Conseils utiles pour le travail de traducteur
zokéro
salut tout le monde je voulais juste avoir des conseils sur cette profession et les possibilities de decrocher un job comme traducteur pour un enseignant de francais/anglais ayant une license d anglais et ayant une experiense de 7 ans
merci davance
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FrenchPeg
Bonjour Zokéro,
Juste pour m’assurer: tu as bien reçu ma réponse à ton message perso, n’est-ce pas?
Pour préciser un peu peut-être:
ça dépend totalement de comment les employeurs ou clients potentiels vont juger ton niveau de français écrit et ta compréhension anglaise écrite. C’est un métier où la qualité du travail est systématiquement vérifiée tout le temps, à part lorsque l’on se fait engager comme salarié.
La traduction se fait toujours vers ta langue natale. Si la langue vers laquelle tu veux traduire n’est pas ta langue natale, ce sera généralemnet difficile de trouver des clients ou employeurs car ils ne prennent généralemnet pas de risque; c’est un critère facile de tri pour eux.
Ensuite, ils préfèreront embaucher quelqu’un ayant des diplomes de traduction (qui sont pas mal rares de toute façon) ou de révision ou de linguistique ou de rédaction. Ils savent très bien qu’être prof d’anglais et de français n’a pas grand chose à voir avec le métier de traduction, mais comme il y a pénurie de traducteurs et de traductrices, ça vaut la peine de tenter le coup. C’est un chouette métier.
En gros, s’ils sont intéressés, ils t’envoient des tests de traduction à faire. Si ta traduction leur plait:
-ils t’embaucheront s’il cherche quelqu’un à l’interne (là ils demanderont généralement 1500-2000 mots par jour – exerce-toi pour voir si tu peux les faire)
-si tu es pigiste, ils te donneront du travail un jour, parfois beaucoup tout de suite, puis plus du tout si tu ne leur plais pas, parfois pas beaucoup pour commencer s’ils t’utilisent juste en remplacement de leur traducteur atitré, puis de plus en plus si tu es bon.
L’autre tactique, c’est de commencer comme réviseur ou réviseure, car ça c’est encore plus en demande, mais bien moins bien payé. Ça permet d’être ajouté dans les bases de données des agences par exemple et après, si on est convaincant, d’être accepté comme traducteur ou traductrice. Ça permet aussi, si l’on est engagé à l’interne comme réviseur, d’accumuler des mois d’expérience qui peuvent permettre d’avoir plus de succès dans une recherche de travail en traduction.
En gros, pour plaire :
-il faut très très bien comprendre l’anglais (attention: l’anglais d’ici est un mélange d’anglais british et d’anglais US);
il faut très bien écrire en français (je ne parle pas nécessairement d’un style hyper compliqué, mais plutôt de phrases parfaites gramaticalement et surtout sans faute de frappes ni d’orthographes
(oui je sais que j’en fait beaucoup sur le forum, mais vous êtes pas mes clients ) ;
il faut travailler très vite car les échéances sont toujours pour la veille ;
quand on est à son compte, il faut être disponible dès que le client te contacte (pour les mêmes raisons d’échéances mentionnées ci-dessus, et aussi parce que si tu ne réponds pas, au cas où tu dises non finalement, le client va chercher quelqu’un d’autre sans tarder). Là il faut savoir très vite notre capacité pour savoir si tu peux dire oui et que tu pourras faire du bon travail tout en respectant les échéances. Sinon il ne reviendra pas te demander.
il faut être bien sûr de ses capacités car c’est un métier très ingras où tout commun des mortels se permet de critiquer ton travail sans savoir le contexte dans lequel il a été fait (anglais pourri, pas assez de temps, logiciel de traduction merdique, réviseur qui remet des fautes en te corrigeant, etc. etc.) ;
il vaut mieux avoir au moins 6 mois d’argent d’avance quand on est à son compte, car les clients paient parfois 2 mois après l’envoi de la facture (c’est à dire parfois 3 mois après que l’on ait fait le travail…)
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