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jeudi , 28 mars 2024
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4 ans et demi à Montréal: Je vous dis tout (ce qui me passe par la tête)

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Quand nous préparions notre départ de France, j’étais tellement contente de trouver sur ce site des bilans de personnes ayant immigré que je me dis que c’est à mon tour d’en publier un. En espérant qu’il donne quelques clés à des personnes qui souhaiteraient tenter l’aventure.

Il y a tellement de sujets que je voulais aborder, que je vous ai fait des catégories, pour que vous puissiez lire directement les bouts qui vous intéressent 😀

Les conditions de départ (un peu de contexte)

C’était en 2017, l’année de mes 32 ans et des 37 de mon compagnon. Nous avons immigré en couple (conjoints de fait). À son troisième passage au Forum emploi Québec (tous les 6 mois à Paris), il a décroché une offre d’emploi et le visa fermé qui allait avec. J’ai bénéficié d’un visa ouvert de conjointe. Nous sommes partis avec l’intention de rester aussi longtemps que possible, en ayant mis nos meubles, livres et vinyles dans un container.

L’arrivée (Montréal, ciel gris de novembre)

Nous avions loué une chambre sur AirBnB pendant une semaine, dans un quartier de Montréal qui nous semblait sympa. Nous avons consacré ces 7 jours à trouver un appartement dans les parages et cela a fonctionné !

On a passé quelques jours dans un appartement vide à dormir sur des matelas gonflables avec un carton renversé en guise de table, on a racheté une foule de choses pour s’équiper et ce qu’on avait apporté de France est arrivé en janvier.

Nous louons toujours au même endroit aujourd’hui. Nous aimons notre appartement et notre quartier 🙂

Les formalités administratives (le dédale)

Nous avons eu de la chance de ce côté-là. Comme déjà dit, nous sommes venus avec des visas temporaires, et tout s’est enchainé avec assez de fluidité jusqu’à la résidence permanente. Je dis cela avec du recul, mais sur le coup ça demande du courage, de la patience et de la rigueur. Tout est long et compliqué, même dans une situation simple comme la nôtre ! Ça a beaucoup occupé notre esprit et nos soirées jusqu’à ce que nous obtenions la fameuse RP, au bout de 3 ans. À notre époque on parlait déjà de délais qui rallongeaient, et de ce que j’entends, ça n’a fait qu’empirer ces dernières années, surtout au Québec.

On a réussi à s’en sortir avec la RAMQ, et nous avons même fini par obtenir un médecin de famille après deux ans environ.

Le plus simple a été indéniablement d’obtenir un permis de conduire québécois, quand on en a un français, ça va tout seul !

Les impôts restent un exercice pénible, mais on finit par comprendre, puisqu’il faut le répéter chaque année…

Le climat (parlons-en)

Au bout de cinq hivers, dont le premier dès notre arrivée et les deux derniers en pandémie, je commence à comprendre les personnes immigrées de longue date qui disent “on ne s’habitue jamais vraiment”. En fait, je crois que même les Québécois et Québécoises ne s’habituent pas vraiment. Quand arrive la fin de l’hiver, on est lessivé. Et je pense que c’est vrai pour la majorité des gens. Le froid, on fait avec ; la neige, c’est beau ; le fait que c’est long, on apprend à le voir autrement si on prend ça sous l’angle des six saisons, comme dans la tradition autochtone… Mais il n’empêche que tout cela mis ensemble, c’est contraignant (il faut s’équiper pour lutter contre le froid, la neige rend les déplacements difficiles…) et donc fatigant. C’est toute une logistique différente pendant presque la moitié de l’année, et si, comme moi, on n’est pas une grande assidue des sports d’hiver ou légèrement paresseuse, on finit immanquablement par passer trop de temps à l’intérieur, et donc à déprimer un peu… (J’écris au début de mai, c’est tout juste le printemps, je suis encore dans cette phase où je suis un peu déprimée. Si c’était les neiges de décembre, je vous dirais que c’est merveilleux, car je vais bientôt pouvoir aller faire du patin sur l’étang à côté de chez moi !)

Quand l’été est là et que la végétation explose (quelle surprise la première année, nous qui étions arrivés après la chute des dernières feuilles !), c’est fantastique. Même s’il se met vite à faire trop chaud. Les canicules à Montréal sont de plus en plus fréquentes et peuvent être très pénibles. (Mes principes écologiques ont fini par lâcher quand il a fallu que je télétravaille, et accepter d’allumer la clim s’est avéré un réel soulagement !) Heureusement, il y a des piscines gratuites et des jeux d’eau partout en ville, et des lacs aux alentours.

Malgré les contraintes, il y a un certain plaisir à vivre des conditions météorologiques contrastées. Cela donne une conscience vive du cycle des saisons.

L’économie, le monde du travail

L’économie est très libérale, avec tous les avantages et les inconvénients que cela comporte. Dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre (très différent de la France, donc), c’est plutôt à l’avantage des salariés. Personnellement, j’ai facilement trouvé du travail une fois sur place, bien plus rapidement que je l’espérais. Et notre niveau de vie a clairement augmenté par rapport à lorsque nous vivions en France. Je dirais que c’est dû à notre parcours chanceux (mon conjoint travaille dans le web ; j’ai eu d’excellentes relations avec mon premier boss, ce qui m’a fait de solides références pour la suite) et à l’ouverture aux profils atypiques d’ici (mon compagnon est un autodidacte, il n’a pas le bac ; moi j’exerce un métier qui n’a rien à voir avec ma formation initiale).

La santé

Ce n’est pas affreux, mais ce n’est pas simple non plus. S’il vous arrive une urgence grave (mettons une péricardite, comme c’est arrivé à mon compagnon), vous êtes pris en charge rapidement (à Montréal, du moins). Mais il y a clairement un manque d’effectif médical.

Obtenir un rendez-vous pour quelque chose de bénin, mais qu’on aimerait faire soigner avant que ça dégénère peut être extrêmement long ou compliqué quand on n’a pas de médecin de famille, comme c’est le cas pour la majorité des gens (la plupart sont en attente).

Je n’ai pas d’enfant et pas besoin de suivi régulier (à part un frottis et un changement de stérilet toutes les x années), donc je m’en sors bien. Mais je pense que ça peut être un enjeu. À moins d’être riche et se payer des soins en clinique privée.

La vie en société

La partie la plus subjective, où je fais des comparaisons douteuses avec la France… J’assume: de toute façon tout ce texte n’est que ma vision très partielle des choses !

Les gens sont courtois et ont généralement un bon sens du service dans les commerces ou les administrations. C’est très agréable. Au petit jeu des comparaisons avec la France, je leur donne le point sans hésiter. Et en tant que femme, je trouve clairement la société ici moins sexiste que la France. Je le souligne parce que j’ai été sincèrement et agréablement surprise de le constater. Je ne m’attendais pas à ce que ça ait tant d’importance pour moi. Et pourtant j’ai la sensation d’avoir posé un poids en arrivant ici. D’être vue comme une personne avant tout, peu importe si je suis un homme ou une femme. Et j’ai l’impression que de manière générale, la société est plus inclusive ici qu’en France. Le fameux “vivre et laisser vivre” je le ressens dans les rapports entre inconnus ou presque (voisins, commerçants, personnes qu’on croise occasionnellement). À Montréal du moins. Je ne sais pas pour les régions.

Ce n’est pas le paradis non plus. Il y en a du sexisme, du racisme (beaucoup envers les autochtones, même si ça change progressivement), du rejet des différences et des inégalités sociales. C’est une société imparfaite, avec des humains imparfaits, qui ont une culture différente de la mienne.

Les amitiés

Difficile, quand on arrive adulte dans un nouvel endroit, de créer des liens forts avec des personnes qui sont là depuis longtemps et ne sont pas, comme vous, en recherche d’amitié.

Difficile de créer des liens spontanés avec des personnes qui n’ont pas les mêmes codes culturels que vous. (Parler la même langue ne signifie pas partager les mêmes codes culturels.)

Difficile de créer des liens avec des personnes qui n’ont pas une expérience de vie similaire à la vôtre. (Et changer de pays c’est toute une expérience de vie.)

Si on combine ces trois facteurs, ça rend extrêmement difficile de lier des amitiés avec des Québécois ou des Québécoises. Ça ne veut pas dire impossible. Mais ça ne se fait pas facilement.

Et je prends conscience que les personnes qui composent mon cercle social aujourd’hui sont très majoritairement européennes, ou pour le moins immigrées (on a au moins en commun l’expérience de l’immigration et la volonté de rencontrer des gens). Mes amis les plus proches sont en France. (À 6000 km donc, merci Internet !)

L’immigration en couple (non marié, sans enfant)

On a tenu ! À bout de bras par moment. La pandémie n’a pas aidé. On tient toujours. J’ai parfois eu l’impression que c’était à double tranchant de partir a deux. Cela apporte du soutien, mais peut aussi amener à trop s’appuyer l’un sur l’autre. Et changer de contexte peut révéler des facettes de nous-mêmes que nous ignorons. Je dirais que c’est un excellent test pour la solidité du couple !

Mon impression dans tout ça

Ça a été difficile. Mais je ne regrette rien et je n’ai pas envie de retourner vivre en France. Même si j’ai vécu un déracinement. Même si je pense qu’il faut être un peu inconsciente de tout ce que ça représente pour se lancer là-dedans. L’immigration est une expérience incroyable, que je ne regrette pas de vivre. Une part de moi sera toujours de l’autre côté de l’océan, quel que soit le côté où je me trouve.

Texte de LuciDe publié sur le forum de discussions.

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24 commentaires

  • J’espère sincèrement que vous allez quitter le Québec… Si vous êtes si négative il est certain que ça ne va pas pour vous. Vous ne faites que regarder le problème à la place de voir qu’il y a des solutions. Au Québec on est pas en France, c’était à vous de faire vos recherche avant de prendre une telle décision. Ça me choqué délire votre article. Honnêtement si ce n’était que de moi vous sérieux dans le prochain avion pour la France. Et hop! Vous critiquez literalement la culture qui vous accueille. Honnêtement le problème vient de vous plus que de l’endroit. Pourquoi ça ne vous fait pas plaisir de faire des goûters à vos enfants? Vous ne les aimez pas? Si votre voiture est pourri c’est peut-être par ce que vous devriez la changer. Pour ce qui est du froid alors là, désolé, mais vous êtes un peu conne parce que c’était évident qu’il fallait sy attendre en venant vivre au Canada! Le système de santé est bondé comme dans bien des endroit, c’est le problème d’avoir des services casiment gratuit. Il existe pleins d’aide au Québec, si seulement vous sortiez la tête de votre cul et demandez autour, vous pourriez e bénéficier, mais non. À la place vous écrivez un article haineux envers l’endroit que vous avez choisi pour y vivre… Sincèrement, je vous souhaite d’ouvrir vos yeux un peu car vous avez pris la place de gens qui crève dans leurs pays et qui aurait tout donné pour venir vivre ici. Vous ne méritez pas le Québec…

  • Je trouve cette analyse tout à fait juste aussi bien dans les points positifs de l’expatriation que dans les difficultés qui peuvent être rencontrées en arrivant. Questions climat et travail, cela dépend beaucoup de chacun et surtout de sa volonté de se faire une place, en partie de ses diplômes et surtout sa capacité de s’adapter à une équipe , la hiérarchie verticale étant moins pratiquée, par contre , rendement oblige……Car, nos soit-disant “cousins” ne le sont pas vraiment. Le Québec est façonné d’une juxtaposition d’influences successives (autochtone, française, anglaise, américaine et multiculturelle) qui en fait un peuple particulier surtout à Montréal. De plus, le Québec, comme tous les pays occidentaux a beaucoup changé. Du niveau de vie facile, sécurité, discipline , soins médicaux équivalents à ceux de la France, on est passé à une détérioration progressive dans tous les domaines… : Coût de la vie et inflation (loyers à Montréal en particulier …) heures de pointe , situation actuelle de crispations et revendications en tout genre, d’inflation, taux de change moins favorable, En France, on reste encore trop dans l’imaginaire d’un Canada (très anglophone et multiculturel ) ou d’un Québec comme un Eldorado …Il faut donc bien préparer son expatriation, en se renseignant, en ayant des économies aussi (business is business ) si possible un contrat de travail déjà accepté car, en ce moment, le manque de main-d’oeuvre est tellement criant partout donc favorable à un changement de vie tout en restant conscient, effectivement, des efforts à venir ! Pour ceux qui opteraient pour la campagne, le “grand move ” est à la mode et les régions éloignées sont très ouvertes et ravies de cette manne de jeunesse En ce qui concerne les amitiés, surtout à Montréal, les Québécois “dits de souche” sont très tricotés serrés avec leur famille qui passe en premier puis leur “job” même si le télé-travail a changé la donne. Donc, il faut plus de temps et il ne faut pas hésiter à prendre les devants, avec simplicité, authenticité. Les Québécois sont très accueillants, aiment le consensus et pas trop la chicane ! Quant aux autres québécois immigrants comme vous, ils sont souvent attachés à leur communauté d’origine qui les a accueillis. Si certains tiennent beaucoup à leur identité d’origine et ne joueront pas l’intégration, d’autres ,reconnaissants de vivre en paix , n’hésitent pas à apporter leurs compétences, leurs cultures pour faire avancer ce pays .Les nombreux festivals d’été en attestent ainsi que la vie culturelle foisonnante Pour ma part , je ne rentrerai pas en France après 28 ans ,même si je garde un peu de famille et de bons amis là-bas et si les richesses historiques et les paysages multiples me manquent parfois .Le Québec est également très beau et surtout , l’immensité change de la densité de population et des paysages humanisés partout …Aujourd’hui, les nouvelles générations sont habituées au changement et négocient même leurs conditions de travail ,autant profiter de cette évolution inattendue ! En tant que femme, c’est vrai, la lutte pour l’égalité est devenue une valeur fondamentale et vécue au québec et au Canada malgré certaines tentatives actuelles de retour en arrière qui demandent beaucoup de vigilance. L’anglais est un plus mais comme le “franc-anglais” est à la mode en France, vous ne devriez pas avoir de difficultés (un peu d’ironie !) VOILÀ, comme vous dites pour conclure, en vous souhaitant bonne expérience, bonne chance et bonne persévérance. De toutes façons, il faut tenter l’aventure pour savoir ! Surtout qu’ici, l’échec n’en est pas un puisqu’il permet de rebondir différemment .Il faut, effectivement, au moins 4 à 5 ans pour bien se forger une opinion comme le texte de LuciDe que je trouve très pertinent et sincère. Chantal .

  • Très négatif… il faut savoir s’ajuster… voilà. Je viens de l’Amérique du Sud et voilà 14 ans ici.., ici c’est différent, par contre, il faut arrêter le pessimisme , tourner la page, avancer et changer vos habitudes. Sinon, bein, répartir en France !

  • Bonjour ! Je viens à travers ce message demander de l’aide à toutes les personnes de bonnes volontés qui liront mon SMS. En fait je suis un jeune camerounais âgée de 26ans désirant immigrer au Canada mais ne sachant comment s’y prendre. De ce fait j’implore tout ceux pouvant m’aider de bien vouloir me joindre à travers ces liens : tel:+237683391038;facebook : soumbill dibesta;e-mails : adzemesoumboub@gmail

  • Bonjour Alain,
    Je suis également intéressée par ton âge car l’idée de m’expatrier me taraude l’esprit depuis un moment mais j’approche la cinquantaine…

  • Bonjour,
    Je vis actuellement en Suisse. J’ai une formation dans l’horlogerie en posage et emboitage. Je voudrais savoir s’il y’a des opportunités de travail dans ce domaine au Canada.
    Très cordialement

    • Il faut que vous alliez faire votre journée à Paris là ils vous expliqueront tout.
      Mon fils est au Québec depuis plus de 3ans et il est passé par là.
      Voir sur internet les dates où les employeurs du québec font leur journée.
      Bon courage.

  • Tout simplement merci pour ce témoignage ouvert, simple et franc sur une expatriation canadienne. Je trouve qu’il reste réaliste tout en montrant aussi les difficultés rencontrées sans rentrer dans l’exagération émotionnelle que ce soit pour le positif ou le négatif. Ainsi je m’y retrouve vraiment.

  • Bonjour, merci pour cette fine analyse de votre experience. Cela résume bien que nous nous pensions déjà et nous conforte dans notre projet de partir et vivre au Quebec

    • Bonjour Ccjourn, je vous souhaite une belle et enrichissante expérience du Québec et de Montréal! Je viens de découvrir ce forum, que je trouve fascinant d’ailleurs, et je voulais vous offrir mon aide si vous avez des questions. Je demeure également à Montréal et suis Canadienne d’origine. Je ne suis pas certaine que ce soit permis, ou avisé, de laisser un courriel dans les commentaires mais si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser sur ce forum. Je ferai de mon mieux pour y répondre 🙂

  • Si vous aviez emménagé en région, vous auriez eu plus de facilité à créer des liens. Les grandes métropoles rendent difficile l’intimité par manque d’espace. C’est comme ça. Risquez ous en dehors de Montréal, vous allez découvrir un autre monde carrément!

  • Pour ma part, 12 ans que nous sommes là et bien sûr que tout n’est pas rose ici, mais nous avons une belle qualité de vie. Et quand je vois comment la France est en train de virer, et cela je l’avais dit il y a 15 ans, je regrette encore moins, et nous n’avons absolument pas envie de retourner vivre en France un jour. On a même du mal à y aller pour des vacances. C’est plus la famille qui vient nous voir que nous qui allons là-bas.

  • Pour ma part je suis arrive au Canada l’âge de 22 ans célibataire venant de Montpellier Hérault (1967)
    1968 Pour l’hiver pas de problèmes ski des le début de la saison sur différentes pistes et fermeture des pistes du mont st Anne a Québec versant nord en fin de saison.
    Pour l’été faire du canot, Parc de la vérendrye (le domaine) + Saranac Lake, Adirondacks, New York, belles expériences.
    Donc pendant 4 ans je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.
    Jusqu’au jour où j’ai rencontré la femme de ma vie, une Canadienne.
    A ce moment la j’ai su que j’allai rester au Canada, car a l’époque je n’étais pas sur de rester.
    Bien que pour moi le salaire les rencontres la vie était formidable ici, on ne me traité pas comme en France de petit ouvrier.
    Pour ma part je ne regrette rien, maison + chalet à 15 m du bord d’un lac privé, cela je ne l’aurai jamais eu en France
    Bonne chance a tous les nouveaux arrivants.

  • Bonjour
    Merci pour votre parcours similaire au notre et cela me rassure aussi.
    Avec mon mari nous sommes à Winnipeg (Manitoba) depuis 3 ans. Ma difficulté principale était l’anglais, je progresse petit à petit et suis maintenant beaucoup plus à l’aise.
    Pour nous, par contre, il a était plus facile de tisser des liens, nous avons maintenant une superbe bande locale d’amis et mine de rien cela fait un bien fou d’être entourés.
    L’hiver est horriblement froid dans le Manitoba, je ne me suis pas du tout fait à cette neige et ce froid (je suis Marseillaise à la base, donc pas l’habitude de ce climat), mais je ne désespère pas :).
    Par contre, j’ai du mal à vivre le déracinement avec ma famille donc pas sure qu’on finira notre vie au Canada.
    Bonne continuation à vous tous dans vos différents projets

  • “Au bout de cinq hivers, dont le premier dès notre arrivée et les deux derniers en pandémie, je commence à comprendre les personnes immigrées de longue date qui disent « on ne s’habitue jamais vraiment”. En fait, je crois que même les Québécois et Québécoises ne s’habituent pas vraiment.”

    Je ne vous cache pas que vous n’aurez jamais à chercher très longtemps avant de trouver un.e Québécois.e qui n’aime pas l’hiver, je crois que d’être né.e dedans fait qu’on arrive à l’ignorer (au mieux) – regardez tous ceux qui se sauvent dans les destinations ensoleillées dès qu’ils peuvent!

    Le problème avec l’hiver au Québec n’est pas tant qu’il est dur, c’est juste trop long – 5-6 mois de froid par an, ça use.

  • Waouh, ma femme et moi avons exactement les mêmes âges que vous et votre mari actuellement et nous sommes en train de nous préparer à partir grâce à l’emploi que j’ai pu obtenir (je travaille dans l’informatique) ! Ça doit être un signe que ça va se passer aussi bien qu’avec vous ! 🙂 En tout cas, merci pour ce témoignage. J’aurais quand même aimé avoir plus de détails en ce qui concerne la RAMQ. Peut-on en bénéficier en tant que travailleur temporaire ou alors il faut attendre d’avoir la résidence permanente ?

  • Bonjour,

    Merci pour ce retour d’expérience plutôt concret et complet.

    Dans la partie relations sociales, je rajouterai peut-être un mot sur les relations au travail car on entend de tout là dessus et ce serait intéressant d’avoir un avis de personnes qui y sont déjà !
    Merci à vous pour ce retour et très bonne continuation !

  • Bonsoir je vie au Cameroun et je suis en plein procédure d immigrés au Canada comme travailleur mais se qui m inkiete est le fait que je ne sais dans quel province on me trouvera du travail.

  • Merci de votre retour d expériences. Ma fille vient étudier en août pour 3 ans minimum. Évidemment mon but est de la rejoindre mais c est vrai que c est compliqué mais j y arriverais.
    Enfin je l espère.

  • Bonsoir, en France il est 23:30, le texte de Lucile me semble être le plus beau commentaire que j’ai lu ici. Il est plutôt incitant, j’ai fait quelques voyages en touriste (Montréal, Québec, la Gaspésie, Le NB, Toronto et même Vancouver) je m’y suis toujours plu, c’est vraiment un pays que j’aime bien hélas à mon âge il n’est plus question de résidence permanente et c’est un de mes grands regrets.

    • bonjour Alain, quel age avez-vous sans être indiscret ? a partir de quel age on peut considérer que l’immigration sera impossible ?

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