce passé est relativement récent et peut encore quelquefois laisser sa trace dans l’inconscient populaire. Même si les choses ont énormément évoluées depuis.

Il y a aussi l’effet pervers de la défaite historique et de l’assimilation, mais ça, c’est une autre histoire…

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Ecrit par : Zogu 14-06 à 16:37

Moi j’aime bien regarder les gens qui ont un accent différent, au supermarché ou dans la rue. Immédiatement les questions viennent à l’esprit: d’où sont-ils? ce sont des touristes, des étudiants de l’UQAR ou des nouveaux arrivants?

Ce regard, parfois neutre parfois souriant, pourrait-il être mal perçu?

Je me suis fait engueuler 2 fois à cause de ce regard qui, semble-t-il, ne passe pas toujours bien auprès des visiteurs provenant d’une certaine grande ville dont le nom commence par P…

Le reste du temps… comme pour beaucoup de Québécois, c’est de la pure curiosité… et parfois de la surprise… par exemple, celle de renconter des Mauriciens (île Maurice!) au cinéma Lido… ou bien entendre des gens discuter en Espagnol près de la Cantine de la gare (celle qui vend 16 sortes de poutines différentes)…

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Ecrit par : Petit-Prince 14-06 à 17:34

Par rapport au fameux complexe d’infériorité qu’ont les Québécois. C’est sûr qu’il existe chez certains. Ça serait malhonnête de le nier. Parfois, il ne s’agit pas de complexe, mais aussi de simple admiration. Admiration pour la culture pour l’histoire… mais on a tous un côté admiratif. Tenez : moi je suis admiratif lorsque je vois où est arrivé le peuple québécois, alors qu’il était isolé durant des siècles. D’autres sont admiratifs par rapport à la culture asiatique, etc.

Tant que c’est positif comme ça, je trouve ça bon. C’est un peu moins bon lorsque l’on parle de complexe d’infériorité, mais je pense que cela a tendance à disparaître.

Par rapport au language, ben oui, autant l’admettre, les Français cultivent l’art du verbe… Ça ne date pas d’hier. C’est un goût qu’ils ont pour mettre des mots sur tout : sur leurs émotions, leurs envies, leurs expériences… mais plus que le mot, ils leur faut le mot JUSTE. D’où cette attrait pour le vocabulaire, les mots parfois un peu complexe. Et comme les Français accordent beaucoup d’importance à la différentiation sociale et que, généralement, le fait de bien parler et un signe de réussite sociale, voire même de richesse, cela explique l’importance qu’ont certains à ce donner “un genre”. Je ne dis pas que tous les Français qui parlent bien et ont un vocabulaire riche sont des snobs, mais disons que c’est parfois le cas….

D’un autre côté, on entend souvent certains Français dénigrer les Québécois au niveau de la langue française… histoire, souvent, de mieux pouvoir montrer qu’ils sont “meilleurs”… Mais force est de constater que, de un, c’est pas ça l’essentiel comme l’a dit Zogu. Ce n’est pas parce que tu parles bien que tu feras de grandes choses dans la vie… De deux, en cinq ans, j’ai eu l’occasion de rencontrer des Québécois qui n’avaient pas à rougir de leur niveau de langue, bien au contraire !

Rien que sur ce simple forum, nous avons tout de même quelques Québécois qui s’expriment bien mieux que beaucoup de Français… Lisez Zogu, Cherry, Darianne et bien d’autres… Je pense qu’ils auraient bien tort d’éprouver le moindre complexe. Au contraire ! J’avoue que je suis souvent admiratif en lisant leur prose…

Et, encore une fois, la valeur des individus n’a rien à voir avec leur niveau de language… j’ai souvent eu beaucoup de plaisir à dialoguer avec du monde qui n’avait peut-être pas un grand vocabulaire, mais qui était doté de quelque chose de malheureusement rare : du gros bon sens !

Alors arrêtons de se focaliser sur le niveau de langue d’un pays, tel qu’il soit. Chacun a ses points forts, chacun a ses habiletés, certains c’est le language, d’autres c’est la logique, l’entreprenariat, le courage, la détermination…

Puis arrêtons de nous péter les bretelles… lorsque je vois parfois le niveau de langue de certains Français qui passent à la télé, j’ai honte !

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Ecrit par : Laulau 14-06 à 18:41

Sinon, pour en revenir au sujet initial, j´aimerais vous demander si il y a des cas de ce genre à Québec même ou à Montréal ? Si je pose cette question, c´est parce-que, après avoir discuté de certaines difficultés avec une personne à Québec, je me suis entendu répondre “Et encore, toi, y a que quand tu parles qu´on s´en apperçoit, mais pour eux (et il a désigné un noir) je peux te dire que c´est très dur !”
ça aussi, ça m´a choqué.

En fait, est-ce seulement un problème de région ou peut-on retrouver ce genre de souci même en ville ?

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Ecrit par : quebie 14-06 à 20:21

Désolé d’interrompre votre débat, je voulais juste vous donner quelques impressions de ma petite expérience en région (Saguenay).

Question réaction des gens, dans une ville de moyenne importance, je n’ai pas eu ces problèmes de regard quand je parlais, ou alors je ne m’en suis pas aperçue ; je pense que c’est plûtot de la curiosité ou de la surprise. D’ailleurs, en plaisantant avec des amis, cela tourne plus souvent à l’hilarité qu’à une explication de syntaxe , que ce soit des expressions québécoises ou françaises.

Ce qui est vrai aussi, c’est que l’anonymat, même dans une ville de 20000 habitants, est vite perdu (j’avoue que cela ne me dérange pas ) ; au boulot ils m’ont dit que j’étais la 1ère étrangère engagée dans leur service (entreprise ayant 7 ans d’existence) ; j’ai aussi aidé dans l’encadrement d’une équipe de soccer et fréquenté régulièrement une association.

Bref, en région il faut se bouger, aller vers les gens et avoir de la patience, de l’humilité, pour les relations et la construction d’un réseau.

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Ecrit par : Petit-Prince 14-06 à 21:09

La curiosité et la surprise… tu as bien résumé ce qu’il se passe ici. Les Québécois sont curieux et surpris… Curieux, car ils vont te demander d’où tu viens, parce qu’ils sont nombreux à connaître leurs racines françaises… Certains du Poitou, d’autres de Bretagne…

Surpris parce qu’ils ne comprennent pas toujours pourquoi autant de Français viennent vivre ici. Venir d’un pays qui fait rêver beaucoup de monde, avec un climat tempéré, pour venir vivre dans un pays “neuf”, avec des hivers froids et des étés chauds… ça suscite pas mal la surprise.

Il faut donc sortir de la paranoïa et je suis certain que la plupart des attitudes qualifiées de “racistes”, ne sont en fait que des signes de surprises, d’incompréhension même ! Certes, il y a toujours une petite minorité de xénophobes, mais je pense que ça serait une grosse erreur que de leur donner de l’importance.

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Ecrit par : peanut 14-06 à 22:55

Ne pas me faire regarder par les résidents ne serait pas une raison suffisante pour m’exiler au Yukon…

Vous semblez dire que le racisme et la xénophobie existent au Québec(ce que je ne nie pas…), mais les seuls exemples que vous donnez, c’est les gens qui vous regardent sans rien dire…il n’y aurait pas un ti peu de susceptibilité et de parano là-dedans? Est-ce que quelqu’un vous a dit directement “maudit immigrant” et a fait preuve de racisme par ses actes et par ses paroles? J’ai vu et entendu bien pire en France lors de mes différents séjours…

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Ecrit par : schumarette 14-06 à 23:09

Non Peanut. Je pensais qu’au bout de toutes ces années sur ce forum, tu me connaissais mieux que ça

Je n’ai jamais dit “tout” car je trouve que ça ne sert à rien sauf à mettre de l’huile sur le feu ou bien à se faire traiter de “maudit français” ou “tu prends tout à la lettre” ou “tu ne veux pas t’intégrer” bref toutes les belles paroles qui sont si faciles à dire derrière un clavier, surtout quand celui qui les écrie justement n’a absolument jamais ressenti de xénophobie. De plus, je n’ai pas de haine ni de rancoeur, juste une énorme déception, mais c’est comme ça.

Du concret, tu en veux ? je vais te donner une des choses qui nous est arrivée parmi tant d’autres : mon mari postule pour un emploi dans une société : divers tests donc psycho, intello, etc… Il passe la première sélection. Deuxième : entretien avec Mr RH, tout va bien, il passe donc au final avec la Direction et là, le monsieur très content le reçoit. Assoyez-vous ! bravo Monsieur, vous avez passé tous les tests. bref. le blabla et là mon mari commence à parler, et là, ho surprise : heu, vous n’êtes pas d’ici ? Mon mari : nous habitons ici mais on est originaire de France. Et là : désolé Monsieur mais on n’embauche que des gens de la région. Voilà ! Tu as beau payer tes taxes, faire vivre l’économie de ta région (car je la considérais comme telle), tu n’es pas d’ici. Oui, je sais, mon mari aurait pu porter plainte mais à quoi bon : ça ne changera rien aux mentalités, je pense même que ça irait plutôt dans le pire. Et il n’y a pas qu’à moi que c’est arrivé : regarde Olivier, il a quitté le Saguenay pour les mêmes raisons, pareil pour nounours qui est venu avec sa femme et qui est vite reparti. Donc, de la paranoïa, je ne pense pas en faire, ou alors on est au moins trois parano sur ce forum !!

Sur ce, rassure-toi Peanut, je ne me suis pas “exilée” au Yukon, je suis venue vivre ici et j’aime ça.

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Ecrit par : peanut 14-06 à 23:25

ben justement shumi, je ne te reconnais plus…même si on ne se connaît pas vraiment finalement!

Depuis ton arrivée au Yukon, j’avais l’impression(fausse?) comme (presque) tous les autres immigrants qui sont passé au ROC, que tu méprisais le Québec et les québécois…

Les exemples que tu donnes sont évidemment plus concrets, mais faut dire que le Saguenay est vraiment une région à part(et je crois que tu l’as su après 3 ans!). Même un québécois d’une autre région sera désavantagé dans la recherche d’emploi… Mais bon, ce qui m’énerve un peu, c’est toutes ces généralisations à outrance, et franchement, quand on dit que les québécois sont racistes et xénophobes, c’est comme si je le prenais personnel(j’ai peut-être des choses à me reprocher finalement? )

Mais si ton bonheur est au Yukon, tant mieux…mais je trouve ça loin en titi!

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Ecrit par : Zogu 15-06 à 14:56

Le Saguenay, c’est dur dur. Je connais une fille de Montérégie qui n’a pas survécu 2 ans là-bas, son cercle d’amis est resté vide et elle était exclue dan… (texte tronqué)

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