Permis fermé : « je me suis retrouvée exploitée par la partenaire de mon employeur »
mercredi , 30 avril 2025
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Permis fermé : « je me suis retrouvée exploitée par la partenaire de mon employeur »

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Bonjour à tous !

C’est exactement ce qu’il m’est arrivé ! Je suis venue au Québec avec un permis de travail temporaire fermé, comme adjointe admin et je me suis retrouvée exploitée par la partenaire de mon employeur, chez qui je vivais, qui n’a pas respecté notre contrat et je me suis retrouvée en situation de vulnérabilité. Pas de soirée, pas de fin de semaine, obligée de me battre pour faire quelques heures d’adjointe (le reste était à m’occuper de l’élevage de poules de sa partenaire, lui faire à manger et tenter de nettoyer sa maison).

J’ai essayé de parler à mon employeur mais sa partenaire étant toujours présente, il n’a pas entendu ma détresse et s’est rangé du côté de sa partenaire! En plus, je n’avais pas reçu de salaire durant tout le temps chez eux (presque 3 mois).

Ne sachant pas quoi faire pour m’en sortir, j’ai heureusement, pu expliquer ma situation à l’IRCC qui a tout de suite reconnu ma situation de vulnérabilité et après quelques semaines, j’ai obtenu mon permis de travail ouvert et trouvé un emploi loin de mon employeur abusif !

Je continue donc avec grand enthousiasme mon expérience québécoise et j’en suis super heureuse ! 

Témoignage de Dominique suite à la publication de l’article sur les permis fermés


La situation décrite ici met en lumière les défis et les risques auxquels sont confrontés de nombreux travailleurs temporaires à l’étranger, qui quittent leur pays d’origine avec l’espoir de meilleures opportunités et d’une meilleure qualité de vie. Il est alarmant de constater à quel point une personne peut être exploitée, surtout quand elle est isolée et dépendante de son employeur pour son séjour et son gagne-pain. La réactivité de l’IRCC dans cette affaire est certes louable, mais elle soulève aussi une question cruciale : combien d’autres personnes vivent des situations similaires sans être entendues ou aidées ? Il est essentiel que des mesures préventives soient mises en place pour protéger ces travailleurs vulnérables et garantir leurs droits fondamentaux. Il est de la responsabilité de tous – autorités, employeurs et société civile – de veiller à ce que le rêve d’une vie meilleure ne se transforme pas en cauchemar.

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  • J’avais écrit ce commentaire en 2023 et n’avait pas tout écrit… j’avais peur que la partenaire de mon employeur voit mon commentaire, malgré que je ne vivais plus chez elle. Elle avait encore certaines de mes affaires chez elle et je ne voulais pas risquer de ne plus les revoir (dont mon ordinateur…)
    J’ai dû fuir, le dimanche 2 juillet 2023, après qu’elle m’ait jetée dehors avec un violence inouïe!
    J’étais, comme tous les jous, en train de m’occuper avec attention et amour de ses centaines de poules (mon travail principal, et non pas de travailler pour l’admin comme prévu dans mon contrat), et, dans un moment de fatigue extrême et de ras-le-bol de la manière dont j’étais traitée comme employée de maison et préposée aux poules (je ne dormait quasi pas avec les coqs en pension dans la maison et le fait que je me couchais très tard pour l’accompagner lors de son repas que j’avais préparé et surtout, je n’etais pas dans mon état normal de personne positive et joyeuse en tous temps car je vivais le deuil de mon papa, la personne la plus importante de ma vie, que j’avais perdu 1 mois avant mon arrivée au Québec) j’ai « pété un plomb » au milieu des poulaillers dans la grange et crié « vos gueuuuuuuules les pouuuuules » (donc violente dans mes mots, jamais dans mes gestes!), je lève les yeux, elle est en face de moi, les yeux pleins de haine… Et me crie: persoooonnne parle à mes poules comme çoooooooo!!!!! Et, en moins de 5 minutes (elle devait partir), elle m’a balancé qu’elle ne travaillerai plus avec moi, que je devais partir et ne pas être là à son retour en fin de journée! Je n’ai rien pu dire, elle ne m’entendais pas et elle avait pris sa décision. Sans penser une seule secondes aux conséquences, que j’étais au milieu de nulle part, sans moyen de transport, avec comme seuls « amis » ou connaissances leur entourage et avec un permis fermé… mais n’étant pas du genre à me laisser abattre, je me suis dit que mon expérience québécoise ne pouvait pas s’arrêter comme ça et je suis « montée » à Drummondville d’abord (en taxi), pour retrouver mes esprits dans un hôtel (wow!! La propreté, quel bonheur!) Et ensuite « montée » à Québec. L’appel à l’IRCC s’est fait à Drummondville, d’où le fait que je continue mon chemin à Québec où j’ai du tout recommencer à zéro. D’abord un studio meublé qq mois puis, avant l’hiver, pour ne pas tomber malade à cause de la moisissure dans le studio, j’ai déménagé dans un magnifique appart dans un quartier un peu chaud… l’appart étant vide, je l’ai entièrement meublé. J’avais un permis de travail ouvert en poche, un travail dans une Clinique podiatrique avec la meilleure cheffe que j’ai eue de ma vie, je me suis intégrée à la vitesse lumière et c’était le bonheur total!!
    J’adorais Québec et ses habitants, ouverts avec un esprit de village. Entre Montréal et Québec, j’avais définitivement trouvé le bon endroit pour moi! De nouveaux amis à Québec, en Beauce, mon amie rencontrée chez mon ancienne boss a Drummondville, tous étaient d’un énorme soutien! Je vivais ma meilleure vie, mêmetoute seule !

    En mai 2024, j’ai demandé la prolongation de mon permis ouvert, que je pensais naïvement, n’être qu’une formalité! J’avais réexpliqué mon cas dans une lettre de 4 pages (qui n’a probablement pas été lue).
    La Clinique podiatrique fraîchement ouverte fonctionnait du tonnerre, notre patientèle était fabuleuse, on était une super team avec ma boss adorée!!

    Le 18 novembre, mon monde s’est écroulé… non seulement mon permis n’avait pas été renouvelé mais en plus, ils se sont sentis obligés de rajouter une couche de marde en cochant la phrase « veuillez quitter immédiatement le Québec »!! Bande de €# »‘@&%;€, traitée du jour au lendemain comme une criminelle alors que j’avais un appart, un travail, dépensé quasi toutes mes économies de toutes ma vie, payé l’épicerie de malade et jamais contracté de dettes!!! Ça va bien de prendre la thune des étrangers et une fois obtenus, on les dégage comme des malpropres!!! Dégoûtée!
    J’ai bien sûr pris mon temps et pas pris leur menaces au sérieux (jamais vu une immigration aussi inhumaine et peu serieuse), J’ai organisé le transport de mes meubles et affaires et je suis partie en Europe le 31.12…

    D’un côté, mon expérience québécoise était fabuleuse car j’ai rencontré des gens extraordinaires, j’ai dû me « sortir les pouces du cul » et me suis prouvée que je pouvais toujours me relever dans la vie et que j’étais bien resistante hahahahah, mais d’un autre côté, dégoûtée du système de l’IRCC qui fonctionnent comme des robots et où les gens ne sont pas considérés comme des êtres humains à part entière doté d’une personnalité unique et qui pourrait être un super atout pour leur pays.
    En tous cas, pas prête de retourner au Québec après tout ça! Je me concentre à reconstruire, encore une fois depuis le début, ma vie rêvée, et croyez moi que j’y arriverai car je suis en France, un pays qui accepte les suisses sans permis ni discussion, contrairement au Québec !

  • Centre Éducatif

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