Le secteur de la construction au Québec traverse une période de grande effervescence. Entre les chantiers d’infrastructures, la modernisation des bâtiments et la pression exercée par la pénurie de main-d’œuvre, plusieurs métiers se retrouvent au cœur des besoins des entreprises.
Selon les données du site d’emploi Jobillico, dix professions sortent du lot par le nombre de postes affichés.
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Une industrie essentielle à l’économie
La construction génère des milliards de dollars en activité économique chaque année et fait vivre des centaines de milliers de familles. Or, le défi est clair : de nombreux postes restent vacants faute de candidats. Ce déséquilibre ouvre des perspectives intéressantes pour celles et ceux qui souhaitent s’investir dans une carrière stable, bien rémunérée et concrète.
Les dix métiers les plus recherchés
1. Soudeur (2 450 postes)
Spécialistes de l’assemblage des métaux, les soudeurs sont indispensables dans la construction d’ouvrages d’acier, la réparation d’équipements et la fabrication de structures. Leur polyvalence en fait un profil rare et très sollicité.
2. Contremaître (2 308 postes)
Véritable chef d’orchestre du chantier, le contremaître planifie, supervise et s’assure du respect des délais. Ce rôle de gestion exige expérience et leadership.
3. Machiniste (1 063 postes)
Les machinistes travaillent avec précision sur des équipements lourds et des pièces métalliques. Leur expertise est essentielle pour la fabrication et l’entretien des composantes.
4. Charpentier-menuisier (867 postes)
De la charpente au revêtement, ces artisans bâtissent et réparent des structures en bois. Leur savoir-faire demeure incontournable, autant dans le résidentiel que dans le commercial.
5. Électricien (707 postes)
Installation de systèmes électriques, entretien et mise aux normes : les électriciens garantissent la sécurité et la modernité des bâtiments.
6. Grutier (535 postes)
Aux commandes d’imposantes machines, les grutiers manipulent les charges lourdes qui façonnent les grands chantiers. Un métier spectaculaire, mais qui demande rigueur et sang-froid.
7. Plombier (304 postes)
Qu’il s’agisse d’installer des conduites d’eau, de gaz ou de chauffage, le plombier est incontournable pour assurer le confort et la fonctionnalité des bâtiments.
8. Peintre (221 postes)
Plus qu’une question d’esthétique, la peinture protège et valorise les surfaces. Les peintres spécialisés en construction sont recherchés pour leur minutie.
9. Ébéniste (195 postes)
Artisans du bois de haut niveau, les ébénistes conçoivent, réparent et installent du mobilier sur mesure, apportant une touche unique aux projets.
10. Tuyauteur (186 postes)
Experts des systèmes de tuyauterie industrielle, ils œuvrent dans des secteurs stratégiques comme l’énergie, la chimie et la construction mécanique.
Salaires moyens dans la construction
La rémunération dans la construction varie selon l’expérience, la région et le type de chantier, mais elle est généralement plus élevée que dans bien d’autres secteurs. Voici un aperçu des salaires horaires moyens au Québec :
- Soudeur : 24 à 35 $/h
- Contremaître : 35 à 50 $/h (souvent avec primes et avantages)
- Machiniste : 25 à 38 $/h
- Charpentier-menuisier : 28 à 40 $/h
- Électricien : 30 à 45 $/h
- Grutier : 35 à 48 $/h
- Plombier : 30 à 45 $/h
- Peintre : 22 à 32 $/h
- Ébéniste : 22 à 30 $/h
- Tuyauteur : 32 à 48 $/h
Ces salaires sont souvent bonifiés par des conventions collectives, des heures supplémentaires et des avantages sociaux (fonds de pension, assurances collectives, etc.).
Les parcours de formation
La plupart de ces métiers nécessitent une formation professionnelle (DEP – diplôme d’études professionnelles) offerte dans plusieurs centres de formation au Québec.
- Soudeur, machiniste, charpentier-menuisier, plombier, peintre, ébéniste, tuyauteur : accessibles via un DEP spécialisé (durée moyenne : 1 à 2 ans).
- Électricien : DEP en électricité suivi d’un stage d’apprentissage obligatoire et d’un examen de qualification pour obtenir son certificat de compétence.
- Grutier : formation pratique spécialisée, parfois combinée à un DEP en conduite d’engins de chantier.
- Contremaître : habituellement un travailleur d’expérience qui gravit les échelons; certaines attestations d’études collégiales (AEC) ou formations en gestion de chantier peuvent accélérer l’accès au poste.
La voie de l’apprentissage sur le terrain est également courante : plusieurs métiers de la construction combinent formation scolaire et heures d’expérience pratique encadrée, permettant de décrocher une carte de compétence reconnue par la Commission de la construction du Québec (CCQ).
Source: Jobillico
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