Trouver un appartement à Montréal est devenu un véritable défi : les loyers grimpent, les écarts entre les quartiers se creusent et il faut parfois viser un revenu annuel surprenant pour s’installer confortablement.
Un marché locatif sous pression
En août 2025, le loyer moyen d’un 3 1/2 non meublé à Montréal se situe à 1 694 $ par mois, selon la plateforme liv.rent. Cela représente une légère hausse de 3 $ par rapport à juillet, mais une baisse d’un petit dollar comparativement à août 2024. En un an, l’augmentation est donc limitée à 0,18 % (de 1 691 $ à 1 694 $).
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Malgré cette relative stabilité, l’écart reste frappant entre les secteurs : jusqu’à 488 $ de différence séparent le quartier le plus cher du plus abordable.
La règle des 35 %
Au Canada, le gouvernement recommande que les dépenses de logement ne dépassent pas 35 % du revenu brut. Concrètement, cela signifie qu’il faut calculer son salaire annuel avant impôts pour savoir si un quartier est réellement accessible.
En croisant cette règle avec les chiffres de liv.rent, voici ce qu’il en coûte en dollars canadiens pour un 3 1/2 non meublé dans neuf quartiers de Montréal :
Mercier–Hochelaga-Maisonneuve : 1 402 $/mois → 48 069 $/an
Ahuntsic-Cartierville : 1 426 $/mois → 48 891 $/an
Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension : 1 587 $/mois → 54 411 $/an
Saint-Laurent : 1 622 $/mois → 55 611 $/an
Plateau-Mont-Royal : 1 690 $/mois → 57 943 $/an
Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce : 1 700 $/mois → 58 286 $/an
Centre-ville : 1 867 $/mois → 64 011 $/an
Verdun : 1 875 $/mois → 64 286 $/an
Westmount : 1 880 $/mois → 64 457 $/an
Saint-Henri : 1 890 $/mois → 64 800 $/an
Des surprises dans le classement
- Le plus abordable reste Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, où un revenu annuel brut de 48 069 $ suffit.
- Le plus cher n’est pas le centre-ville, contrairement à l’idée reçue, mais bien Saint-Henri, où il faut viser près de 65 000 $ par an.
- Les variations récentes : Villeray–Parc-Extension enregistre la plus forte hausse mensuelle (+2,95 %), tandis que le centre-ville connaît le recul le plus marqué (-2,39 %).
Même si les loyers moyens semblent stagner, la réalité quotidienne reste difficile : accéder à un logement confortable nécessite un salaire souvent supérieur à ce que beaucoup imaginent. Et ces données, basées sur août 2025, peuvent encore varier selon l’immeuble, les commodités et la localisation précise.
👉 Et vous, que pensez-vous de ces écarts de loyers à Montréal ? Les revenus exigés vous paraissent-ils réalistes ? Partagez votre opinion dans la section commentaires ci-dessous.
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